Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

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  • Autour du 1er mai : 352 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • Médiathèque A. Sayad : 223 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • BED (Bretagne et diversité) : 36 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Autres Brésils : 24 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • Famille de la forêt (La), Laura Rietveld, 2022

    Gérard Mathar et Catherine Jacob ont quitté leur famille, leurs amis et leur pays pour vivre en autarcie dans la forêt boréale de la Gaspésie, au Québec. Maintenant que leurs fils deviennent adultes, s’engageront-ils dans le même mode de vie que leurs parents ?

  • Violences policières, le combat des familles, Inès Belgacem, 2022

    Cédric, Claude, Allan, Gaye et Wissam sont morts après une intervention de police. Dans ce documentaire, leurs proches confient leurs deuils et demandent justice.

  • Familles d’ici et d’ailleurs, Pierre Primetens, Catherine Boutaud, 2012

    Film issu de trois ateliers menés avec des jeunes en France, au Portugal et au Brésil. Réflexions autour du thème de la famille et des origines.

    Mot-clé : Famille

  • Italie-Albanie : une histoire de famille, Fulvia Alberti, 2016

    Loin d'une image vieillotte et faussée, un petit pays des Balkans affiche croissance et optimisme et incarne un nouvel Eldorado : l'Albanie. En 1990, après la chute de la dictature communiste, des milliers d'Albanais débarquent en masse sur les côtes italiennes. Constat surprenant, désormais l'immigration se fait dans l'autre sens. Confronté à la crise économique, la population de la péninsule regarde au-delà de ses frontières. Michele Barbaro et ses fromages italiens, fabriqués sur place, alimente les meilleurs restaurants de Tirana. Vincenzo Commisso, jeune entrepreneur, connaît un succès fulgurant avec ses deux call center. Jeunes et moins jeunes, célibataires ou en famille, par esprit d'aventure ou par nécessité, ils franchissent la Mer Adriatique pour aller s'installer en Albanie. (Présentation éditeur)

  • Famille nombreuse, Thierry «Titi» Robin, 1999

    Le guitariste Thierry Robin, né en Anjou, est un des rares Européens à jouer de l'oud et à être respecté en Orient et en Afrique. Avec ses talents de compositeur à la croisée des cultures gitanes, orientales, arabes et européennes, il dénote dans le paysage des musiques du monde.

  • Ma chère famille, Benjamin Laurent, 2020

    Ce documentaire va à la rencontre de professionnels et d’aidants familiaux pour leur donner la parole, comprendre leur quotidien, leurs aspirations, leurs difficultés, leurs joies, leurs fiertés et leurs stratégies d’adaptation.

  • Les invités. Mon pays, mes patries et ma famille., Faïza Boumedian, 2014

    LES INVITES : Le film aborde la mémoire collective de la première génération marocaine de Belgique. Il se présente sous la forme de 5 capsules de 7 minutes chacune. Celles-ci peuvent être visionnées séparément ou en un seul bloc. Il y a un demi-siècle, suite à l’appel d’offres lancé par le gouvernement belge, les premiers immigrants marocains arrivent en Belgique. À cette époque, il y avait grand besoin de main d’œuvre ouvrière. 50 ans plus tard, la Belgique est enrichie d’une troisième, voie d’une quatrième génération de jeunes belges d’origines marocaines. L’intérêt de ce genre de témoignage est-il présent dans l’esprit des jeunes générations ? Qui étaient vraiment ces ancêtres ? Peu de jeunes le savent car beaucoup de ces vieilles mémoires ont malheureusement disparu. Dans le cadre du cinquantenaire de l’immigration marocaine en Belgique, une série de 5 portraits d’hommes et de femmes de la première génération marocaine en Belgique a été réalisée. – MON PAYS, MES PATRIES ET MA FAMILLE : Le film interroge différents profils de molenbeekois : des immigrés marocains arrivés dans les années 60, des institutrices qui ont enseigné à plusieurs générations d’enfants, des commerçants, mais aussi l’ancien Bourgmestre de Molenbeek, Monsieur Philippe Moureaux. À travers eux, nous découvrons comment la commune a évolué depuis 50 ans. Des images d’archives et des anecdotes illustrent leurs propos. Elles nous ramènent dans les années 60 et nous rappellent que c’est le besoin de main d’œuvre et l’appel envoyé par la Belgique au Maroc qui est à l’origine de cette immigration. Ce film se veut un hommage et un remerciement aux premières générations d’immigrés. (Présentation éditeur)

  • Noz, 2020

    Seize ans après le drame d'un attentat à la bombe, Kevin sort de prison. De retour à Brest , il voudrait renouer avec la famille de son ami Lomig, tué dans l'attentat…

  • Avant que les flammes ne s’éteignent, Mehdi Fikri, 2023

    Après le décès de son jeune frère lors d’une intervention policière, Malika s’engage dans une bataille judiciaire pour obtenir un procès. Mais sa recherche de la vérité met en péril l’harmonie au sein de sa famille.

  • Album de famille + Que sont-ils devenus ?, Fernand Melgar, 2012

    "Album de famille" (1993, 54') L'histoire de l'émigration d'une famille espagnole dans la suisse des années 1950 et 1960, venue dans l'espoir de refaire la vie... + "Que sont-ils devenus ?" (2011, 40') Que sont devenus les les demandeurs d'asile expulsés filmés par Melgar dans "Vol spécial" ? - Présentation éditeur

  • Familles en guerre, Suzanne Chupin, 2014

    Au début du XXème siècle, la famille française semble « figée » dans une époque en noir et blanc, aussi mystérieuse et muette que le nom des combattants gravés dans la pierre des monuments. La première guerre mondiale va modifier les équilibres et laisser son empreinte durablement dans les familles. À travers trois récits, des fragments de vie qui nous autorisent une entrée précieuse dans l’intime tout en irriguant l’histoire collective, ce film rend compte des bouleversements qu’a provoqués cette guerre au sein de la structure familiale.

  • Famille Kiagi et le commerce équitable (La), David Babonneau, Sarah Cottereau, 2014

    Ce dessin animé permet d’aborder avec les enfants de 8 à 12 ans les thèmes des inégalités et de la faim dans le monde, le fonctionnement du commerce international et du commerce équitable.

  • Verdade, Felipe Valer, 2006

    Plusieurs expériences d’adoption sont relatées par des hommes et des femmes qui ont choisi ce modèle familial. Les difficultés affrontées par les parents adoptifs pour entamer les procédures judiciaires, les résistances ou le soutien de membres et amis de la famille, les difficultés vecues par les enfants adoptés sont quelques uns des aspects abordés par le film.

    Mot-clé : Famille

  • 2 ou 3 choses que je ne sais pas d’elle, Sabrina Diri Chemloul, 2022

    Lila, 18 ans, se voile depuis peu au grand dam de ses proches. Alors que toute la famille s’apprête à fêter l’Aïd, Lila décide s’éclipser…

  • 18 mois, Roxane Perrot, Kangsu Kim, 2022

    Au cœur de Marseille, un collectif décide de mettre à l’abri des mineurs isolés et des familles en demande d’asile : le squat Saint-Just est né.

  • Interdit aux chiens et aux Italiens, Alain Ughetto, 2022

    Début du XXe siècle, dans le nord de l’Italie. La vie dans cette région étant devenue très difficile, les Ughetto rêvent de tout recommencer à l’étranger. Selon la légende, Luigi Ughetto traverse alors les Alpes et entame une nouvelle vie en France, changeant à jamais le destin de sa famille tant aimée. Son petit-fils retrace ici leur histoire.

  • 140 km à l’ouest du paradis, Céline Rouzet, 2022

    Au cœur de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Highlands attirent les touristes avides d’exotisme… et les firmes pétrolières étrangères. Prise entre des tribus rivales, des politiciens cupides et l’une des multinationales les plus puissantes de la planète, une famille papoue sent la terre se dérober sous ses pieds.

  • Trois Tôles et un Manou, Emmanuel Desbouiges, 2019

    À Nouméa, plus de trente squats sont nés aux marges de la ville. Près de 4 000 familles, vivent aujourd’hui dans des cabanes souvent sans eau, ni électricité. Dans cet univers précaire et parfois sordide, les enfants continuent de rire et de rêver...

  • Cicatrice (La). Une famille dans la Grande Guerre, Laurent Veray, 2013

    Ce documentaire se propose de retracer l’existence d’une famille française durant la guerre de 1914-18, en se fondant sur la correspondance authentique et exceptionnelle que ses membres, dispersés aux quatre coins de la France, entretiennent tout au long du conflit.

  • Lettre à ma famille en Iran, 2005

    Dans le parc de Saint-Denis, une femme iranienne récité dans sa langue une lettre à sa famille dont elle est séparée et dont elle a beaucoup de nostalgie.

  • Familles de Marianne Berenhaut (Les), Violaine de Villers, 2011

    Un portrait Marianne Berenhaut de qui ne décrit pas un processus créatif ni ne prétend montrer l’évolution stylistique d’une artiste mais tente plutôt de traduire en images et en sons, la logique créative de l’artiste. Violaine de Villers construit son film à partir de deux matériaux: l’histoire/les histoires dites par l’artiste et les œuvres…

  • Du bio, envers et contre tous. Portrait d’une famille chinoise peu ordinaire, Wei Shi, 2011

    Convaincu des vertus d’une cuisine équilibrée, M. Liang, propriétaire de deux restaurants et une ferme « biologique » dans la riche province chinoise du Guangdong, tente de convertir son personnel et sa famille à l’agriculture bio. Le témoignage d’un pionnier face à ses détracteurs.

  • Indic et sa famille (L’), Adi Barash, Ruthie Shatz, 2010

    La vie clandestine, à Tel-Aviv, d’un ancien informateur palestinien et de sa famille.

  • La famille El Mouden, Jenny MAGGI, Elisabeth Gordana GRELIER OTHNIN-GIRARD, 2003

    Samira et sa mère vivent le Ramadan, chacune à leur façon.

  • Belfast, Kenneth Branagh, 2021

    Buddy, 9 ans, vit au sein d’une famille de protestants d’Ulster durant « les troubles » des années 1960. Alors qu’il mène une vie d’enfant, s’essayant à l’amour et la bagarre comme les grands, Buddy va soudainement être pris de court par les réalités de la vie et des évènements.

  • Ithaka. Le combat pour libérer Assange, Ben Lawrence, 2021

    Le combat du père et de l’épouse de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks et prisonnier politique le plus célèbre au monde, pour le sauver. Pour les membres de sa famille, qui risquent de le perdre à jamais dans l’abîme du système judiciaire étatsunien, le temps est compté.

  • Histoire oubliée des femmes au foyer (L’), Michèle Dominici, 2021

    Au travers de films familiaux et de journaux intimes, Michèle Dominici fait entendre la voix de celles qui ont fait le choix, pendant les Trente Glorieuses, de se consacrer à leur famille.

  • Ostrov - L’île perdue, Laurent Stoop, Svetlana Rodina, 2021

    Sur une île désertique de mer Caspienne, une poignée d’habitants vit sans route, ni électricité, ni emploi, délaissée de l’État russe depuis la chute de l’Union soviétique. Dans cette atmosphère dystopique se tisse le portrait d’une famille forcée de s’imaginer un avenir au milieu de ruines ou de se tourner vers l’extérieur, vers la Russie et son actualité.

  • Jean Genet, Notre-Père-Des-Fleurs, Dalila Ennadre, 2021

    Jean Genet a passé les dix dernières années de sa vie à Larache au Maroc. Dans le vieux cimetière espagnol où il repose, au bord de la mer, une modeste famille de gardiens veille avec affection et constance sur lui.

  • Histoire à soi (Une), Amandine Gay, 2021

    Iels s’appellent, Anne-Charlotte, Joohee, Céline, Niyongira, Mathieu. Iels ont entre 25 et 52 ans, sont originaires du Brésil, du Sri Lanka, du Rwanda, de Corée du Sud ou d’Australie. Ces cinq personnes partagent une identité : celle de personnes adoptées. Séparé·es dès l’enfance de leurs familles et pays d’origine, iels ont grandi dans des familles françaises. Leurs récits de vie et leurs images d’archives nous entraînent dans une histoire intime et politique de l’adoption internationale.

  • Bons baisers du bled, Linda Bendali, 2021

    Linda Bendali s’inspire de sa propre histoire pour raconter avec tendresse les migrations saisonnières des familles d’immigrés au Maroc, en Algérie ou en Tunisie : un « retour aux origines » pour les parents, un « univers inconnu » pour les enfants.

  • Affaires de grandes familles, Samuel Gantier, 2008

    Ce film est un portrait de la grande bourgeoisie du Nord de la France qui, au XIXe siècle, a bâti une puissance industrielle colossale.

