Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

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  • Autour du 1er mai : 42 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • Autres Brésils : 27 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • Médiathèque A. Sayad : 20 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • BED (Bretagne et diversité) : 3 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Au nom de la loi, je vous libère…, Nathalie Plicot, 2021

    Aucun pays au monde n’a éliminé la prison de son dispositif répressif mais les conditions de détention en France, indignes du pays des droits de l’Homme, ont donné lieu à plusieurs reprises à des condamnations par les instances européennes. Et c’est à la sortie que s’exprime l’impact réel des effets de la détention. Le film raconte la vie quotidienne d’anciens détenus, dont trois ayant passé plus de trente ans en prison.

  • Algérie du possible, Viviane Candas, 2017

    En rencontrant ses anciens compagnons de combat, le film suit le parcours d'Yves Mathieu, anticolonialiste en Afrique noire puis avocat du FLN. A l'indépendance de l'Algérie, il rédige les décrets de Mars sur les biens vacants et l'autogestion, promulgués en 1963 par Ahmed Ben Bella. La vie d'Yves Mathieu est rythmée par ses engagements dans une Algérie qu'on appelait alors "Le phare du Tiers-Monde". La réalisatrice, qui est sa fille, revient sur les conditions de son décès en 1966.

  • Les corps interdits, Jérémie Reichenbach, 2016

    Plusieurs réfugiés, arrivés à Calais au péril de leur vie, dénoncent la violence de la condition qui leur est imposée. Leurs voix se superposent à des images de la « jungle » et de l’architecture carcérale du nouveau camp construit par l’État français.

  • Gaza, un ballon, une jambe, Patrice Forget, 2020

    2019, à Martigues, l’équipe de France de football d’amputés rencontrait celle de la Bande de Gaza. Ce documentaire sans concession montre la brutalité dont les Gazaouis sont victimes tout en mettant en avant leur courage, malgré leur handicap et leurs conditions de vie désastreuses.

  • Intimidades, Rodrigo Modenesi, 2013

    Le film présente cinq personnages : un serveur, une femme liftier (garçon d’ascenseur), un gardien de nuit, une call-girl et un pizzaïolo. Chacun d’eux parle de sa profession, des difficultés de la vie réelle, mais aussi de ses rêves, désirs et de son intimité. A travers deux rencontres de cinq minutes, au début et à la fin de leur journée de travail,le film nous expose leurs drames quotidiens, révélant la profonde inégalité de la société brésilienne.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • Gözün Aydin, Isabelle PRATX MAHENC, Karine MOREAU, 2015

    À l’occasion du cinquantième anniversaire de la convention de main d'œuvre franco-turque, la MJC du Briançonnais, avec son service de la MAPEmonde (mission d'accueil des personnes étrangères) à produit un film pour honorer ces familles et mettre en lumière leur histoire. Le 8 avril 1965, à la demande du patronat français, la France en pleine croissance économique signait avec la Turquie une convention de main d'œuvre. Cette date marque le début de l'immigration turque en France. Les Hautes-Alpes voient les premiers migrants turcs s'installer dans les années 70. Partis pour quelques années, poussés sur les routes de l'exil par les conditions de vie rude des campagnes, ils travaillent dans le secteur du bâtiment. Assez vite, leurs femmes et leurs enfants les rejoignent. Et les années passent. Aujourd'hui, une trentaine de familles vit dans le canton de L'Argentière-la-Bessée. Ce sont ces familles qu’ont rencontrées Karine Moreau (sociologue) et Isabelle Mahenc la réalisatrice du film. (Présentation éditeur)

  • Loup d’or de Balolé (Le), Chloé Aïcha Boro, 2019

    Au cœur de Ouagadougou, une carrière de granit où près de 2 500 personnes, adultes et enfants, travaillent dans des conditions dantesques, en marge d’une société qui refuse de les voir. Mais en 2014, la révolution est passée par là et a soufflé sur les esprits, un vent d’émancipation et d’espoir. Le film est une plongée dans la vie de ces mineurs, dans la tendresse inattendue autant que dans la profondeur d’âme et de réflexion dont ils font preuves.

  • Moro na Tiradentes, Claudia Mesquita, Henri Gervaiseau, 2007

    Ce film nous fait vivre de l’intérieur la vie, les rêves et les déceptions d’une population pour laquelle une cité a été construite à 35 km de São Paulo dans les années 80. Au delà de la petitesse des logements et le manque d’infrastructure de la cité, les habitants construisent, peu à peu, du social, qui échappe aux promoteurs du projet.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Dem Walla Dee, Partir ou Mourir, Rodrigo Saez, 2007

    "Partir ou mourir", c'est le leitmotiv des Sénégalais qui partent clandestinement dans des chaloupes pour rejoindre l'Europe qui verrouille ses frontières. Par delà les récits poignants recueillis à Dakar pendant l'été 2007 de ceux qui ont essayé d'émigrer et qui ont été ramenés en avion au Sénégal, ce documentaire nous fait découvrir les conditions de vie sans espoir de tous ceux qui veulent partir.

  • Au pied du mur : Italie - France, la frontière solidaire, Peggy Bruguière, James Keogh, 2018

    À 1700 mètres d’altitude, les cols des Hautes-Alpes sont les nouveaux points de passage des migrants arrivés en Europe. Faisant fi des conditions extrêmes, ils risquent leurs vies dans cette périlleuse traversée. Sur leur route, ils croisent des habitants de la région ; parmi eux, Benoit Ducos, menuisier et père de famille de Briançon qui a rejoint un réseau de citoyens bénévoles. Mais la menace du délit de solidarité plane. Entre l’Italie qui souhaite se débarrasser des migrants et la France qui ne veut pas les accueillir se croisent ces destins d’exilés et de bénévoles solidaires.