  • Au-delà des clôtures. Trois fermes, trois regards, trois histoires, Séverine Duchêne, Matthieu Babiar, 2020

    À travers les témoignages de trois familles, Au-delà des clôtures raconte la transition vers des systèmes plus respectueux des hommes, de la nature et des animaux.

  • The Last Hillbilly, Diane Sara Bouzgarrou, Thomas Jenkoe, 2020

    Dans les monts des Appalaches, à l’Est du Kentucky, les gens se sentent moins Américains qu’Appalachiens. On les appelle souvent « hillbillies » (bouseux, péquenauds des collines). Ce documentaire est le portrait d’une famille à travers les mots d’un des leurs qui a écrit et interprété la voix-off, témoin d’un monde en train de disparaître.

  • Karim contre Mittal, Pedro Brito Da Fonseca, 2020

    Que signifie devenir lanceur d’alerte au quotidien lorsque l’on est ouvrier et père de famille sans ressources face à l’un des plus puissants groupes mondiaux ? Un documentaire sur Karim Ben Ali, citoyen indigné et lanceur d’alerte qui mène seul un combat contre le puissant Arcelor Mittal.

  • Voix d’Aïda (La), Jasmila Zbanic, 2020

    Bosnie, 11 juillet 1995. Aida, enseignante en anglais, est traductrice pour les Nations unies dans la ville de Srebrenica. Lorsque l’armée serbe prend le pouvoir dans la ville, sa famille fait partie des milliers de citoyens à la recherche d’un abri dans le camp de l’ONU. Aida en sait beaucoup, trop pour se contenter d’accepter les promesses de ceux qui décident.

  • Gagarine, Fanny Liatard, Jérémy Trouilh, 2020

    L’histoire de Youri, un jeune homme de 17 ans qui a grandi à Gagarine, immense cité de briques rouges d’Ivry-sur-Seine et qui considère les habitants de Gagarine comme sa famille. Lui qui rêve de conquête spatiale — la cité a été inaugurée en 1963 par le cosmonaute russe Youri Gagarine —, considère cette cité comme son vaisseau. Il refuse sa démolition programmée et s’obstine à vouloir la sauver.

  • Honeyland, Tamara Kotevska, Ljubomir Stefanov, 2020

    Hatidze est une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle, dans les montagnes désertiques de Macédoine. Sans aucune protection et avec passion, elle communie avec les abeilles. Elle prélève uniquement le miel nécessaire pour gagner modestement sa vie. Elle veille à toujours en laisser la moitié à ses abeilles, pour préserver le fragile équilibre entre l’Homme et la nature. Lorsqu’une famille de nomades turcs arrive un jour au village, ce paisible équilibre est tout à coup rompu.

  • A lua platz, Jérémie Gravayat, 2018

    "Aux marges d’une banlieue parisienne en grande mutation, quelques familles roumaines roms cherchent des lieux où vivre. Depuis le village quitté, le bidonville rasé, les maisons occupées, leurs trajectoires retissent une histoire commune, faite de solidarité autant que de relégation. « Devenus compagnons de route, nous fabriquons ce film ensemble, comme d’autres espaces habitables." Jérémy Gravayat

  • Cuba, une famille, Ana Laura Bode, 2000

    À Cuba dans les années 1990, pendant la crise économique, un homme a l’idée de créer une association d’échanges de services…

  • Familles je vous aime, Faouzi BEN JANNET, Séverine BLANCHET, 1991

    Le réalisateur raconte deux familles, qui ont deux nationalités différentes,l'une arabe (Algérienne) l'autre française. On se pose la question : quelle influence exercer sur la famille arabe en France, au niveau des relations orientales et occidentales, tradition coutume.

  • Chão (Sans terre), Camila Freitas, 2019

    Des familles de petits agriculteurs se sont installées sur les terres d’une usine de canne à sucre en faillite. Avec le Mouvement des travailleurs sans terre (MST), elles se battent pour que le gouvernement engage la réforme agraire. Elles souhaitent s’établir pour réaliser une expérience agro-écologique.

  • Tout là-haut, Martina Svojikova, 2019

    Une famille girafe visite une forêt pour les vacances. Le girafon se perd et rencontre les animaux, mais rapidement un écureuil acariâtre remet en cause son intégration auprès de ses nouveaux amis. Grâce à sa gentillesse et à son inventivité, le girafon réussira à séduire les animaux, au grand dam de l’écureuil, et il retrouvera ses parents.

  • Air de famille (Un), Cédric Klapisch, 1996

    Toutes les semaines dans la famille Menard, on se réunit au café…mais ce soir, qui est pourtant un jour de fête, un incident va venir troubler les habitudes.

  • Ni travail, ni famille, ni patrie - Journal d’une brigade FTP-MOÏ, Mosco Boucault, 1993

    De 1943 à 1945, les membres de la 35ème brigade FTP-MOI - pour la plupart des adolescents immigrés ou fils d’immigrés - ont combattu l’occupant allemand dans la région de Toulouse à l’aide de bombes artisanales et d’armes volées. Leur tactique : la guérilla urbaine.

  • Forêt de mon père (La), Vero Cratzborn, 2019

    Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque, dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père.

  • Hautes Terres, Marie-Pierre Brêtas, 2013

    Dans le Nordeste du Brésil, Vanilda et son mari Antonio, ainsi qu’une vingtaine d’autres familles de paysans obtiennent enfin une propriété après avoir passé quatre ans à lutter dans un campement avec le soutien du syndicat des sans-terres. Tels les pinniers d’un Western, ils entreprennent la lente construction d’une communauté agricole, armés de la force de leurs bras et de leurs espoirs, sur ce territoire hanté par la sécheresse…

  • DAWNLAND, Enfance amérindienne : générations volées et survie culturelle, Adam Mazo, 2018

    Pendant une grande partie du 20e siècle, les agents gouvernementaux des services sociaux étasuniens ont systématiquement placé les enfants amérindiens dans des familles non-autochtones. Dans les années 1970, un enfant amérindien sur quatre à travers le pays était encore placé en famille d’accueil, d’adoption ou au sein de foyers non-amérindiens. De nombreux enfants ont subi des dommages émotionnels et physiques dévastateurs de la part d’adultes qui les ont maltraités et ont essayé d’effacer leur identité culturelle, les empêchant notamment de parler leurs langues. Aujourd’hui, pour la première fois, ils peuvent partager leurs histoires.Véritable plongée dans les coulisses de la première Commission Vérité et Réconciliation qui s’est tenue aux États-Unis de 2003 à 2006, Dawnland porte ces histoires à l’écran avec tact et profondeur, levant enfin le voile sur cette histoire tragique de vol d’enfants et de survie culturelle.

  • 17 Blocks, Davy Rothbart, 2019

    En 1999, Emmanuel Sanford-Durant a 19 ans. Avec sa famille, ils commencent à filmer leur quotidien dans le quartier le plus dangereux des États-Unis, juste à 17 pâtés de maison du Capitole. Ils n’ont pas arrêté de filmer depuis. Réalisé sur deux décennies, « 17 Blocks » nous éclaire sur la crise actuelle d’une nation à travers une saga familiale profondément personnelle, brute et émouvante.

  • Sunless Shadows, Mehrdad Oskouei, 2019

    Le réalisateur suit la vie d’un groupe d’adolescentes qui purgent une peine dans un centre de détention pour jeunes filles coupables du meurtre de l’un des hommes de leur famille. Avec la caméra en témoin, elles révèlent leurs pensées intimes, leurs sentiments et leurs doutes.

  • Ombres sans soleil (Des), Mehrdad Oskouel, 2019

    Dans un centre de détention pour mineures en Iran, des adolescentes purgent une peine pour le meurtre de leur père, de leur mari ou d’un autre homme de leur famille. Le film les suit dans leur monde au gré des scènes de la vie quotidienne, de leurs jeux, de leur douleur et de leurs rires, mais aussi à travers les moments où, seules face à la caméra, elles s’adressent à leurs victimes dans l’au-delà, ainsi qu’à leurs complices - souvent leur mère. La prison se découvre à la fois lieu d’enfermement et refuge pour ces jeunes filles.

  • Sorry we missed you, Ken Loach, 2019

    Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. Une réelle opportunité semble alors leur être offerte par la révolution numérique : Abby vend sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille…

  • Papa Doc, l’Oncle Sam et les tontons macoutes, Nicolas Jallot, Émile Rabaté, 2019

    Au nom de l’anticommunisme, les États-Unis ont soutenu pendant près de trente ans le régime le plus sanguinaire d’Haïti. Le but : faire rempart à l’influence de Cuba dans la Caraïbe. Pendant des décennies, la dictature de la famille Duvalier fut ainsi approvisionnée en armes, hommes et argent tout droit venus de Washington. Un pan de l’histoire d’Haïti méconnu, voire inconnu, qui éclaire la géopolitique de la région durant la Guerre froide, et les liens qui unissent aujourd’hui encore la petite Haïti et le géant appelé États-Unis, mariés par les dollars et le sang.

  • Rachel, l’autisme à l’épreuve de la justice, Marion Angelosanto, 2019

    Ce documentaire retrace le combat que Rachel, mère de trois enfants mène depuis 3 ans pour récupérer leur garde. Rachel s´est vue retirer ses enfants en 2015 sur décision judiciaire. Deux d´entre eux sont diagnostiqués autistes et le troisième hyperactif. Ce film raconte comment, pour cette mère et son entourage, la méconnaissance de l´autisme chez les médecins, les travailleurs sociaux et la justice a conduit à détruire une famille. Une maltraitance institutionnelle vécue par des milliers d´autres familles en France…

  • Damien veut changer le monde, Xavier de Choudens, 2019

    Damien et sa sœur Mélanie ont vécu une enfance heureuse, bercée par les engagements militants de leurs parents. Lorsque leur mère disparait brutalement, la fibre militante de cette famille s’éteint. Vingt ans plus tard, Damien, est devenu pion dans une école primaire, et mène une vie tranquille. Pour sauver l’un de ses jeunes élèves Bahzad, et sa mère, d’une expulsion de territoire imminente, Damien renoue avec son passé et convainc Mélanie, devenue redoutable avocate d’affaires, son meilleur ami Rudy et une bande de potes improbables de l’accompagner dans son nouveau combat. Ensemble, ils vont enfreindre la loi par solidarité. Et très vite se faire complètement dépasser…

  • Vie au grand âge (La), Romain Hamdane, Anne Hirsch, 2019

    Immersion dans un EHPAD pas comme les autres : une coopérative. À Lépine Versailles, les résidents, le personnel, les familles ne s’arrêtent pas à la simple prise en charge de la dépendance. Tous sont investis de la bonne marche de l’établissement. Pour que « la vie au grand âge » reste pleinement un âge de la vie.

  • PMA-GPA, les enfants ont la parole, Laure Granjon, 2019

    Des enfants issus de PMA et de GPA racontent leur conception, leur vie de famille et la dureté du regard des adultes. Kolia, Lucie, Sacha, Lou-Ann, Jade, Mathis et Tom ont été élevés par un parent seul, par deux mères, par deux pères, par un couple hétérosexuel, voire par un trio parental. Agés de 8 à 20 ans, ils échangent sur leur histoire, sur leur avenir et sur leur relation avec leurs parents. Qu’est-ce que la normalité ? Quel est le regard des autres ? Une relation avec sa mère porteuse est-elle possible ? Que signifie, pour eux, l’éventuelle absence d’un père ? Quelle vision ont-ils de leur donneur ? Qu’est-ce qu’une famille pour eux ? Et, comment ces enfants et ados ont-ils envie de construire leur vie plus tard ?

  • Bartoli, le dessin pour mémoire, Vincent Marie, 2019

    Dans une lettre adressée à Josep Bartoli, le cinéaste historien Vincent Marie interroge la mémoire des images. Il convoque les témoignages des membres de la famille de l’artiste catalan (sa veuve, son neveu), des historiens (Geneviève Dreyfus-Armand, Antoine De Baecque), d’auteurs (Aurel, Antonio Altarriba)… pour décrypter les dessins et raconter l’épisode tragique de la Retirada.

  • Feu sacré (Le), Éric Guéret, 2019

    Dans le Nord, l’aciérie Ascoval est menacée de fermeture. Les 300 salariés ont une année pour trouver un repreneur. Dans la chaleur des fours, sur les barrages routiers et jusqu’aux couloirs de Bercy, les ouvriers, la direction, et les responsables syndicaux refusent de se laisser submerger par cette violence mondialisée : l’usine est neuve, rentable, et parfaitement convertible dans une économie de développement durable. Ce sont les vies de ces hommes et femmes et de leurs familles qui sont en jeu. Leur ténacité et leur union feront leur force.

  • Guerre des centimes (La), Nader Ayach, 2019

    Voici comment les coursiers à vélo (étudiants, chargés de famille…) travaillent et se battent pour quelques centimes. Le réalisateur les a suivis durant l’été 2018, alors qu’ils commençaient à organiser leur lutte.

  • Vaches n’auront plus de nom (Les), Hubert Charuel, 2019

    Hubert, jeune réalisateur scénariste est l’unique enfant d’une famille d’éleveurs laitiers. Dans un an, la ferme sera vendue parce qu’il ne la reprend pas. Tiraillé entre le désir de réaliser son rêve et le sentiment de laisser disparaître une partie de lui, il va filmer la fin de la ferme.

  • Heimat is a space in time, Thomas Heise, 2019

    Thomas Heise évoque son histoire familiale au travers les bouleversements de l’Allemagne du XXe siècle. Le film sillonne le paysage allemand pour en restituer son essence intime. Dans le contexte d’un pays autrefois divisé, puis réunifié, la narration de l’histoire de la famille du cinéaste s’apparente à une recherche de références géographiques et topographiques. Toute l’histoire de l’Allemagne est retracée à travers la perspective d’un pays, la RDA, qui n’existe plus. Un essai historique puissant et un tour de force cinématographique unique.

  • Ceux qui restent, Anne Schiltz, Charlotte Grégoire, 2019

    Mâlăncrav, un village en Roumanie aujourd’hui. Nombreux sont ses habitants qui partent vers l’Europe de l’Ouest pour des emplois précaires et de courte durée, dans l’espoir d’une vie meilleure au village. Ces allers-retours continus affectent la vie de toutes les familles. A travers le paysage intime de ceux qui font vivre le village, le film raconte l’histoire de Natalia, Alina, Andrei, Ioan et Niculae. Des femmes combatives et désabusées, des jeunes encore insouciants et les derniers bergers s’accrochant à leurs terres et leur troupeau.

  • Ma mamie fait de la résistance, Hélène Amétis, 2018

    Née dans une famille de militants communistes, Colette Guyomarch avait 18 ans lorsque la Seconde Guerre mondiale s’est déclarée. Elle s’est alors engagée dans la Résistance sans se poser de questions. Elle a plus de 90 ans lorsque sa petite-fille lui demande de raconter ses souvenirs.

  • Grève des mineurs de 1963, merci papa !, Rémi Bénichou, 2018

    Pendant l’hiver 1963, les mineurs de charbon français mènent la plus grande grève nationale de leur histoire. Les actions de solidarité se multiplient pour aider les «gueules noires», qui réclament une augmentation de salaire, une 4e semaine de congés payés et 40 heures de travail au lieu de 48. A la troisième semaine du conflit, les dons ne suffisent plus à soutenir les 180 000 familles de mineurs en grève. Pour mettre leurs enfants à l’abri des privations, les Français répondent massivement à l’appel des organisations laïques ou religieuses : pendant les vacances de Pâques, 23 000 enfants sont accueillis dans des familles inconnues. Cinq d’entre eux racontent cette épopée.

  • Rosie Davis, Paddy Breathnach, 2018

    Rosie, la trentaine, vit avec son compagnon et leurs quatre enfants à Dublin. Mais depuis que le propriétaire de leur maison a décidé de vendre, la famille se trouve sans logement, et bascule dans la précarité…

  • Je vois rouge, Bojina Panayotova, 2018

    Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie, une question en tête : et si sa famille avait collaboré avec la police politique du régime communiste ? Elle engage alors ses parents dans une enquête périlleuse. Elle doit découvrir la vérité, coûte que coûte.

  • A Thousand Girls Like Me, Sahra Mani, 2018

    Quand Khatera, une jeune Afghane de 23 ans, s’oppose à la volonté de sa famille et aux traditions de son pays pour réclamer justice après des années d’abus sexuels par son père, elle met en lumière l’archaïsme du système juridique afghan en matière de protection des femmes. La bataille obstinée d’une femme pour faire entendre sa voix et agir au-delà de la peur…

  • A Lua Platz, Jérémy Gravayat, 2018

    Aux marges d’une banlieue parisienne en grande mutation, quelques familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Depuis le village quitté, le bidonville rasé, les maisons occupées, leurs trajectoires retissent une histoire commune, faite de solidarités autant que de relégation. Devenus compagnons de route, nous fabriquons ce film ensemble, comme d’autres espaces habitables.

  • Samouni road, Stefano Savona, 2018

    Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza, ce documentaire mêle prises de vues réelles et images d’animation pour raconter la mort, en 2009, de 29 membres de cette famille palestinienne lors de l’opération « Plomb durci » à Gaza.

  • France de l’entre-deux-guerres (La), Romain Icard, 2018

    1919. Après quatre ans de voyage au bout de l’enfer, les Français revivent. Ils sont nos ancêtres, nos grands-parents, nos parents, tous unis par un même soulagement, un même espoir. Les familles se retrouvent, les femmes s’affranchissent, le pays se reconstruit et s’urbanise. Tous pénètrent dans le XXe siècle avec confiance et rêvent d’une paix éternelle. Personne ne se doute que les Années folles ne seront qu’une parenthèse enchantée, de courte durée.

  • Va voir le délégué, Daniel Bouy, 2018

    Des femmes et des hommes consacrent leur temps, leur énergie, leur intelligence et leur coeur à la défense de leur collègues de travail au sein d’un syndicat. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Quel est leur quotidien ? Qu’espèrent-ils ? Que retirent-ils de cet engagement ? Comment sont-ils perçus par leurs familles, leurs collègues, leur hiérarchie ? « Va voir le délégué » propose d’aller à la rencontre de ces « citoyennes et citoyens de l’entreprise ».

  • Au pied du mur : Italie - France, la frontière solidaire, Peggy Bruguière, James Keogh, 2018

    À 1700 mètres d’altitude, les cols des Hautes-Alpes sont les nouveaux points de passage des migrants arrivés en Europe. Faisant fi des conditions extrêmes, ils risquent leurs vies dans cette périlleuse traversée. Sur leur route, ils croisent des habitants de la région ; parmi eux, Benoit Ducos, menuisier et père de famille de Briançon qui a rejoint un réseau de citoyens bénévoles. Mais la menace du délit de solidarité plane. Entre l’Italie qui souhaite se débarrasser des migrants et la France qui ne veut pas les accueillir se croisent ces destins d’exilés et de bénévoles solidaires.

  • Elles sèment le monde de demain, Switch asbl, 2018

    Entre la République démocratique du Congo et le Burundi, s’étendent les Grands Lacs. Dans cette région rurale, les familles dépendent de l’agriculture. Mais ici, les paysans sont surtout des paysannes.

  • Bon grain et l’ivraie (Le), Manuela Frésil, 2018

    Dans une ville de montagne, chic et bourgeoise, des familles de migrants vivent à la rue. Les enfants rassemblent leurs forces pour tenir le coup et « avoir l’air » de mener une vie normale.

  • Famille de paysans : danger en pays chartrain, Jacques Krier, 1958

    Dans ce reportage, 6ème épisode de la collection A la découverte des français diffusé en 1958, Jacques Krier part à la rencontre de la famille Morizeau.

  • Germaine Tillion ou Notre famille humaine (Émission La Porte ouverte), Claude Santelli, 1970

    En 1970, l’ethnologue Germaine Tillion reçoit Claude Santelli chez elle, dans le cadre de l’émission « La porte ouverte ». Alors âgée de 63 ans (elle sera centenaire), celle qui a épousé certains des combats les plus importants du XXe siècle et connu personnellement certaines de ses horreurs, décrit son travail d’ethnologue dans les Aurès au travers d’anecdotes merveilleuses. Choisissant avec précaution ses mots, elle prononce un éloge tout en nuances de l’espèce humaine.

  • Ma famille et mon toit, Jean-Pierre Decourt, 1956

    Robert, jeune mécanicien, rêve de faire construire une maison pour sa famille. On assiste alors à tous les tracas du jeune couple au travers de prêts multiples qu’il leur faudrait obtenir et des démarches, formulaires et interlocuteurs de toutes sortes.

  • Sonita, Rokhsareh Ghaem Maghami, 2017

    Si Sonita, dix-huit ans, avait eu son mot à dire, elle aurait comme parents Michael Jackson et Rihanna. Réfugiée afghane clandestine en Iran, elle habite depuis dix ans dans la banlieue pauvre de Téhéran. Sonita rêve de devenir une artiste, une chanteuse, en dépit des obstacles auxquelles elle est confrontée en Iran et dans sa famille. En effet, sa mère lui réserve un tout autre destin : celui d'être mariée de force et vendue pour la somme de neuf mille dollars. Mais Sonita n'entend pas se soumettre : téméraire et passionnée, elle bouscule les codes de cette culture conservatrice et décide de se battre pour vivre sa vie. - Présentation éditeur

  • Saison en France (Une), Mahamat-Saleh Haroun, 2017

    Ce film est la chronique d’une famille dont le père est un migrant en attente de demande d’asile, entre rêves d’installation et délogements précipités. Pendant le temps long de la demande d’asile, l’enracinement sur le territoire est à la fois favorisé par la lenteur du processus administratif et empêché par l’incertitude de ses décisions.

  • Romanès, Jacques Deschamps, 2017

    Avant de s'appeler Romanès, Alexandre portait le nom de Bouglione. Un jour, il a claqué la porte du cirque familial : "trop grand, trop de toiles, trop de camions, c'était plus humain". Vingt ans plus tard, il a rencontré "la terrible" Délia, une Tsigane de Roumanie qui parle et chante le romanès... Avec elle, il a eu cinq enfants, dont quatre filles, à qui il a appris l'acrobatie, la contorsion ou à jongler, et il a remonté un petit cirque, qu'il a baptisé Romanès, cirque tsigane. Cette famille, dirigée par un poète, ce clan de promeneurs acrobates et musiciens, tient coûte que coûte à préserver ce qui compte le plus pour eux, le droit d'être nomades et libres. Un combat difficile par les temps qui courent...Présentation éditeur

  • 8, avenue Lénine, Anna Pitoun, Valérie Mitteaux, 2017

    8, avenue Lénine est un documentaire qui conte l’histoire de Salcuta Filan et de ses deux enfants, Denisa et Gabi - une famille rom roumaine qui vit en banlieue parisienne depuis 15 ans.

  • Autre Rio (L’), Émilie Beaulieu-Guérette, 2017

    Le stade Maracanã brille de mille feux. Nous sommes en 2016, et toutes les caméras sont braquées sur l’inauguration des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. À quelques rues de là, c’est un tout autre monde. Assis sur un toit, des gamins regardent de loin les feux d’artifice. Nous sommes dans un bâtiment fédéral en ruine, sous le joug des trafiquants. Là vivent une centaine de familles miséreuses, dérobées au regard des prestigieux visiteurs internationaux. On y découvre peu à peu le lieu dans son intimité : au gré des rencontres les habitants se dévoilent, dessinant ensemble le portrait d’un Rio oublié et occulté.

  • Cuisiniers de Treignac (Les), Sophie Bensadoun, 2017

    Chaque année, le lycée hôtelier de Treignac en Corrèze accueille des jeunes migrants, mineurs sans famille, en quête du CAP cuisine… lls ont choisi cette formation, souvent un peu au hasard, pour obtenir un diplôme, sésame indispensable pour avoir le droit de rester en France à leur majorité. Le film se fait le récit d’une savoureuse rencontre entre ces jeunes d’ailleurs, leur cheffe et la cuisine française !

  • Armonìa, Franco et Mon grand-père, Xavier Ladjointe, 2017

    Pourquoi et quand ses grands-parents sont-ils venus en France ? Le silence de sa mère pousse le narrateur à l’emmener en Espagne chez la famille espagnole. Entre interdits et émotion, la parole se libère, mais cette quête vire bientôt à l’obsession de connaître la vérité sur ce grand-père, véritable mentor.

  • Au pied de la lettre, Marianne Bressy, 2017

    Aujourd’hui, à 47 ans, Gérard sait enfin lire et écrire. Entouré de sa famille, il apprend et transmet avec passion et sans relâche cette ouverture sur le savoir. Un combat obstiné pour reconquérir son image, sa place dans la société.

  • Chjami è Rispondi, Axel Salvatori-Sinz, 2017

    Dix ans après sa dernière visite, le réalisateur retourne à Cateri, village corse, berceau de sa famille paternelle, pour y affronter son pèreet dénouer les nœuds.

  • Makala, Emmanuel Gras, 2017

    Au Congo, un jeune villageois espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.

  • Envers d’une histoire (L’), Mila Turajlic, 2017

    Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.