  • L'Europe : inch'allah, Pierre Creisson, 2015

    Le voyage des candidats à l'exil, entassés par centaines sur des cargos vétustes, dure entre six et dix jours de mer dans des conditions de vie extrêmes. Les réfugiés arriveront à destination "Inch'allah !" (si Dieu le veut). Un des principaux lieux de départ de ces traversées est le port turc de Mersin, proche de la frontière syrienne. Les passeurs n'ont qu'à tendre la main pour trouver des candidats au départ. Quatre cent mille Syriens se sont réfugiés dans la ville, mais moins de 20% d'entre eux ont pu y trouver un travail pour survivre. Ceux qui peuvent se payer le voyage vers l'Europe sont issus de la classe moyenne. Ces familles syriennes vendent leurs derniers biens pour monter sur des bateaux fantômes, au péril de leur vie. Pris en charge par les trafiquants, ils vivent en reclus dans des hôtels tenus par la mafia turque en attendant le prochain départ. (Résumé éditeur)

  • Farwest Amazônia, Erwan Massiot, Carolina Venturelli, 2011

    Initiée depuis plus de 40 ans, la colonisation de l’Amazonie a provoqué une déforestation estimée à 17% de sa surface. Les colons venus des quatre coins du Brésil pour coloniser l’Amazonie en sont en partie responsables. Coupés du reste du monde, ils luttent chaque jour pour assurer leur survie dans des conditions de vie précaires. Pourtant, aujourd’hui l’espoir de changer ce développement peu soucieux de l’environnement est réel. Les colons en sont conscients, et sont prêts à changer leur système de production. Mais seuls, pourront- ils y parvenir ?

  • Vie de la femme en résistance (La), Réalisation collective, 2004

    Le 8 mars 1993 a été déclarée la « loi révolutionnaire des femmes ». Depuis la situation et les conditions de vie de cette partie de la population est une préoccupation permanente. Est-ce que les femmes traversent elles aussi un processus d’égalité et de libération ?

  • Argent amer, Wang Bing, 2016

    À peine sortis de l’adolescence, Xiao Min, Ling Ling et Lao Yeh ont des rêves plein la tête. Quittant leur village du Yunnan, ils partent grossir la main d’oeuvre de Huzhou, une cité ouvrière florissante des environs de Shanghaï. Soumis à la précarité et à des conditions de travail éprouvantes, ils veulent quand même croire en une vie meilleure.

  • Grand voyage d’un chocolat équitable (Le), José Huerta, 2015

    D’où vient donc ce produit qui régale petits et grands, au petit déjeuner comme au goûter ? En Bolivie, les paysans d’Alto Beni racontent comment ils ont réussi à améliorer leurs conditions de travail en organisant la filière du cacao avec l’aide des acteurs du commerce équitable.

  • Cosmópolis, Camilo Tavares, Cói Belluzzo, Otavio Cury, 2005

    A travers l’univers de douze habitants de São Paulo qui ont émigré vers la ville en quête d’opportunités et d’une vie meilleure, le film met en évidence le mélange des cultures et des religions dans la ville cosmopolite de São Paulo. Parallèle entre l’histoire de la ville et celle de ces personnes, des marchands arabes et juifs, aux chanteurs de rue du Nordeste, en passant par la vendeuse ambulante bolivienne et le champion de karaoké, entre autres.

    Mots-clés : Conditions de travail, Conditions de vie

  • Terre et l’ombre (La), Cesar Acevedo, 2015

    Un homme revient au pays dix-sept ans après avoir abandonné sa famille. Il retrouve son fils qui est tombé malade et se meurt à cause de la cendre qui s’échappe continuellement des exploitations de plantations de cannes à sucre. Pendant que son ex-femme et sa belle-fille travaillent au champ dans des conditions épouvantables sans avoir l’assurance d’être rémunérées, le vieux paysan prend soin de la ferme et il apprend à mieux connaître son petit-fils. Lorsque la santé du fils se détériore encore un peu plus, une question se pose : partir pour recommencer à zéro ou rester et continuer à se battre…

  • 7 chants de la toundra, Anastasia Lapsui, 2000

    7 chants de la toundra est le premier film en langue nenet. A travers sept petits récits qui sont autant de chants tirés du folklore, il raconte la petite et la grande histoire de ce peuple de chasseurs et d’éleveurs sibériens, son adaptation à des conditions de vie extrêmes et sa résistance, des années 20 à nos jours, à la colonisation soviétique.

  • Vie rêvée des anges (La), Eric Zonca, 1998

    Isa à 20 ans, son sac à dos pour tout bagage et une philosophie de galère plutôt souriante. Elle débarque à Lille, à la recherche de petits boulots. Son chemin croise celui de Marie, une écorchée, révoltée contre sa condition sociale. L’une rêve, l’autre pas… Leur rencontre va être explosive !

  • Afrique 50, René VAUTIER, 2009

    a Ligue française de l'Enseignement demande à René Vautier, jeune Breton de 21 ans, ancien résistant (décoré de la Croix de guerre en 1944), fraîchement sorti de la première promotion de l'IDHEC (actuelle Femis), d'enquêter sur les conditions de vie dans les villages de Côte d'Ivoire, de Haute-Volta, du Sénégal et du Soudan français. Nous sommes en 1949 et le décret Pierre Laval de 1934 est toujours en vigueur, interdisant les prises de vue dans les colonies d'Afrique Occidentale française. Inquiété après dix jours de tournage, expulsé officiellement, il s'enfuit de Bamako et filme clandestinement sur un trajet de mille kilomètres : traces d'oppression, de répressions, village brûlé pour non-paiement d'impôts et autres violations des Droits de l'Homme Parvenu à Abidjan, il connaîtra d'autres ennuis et s'échappera vers la France avec ses redoutables bobines. C'est à Paris que la pellicule sera saisie et il n'en récupérera que le quart pour monter Afrique 50. En 1951, le tribunal de Bobo-Dioulasso le condamne à un an de prison.(La Cinémathèque de Bretagne)

  • Cotton dreams, Sandeep Rampal Balhara, 2014

    Les effets secondaires de la croissance économique et de l’utilisation intensive des biotechnologies ont précipité les fermiers indiens dans la plus grande crise agraire au monde. Cotton Dreams se penche sur la vie de l’une de ces familles et raconte une tragique histoire d’amour et de sacrifices dans les conditions de vie extrêmes de l’Inde rurale.

  • Mina de Fé, Luciana Bezerra, 2003

    (FICTION) A travers le portrait d’un jeune couple, Silvana et Maninho (chef d’un gang), ce film décrit l’atmosphère et le quotidien intense de la communauté de Vidigal. Affrontements avec la police et leur vie qui ne tient qu’à un fil…

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Il Limite, Rossella Schillaci, 2012

    Quelque part entre Sicile, Libye et Tunisie, la limite du supportable social est-elle franchie sur ces bateaux pourris siciliens ? Les conditions de travail de pêcheurs tunisiens sur des bateaux italiens sont de plus en plus difficiles. Au même moment et sur la même mer, des bateaux transportent des réfugiés Africains, véritables radeaux de la Méduse… Tous ont en commun l’espoir d’une vie meilleure, mais sont sur le fil, entre la vie et la mort, une autre limite.