  • Dikhav, Mathieu Pernot, 2017

    Depuis plus de vingt ans, Mathieu Pernot photographie la famille Gorgan, des roms installés en périphérie d'Arles. Un jour, un double événement surgit, et la nécessité de faire un film pour raconter cette histoire s'impose. "C'est l'histoire de Jonathan - un gitan que j'ai connu enfant, devenu adulte - et des siens : Rocky, son frère ainé décédé, Ninaï sa mère, Johny son père et ses six autres frères et soeurs. Jonathan a été condamné à deux ans de prison ferme au nouveau centre pénitentiaire du Pontet. C'est là que je vais le retrouver pour l'entendre parler de sa vie et de la disparition de son frère...". Présentation éditeur

  • Comme un oiseau, Audrey Martenon, 2017

    Ginette sillonne différents terrains mis à la disposition des gens du voyage en Savoie. Avec son camion-école, elle propose aux élèves déscolarisés du collège un enseignement adapté, en lien avec les familles et l'éducation nationale. A quelques années de la retraite, elle modèle toujours sa pédagogie au cas par cas, avec une bienveillance et un enthousiasme constant. Pour Lindsay, c'est l'heure des choix de l'adolescence. Ceux que l'on fait pour se réaliser soi-même et trouver sa place dans la société : chercher son orientation, un stage, suivre une formation, faire le choix ou non de travailler, s'ouvrir sur le monde tout en restant une jeune voyageuse. Le chemin est long et sinueux pour elle qui a choisi depuis longtemps de ne plus fréquenter les bancs du collège. Autour des projets d'avenir de l'adolescente et le positionnement pédagogique de son enseignante se dessinent les portraits de deux équilibristes qui tentent de tracer leur voie entre l'intérieur et l'extérieur d'une communauté. - Présentation éditeur.

  • Canada : bienvenue aux réfugiés, Mathieu Bana, François Yann Reinhardt Le Gleau, 2017

    Alors que l'Europe, confrontée à une crise migratoire sans précédent, surveille ses frontières, le Canada, lui, organise le plus grand pont aérien de son histoire. En moins de trois mois, des milliers de réfugiés syriens sont accueillis. Emmenées par le gouvernement de Justin Trudeau, les autorités dépêchent six cents fonctionnaires dans les camps de réfugiés au Liban, en Turquie et en Jordanie. Hérité des années 1970, le système des parrainages privés fait appel à la générosité populaire. Une mesure qui autorise les Canadiens à parrainer eux-mêmes les réfugiés. Pendant un an, sans aide sociale, les parrains s'engagent à trouver un logement, inscrire les enfants à l'école et subvenir aux besoins des familles. Dans tout le pays, les initiatives se multiplient, le multiculturalisme, inscrit dans la constitution canadienne, prend tout son sens. Une exception dans cette partie du monde : le Canada pratique l'immigration choisie, vérifie l'identité de ceux qu'il accueille et détermine le moment de leur arrivée. - Présentation éditeur

  • Réfugiés de Saint-Jouin (Les), Ariane Doublet, 2017

    Un petit village de Normandie se porte volontaire pour accueillir une famille de réfugiés. Après une longue attente, la famille Hammoud arrivera de Syrie.

  • Jour ça ira (Un), Stan Zambeaux, Édouard Zambeaux, 2017

    Une plongée au cœur de l’Archipel, un centre qui propose une façon innovante d’accueillir les familles à la rue, en suivant Djibi et Ange, deux adolescents à la rue.

  • Mémoires d’un condamné - L’Affaire Jules Durand, Sylvestre Meinzer, 2017

    Jules Durand, docker-charbonnier et syndicaliste, fut condamné à mort en novembre 1910 pour un crime qu’il n’a pas commis. « Le Dreyfus des ouvriers » est innocenté en 1918 par la Cour de cassation mais il finit ses jours à l’asile psychiatrique. De cette affaire, il n’est resté aucune trace. Dans le Havre d’aujourd’hui, Sylvestre Meinzer rencontre les hommes et les femmes qu’il aurait pu côtoyer : syndicalistes, dockers, juge, avocats, psychiatre, voisins, famille… Chacun se souvient de cette histoire et interroge sa propre mémoire, les luttes ouvrières et la justice de classe dont Jules Durand est le symbole.

  • Madame Fang, Wang Bing, 2017

    Veuve depuis plusieurs années, Fang Xiuying, 68 ans, est née à Huzhou, dans la région du Fujian où elle travaillait comme ouvrière agricole. Elle a souffert les dernières années de sa vie de la maladie d’Alzheimer. Après avoir été hospitalisée en 2015, elle a été renvoyée chez elle pour y mourir, entourée de sa famille. Mais la mort est longue à venir…

  • Braguino, Clément Cogitore, 2017

    Au milieu de la taïga sibérienne, à 700 km du moindre village, se sont installées deux familles qui y vivent en total autarcie. Aucune route ne mène là-bas. Seul un long voyage sur le fleuve Ienissei en bateau, puis en hélicoptère, permet de rejoindre Braguino. Au milieu du village : une barrière. Les deux familles refusent de se parler. Au-delà d’une simple étude ethnographique, Clément Cogitore livre un conte cruel révélateur d’un instant de bascule de notre civilisation.

  • Enfants de Beyrouth, Sarah Srage, 2017

    En compagnie de son père, qui a participé à la reconstruction de Beyrouth en 1992, la réalisatrice parcourt Dalieh, petit port de la capitale libanaise sur le point d’être délocalisé, où les dernières familles de pêcheurs devront bientôt partir. Le film montre cette opération comme un prolongement d’une politique de travaux qui, sous prétexte de reconstruction post guerre civile, a mené à la privatisation du centre ville de Beyrouth.

  • Pourquoi je ne parle pas corse ? Parchì ùn parla micca corse ?, Laurence Leduc Clémenti, 2016

    La langue corse m’est familière, et pourtant inconnue. Le temps est venu d’en connaître les raisons. Avec obstination et détermination, j’interpelle tour à tour les membres de ma famille.

  • Do outro lado da cozinha, Jeanne Dosse, 2013

    La bonne mère est la deuxième mère, la mère noire de l’enfant des patrons, au Brésil et à Rio de Janeiro. Une relation d’amour pure et naïve unit l’enfant et la nounou. Pourtant derrière cette relation se cache un système socioculturel, celui qui régit la société brésilienne. La bonne mère raconte mon histoire de petite fille devenue adulte, avec Zelita, l’ancienne bonne de ma famille à Rio de Janeiro.

  • Five O’Clock Tarte. Goûter au jardin en famille, Roger Thomas, 1935

    Par un bel après-midi d’été sur les coteaux du Cher, la famille Thomas se réunit autour d’un goûter en plein air : une grande tarte et de juteuses grappes de raisins. Difficile d’être plus souriants, difficile d’être plus heureux…

  • Chacun sa bonne, 2016

    L’agence Al Raed fait venir des femmes d’Afrique et d’Asie pour travailler dans les familles libanaises et aide ses clients à choisir sur catalogue celle qui répondra au mieux à leurs besoins.

  • Syrie, retour à Alep, Marcel Mettelsiefen, 2016

    Le réalisateur suit une famille syrienne dont le père a été kidnappé par Daech et la mère a décidé de fuir l’enfer en s’exilant avec ses quatre enfants.

  • Girls don’t fly, Monika Grassl, 2016

    «Quand tu rêves, rêve grand», chante Lydia. Aidée par un pilote britannique qui dirige une école de pilotage financée par une ONG au Ghana, elle et dix autres filles de familles pauvres du Ghana entrent dans une formation de pilotage avec un exercice militaire occidental. À quoi ressemblent la réalité et les enjeux de ce projet ambitieux ?

  • Champ de bataille, Edie Laconi, 2016

    Au Centre parental d’Hérouville Saint-Clair (Normandie), on apprend à devenir une bonne mère, à intégrer les normes d’une parentalité idéale. Pléthore d’assistantes sociales, d’éducatrices et de psychologues distribuent conseils, avertissements, bonnes et mauvaises notes. Menacées de voir leurs enfants placés en famille d’accueil, deux mères à peine sorties de l’adolescence et dépourvues de tout repère social affrontent comme elles peuvent les rigueurs de ce huis clos.

  • Qui a tué Ali Ziri ?, Luc Decaster, 2016

    Ali Ziri, un homme de soixante-neuf ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale à la suite d'un contrôle routier à Argenteuil. "Arrêt cardiaque d'un homme au coeur fragile", déclare le procureur de Pontoise. Appuyant la famille qui vit en Algérie, un collectif d'Argenteuillais demande une contre-expertise. Deux mois plus tard, l'Institut médico-légal révèle vingt-sept hématomes sur le corps d'Ali Ziri. Pendant cinq années, le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent justice et vérité après cette mort, ignorée des médias, mais que certains considèrent comme un lynchage digne des pires périodes de l'histoire. (Présentation ADAV)

  • France : passeurs de fortune, Anne-Laure Cahen, Fanny Bouteiller, 2016

    Chaque jour, à Calais, des centaines de migrants tentent de passer en Angleterre. A bord d'un train, d'un camion ou encore cachés dans une voiture. Autour de ces hommes et femmes qui ne rêvent que de quitter la France, s'est développé tout un marché dominé par des mafias. Des passeurs professionnels sans scrupules qui n'hésitent pas à aller recruter des passeurs amateurs pour franchir la frontière. Au volant des véhicules, des gens ordinaires, étudiants, chômeurs, mères de familles, ou tout simplement des Français modestes appâtés par quelques milliers d'euros, gagnés, pensent-il, facilement. Pourtant, faire passer un clandestin en Angleterre est un délit grave passible d'une peine de cinq ans de prison ferme et de trente mille euros d'amende. Le phénomène est en pleine explosion. En 2015, plus de trois cents cas ont été jugés au tribunal de Boulogne-sur-Mer, un chiffre qui a doublé en deux ans. - Présentation éditeur

  • Borsalino, le destin du chapeau le plus célèbre du monde, Enrica Viola, Paola Rota, 2016

    Le mot "borsalino" désigne aujourd'hui un chapeau de feutre. La marque de la famille Borsalino s'est transformée en nom commun, à l'instar du tupperware ou du kleenex. D'objet manufacturé, le chapeau en poil de qualité né en Italie dans les années 1850 est devenu un véritable mythe. L'artisanat d'une petite ville de province a rencontré l'imaginaire de Hollywood. Le film raconte l’histoire de cette rencontre entre le projet d’un entrepreneur parti de rien et la grande industrie du rêve qu’a représenté le cinéma au XXème siècle, afin de retracer l’apogée et la chute du chapeau le plus populaire du monde. - Présentation éditeur

  • Ballade d’Abdoul (La), Anna Moïseenko, 2016

    Abdoul, originaire du Tadjikistan, est venu travailler à Moscou pour envoyer de l’argent à sa famille restée dans son village natal, perdu dans les montagnes du Pamir. Mais Abdoul est avant tout chanteur. Il reprend des chants traditionnels du Pamir et conte à travers eux les épisodes parfois difficiles de sa vie à Moscou. Une ballade poétique d’un Ulysse d’aujourd’hui.

  • Ossana, la vie devant toi, Laurine Estrade, 2016

    Perpignan. Ossana a 9 ans et une idée en tête : aller au collège et devenir coiffeuse. Dans sa famille gitane, elle serait la première à aller au bout de sa scolarité. Au fil du temps, Ossana grandit, se transforme, se questionne. Les histoires d’amour de petite fille durent-elles toute la vie ? Jusqu’où va l’enfance ?

  • De l’amour au Rwanda, Jacqueline Kalimunda, 2016

    En empruntant aux codes du site de rencontre, De l’amour au Rwanda, est une web série romantique qui parle de célibataires, de couples et de familles en quête d’amour au Rwanda aujourd’hui.

  • Manuel de libération, Alexander Kuznetsov, 2016

    En Sibérie, Yulia et Katia ont été transférées de l’orphelinat à l’internat neuropsychiatrique et ont été privées de tous leurs droits civiques : pas de liberté, pas de possibilité de fonder une famille ou de gagner un salaire. Chacune entame un combat pour que l’État leur restitue leurs droits et rende possible leur émancipation. Entre espoirs et déceptions, ce documentaire est le récit de ce chemin vers la liberté

  • Riz cantonais, Mia Ma, 2015

    La réalisatrice fait un aller-retour entre sa famille et des chinois récemment arrivés en France pour trouver un sens à son ignorance de sa langue paternelle, le cantonais…

  • Vers la forêt de nuages, 2015

    C’est l’heure du départ. Après dix ans d’absence, Aya, 30 ans, s’envole pour la Côte d’Ivoire, son pays d’origine. Elle désire se recueillir sur la tombe de son père, embrasser sa famille africaine et lui présenter Tim, son fils de 7 ans. Malgré les soubresauts violents de la guerre, Aya embarque Tim pour un long voyage initiatique jusqu’au cœur de l’Afrique d’aujourd’hui, entre pratiques de sorcellerie et chants de Noël.