  • Des dérives de l’art aux dérivés du pétrole, Grégory Lassalle, 2012

    Documentaire sur l’histoire du pétrole au Guatemala, qui pose la question de l’accaparement privé de la terre, des ressources et de l’histoire. L’extraction du pétrole guatémaltèque se conjugue avec l’extraction de la civilisation maya hors de son contexte historique et de la réalité des conditions de vie de ses descendants, éludant ainsi les injustices que subissent les populations locales.

  • Kapitan Diwalwal, l’or maudit des Philippines, Philippe Couture, 2012

    À DIWALWAL, une citée aurifère oubliée du Mindanao, province rebelle du Sud des Philippines, un homme s’oppose aux politiciens locaux et aux multinationales au péril de sa vie. Franco Tito défend le droit des 40.000 « Abanteros », les mineurs qui survivent à peine de l’or qu’ils extraient de la montagne dans de conditions dignes du 19ème siècle.

  • Mandarines et les olives ne tombent pas du ciel (Les), Silvia Pérez-Vitoria, 2011

    Un éclairage édifiant sur les conditions de vie et de travail des ouvriers agricoles migrants saisonniers en Calabre.

  • Peuple de la rivière Kattawapiskak (Le), Alanis Obomsawin, 2011

    Dans la réserve d’Attawapiskat, au nord de l’Ontario, la crise du logement touche les 1 700 personnes de la communauté des Cris. Entre demande de reconnaissance et appel à l’aide, la chef Teresa Spence déclenche l’état d’urgence. La réalisatrice dresse, ici, le portrait des conditions de vie misérables de la communauté autochtone des Cris.

  • Bumidom, des Français venus d’Outre-mer, Jackie Bastide, 2011

    Le Bumidom - Bureau des migrations des départements d’Outre-mer - a été fondé en 1963 par Michel Debré, après un voyage officiel à La Réunion en 1959, avec le général de Gaulle. Il a procédé au déplacement de milliers de personnes vers Paris et la province française, un déplacement sans retour qui, selon Aimé Césaire, s’apparente à une déportation, les conditions d’accueil des migrants n’étant pas celles qui leur avaient été présentées lors de leur départ. Jackie Bastide a choisi de donner la parole à ceux qui ont vécu le Bumidom et qui ont eu à souffrir de cette migration censée leur offrir une vie meilleure.

  • Nice, bonne au Brésil, Armelle Giglio-Jacquemot, 2009

    Originaire d’un petit village du sud-est du Brésil qu’elle a quitté dans l’espoir d’une vie meilleure, Nice est bonne à demeure dans une grande maison où elle vit confinée. Au service des autres, sa vie s’écoule loin de chez elle, dominée par la solitude et le labeur répétitif d’un travail mésestimé. Le film donne la parole à Nice qui nous livre son vécu de bonne à tout faire et nous entraîne par moments dans l’au-delà du travail domestique avec ses joies, ses projets, ses craintes.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • Elise ou la vraie vie, Michel Drach, 1969

    Une jeune Bordelaise rejoint son frère à Paris où elle trouve un emploi dans la même usine d’automobiles que lui. Là, elle découvre les conditions de travail des ouvriers; l’amour d’Arezki, un Algérien qui travaille avec elle à la chaîne et se révolte contre le racisme haineux qui divise alors les Français et les Algériens…

  • Sin nombre, Joji Fukunaga Cary, 2009

    Deux jeunes d’Amérique centrale, deux vies éloignées qui pourtant se croisent et se lient. Tous deux rêvent de liberté et d’une échappatoire à leur condition.

  • De mère en filles..., Diane Baratier, Jean-Louis Pierre Comolli Camus, 2005

    La préparation d'un couscous, de pâtisseries de fête, et d'autres plats sont l'occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l'apprentissage de leur savoir-faire. Une discussion enflammée s'engage entre mères et filles qui ne considèrent pas la vie de couple de la même manière. Les mères pensent que leurs filles ne consacrent plus assez, voire plus du tout, de temps à la préparation des repas, mais se contentent de plats tout faits. La notion de "vrais" plats semble étrangère à la jeune génération qui ne veut plus passer trop de temps à ce genre de tâches. La cuisine traditionnelle telle que ces femmes l'ont apprise de leurs mères semble un refuge contre le déracinement et l'exil sans fin, puisque l'Algérie est déchirée et n'offre plus de solution de retour. (CNRS Images)

  • Migrantes, Cleisson Vidal, Beto Novaes, Francisco Alvez, 2007

    Ce film retrace la vie des travailleurs migrants, qui, faute de travail dans leur région, le Maranhão, partent tous les ans quelques mois dans l’Etat de São Paulo, pour la récolte de la canne à sucre. Les témoignages de leurs proches et d’eux mêmes nous font vivre la dure réalité d’une bonne partie de main d’oeuvre brésilienne.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • (G)rève général(e), Matthieu Chatellier, Daniela De Felice, 2008

    En février 2006, le gouvernement français instaure le Contrat Première Embauche, vantant sa souplesse. Mais une partie de la jeunesse se révolte contre la précarisation de ses conditions de vie. Dans l’université de Caen bloquée, transformée en « Fort Alamo », le film les suit dans leur combat.

  • C’est par où la décroissance ?, Luca Casavola, Monica di Bari, 2008

    La société actuelle tient pour acquis le principe de croissance économique, postulat sur lequel elle s’est construite et qui conditionne largement nos styles et nos conditions de vie. Or on peut se demander si ce principe est vraiment pertinent et compatible avec d’autres exigences humaines et environnementales.

  • Ponte (A), Humano Mar, 2007

    A Cabo Frio (Rio de Janeiro), le développement économique lié au pétrole améliore les conditions de vie. Mais loin des belles plages touristiques, les habitants des favelas vivent dans la précarité.