  • Une famille georgienne, Suzanne OGGE

    Après trois années de solitude en France, Nicolas, réfugié politique de Géorgie, est rejoint à Paris par sa femme et ses quatre enfants. Dans une petite chambre d'hôtel, la famille se retrouve, face à leur nouveau destin. Leur vie est tenue par les rites religieux géorgiens qu'ils maintiennent à Paris. En même temps, dans leur tentative de s'intégrer en France, la petite fille Tamar, gymnaste douée, représente pour eux un symbole de l'intégration et de réussite ..

  • La Famille Kebab, Laurent LUTAUD

    "Depuis trente ans, Mac Donald envahit le marché de la restauration rapide. Ce géant du fast-food doit aujourd'hui affronter une nouvelle concurrence qui s'étend dans toute l'Europe : le Kebab ! Ce film raconte l'histoire d'immigrés turcs décidés à se lancer dans l'aventure du Kebab à grande échelle. En moins d'un an, leur petite entreprise est devenue un des leader du marché européen du Kebab. À travers leur histoire, nous découvrons cette communauté turque et son modèle singulier d'intégration, où se mêlent une volonté de réussir et un esprit communautariste et familial."- SEPPIA

  • Ixcanul, Jayro Bustamante, 2015

    María est promise à Ignacio, le contremaître de la plantation de café. Pour la famille, c’est l’assurance d’un logement et d’un travail pour le père. Mais pour la jeune fille, tout juste sortie de l’adolescence, cela signifierait la fin d’un rêve: celui d’aller voir au-delà du volcan. Le jeune réalisateur Jayro Bustamante est revenu sur sa terre natale filmer une histoire profondément enracinée dans les traditions mayas tout en étant radicalement d’actualité.

  • La place, Marie Dumora, 2015

    Au pied des Vosges, la ville de Colmar a alloué après-guerre un morceau de terrain aux nomades, certains diraient un camp. Eux l'appellent la Place. Fidèle à sa méthode de filmage au plus près des individus, caméra à l'épaule et focale unique, Marie Dumora s'introduit dans le quotidien des familles. Demi-sédentaires, elles vivent dans des caravanes coquettes, sauf le doyen Ramuncho, qui s'est construit une maison démontable, comme Buster Keaton. Le plein air facilite les échanges dans une communauté où chacun s'affaire à compenser le manque de confort. Comment uriner à l'abri des regards, ou protéger les enfants du passage des trains, qu'aucune barrière ne sépare de la Place ? Pourtant, bientôt, la Place sera rasée. - Présentation éditeur

  • Gözün Aydin, Isabelle PRATX MAHENC, Karine MOREAU, 2015

    À l’occasion du cinquantième anniversaire de la convention de main d'œuvre franco-turque, la MJC du Briançonnais, avec son service de la MAPEmonde (mission d'accueil des personnes étrangères) à produit un film pour honorer ces familles et mettre en lumière leur histoire. Le 8 avril 1965, à la demande du patronat français, la France en pleine croissance économique signait avec la Turquie une convention de main d'œuvre. Cette date marque le début de l'immigration turque en France. Les Hautes-Alpes voient les premiers migrants turcs s'installer dans les années 70. Partis pour quelques années, poussés sur les routes de l'exil par les conditions de vie rude des campagnes, ils travaillent dans le secteur du bâtiment. Assez vite, leurs femmes et leurs enfants les rejoignent. Et les années passent. Aujourd'hui, une trentaine de familles vit dans le canton de L'Argentière-la-Bessée. Ce sont ces familles qu’ont rencontrées Karine Moreau (sociologue) et Isabelle Mahenc la réalisatrice du film. (Présentation éditeur)

  • Cher Henri..., Julien Cunillera, 2015

    "Ce qui m'intéresse dans le cinéma, c'est faire connaissance avec des hommes et des femmes, leurs histoires, leurs visages, leurs voix : peu importe, à la rigueur, qu'il s'agisse de comédiens ou pas, de documentaire ou de fiction ! A la base de ce projet, il y avait donc mon amour pour des personnes qui se trouvent être ma famille, et une histoire de pères et de fils (au pluriel !) qui était la mienne, ce qui m'a longtemps fait reculer par hantise du narcissisme... J'étais également fascinée, et le suis encore aujourd'hui, de voir comment la grande Histoire, de l'Espagne de la Guerre civile à la France de Mai 68, a pesé lourdement sur l'histoire de cette famille ordinaire, et a déterminée le cours de nos pauvres existences ballottées dans le siècle." (Julien Cunillera)

  • Chakaraka, Sylvain Mavel, Eric Cron, 2015

    Bordeaux, rive droite. Derrière un grand mur couvert de tags, se cache un squat investi par des familles roms de Bulgarie. Un monde à la marge de la ville. Gocho, le chanteur, vit ici. Pendant plus de 2 ans, les réalisateurs ont suivi son histoire et celle de sa formation musicale : Chakaraka. (Présentation éditeur)

  • Angirattut, Zacharias Kunuk, 2015

    Le retour d’un groupe d’anciens inuit et de leurs familles dans les campements originels, 50 ans après qu’ils en aient été déplacés de force.

  • António, Lindo António, Ana Maria Gomes, 2015

    Une enquête filmique sur l’oncle de la réalisatrice, parti au Brésil il y a cinquante ans. Cet exilé portugais a laissé derrière lui une vie de berger pour s’installer à Rio de Janeiro. Au fil des ans, il a répété à sa mère qu’il reviendrait… mais un demi-siècle plus tard, elle l’attend toujours. Au Portugal, sa famille spécule sur son existence et évoque le souvenir d’un artiste insouciant qui a brûlé la vie par les deux bouts.

  • République de Fatima (La), Pascale Berson-Lécuyer, 2015

    Fatima-Ezzahra Benomar a 30 ans. Elle vit depuis plusieurs mois dans un squat près de la Gare du Nord, où plusieurs familles ont trouvé refuge. Le tribunal leur a accordé un peu de répit, le temps de la trêve hivernale. Pour Fatima, ces quelques mois représentent beaucoup, le temps de souffler, le temps de trouver du travail dans l’audiovisuel, un logement, de renouveler son permis de séjour… Ce film est le portrait intime d’une femme libre, moderne, une combattante qui ne lâche rien. Une femme immigrée venue en France avec un idéal républicain et qui a choisi, envers et contre tout, la France comme terre d’adoption.

  • Chambre bleue (La), Paul Costes, 2015

    Négociations, tête-à-tête, scènes rejouées, digressions, cette « comédie documentaire » entraîne ses personnages dans un drôle de dialogue entre des scènes de famille d’aujourd’hui et des archives familiales en super 8. Au cours de ce portrait de famille de notables du sud-ouest de la France, dans ce rapport au deuil, celui du père du réalisateur, et à l’immortalisation de la vie de famille, un autre film voit le jour.

  • Sonita, Rokhsareh Ghaem Maghami, 2015

    Sonita a 18 ans. Originaire d’Afghanistan, sans-papiers et illégale en Iran, elle vit dans la banlieue pauvre de Téhéran avec sa sœur et sa nièce. Téméraire et passionnée, Sonita se bat pour vivre sa vie comme elle l’entend et faire carrière dans le rap. Son rêve se confronte aux nombreux obstacles qu’elle rencontre en Iran et au sein de sa famille restée en Afghanistan. Celle-ci, sous l’impulsion de sa propre mère, envisage de vendre Sonita pour 9000$ à un homme qu’elle n’a jamais rencontré.

  • Terre et l’ombre (La), Cesar Acevedo, 2015

    Un homme revient au pays dix-sept ans après avoir abandonné sa famille. Il retrouve son fils qui est tombé malade et se meurt à cause de la cendre qui s’échappe continuellement des exploitations de plantations de cannes à sucre. Pendant que son ex-femme et sa belle-fille travaillent au champ dans des conditions épouvantables sans avoir l’assurance d’être rémunérées, le vieux paysan prend soin de la ferme et il apprend à mieux connaître son petit-fils. Lorsque la santé du fils se détériore encore un peu plus, une question se pose : partir pour recommencer à zéro ou rester et continuer à se battre…

  • Autre maison (Une), Vanessa Rousselot, 2015

    Ce documentaire raconte les voyages intérieurs quotidiens de trois femmes « internas », d’un continent à l’autre : ces femmes ont quitté leur pays, en Amérique du Sud, pour venir s’occuper des enfants madrilènes. En envoyant chaque mois de l’argent à leurs familles restés au pays, elles leur permettent de vivre.

  • Histoire de fou (Une), Robert Guédiguian, 2015

    Robert Guédiguian croise les conséquences du génocide arménien sur la vie d’une famille déracinée en France et le parcours d’un homme victime d’un attentat de l’Armée de Libération de l’Arménie qui va chercher à comprendre avant de juger.

  • Mille soleils, Mati DIOP, 2015

    Sauf à se leurrer, hériter se choisit. Et exige même beaucoup : rien moins que de remonter dans le temps. C’est ce périple qu’entreprend ici Mati Diop, jeune cinéaste au parcours déjà avéré, en direction d’un film culte, "Touki Bouki", réalisé en 1972 à Dakar par son oncle aujourd’hui défunt, Djibril Diop Mambety. L’argument en est simple : un couple d’amoureux rêve du paradis qu’ils situent à Paris et se donnent les moyens de le rejoindre. L’une embarquera vers l’idéal et l’exil, l’autre décidera in extremis de rester. Fable aux accents burlesques sur tradition et modernité, ce "Voyage de la Hyène" (traduit du wolof) évoque avant tout le choix : s’ingénier à être en mesure de choisir, puis choisir, libre des efforts déployés. Dans cet autre voyage auquel s’expose Mati Diop, l’histoire de sa famille, l’histoire du cinéma, l’histoire du Sénégal aussi, s’entremêlent, portées par Magaye Niang, le protagoniste de l’épopée d’alors, jusqu’à superposer les temporalités et faire revenir aujourd’hui des personnages (et leurs attributs : la fameuse moto-buffle) du film d’il y a 40 ans. Entre naturalisme et fantastique, entre hommage et enquête, entre humour et mélancolie, "Mille Soleils" remplit la promesse de son titre, et brille de bien des feux. (Jean-Pierre Rehm, FID 2013)

  • L'Europe : inch'allah, Pierre Creisson, 2015

    Le voyage des candidats à l'exil, entassés par centaines sur des cargos vétustes, dure entre six et dix jours de mer dans des conditions de vie extrêmes. Les réfugiés arriveront à destination "Inch'allah !" (si Dieu le veut). Un des principaux lieux de départ de ces traversées est le port turc de Mersin, proche de la frontière syrienne. Les passeurs n'ont qu'à tendre la main pour trouver des candidats au départ. Quatre cent mille Syriens se sont réfugiés dans la ville, mais moins de 20% d'entre eux ont pu y trouver un travail pour survivre. Ceux qui peuvent se payer le voyage vers l'Europe sont issus de la classe moyenne. Ces familles syriennes vendent leurs derniers biens pour monter sur des bateaux fantômes, au péril de leur vie. Pris en charge par les trafiquants, ils vivent en reclus dans des hôtels tenus par la mafia turque en attendant le prochain départ. (Résumé éditeur)

  • Classe d'accueil, Vincent DUMESNIL, 2015

    Dans la salle 326 du Lycée Paul Valery de Paris, 25 élèves de 15 à 18 ans de 20 nationalités différentes : Moldaves, Tunisiens, Tibétains, Iraniens, Chinois, Nigériens, Serbes, Colombiens, Irlandais, ou encore Afghans affichent le même désir d’apprendre le français. M. Paroux, leur professeur, les accompagne dans ce travail. « Classe d’accueil » suit cet apprentissage et, bien au-delà, partage des moments de vie avec certains élèves, chez eux, dans leur quotidien de jeunes étrangers en France. Le film reflète cette diversité de situations et suit la propagation de la langue française de la salle 326 vers le lycée puis vers l’extérieur, dans les familles, et dans le quotidien de ces jeunes qui veulent vivre ici. (Présentation éditeur)

  • Qui a tué Ali Ziri ?, Luc Decaster, 2015

    Ali Ziri, un homme de 69 ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale. « Arrêt cardiaque d’un homme au cœur fragile », déclare le Procureur de Pontoise. Appuyant la famille qui vit en Algérie, un collectif d’Argenteuillais demande une contre-expertise. Deux mois plus tard l’institut médico-légal révèle vingt-sept hématomes sur le corps d’Ali Ziri. Pendant cinq années, le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent « Justice et vérité » après cette mort.