  • Vers une terre sans douleurs, José Huerta, 2007

    Ce documentaire propose d’explorer quelques-unes des problématiques essentielles de la société civile brésilienne. Le film commence chez les Indiens Guaranis. Ensuite nous allons dans le sud du pays, à Bagé, où le Mouvement des Sans Terres mène une action pour redonner aux paysans une terre à cultiver. A Recife nous voyons comment les associations se battent pour améliorer leurs conditions de vie et légitimer l’économie populaire. A Salvador de Bahia nous suivons la lutte des exclus pour conquérir leur dignité et citoyenneté.

  • Bienvenue chez Saverio, Daniel Jouanisson, 2007

    Agé de 46 ans, Saverio vit avec son troupeau de chèvres et deux chevaux dans le sud de l’Italie au milieu des côtes escarpées et des paysages idylliques de Cilento. Les conditions de vie sont pourtant très dures mais Saverio est un battant et ne renonce devant rien.

  • Harkis, Alain Tasma, 2006

    1972, le sud de la France, en pleine forêt. Un camp de Harkis entouré de barbelés. Insalubrité, privation de liberté, couvre feu, tutelle administrative et financière infantilisante, travail obligatoire dans les champs constituent leurs conditions de vie. C’est dans ce camp que débarque la famille Benamar, famille qui fera tout pour s’en sortir….

  • Enfants clandestins, Benoît Sourty, 2006

    A travers quelques itinéraires d’enfants de la communauté juive durant la seconde guerre mondiale, ce film montre que les conditions de vie puis de survie représentent un enjeu qui va au-delà d’une simple prise en charge matérielle. Un exil est en effet toujours un drame en ce qu’il coupe les racines qui rattachent à leur culture des femmes, des hommes et des enfants pris dans la tourmente.

  • Rêves d’ouvrières, Thao Tran Phuong, 2006

    Toan et Ngan montent des dossiers d’embauches, passent des entretiens, essuient des refus. Dinh nous parle de la condition ouvrière dans ces sociétés internationales qui sont venues s’installer au Vietnam et elle exprime ses revendications.

  • Raiz forte, Aline Sasahara, Maria Luisa Mendonça, 2005

    L’Amazonie brésilienne est le théâtre d’une violente compétition pour la conquête de nouveaux territoires. Ce film témoigne des conditions d’installation au cœur de la forêt vierge d’un groupe de colons pauvres alors que dans les régions voisines, déjà défrichées et colonisées, les grands propriétaires s’accaparent l’essentiel des terres.

  • Portes ouvertes dans les foyers de travailleurs immigrés, Michael HOARE, 2001

    Samedi 12 mai 2001, le foyer Manouchian (ADEF) de Vitry-sur-Seine a organisé une journée "Portes ouvertes". Le 20 octobre 2001, le foyer Claude Tillier, Paris 12ème (Assotraf puis Aftam) a fait de même. Pourquoi les résidents et les délégués de ces foyers ont-ils estimé qu'il fallait inviter le quartier, les élus et les associations pour voir l'état de leurs logements. Pour deux raisons : - d'une part, leurs bâtiments sont très dégradés ; des programmes de rénovation sont annoncés depuis longtemps, mais prennent toujours plus de retard. Inexorablement, les conditions de vie se dégradent. Les résidents et les délégués ont voulu montrer aux voisins tout simplement comment ils vivent et l'état réel de leurs bâtiments. - d'autre part, si la rénovation pose tant de problèmes, c'est généralement parce que la recherche de nouveaux espaces pour héberger les gens qui vont être déplacés par l'amélioration du confort, ou pour héberger les occupants en surnombre, est très difficile. Le "desserrement" des foyers d'africains relève d'un vrai casse-tête. Les africains, et notamment les foyers d'immigrés africains, n'ont pas bonne presse en France. Pourtant ce sont des ouvriers, des employés des services, comme beaucoup de monde. Ce sont des gens qui vivent paisiblement. Les foyers, au vu du nombre de gens qui s'y trouvent, sont remarquablement tranquilles. Les espaces de vie communautaire présents (salle de prière, cuisine collective) profitent au tissu d'activités du quartier dans son ensemble. Ainsi c'est aussi pour combattre la mauvaise image qu'on leur attribue, que les résidents et les délégués de ces foyers ont décidé d'ouvrir leurs lieux, et d'inviter tous les intéressés à discuter de ce qu'ils y trouvent. Avenir vivable a filmé ces deux événements. Ces deux documents filmés rendent compte des journées en deux temps : à chaque fois une "visite des lieux" est suivi d'un débat. Les discussions réunissent responsables de l'Etat, (le délégué de la CILPI (Commission Interministérielle pour le Logement des Personnes Isolées), responsables locaux, gens du voisinage, résidents, délégués et membres d'associations de soutien. Ceci nous permet de saisir les enjeux, importants, de la rénovation des foyers de travailleurs immigrés, et de mesurer les blocages, lourds, qu'il s'agit encore de briser.

  • Boca de Lixo, Eduardo Coutinho, 1992

    Il existe au Brésil des centaines de décharges publiques où vivent des milliers des personnes. Eduardo Coutinho suit le quotidien des gens qui ramassent des ordures dans une décharge près de Rio de Janeiro. Il les accompagne pendant leur travail, leur vie à la maison, il filme leurs histoires et les rapports qui s’établissent entre eux.

    Mots-clés : Conditions de travail, Conditions de vie

  • Melhores anos de nossas vidas (Os), Andréa Pasquini, 2003

    A travers les témoignages de plusieurs malades ayant vécu des années dans une léproserie, la réalisatrice montre avec poésie et sensibilité les conditions auxquelles ils étaient soumis ainsi que les moments de vie partagés et les différentes dimensions de leur quotidien pendant ces années à l’hôpital.

  • Melhores anos de nossas vidas (Os) : Histórias de exílio no Brasil profundo, Andréa Pasquini, 2003

    A travers les témoignages de plusieurs malades qui ont vécu des années dans une léproserie, la réalisatrice montre avec poésie et sensibilité les conditions auxquelles ils étaient soumis, tel que l’abandon, les mauvais traitements et la violence. Le film montre aussi plusieurs histoires de rencontres, d’amitiés, de moments de vie partagés comme les séances de cinéma, ainsi que les mémoires de diverses dimensions du quotidien vécus par les malades pendant leurs années à l’hôpital.

  • Chiclete e a Rosa (O), Dácia Ibiapina, 2002

    Ce film relate, après l’exode vers une favela péri-urbaine, la recherche de conditions de vie et de travail meilleures que celles du monde rural de Bahia. Vendeurs à la sauvette pour tout le monde : fleurs, chew gum, vendus à l’unité, permettront peu à peu de ne pas sombrer, avec l’espoir d’un avenir meilleur. Face à la caméra, la joie et l’optimisme n’occultent en rien l’analyse du système de pauvreté dans lequel ils sont.

  • Desterro, Marília Hughes, Cláudio Marques, 2012

    La rencontre et les mémoires de Dona Pequenita et Tereza Froes Batalha sur l’une des interventions les plus marquantes de l’état brésilien.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Raiz forte, Aline Sasahara, Maria Luisa Mendonça, 2000

    L’Amazonie brésilienne est le théâtre d’une violente compétition pour la conquête de nouveaux territoires. Ce film témoigne des conditions d’installation au cœur de la forêt vierge d’un groupe de colons pauvres alors que dans les régions voisines, déjà défrichées et colonisées, les grands propriétaires s’accaparent l’essentiel des terres.

  • Socorro nobre, Walter Salles, 2000

    « Socorro Nobre » est un film sur la façon de conserver sa dignité dans des conditions extrêmes, sur le droit de chacun de recommencer sa vie, même quand on a tout perdu. C’est aussi un film sur l’importance de la parole écrite.

  • Un siècle d'immigrations en France, Mehdi LALLAOUI, 1997

    Sur un commentaire sobre et efficace, la vie et les espoirs, entre les deux guerres, des immigrés grecs, arméniens, russes, polonais et juifs : recrutés dès 1920 pour les besoins d'une France en reconstruction ; montrés du doigt après le krach boursier de 1929 ; premiers débauchés devenus boucs émissaires de la crise économique qui frappe le pays, sur fond de xénophobie et d'antisémitisme. Au lendemain de la Grande Guerre, le nombre d'étrangers passe en dix ans de un à trois millions. Les Grecs sont employés aux salines de Camargue. L'arrivée de Mussolini au pouvoir précipite vers la France un million d'Italiens qui travaillent pour beaucoup aux carrières dans l'Agenais. Les "as du cousu main", les Arméniens, installent leurs ateliers de bottiers dans la Drôme, d'autres sont recrutés par les soyeux lyonnais. Recrutés au pays, les Polonais s'installent sur le carreau des mines du Nord et de Lorraine. Les Russes affluent dans la région parisienne (10 000 sont employés aux usines Renault dans les années 1930). Pour les immigrés, l'amélioration des conditions de vie amenée par le Front Populaire est de courte durée. Les thèses xénophobes et antisémites trouvent une audience de plus en plus large. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture )

  • Carvoeiros (os), Nigel Noble, José Padilha, 1999

    Le processus de production de charbon végétal vu à travers le quotidien de quelques familles de l’intérieur du Brésil. Portrait de la vie des charbonniers, véritables travailleurs semi-esclaves du XXIè siècle, qui partticipent malgré eux à la déforestation de l’Amazonie.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • De mères en filles, Diane Baratier, 1996

    La préparation d’un couscous, de pâtisseries de fête, et d’autres plats sont l’occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l’apprentissage de leur savoir-faire. Une discussion enflammée s’engage entre mères et filles qui ne considèrent pas la vie de couple de la même manière. La cuisine traditionnelle telle que ces femmes l’ont apprise de leurs mères semble un refuge contre le déracinement et l’exil sans fin, puisque l’Algérie est déchirée et n’offre plus de solution de retour.

  • Afrique, je te plumerai, Jean-Marie Teno, 1992

    1991, une trentaine d’années après les indépendances en Afrique, quelques mois après la chute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc communiste, de jeunes Africains, au péril de leur vie, descendent dans la rue pour réclamer la démocratie et de meilleures conditions de vie. Le choc entre les jeunes et les forces de l’ordre est terrible.

  • Profession : conchylicultrice, Carole Roussopoulos, Claude Vauclare, 1984

    Des conchylicultrices du bassin de Marennes-Oléron (Charente-Maritime) témoignent de leurs conditions de vie et de travail.

  • Construção, Cristiano Burlan, 2007

    Sao Paulo, la « Jungle de Béton », la plus grande ville du Brésil, ville en éternelle (re)construction. Ce documentaire met en scène la ville et ses transformations via les sons, les discussions, le quotidien d’un chantier.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Depois da festa, Karina Fogaça, 2007

    Le quotidien des « caiçaras » habitants de l’archipel de L’ile Bela, littoral nord de l’état de São Paulo, qui décrivent les changements socio-économiques et culturels provoqués par la progression du tourisme et la croissance immobilière désordonnée dans la région.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Cap XV : 12, Fernando Pinheiro, 2007

    Lors d’un trajet en voiture à travers une ville, la nuit, une femme prostituée raconte son histoire et fait part de sa vision de la société, des hommes, de ses goûts, ses regrets et ses rêves.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Ville à prendre (La), Patrick Brunie, 1979

    Témoignage sur les conditions de vie et de travail dans les milieux populaires, ce documentaire se veut aussi une réflexion sur l’intégration de l’homme à son environnement urbain.

  • Caminho da Escola Paraná, Heloisa Passos, 2006

    Un film sur les enfants des travailleurs da Serra Do Mar qui doivent faire jusqu’à 4 heures de marche par jour pour aller à l’école.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Étranges Etrangers, Marcel TRILLAT, Frédéric VARIOT, 1970

    "Un film sur les conditions de vie des émigrés Portugais et Maliens en Seine-Saint-Denis en 1970. L'idée de faire ce film est partie d'un fait divers qui relatait la mort de trois hommes maliens dans un foyer, asphyxiés pour cause d'insalubrité des lieux. Caméras au poing, les réalisateurs mènent une véritable enquête pour comprendre les conditions de vie de ceux qui, fuyant leur pays pour des raison politiques et économiques, affluent chaque année vers la France, croyant y trouver un refuge et surtout du travail. Un véritable document historique sur ce que signifiait "être travailleur émigré" pendant les trente glorieuse".- (CREPAC)

  • Fensch, Réalisation collective, 1969

    Les conditions de vie et de travail de jeunes ouvriers de l’usine De Wendel.