  • Tesape’arÃ, Susana Arbizu, Henri Belin, 2015

    Au Paraguay, 2% de la population possède 85% des terres. Chaque année, l’expansion de la culture du soja transgénique entraîne l’expulsion de dizaines de familles paysannes et d’Indiens: Face à cette situation, un groupe de femmes de l’Est du Paraguay tente de changer les choses… Le documentaire décrit l’état des luttes paysannes dans l’Est du Paraguay, en particulier celles menées par un groupe de femmes de San Antonio Mi (dans le departament de Caaguazú) contre le développement de l’agronégoce et l’extension de la culture du soja transgénique.

  • Arbre (L’), Hakob Melkonyan, 2015

    Hakob Melkonyan évoque l’histoire de sa grand-mère, Azniv Martirosyan, seule survivante de sa famille du génocide arménien, en 1915. Le film est centré sur l’histoire et le point de vue des enfants, dont elle fut l’une des rares rescapées. Paroles et archives présentent la manière dont les autorités turques ont planifié le massacre d’un million et demi d’Arméniens, dont 300 000 enfants.

  • Ni travail, ni famille, ni patrie, Mosco BOUCAULT

    "Ils étaient lycéens, étudiants, fils de paysans, ouvriers. Il y avait parmi eux des juifs, des étrangers et des communistes. Certains étaient nés en France, d'autres en Pologne, en Hongrie, en Roumanie, en Italie, en Espagne ou au Brésil. En 1939, ils ne se connaissaient pas. En 1943, ils prenaient ensemble les armes à Toulouse pour combattre l'occupant nazi et le régime de Vichy. Ils racontent."- BPI

  • He Bû Tune Bû, 2014

    Kazim Öz filme une famille kurde d’Anatolie se déplaçant vers la région d’Ankara pour travailler comme saisonniers dans les champs de salade. Entre émigration du travail, conflit familial et film d’amour, le cinéaste s’attache à rester au plus près de ses personnages.

  • Toto et ses sœurs, Alexander Nanau, 2014

    Au cœur d’une famille rom en pleine désintégration, émerge la figure de Totonel, 10 ans, dit Toto. Avec passion il apprend à lire, écrire et danser. Surtout danser et gagner le grand concours de Hip Hop.

  • Bondy Blog, portrait de famille, Julien Dubois

    Seuls huit kilomètres séparent Bondy de la porte de Pantin. Mais pour ceux qui n'y mettent jamais les pieds, c'est une terre hostile. Il y a pourtant, en banlieue, des histoires personnelles et des cultures qui composent bien autre chose que ces clichés. Ce journal en ligne, né en 2005 à la suite des émeutes, est une aventure collective et politique. En brisant les lieux communs, ce film porte un regard sur cette entreprise de presse associative unique en son genre.

  • He Bû Tune Bû, Oz Kasim, 2014

    Comme tous les ans, une famille kurde quitte Batman (Anatolie) pour travailler la terre près d’Ankara. Le quotidien ingrat du labeur saisonnier est chamboulé lorsque le fils aîné tombe amoureux. Le documentaire raconte, au fil des saisons, les migrations économiques qui touchent le Kurdistan agricole.

  • Família Braz: Dois Tempos, Dorrit Harazim, Arthur Fontes, 2012

    Les statistiques prouvent l’incroyable ascension de la classe moyenne brésilienne. Dans « Dois Tempos », les deux réalisateurs retournent filmer une famille de la banlieue Est de São Paulo, les “Braz”, sur laquelle ils avaient déjà réalisé un documentaire en 2000 : après dix ans, ils tracent un portrait du changement de leur situation économique, de leurs perspectives et de leurs rêves.

  • Scènes de voyage. Le Maroc et moi. Un mélange de couleurs. Cité TV, 2014

    SCENES DE VOYAGE : Docu-fiction réalisé par 9 jeunes de l’école des devoirs de l’Espace Senghor. Le sujet du film est ouvert… En apprenant à utiliser caméra et micros, un thème surgit des conversations : celui du pays de vacances où vivent encore une partie de leur famille. Maroc, Bangladesh, Tunisie… Le film démarre. – LE MAROC ET MOI : Le projet est présenté sous forme de vidéo-capsules, filmées de manière intimiste autour de la question du lien entre le jeune et le Maroc. En effet, les jeunes entretiennent des sentiments très profonds envers leur pays d’origine. Ceux-ci sont parfois fantasmés et d’autres fois plus lucides. N’y vivant pas, les jeunes se sentent pourtant très proches et en même temps éloignés de leur pays d’origine. Ce travail consiste à donner un témoignage authentique des jeunes dans leur relation aujourd’hui avec le Maroc. – UN MELANGE DE COULEURS : Clip de rap mettant en scène un groupe d’enfants entre 9 et 12 ans. « Un mélange de couleurs » résulte d’un atelier de lectures, de découvertes et d’écritures autour des mots qui disent l’identité, le racisme et la multi culturalité. En quatre minutes, les enfants nous disent en mots et en gestes le bonheur de « tout ce mélange de couleurs », leur joie de voir toutes les nationalités, nous dire que « comme pour la musique, chaque note a une saveur » avant de se présenter un à un et de nous dire que tous sont « les enfants de la vie », et que par ce chant ils viennent représenter le quartier, la place Bethléem que certains disent connaître comme leur poche et aimer « qu’elle soit belle ou moche ». – CITE TV : Un groupe d’enfants de 9-12 ans et de jeunes entre 12 et 16 ans revisite la place Bethléem de Saint-Gilles à l’aide d’un micro et d’une caméra. Ils partent à la rencontre des passants et du voisinage qui traversent tous les jours cette place. Les témoignages recueillis sont partagés entre déceptions et craintes, le plaisir de partager la vie de quartier et leurs attentes pour les enfants et pour les jeunes. Les personnes interviewées nous parlent de métissage, de multi culturalité et de couleurs. Certaines sont installées à Saint-Gilles depuis des années, un monsieur raconte être arrivé il y a 50 ans. « Je suis comme un arbre qu’on plante et les racines sont là… » (Présentation éditeur)

  • Mémoires d'exil, Tapiwa Chipfupa, 2014

    Mémoire d'exil propose une étude de cas sur la façon dont les décisions politiques mises en oeuvre par des régimes non démocratiques bouleversent singulièrement le destin personnel des individus. La réalisatrice Tapiwa Chipfupa – fille d’un fermier Noir qui fut progressivement poussé à la faillite par un ensemble de décisions gouvernementales pour être finalement contraint à l’exil économique – revient sur les évènements qui ont entraîné la dissolution et l’éparpillement à travers le monde de sa famille de classe moyenne, composée de sept personnes. Elle nous embarque dans un road-movie zimbabwéen sur les lieux de son enfance, pour raconter l’histoire parallèle de la dislocation de sa famille et de la faillite de son pays. (Présentation éditeur)

  • Les fils du vent, Bruno Le Jean, 2014

    "Portraits croisés d'artistes libres qui perpétuent l'héritage tutélaire de Django Reinhardt, succès de la critique et du public lors de sa sortie en salle en octobre 2012, ce film est le documentaire de référence sur le jazz manouche. Le réalisateur Bruno Le Jean, a suivi pendant huit ans les guitaristes Angelo Debarre, Moreno, Ninine Garcia et Tchavolo Schmitt. De cette musique du quotidien, transmise oralement de génération en génération, qui fédère cette grande famille, qu'elle soit gitane, manouche ou tzigane, aux carnets de circulation et l'expulsion des Roms, le film aborde tous ces thèmes avec humanisme, poésie et réalisme. Ces fils du vent sont des passeurs qui transmettent le trésor et la richesse d'une communauté dont l'apport à la culture occidentale, et notamment au jazz, est déterminant." Patrick Fremeaux

  • Le pendule de Costel, Pilar Arcila, 2014

    Costel est un Rom... Mais ne vous inquiétez pas ! La réalisatrice, Pilar Arcila, lui a confié une caméra afin de suivre le quotidien de sa famille, fait de débrouilles, de croyances et de survie, en France, en Suisse et en Roumanie. Et Costel pose les bonnes questions. Entre errance et migration économique, son parcours nous parle d’une Europe à économie variable mise à l’épreuve de ses rêves et de ses communautés les plus démunies. Archive poétique du présent, le film nous rappelle que "les discours, les rumeurs et les mythes qui les entourent sont de la même teneur que ceux de l’antisémitisme et du racisme. Que tout le monde semble s’en foutre. Que commencer à s’intéresser à eux, en rappelant qu’un homme est un homme, est peut-être un bon début." ( Présentation éditeur)

  • Au fil du temps. Les petites maisons, 2014

    AU FIL DU TEMPS : Le groupe des mamans et des papas solidaires du bois du Luc nous emmène à la découverte des habitants de la cité du bois du Luc près de La Louvière. Cette ancienne cité minière était à l'époque dépendante du charbonnage. Aujourd'hui toutes les petites maisons de mineurs qui la constituent ont été transformées en logements sociaux. Tour à tour, les habitants nous racontent comment ils sont arrivés dans la cité, ils nous expliquent également les aprioris qui les habitaient avant leur installation, leur crainte et leur méfiance vis-à-vis de ceux qui y habitent. Au fil du temps, les liens se sont créés et les préjugés de départ se sont effacés. Les termes utilisés pour décrire la cité du Bois du Luc se transforment : tranquillité, famille, multiculturalité, convivialité... – LES PETITES MAISONS : Alors que l'on commémore le 50ème anniversaire de l'immigration turque et marocaine, les femmes de maison de quartiers de Bruxelles prennent la parole, caméra et micro en main. Elles racontent leur premier jour en Belgique, des bouts de vie faits de joie, de difficultés à surmonter, où l'intégration est revendiquée. Vie de femmes avant tout, et non plus mère ou épouse ! " On doit se rebeller pour être fortes et acceptées par les gens ! On doit être rebelles ! Pas très rebelles, mais rebelles ! Un stade de rébellation ! ... On est plus fortes, on a enlevé le stress que l'on a en soi ! Je suis passée devant la caméra, je m'en fous, les gens ils peuvent parler, je m'en fous ils peuvent parler ! C'est pour moi-même que je l'ai fait !" (Présentation éditeur)

  • 2014, une histoire populaire de l'immigration. Jeunes Marocxelloises en action., 2014

    2014, UNE HISTOIRE POPULAIRE DE L’IMMIGRATION : Comac est le Mouvement de jeunes du Parti du Travail de Belgique (PTB). Depuis deux ans, l’association a lancé un groupe sur Schaerbeek sur base d’une vaste enquête faite auprès de jeunes pour tenter de répondre aux questions suivantes : Comment faire bouger les jeunes sur Schaerbeek ? Comment changer le quartier et prendre en main tel ou tel problème soulevé ? De quoi la jeunesse de Schaerbeek a-t-elle besoin ? À l’occasion des 50 ans, ils ont mené un travail de réflexion sur l’immigration analysée d’un point de vue économique, et sur son impact dans les mouvements sociaux, syndicaux et contestataires. Pour cela, les jeunes ont participé à des ateliers de théâtre et ont réalisé un documentaire autour du concept : « Filles et fils de working class heroes nos parents ont produit les richesses du pays ! En me battant dans les luttes sociales, je fais partie de ce pays ! ». – JEUNES MAROCXELLOISES EN ACTION : L’identité qui nous est attribuée n’est jamais la bonne. Elle témoigne d’un rejet pour établir une distance : « toi tu n’es pas d’ici, tu n’es pas l’un des nôtres ». Par sa fréquence, cette réalité engendre beaucoup de questionnements chez les jeunes. Comme : qu’est-ce qu’on fait ici ? Pourquoi nos grands-parents sont-ils venus ? Le projet « Marocains ici, belges là-bas », devenu « Jeunes marocxelloises en action », a pour but d’initier les jeunes à répondre à ces questions, ces questions qui restent souvent sans réponses et qui sont rarement abordées en famille. Mais aussi favoriser un échange entre des générations qui échangent très peu sur leur parcours. Les jeunes, porteurs du projet « Jeunes marocxelloises en action » se sont penchés sur la question de l’immigration marocaine réalisant des interviews. Elles ont organisé des tables rondes pour donner leur avis et permettre des échanges entre des jeunes et des moins jeunes concernés, de près ou de loin, par la même question. Les interviews et les tables rondes ont été réalisées et filmées par les jeunes. Ce projet a donné naissance à trois reportages : « Religion et islam » (25 min.), « Egalité des chances » (19 min.), et « Origines et cultures » (14 min.). (Présentation éditeur)

  • Royal orchestra, Heddy Honigmann, 2014

    Pour célébrer son 125e anniversaire, le prestigieux Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam part en tournée à travers le monde. Heddy Honigmann suit les virtuoses à Buenos Aires, Soweto et Saint-Pétersbourg. Elle nous fait partager leur quotidien loin de leurs familles et leur communion avec le public ; elle part également à la rencontre des auditeurs et spectateurs, réunis par la même passion pour la musique.

  • Cette guerre et nous, Béatrice Dubell, 2014

    Au printemps 2012, cinquante ans après la signature des accords d’Evian, une exposition sur les engagements d’avocats lyonnais met en lumière des pages oubliées de la guerre de libération algérienne qui se sont jouées dans l’Hexagone. Des visiteurs d’âges divers s’expriment longuement et avec émotion, traduisant des mémoires antagonistes de la période : appelés, descendants de l’immigration algérienne, rapatriés, harkis ou désignés comme tels, leurs familles… La diversité de leurs récits compose une vue d’ensemble, reflétant l’état actuel des mémoires et des représentations de cette guerre.

  • Homeland : Irak année zéro, Abbas Fahdel, 2014

    Une fresque puissante qui nous plonge pendant deux ans dans le quotidien de sa famille peu avant la chute de Saddam Hussein, puis au lendemain de l’invasion américaine de 2003.

  • Jeudi soir dimanche matin, Philippe Lubliner, 2014

    En une génération, l’alcool est devenu le moyen d’une défonce radicale pour une partie de la jeunesse. Dans le Grand Ouest « 60% des jeunes de 17 ans disent avoir consommé en une fois plus de cinq verres le mois précédent ». L’alcool comme un commutateur « off », abolit la réalité. Mais quel est ce réel dont il faut tourner le bouton ? Durant un an, une année cruciale pour ces jeunes, ils se sont filmés lors de ces soirées festives qui commencent le jeudi soir pour s’achever le dimanche matin. Puis, régulièrement, ils se sont retrouvés dans des ateliers audiovisuels sous le regard du réalisateur Philippe Lubliner pour exprimer leur rapport à l’alcool, mais aussi à leur environnement, famille et amis... Récits de l’intérieur d’une jeunesse par elle-même, ce documentaire propose une expérience partagée et dirigée. Une histoire de découverte et de rencontre avec soi-même.

  • Sous tes doigts, Marie-Christine Courtès, 2014

    À l’occasion du décès de sa grand-mère, une jeune eurasienne revit, entre danse et rituels, l’histoire singulière des femmes de sa famille, de l’Indochine coloniale à l’isolement d’un camp de transit.

  • Fille offrande (La), Mama Mbouombouo, 2014

    Un frère filme sa sœur, Aïcha. Mariée et mère de trois enfants, elle n’a pu supporter le mari qui lui avait été destiné et a divorcé rapidement. Revenue dans la concession familiale, sa situation est vécue comme un déshonneur dans sa famille musulmane traditionnelle. Lorsqu’elle rencontre enfin quelqu’un qui commence à lui redonner goût à la vie, sa famille s’oppose à cette union puisque cet homme est chrétien.

  • Souffrance est une école de la sagesse (La), Ariane Astrid Atodji, 2014

    Depuis son arrivée au Cameroun il y a quarante ans, le père de la réalisatrice n’a plus jamais remis les pieds dans son pays natal, le Bénin. Qu’est-ce qui l’aurait poussé à partir sans laisser de traces, à abandonner sa famille et cette enfant qu’il a eue au Bénin exactement l’année de son « exil » et dont il n’a plus jamais eu de nouvelles ?

  • Kosmos, Ruben Desiere, 2014

    Dans le couvent du Gesù, à Bruxelles, de nombreuses familles roms d’origine slovaque, se sont réfugiées. Alors que Ruben Desiere y tourne un film, l’expulsion des occupants devient de plus en plus probable et la réalité dépasse alors la fiction.

  • Bà Nôi (Grand-maman), Khoa Le, 2014

    Khoa Lê fait la chronique d'un voyage au Vietnam, en visite dans sa famille lointaine pour les festivités de fin d'année. Des lieux et des visages à la fois familiers et étrangers, des échanges mais aussi des non-dits. Le temps a passé, les kilomètres aussi. Face à la personnalité haute en couleurs de la grand-mère, portrait et autoportrait se mêlent avec autant d'humour que d'émotion... Une quête mémorielle et sensorielle fascinante loin des clichés exotiques. (Résumé éditeur)

  • Dames de la colline (Les), Chloé Henry-Biabaud, 2014

    En 1994, on les a « tuées ». Aujourd’hui les rescapées de Rutonde vivent toujours sur leur colline, à l’est du Rwanda. Uniques survivantes de leur famille, bafouées jusqu’au plus profond de leur intimité, les jeunes filles sont devenues des femmes, et les mères des grands-mères. Accompagnées par une psychothérapeute franco-rwandaise, elles ont laissé la vie regagner peu à peu leur quotidien.

  • Cotton dreams, Sandeep Rampal Balhara, 2014

    Les effets secondaires de la croissance économique et de l’utilisation intensive des biotechnologies ont précipité les fermiers indiens dans la plus grande crise agraire au monde. Cotton Dreams se penche sur la vie de l’une de ces familles et raconte une tragique histoire d’amour et de sacrifices dans les conditions de vie extrêmes de l’Inde rurale.

  • Home sweet home, Nadine Naous, 2014

    A la suite des difficultés financières de son père, directeur d’une école progressiste dans la banlieue sud de Beyrouth zone d’influence du Hezbollah, la réalisatrice retourne au Liban. En famille, les discussions fréquentes et souvent drôles, sont animées. A partir de ces confrontations se dessinent l’histoire récente du pays et la façon dont les changements politiques ont irréversiblement transformé la société.

  • The Look of Silence, Joshua Oppenheimer, 2014

    Le travail de Joshua Oppenheimer filmant les criminels du génocide indonésien dans « The Act of Killing » a permis à une famille de survivants de découvrir comment et par qui leur fils avait été assassiné. La famille décide de se confronter à son passé.

  • Kathputli - Puppets, Jade Malmazet, 2013

    Rencontre avec une famille de Bhatt, les marionnettistes du Rajasthan. Autrefois ils manipulaient les Kathputli pour le plaisir des Maharajahs, leurs marionnettes dansent aujourd’hui au service de ce qu'ils appellent leurs « nouveaux rois » : les occidentaux...

  • Todisoa et les Pierres noires, Michael Andrianaly, 2013

    Pour nourrir sa famille, Todisoa parcourt chaque jour les 7 km qui séparent son village malgache de Tamatave, 2 sacs de charbon posés sur les épaules. À Vohitrambato, pour le projet d’extraction minière d’Ambatovy, certains comme Todisoa ont été expropriés de leurs terres tandis que d’autres ont été déportés.

  • My Name is Salt, Farida Pacha, 2013

    Année après année, 40 000 familles se déplacent, dans la région du Gujarat, vers le désert dans lequel elles vont extraire le sel, huit mois durant. La réalisatrice a partagé, pendant cinq ans, le quotidien de l’une de ces familles.

  • Cause commune, Sophie Averty, 2013

    Fin 2009, une quarantaine de familles roms, indésirables à Nantes, tractant des caravanes hors d'âge, arrivent à Indre, une petite commune des bords de Loire. Dès le lendemain, le maire Jean-Luc Le Drenn décide de mettre un terme à ce qu'il appelle " la politique de la patate chaude ", en refusant de les expulser à son tour. Grâce à l'engagement sans faille d'une poignée de citoyens et d'élus mobilisés par ce combat collectif et politique, les familles resteront 18 mois, avant qu'une solution digne et pérenne soit trouvée.

  • D'ailleurs mais ici, Barbara Pueyo, 2013

    Une journée exceptionnelle dans la vie de quatre familles étrangères d'un quartier de banlieue française dont les destins s'entrecroisent, s'influencent ou s'affrontent sur le chemin de la citoyenneté... "Je ne rêve ni en arabe ni en lingala, ni même en wolof pas même en bambara. Je ne rêve ni en espagnol ni en anglais, mais parle, aime et rêve en français, et comme ils ne sont pas dans ma tête, et encore moins dans mon coeur en fait, Ils disent qu'ici c'est pas chez moi quand même. Je rêve donc éveillé pour qu'ils me comprennent." (Abd Al Malik, Comme dans un rêve, Le dernier français). Il y a des parfums de "Do the right thing" de Spike Lee dans ce chassé-croisé d'habitants issus de l'immigration récente, rien n'est dit, tout est suggéré et la caméra virevolte entre des destins en marche... (Résumé éditeur)

  • Cause commune, Sophie Averty, 2013

    Fin 2009, une quarantaine de familles roms, indésirables à Nantes, tractant des caravanes hors d'âge, arrivent à Indre, une petite commune des bords de Loire. Dès le lendemain, le maire Jean-Luc Le Drenn décide de mettre un terme à ce qu'il appelle "la politique de la patate chaude", en refusant de les expulser à son tour. Grâce à l'engagement sans faille d'une poignée de citoyens et d'élus mobilisés par ce combat collectif et politique, les familles resteront 18 mois, avant qu'une solution digne et pérenne soit trouvée. (Résumé éditeur)

  • Terrain (Le), Bijan Anquetil, 2013

    Le réalisateur a suivi la vie quotidienne de familles roms à Saint-Denis : la recherche de matériau pour la construction de leurs logements, l’arrivée de nouvelles familles, l’attente d’un terrain donné par la mairie…

  • Grandir (Ô heureux jours !), Dominique Cabrera, 2013

    pendant sept ans, Dominique Cabrera a filmé sa famille. Elle a cherché à filmer ce qu’est une famille, ce qui se transmet dans sa famille depuis les ressemblances et les prénoms jusqu’aux insomnies et à la bonne cuisine. Ô heureux jours se déploie dans le temps mais aussi dans l’espace. Entre la France, les États-Unis où vit un de ses frères et l’Algérie où elle a été avec sa sœur chercher les traces du passé.

  • Vidas Deslocadas, João Marcelo Gomes, 2010

    Une famille de réfugiés palestiniens vit dans la ville de Porto Alegre au Brésil. Avant d’arriver au Brésil, ils ont vécu dans un camp de réfugiés et en Irak. Le documentaire filme le quotidien de la famille, ses souvenirs, des témoignages sur la vie en Irak et en Palestine, les problèmes avec la langue et la nouvelle vie.

  • Le documentaire animé -Adieu Général - L'ami Y'a bon - Lazlo - Son indochine, Fabien BEDOUEL, Nadine Luis Rachid Serge Jeanne Cécile Nicolas Jean-Jacques Bruno BUSS BRICENO BOUCHAREB AVEDIKIAN PATURLE ROUSSET LEMEE CUNES COLLET, 2013

    1916 Hiver 1916. De l'arrière au front, un jour ordinaire dans la vie d'un poilu. Fabien Bedouel 2003 - 8min30 A l'époque Rares doivent être les Allemands venus se réfugier en France à la LIbération. C'est le cas de mon père. Son cauchemar : que quelqu'un apprenne sa nationalité. Nadine Buss 2005 - 5 min46 Adieu Général En voix off, retour avec humour et autodérision d'un Chilien sur le Chili des années quatre-vingts. À la fois lucide sur les espoirs face à la dictature de Pinochet et nostalgique d'une époque où les rapports humains étaient... Luis Briceno 2009 - 5min46 L'ami Y'a bon tirailleur sénégalais Rachid Bouchareb 2004 - 8 min Chienne d'histoire Constantinople, 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement nouvellement en place, influencé par un modèle de société occidentale, cherche auprès d'experts européens les moyens de s'en débarrasser avant... Serge Avédikian 2009 - 15 min Je suis une voix Ce film est une rencontre, celle de voix qui se questionnent sur l'engagement politique et sur son absence. La première voix est celle de Martine qui nous livre son parcours. De ses premiers pas en politique en 68 à sa découverte... Jeanne Paturle, Cécile Rousset 2006 -13 min Lazlo Laszlo est un homme sans racines qui aimerait juste vivre en paix, peu importe le lieu. Nicolas Lemée 2003 - 3 min 30 Mendelssohn est sur le toit Prague, 1942. Heydrich, grand mélomane et protecteur de la Bohême-Moravie, s'avise soudain que sur le toit de l'Académie de Musique, trône la statue du compositeur juif Mendelssohn parmi celles d'autres musiciens. Il ordonne à ses... Jean-Jacques Prunès 2010 - 14 min Son Indochine Lors de l'anniversaire d'Émile, un événement fait ressortir son passé d'ancien combattant. Un passé qu'une partie de sa famille ne veut plus entendre. Bruno Collet 2012 - 9min 50

  • Free Angela, Shola Lynch, 2013

    Free Angela raconte l'histoire d'une jeune professeur de philosophie, née en Alabama, issue d'une famille d'intellectuels afro- américains, politiquement engagée. Féministe, communiste, militante du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis, proche du parti des Black Panthers, Angela Davis s'investit dans le comité de soutien aux Frères de Soledad, trois prisonniers noirs américains accusés d'avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d'un de leur codétenu. Accusée en 1970 d'avoir organisé une tentative d'évasion et une prise d'otage qui se soldera par la mort d'un juge californien et de 4 détenus, Angela devient la femme la plus recherchée des Etats-Unis. Arrêtée, emprisonnée, jugée, condamnée à mort, elle sera libérée faute de preuve et sous la pression des comités de soutien internationaux dont le slogan est Free Angela ! - Présentation éditeur

  • Musidora, la dixième Muse, Patrick Cazals, 2013

    Ce film permet de redécouvrir Musidora, cette créatrice devenue l’un des grands mythes du cinéma français. De nombreux documents inédits (extraits de films, photos, manuscrits) figurent dans ce film grâce à sa famille.