  • Lévi-Strauss : Saudades do Brasil, Maria Maia, 2005

    Reconstitution de l’expérience qu’eut Claude Levi-Strauss au Brésil dès 1935. Claude Levi-Strauss fut alors professeur invité à la USP (Université de São Paulo). Des extraits des textes de Claude Levi-Strauss sont lus, ainsi que des lettres de Dina Dreyfus, son épouse. Avec la participation de Claude Levi-Strauss lui-même, et aussi d’autres grands chercheurs, et notamment de Caetano Veloso.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Cidade das Mulheres (A), Lázaro Faria, 2005

    Portrait du rôle des femmes dans le Candomblé, et plus largement, de leur rôle dans la ville de Salvador de Bahia, historiquement et aujourd’hui. Le film cherche à comprendre pourquoi on parle ici de société matriarcale, à partir de la vision de Ruth Landers, ethnologue américaine qui a vécu à Salvador dans les années 30, et auteure de « The City of Women ».

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Jusqu’au bout, Collectif Cinélutte, 1973

    Ce documentaire est consacré à la grève de la faim, dans l’église de Ménilmontant à Paris, de cinquante-six travailleurs tunisiens pour l’obtention de leur carte de travail. Après une séquence montrant le recrutement d’ouvriers en Tunisie même, d’autres travailleurs immigrés témoignent de la dureté de leurs conditions de vie en France. Soulignant la continuité entre combat antiraciste et lutte contre l’exploitation, le film accompagne les grévistes de la faim jusqu’à la victoire, célébrée collectivement en une danse débridée.

  • Wattstax, Mel Stuart, 1972

    Il y a 40 ans, le 11 Août 1965 à Watts, le ghetto noir de Los Angeles, des émeutes éclatent qui mettent en lumière les conditions de vie misérables des noirs aux USA. 7 ans plus tard, le dimanche 20 août 1972, en commémoration de cette date cruciale dans l’histoire de la communauté noire est organisé au cour du ghetto le concert WattStax.

  • Ordre règne à Simcaville (L’), Jean-François Lecomte, Catherine Moulin, 1968

    Documents réunis par un groupe de cinéastes et d’ouvriers pour illustrer un scandale permanent, celui des conditions de vie et de travail aux usines Simca de Poissy.

  • Marguerite Duras à la Petite Roquette, Jean-Noël Roy, 1967

    Marguerite Duras interviewe sans complaisance la seule femme directrice de prison en France, à la petite Roquette. Elle explique comment elle est devenue directrice de prison. Elle parle de son métier, des prisonnières, des conditions de vie, de l’autorité, des punitions, des suicides

  • Bâtir pour les hommes, Jean Lallier, 1963

    En donnant la parole à des architectes et des sociologues, cette émission de télévision dénonce les conditions de vie dans les cités dortoirs, construites à la hâte dans les années 1960 pour pallier l’insuffisance des logements.

  • Paysan à Paris (Un), Jacques Krier, 1960

    André monte à Paris à l’occasion du Salon de l’agriculture, où il vient présenter sa plus belle vache. Il y retrouve un cousin, avec lequel il évoque les difficultés rencontrées par les paysans depuis la Seconde Guerre mondiale. À travers ce personnage imaginaire, Jacques Krier fait un rapide bilan de la condition du paysan français depuis la fin de la guerre.

  • Tudo sobre rodas, Sergio Bloch

    Au départ : la roue, une invention vieille de 7000 ans, à l’origine de la révolution. A l’arrivée : le portrait du quotidien d’un petit nombre d’habitants de Rio de Janeiro qui, à l’aide de véhicules non motorisés gagnent leurs vies dans les rues de la mégalopole.

    Mots-clés : Conditions de travail, Conditions de vie

  • 2000 Nordestes, Vicente Amorim, David França Mendes, 2000

    Ce film est le résultat d’un voyage de 4000 km à travers les états du Nordeste brésilien. Armés d’une mini-caméra, les réalisateurs ont recueilli près de 200 témoignages des habitants de ces territoires et de la communauté nordestine de São Paulo et Rio de Janeiro. Portrait fidèle d’une population, dans laquelle on découvre une myriade de rêves, de joies et de frustrations diverses, pour autant de visages. Une réalité multiple donc, au delà des traditionnels stéréotypes.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • Drifter, John Grierson, 1929

    Drifters témoigne des conditions de vie des pêcheurs de la mer du Nord.

  • Misère au Borinage, Joris Ivens, Henri Storck, 1933

    Documentaire militant qui explore longuement la misère des mineurs, la sauvagerie de l’exploitation ouvrière au Borinage en cette époque, les conditions de vie difficiles des ouvriers de la houille, leurs maladies physiques…

  • Jaci – Sete Pecados de uma Obra Amazonica, Caio Cavechini, Carlos Juliano Barros, 2014

    Sur la base de témoignages recueillis durant quatre ans autour de la construction du barrage de GDF Suez, ce documentaire aborde les controverses socio-environnementales liées à ce projet. Dans la ville de Jaci, où la demande de travailleurs est forte, une révolte éclate en 2011 bloquant le chantier et menant à des arrestations …

    Mots-clés : Conditions de travail, Conditions de vie

  • Caderno de historias, Nancy Nery da Conceiçao

    Dans le cadre des activités du collège Bialik de la communauté juive de São Paulo, les élèves ont réalisé ce documentaire qui donne la parole à des habitants de la périphérie ayant émigré il y a quelques années pour échapper à des conditions de vie difficiles.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • Le bateau en carton, José VIEIRA

    "José Vieira, en passant près de l'emplacement du bidonville où il vécut avec ses parents alors qu'ils venaient de quitter le Portugal, a vu à Massy-Palaiseau une communauté de Roms qui vit dans des conditions autrement plus éprouvantes qu'à l'époque.Il s'y est arrêté et y est revenu, pendant plus d'un an, filmant ces personnes non pas seulement comme un peuple toujours stigmatisé, mais comme des émigrés "ordinaires", des individus soudés dans la galère. Il les a suivis dans leurs déplacements forcés et même jusqu'en Roumanie pour connaître leurs raisons, leur histoire." - (Zeugma films).

  • Haricots noirs et drapeau rouge, Bertille Darragon

    Ce documentaire présente la condition des Brésiliens qui, dans le cadre du Mouvement des Sans Terre (MST) occupent et revendiquent des terres qui ne leur appartiennent pas, afin de pouvoir les travailler et gagner ainsi leur vie. La caméra s’introduit dans 3 campements différents, pour témoigner de l’organisation de la vie en communauté, de la lutte pour la terre et de l’espoir que nourrit ce Mouvement auprès de ceux qui le portent.

  • Tant que tu ne pars pas, Marie-Hélène ROINAT

    Dans les années 60-80 des hommes viennent nombreux depuis le Maghreb pour travailler en France. Beaucoup habitent entassés dans des foyers collectifs misérables. Ces logements conçus comme temporaires ont perdurés. « Tant que tu ne pars pas » donne la parole à d'anciens résidents de ces foyers. Ils reviennent sur leur vie ; ils nous expliquent le contexte politique et économique qui les a fait venir en France ; ils nous parlent des raisons qui les poussent, encore aujourd'hui, à rester en France alors qu'ils atteignent l'âge de la retraite. A travers le récit de ces hommes, le film donne un éclairage particulier sur les conditions d'accueil des travailleurs immigrés en France, notamment en terme de logement ; une histoire plus que jamais d'actualité. (Présentation éditeur)

  • Les immigrés en France, Robert BOZZI

    Réalisé en 1970, ce documentaire témoigne des conditions de vie et de logement des travailleurs immigrés en banlieue parisienne, où l'immigration est la plus importante. Le film est constitué de nombreuses interviews de migrants d'origines diverses (Mali, Portugal, Espagne, Mauritanie, Guadeloupe) qui expliquent les raisons de leur venue en France : économiques (pauvreté du pays d'origine), professionnelles (apprendre de nouvelles techniques) ou pour aider la famille restée au pays d'origine. Les conditions dramatiques de logement des migrants sont également largement exposées, notamment dans une longue séquence consacrée au bidonville d'Argenteuil (95). La rencontre avec plusieurs familles qui y vivent permet de dénoncer les situations d'insalubrité. (Ciné-Archives)

  • Roms en errance, Bernard KLEINDIENST

    Les campements de Roms, Tsiganes ou Gitans se multiplient en région parisienne. Venues principalement des pays de l'Est, sans papiers, précairement installées, quelles relations ont ces populations avec le monde qui les entoure : les mairies et leurs élus, les services de l'Etat (préfectures, police etc.) ou les comités de soutien quand ils existent ? En retour, quelles sont les positions des autorités à leur égard ? Enfin une présentation complète et sans fard des nombreux problèmes accompagnant l'intégration de cette population : la clandestinité, la mendicité des enfants, la violence qui surgit dans les conditions indignes des terrains squattés, les tensions avec le voisinage~ Au-delà de ces questions : une approche des Roms, de leur histoire, de leur vie en campement et de leurs espoirs. (résumé éditeur)

  • Récits de l'île Seguin, Mounir DRIDI

    1967 enregistre des mutations dans le personnel de Renault : l'usine compte 27 800 ouvriers, essentiellement des immigrés maghrébins. On augmente les cadences. Témoignages et images d'archives restituent l'un des combats les plus opiniâtres menés, en France, par le prolétariat, pour l'amélioration de ses conditions de vie et le respect de sa dignité. Après la grève générale de 1968 et l'occupation du site pendant 33 jours, les accords de Grenelle décident l'embauche des travailleurs migrants jusqu'alors en statut précaire. En 1970, les gauchistes qui prônent l'opposition radicale et le sabotage des machines engagent un affrontement violent avec les cégétistes, lequel prendra fin avec l'assassinat de Pierre Overney par un vigile de la Régie. A partir de 1973, la lutte des immigrés se focalise sur la formation professionnelle, qui leur est systématiquement refusée. Le combat n'aboutira pas. En 1980, commence le déclin de l'usine : les ouvriers les plus qualifiés sont reclassés sur d'autres sites, ce qui exclut, de fait, la plupart des immigrés. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • Les soldats inconnus, Samia CHABANI

    "Le film documentaire de Samia Chabani intitulé "Les soldats inconnus" évoque la participation des indigènes de l'Empire colonial français à la Deuxième Guerre mondiale. Cette participation singulière donne corps à l'histoire de la France et à ses relations avec ses anciens protectorats et colonies. Les anciens combattants rencontrés dans les Bouches-du-Rhône, à leur domicile ou dans le foyer Sonacotra Saint-Jean de Port de Bouc, font partie de ceux qui ont pu revenir pour faire valoir leurs droits. Ils sont pour autant pris au piège du temps qui passe et de l'éloignement d'avec leur famille, pour laquelle ils se sont exilés afin d'améliorer leurs conditions de vie. A l'occasion du soixantième anniversaire du Débarquement de Provence, les sollicitations furent nombreuses pour accueillir aux différentes tribunes officielles des anciens combattants de l'armée d'Afrique. Cependant, au-delà des commémorations et des remises de médailles, peu de personnes étaient informées de leurs parcours de vie et des conditions de leur recrutement sous les drapeaux français. Quel est le lien entre la sujétion de ces soldats français mais non citoyens et leurs difficultés actuelles à faire valoir leurs droits ? Ce documentaire a vocation à ouvrir le débat, auprès d'un public scolaire comme de tous publics, et à proposer des éléments de réponse historiques et juridiques." -(réseau)

  • Les émigrés des 4 saisons

    A Bordeaux, le marché des capucins accueille depuis longtemps des émigrés : ils viennent d'Espagne, du Maghreb, d'Europe de l'Est. Ce documentaire leur donne la parole, pour évoquer leurs conditions de vie en France, leur relation au travail, et les liens qui se tissent entre des populations de cultures différentes.(Périphéries Productions)

  • L'assiette sale, Denys PININGRE

    "Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l'agriculture dans ce département n'existerait pas. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de très nombreux cas indignes. Il suffit de rappeler qu'aucun droit à l'ancienneté ne leur est accordé, quand certains viennent en France depuis 30 ans, que leur couverture sociale s'arrête à nos frontières alors que certains traitements chimiques dans les plantations provoquent des maladies « à retardement », cancers ou Parkinson et la liste est encore longue. Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l'engendrent. Au passage, il fustige l'agriculture intensive, ses excès et les dangers qu'elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution. La quasi-totalité du marché des fruits et légumes est concentrée entre les mains de six centrales d'achat, qui disposent ainsi de tous les moyens de pression sur les producteurs français et étrangers pour obtenir des prix toujours plus bas, et permettent des marges toujours plus élevées Devons nous subir sans rien dire, accepter qu'à nos portes se pratique une forme moderne de servage ? Et nous rendre malades à force d'ingurgiter les résidus de fongicides, pesticides, engrais chimiques, tandis que la terre se gorge de ces produits qui se retrouvent ensuite dans la nappe phréatique ? Est-ce une fatalité ? Le film montre qu'au contraire, il est des luttes qui, menées par des militants acharnés et pugnaces, aboutissent parfois à des victoire, et aussi que d'autres formes d'agriculture existent, qu'elles permettent la pérennisation d'exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur. Opter pour une autre forme de consommation, refuser de manger des tomates « hors-sol » en hiver, et retrouver le goût des produits naturels, fruits et légumes de saisons cueillis murs et distribués immédiatement, c'est à la fois garantir une vie plus saine à nos enfants et manifester son désaccord vis-à-vis des catastrophes engendrées par le libre-échange qui ne profite qu'à une poignée de privilégiés et empoisonne le reste du monde !" - (Denys Piningre)

  • L'amour existe, Maurice PIALAT

    Courbevoie, Suresnes, Saint-Denis, Vincennes, Pantin, canal de l'Ourcq... Errance "au pays des paysages pauvres", dans la banlieue parisienne de la fin des années 1950. Sur une musique de Georges Delerue qui colle à l'ennui, ce "principal agent d'érosion" des banlieues, Maurice Pialat mène une charge nerveuse (image et commentaire) contre les politiques d'urbanisation intensive, les conditions de vie ouvrière et la déculturation. Dès qu'on passe les portes de Paris, on comptabilise surtout les déficits : en espaces verts, en terrains de jeux, en air respirable, en lieux culturels, en établissements scolaires, en structures sociales et en paysages paisibles où poser et reposer les yeux. La banlieue selon Pialat est une longue énumération : ses hautes cheminées lâchant des fumées glauques, ses gazogènes hideux, ses bagarres entre ados dans des terrains on ne peut plus vagues, la misère et l'ennui de ses grands ensembles, la tristesse et la petitesse de son univers pavillonnaire, sa "culture et sa construction en toc", ses temps de transport interminables pour rejoindre la capitale... "Un univers de mâchefer, de poussière et de rouille, où il ne fait pas bon rester emprisonné après y être né." Doucha Belgrave - CNC, Images de la Culture

  • Je veux apprendre la France, Daniel BOUY

    "Dans un centre social du XVIIIe arrondissement de Paris, Marion, enseignante de français, forme chaque année un groupe de jeunes migrants récemment arrivés en France. Ils ont 20 ans. Ils ont quitté le Vietnam, le Mali ou la Tchétchénie pour échapper à la misère, fuir guerres et persécutions ou retrouver des parents. Tous aspirent à vivre pleinement leur jeunesse dans un pays accueillant. Marion a 6 mois pour leur enseigner les bases du Français, les informer sur les rouages de la société, les guider dans leur découverte de la vie culturelle. Alternant cours de vocabulaire et visites de la capitale, "Je veux apprendre la France" est le journal intime de cette initiation. Il nous fait vivre ses étapes, quelques fois émouvantes, souvent drôles... Ce documentaire se veut une contribution au débat sur les conditions d'accueil des immigrants. Il suscite également la réflexion sur ce que notre société donne à voir d'elle-même à ces étrangers simplement désireux de vivre à nos côtés." - (DGLFLF)

  • Echos des stades, Abdelkader ENSAAD

    Grand rendez-vous hebdomadaire et jour de fête : le match de foot de l'USMA d'Alger, que pour rien au monde Haidi et ses amis ne voudraient rater, excepté s'ils ont pris la route de l'exil. Abdelkader Ensaad rend compte des conditions sociales, mais aussi des pensées et des rêves de ceux qui constituent plus de 60% de la population algérienne : un portrait coloré de cinq jeunes supporters de la célèbre équipe. Redha est lycéen, les autres sont bijoutier, agent de sécurité, employé de bureau... mais au chômage et à l'affût du moindre job. Une oasis, pourtant, dans cette lutte pour la survie : retrouver les autres supporters pour composer ou adapter des chants et slogans qui seront repris en ch½ur par la foule de spectateurs le jour J. Un jour sacré, qui va au-delà du simple amour du foot. Pour crier leur rage contre un pouvoir qui les méprise et leur dénie le droit au travail. Pour raconter leurs rêves de liberté, d'un ailleurs où la vie serait normale, sans risque. Pour chanter, rire, danser, se défouler. "Car si le c½ur est habité par l'obscurité, il ne faut pas laisser tout à l'intérieur", comme le dit si bien Karim. L'Algérie serait-elle devenue une prison dont le seul moyen d'évasion serait le stade ?(Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • C'est mieux là-bas, Zouhair CHEBBALE

    Mustapha vit à Casablanca et rêve de la France, Abdelkader vit en France et rêve de ses vacances au Maroc... Portrait de deux adolescents de 14 ans, et une question : à travers leurs conditions de vie, leurs cultures et leurs croyances, comment prend racine cette idée d'un ailleurs meilleur ? (Résumé éditeur)

  • 140 000 Chinois pour la Grande Guerre, Olivier Guiton

    Ce film traite de faits relativement méconnus : le recrutement par les autorités françaises et britanniques de civils chinois pour remplacer dans les champs et dans les usines les hommes partis au front. Ce sont 140 000 personnes, souvent pauvres et analphabètes qui arrivent dans ce cadre en Europe, dans des conditions de transport et d’hébergement qui rendront leur vie très difficile.

  • Young Lord, Carole Roussopoulos

    Série de témoignages à propos des « young lord », les portoricains vivant aux Etats-Unis, ainsi que des junkies à propos des conditions difficiles de vie des minorités. Plus généralement, il s’agit d’une dénonciation d’un plan du gouvernement qui viserait à se débarrasser des noirs et des portoricains par le biais de la drogue.

  • Alerte à Babylone, Jean Druon, 2005

    Babylone était cette cité assiégée de l’extérieur. Ce qui menace aujourd’hui la société globale d’effondrement résulte de la mystérieuse contrainte qui s’impose à elle de poursuivre son développement sans limite. Et cette contrainte ne peut être satisfaite que par la restriction toujours plus poussée des libertés humaines. A travers une série de déplacements et rencontres au sein de la cité moderne, ce film propose un constat actualisé de cette inquiétante perspective.