  • Lann vras, 2013

    Après cinq ans d'absence, Gwenn est de retour à Lann Vraz, une presqu'île sauvage de la côte bretonne. La jeune femme est revenue dans l'espoir secret de retrouver Mark, son amour de jeunesse. Mais celui-ci dirige aujourd'hui la réserve naturelle de la pointe et un conflit l'oppose à la famille de Gwenn, ostréiculteurs depuis des générations…

  • Foggy houses, Ali Awat, 2013

    Des femmes kurdes, pour échapper à la servitude que leurs familles leur imposent, se suicident en s’aspergeant d’essence.

  • Sans ordonnance, Évelyne Agli, 2013

    Ce documentaire met en lumière les enjeux de santé publique en Afrique de l’Ouest. Au Bénin, ils seraient des milliers à vivre d’un commerce qui échappe aux statistiques et au contrôle sanitaire, celui des médicaments illicites. Le film nous plonge dans le quotidien d’une jeune béninoise, Ramatou, qui s’approvisionne au Nigéria en produits illégaux pour les revendre sur les marchés. Chaque jour, elle subvient aux besoins de sa famille en conseillant tant bien que mal les clients, lesquels ont recours à elle faute de mieux.

  • Iitaté : chroniques d’un village contaminé, Toshikuni Doï, 2013

    En mars 2011, le monde a été secoué par la catastrophe nucléaire de Fukushima. Aujourd’hui, les habitants d’Iidate, une ville située en dehors de la zone d’exclusion de rayonnement de 30 km autour de la centrale nucléaire, souffrent encore. La direction du vent, la pluie et la neige ont causé des rayonnements pour atteindre des niveaux dangereux et la ville entière a été forcée d’être évacuée. Ce portrait des gens et de leurs sentiments envers leurs familles et leur ville natale perdue montre clairement qu’il y a des blessures profondes à guérir.

  • Yeux de Bacuri (Les), Maria de Medeiros, 2013

    Le film entre dans le cadre d’un projet de récupération de la mémoire historique des années noires de la dictature du milieu des années 1960 à la fin des années 1980. Ce documentaire nous plonge dans la douleur de la mémoire d’une famille brésilienne, de trois générations de femmes, dont Denise qui vit à Rome et sa fille Eduarda, installée aux Pays-Bas.

  • Pendule du Costel (Le), Pilar Arcila, 2013

    Issus de la communauté Rom de Roumanie, Costel et sa famille élargie se déplacent entre la France, la Suisse et leur propre pays, à la recherche d’un moyen de gagner leur vie. Film de famille et archive poétique du présent, le documentaire suit leur quotidien fait de débrouilles, de croyances et de survie. Entre errance et migration économique, le parcours de Costel traverse une Europe à économie variable, mise à l’épreuve de ses rêves et de ses communautés les plus démunies.

  • Le terrain, Bijan Anquetil, 2013

    "Qu’est-ce qu’un chez-soi, un foyer ? Contre toute attente, a minima, c’est peut-être un "terrain", ce mot cadastral qui assigne à non-résidence, en marge des villes (ici Saint-Denis) une communauté tout juste tolérée. Pendant un an, Bijan Anquetil filme un groupe de Roms investissant un terrain avant de se voir "déplacé" dans une ville voisine. Il signe le pendant diurne à son étude des marges migratoires que constituait "La nuit remue" : autant les Afghans y étaient délibérément invisibles, autant ici le fait d’habiter, au sens plein, se traduit par un investissement du champ (qui se superpose au terrain) : les familles remplissent peu à peu le cadre, plantent un décor, mettent en branle une temporalité sociale. Des premiers plans où les hommes fouillent une décharge à la recherche de matériaux de construction à ceux, en intérieur, de confidences féminines, le film devient le seul et indispensable témoin de la construction d’un espace collectif mais intime, qui porte tant la marque d’un foyer pérenne que la rapidité de son édification et la destinée éphémère qu’on lui réserve sidèrent." (Charlotte Garson, Cinéma du réel 2013)

  • Des châteaux en Espagne, Pauline Horovitz, 2013

    Certains rêvent d'Amérique, d'autres d'une cabane au Canada. Dans la famille de Pauline Horovitz, on rêve d'Espagne, le seul pays qui n'a pas arrêté ses ressortissants juifs pendant la guerre. Un voyage à travers les routes d'Espagne, mêlant dans un récit burlesque pain azyme et corrida, valises toujours prêtes et calamars sous antivol, sans pèlerinage au pays des ancêtres. L'avenir est à l'Ouest, pas à l'Est...(Résumé éditeur)

  • Contre les murs, Neus Viala, 2013

    Les lois qui régissent la politique migratoire en France ont du mal à être appliquées. Les centres de rétention administrative (CRA), lieu de privation de liberté, semblent ne pas être une solution à leur application. Les témoignages des retenus et des personnes sans papiers nous sensibilisent à l'injustice du traitement qu'on leur fait subir. La parole de juges, avocats, parlementaires, de représentants de la Cimade permettent de mieux cerner quels sont les enjeux de la politique de l'immigration et d'en dénoncer sa nature et ses méfaits. La campagne Open access lancée en 2012 par le réseau Migreurop, Alternatives européennes et Reporters sans frontières demandait, au nom du droit à l’information, le droit de visite de ces centres aux journalistes, pour plus de transparence sur leur fonctionnement, mais leur accès leur a été refusé. Plusieurs associations citoyennes se sont mobilisées et se retrouvent devant le centre de rétention administrative de Cornebarrieu (31), pour effectuer des veilles et soutenir les retenus. Pendant que les familles essaient d'obtenir des renseignements sur leurs proches, les avions sur l'aéroport voisin, continuent leur ronde, dans un vacarme étourdissant.(Résumé éditeur)

  • Aux rêveurs, Mehdi Benallal, 2013

    Regroupe trois films. 1. "Le Retour à Sceaux" (12'). Un jeune homme à la recherche d'une maison sillonne les rues d'une ville. 2. "Aux rêveurs tous les atouts dans votre jeu" (29'). Un pont est jeté entre les nuits de quatre rêveurs. Ponctué de plans fixes d'un pont, du ciel et des nuages qui le surplombent, le film est une succession de quatre tableaux dans lesquels une personne, filmée à l'intérieur, dans un élégant plan fixe minutieusement composé et simple, raconte un rêve qu'elle a fait en dormant. 3. "Bois d'Arcy"(24'). "Plans au cordeau des alignements pavillonnaires, voix off posée de la remémoration. La violence (...) tient dans la tension entre les vues mornes d'une ville des Yvelines sans histoire et les souvenirs humiliants du racisme qui s'y exerçait à l'encontre du réalisateur et de sa famille. Le sentiment d'une certaine horreur française passe dans cette vibrante topographie de la mémoire." (Le Monde).

  • "les cousines d'Oran", Natacha Cyrulnik, 2013

    Comment trois cousines (Nadia, Dalila et Ghamina), qui ont choisi de vivre en France il y a plus de vingt ans, reviennent à Oran au coeur de leur famille ? Les images de la vie quotidienne à Oran se mêlent aux propos des trois femmes qui se réapproprient cette ville et leurs proches le temps de leur voyage...(Résumé éditeur)

  • Ombres, un conte familial (Les), Leïla Férault-Lévy, 2013

    Édouard Rosenblatt naît en 1944 en Pologne, dans l’étable de paysans où se cachaient ses parents. Son père le dépose sur une fenêtre, avant d’être abattu par les Allemands et jeté dans une fosse dans la forêt. Après la guerre, émigrée en France, sa mère négocie durement le retour d’Édouard avec la famille polonaise qui l’a recueilli. 46 ans plus tard, Édouard Rosenblatt érige un cénotaphe : un tombeau vide, sans corps, pour son père inconnu. À travers cette sépulture, Leïla Férault-Levy, sa nièce, interroge les traces du génocide sur trois générations en France et en Pologne.

  • Kelly, Stéphanie Régnier, 2013

    À portée de regard, l’Europe se profile comme une entité floue. Elle reste inatteignable pour Kelly qui l’observe avec rage. Devant la caméra elle rejoue son destin : sa vie sage au Pérou, sa vie clandestine en Guyane française, la famille, l’amour, la débrouille…

  • Are you listening !, Simon Kamar Ahmad, 2013

    Peut-on vivre « normalement » dans l’absurdité du déménagement permanent ? Inondations et tempêtes forment le quotidien des familles du littoral du Bangladesh. Ce documentaire est la chronique de la vie d’une famille moyenne du Bangladesh qui, depuis le raz-de-marée de 2009, qui a engloutit leurs biens et leur maison, survit en s’adaptant…

  • Bidonville : architectures de la ville future, Jean-Nicolas Orhon, 2013

    Ce documentaire propose une réflexion sur la problématique du logement à l’ère de la surpopulation des villes en nous révélant un point de vue sociologique et philosophique sur les constructions à échelle humaine. Le réalisateur nous plonge dans l’intimité de citoyens et de familles qui, par leur résilience et leur ingéniosité, ont su bâtir des habitations adaptées à leurs besoins, en s’inspirant souvent des traditions architecturales de leurs communautés d’origine.

  • Lungone Dromença, Marie-Christine Duchalet, Pierre Gadrey, 2013

    Des femmes Roms du Kosovo, sédentaires, vivant en France, filmées chez elles, racontent les raisons qui les ont fait fuir du Kosovo, là où elles ont toutes leurs attaches, leurs familles, leurs souvenirs. Deux, dix, vingt ans après leur départ, ces femmes relatent avec force la guerre, les violences, l’humiliation, le racisme envers les Roms mais gardent en elles, l’espoir de vivre en paix, en famille.

  • Mon grand-père lançait des couteaux, Isabelle Taveneau, Odile Magniez, 2013

    Entre chronique et théâtre, ce documentaire nous plonge dans la vie d’une famille de cirque peu banale : La Famille Morallès.

  • Sur des braises, Mary Jimenez, Bénédicte Lienard, 2013

    Sur les rives de l’Ucayali, en Amazonie péruvienne, trois générations d’une même famille luttent pour survivre grâce à la fabrication ancestrale du charbon de bois. Ce documentaire suit le combat quotidien de cette famille.

  • Détroit, mes fantômes, Steve Faigenbaum, 2013

    Entre la chute spectaculaire d’une ville dévastée par la crise et la criminalité, et le travail de mémoire d’une famille d’immigrants venus s’y installer au début du XXe siècle, une histoire subjective de Detroit, Michigan, cité au destin aussi fascinant que dramatique.

  • Patria Obscura, Stéphane Ragot, 2013

    Un photographe part sur les traces de ses grands-pères militaires morts depuis longtemps, Pierre le légionnaire et Paul le parachutiste. Il explore avec eux l’histoire de sa famille, une histoire bornée par les guerres, rongée par les silences et les non-dits. Il dévoile dans un film impudique le roman d’un pays, la France, en guerre avec elle-même.

  • À Mille lieues de la revolution, Behzad Adib, 2013

    En 1984, Imad a quitté Damas pour s’établir à Montréal. Depuis, il partage son temps entre son métier de chauffeur de taxi, sa famille et la couverture médiatique de la révolution syrienne.

  • Ciao Cirella, Christophe BERTHAUD, 2011

    La famille de Christophe regroupe les Polito, les Mario et les Piazza. Dans les années 1960, ils ont quitté Cirella, leur village natal calabrais, pour émigrer aux quatre coins du monde. Aujourd'hui, ils entretiennent toujours des liens entre eux en s'envoyant, de temps à autre, de curieux vases en forme de poire : des bonbonnières. C'est en découvrant l'une d'elles chez sa grand-mère que Christophe décide de partir au Canada et en Australie, à la rencontre de ceux qui les envoient...

  • Les 12 enfants du rabbin, Yaël Bitton, 2012

    Le film fait le récit de l'émigration d'une famille juive du Maroc. En 1963, le père, les grands-parents et les 11 oncles et tantes de Yaël Bitton ont tous quitté Marrakech. Ils vivent aujourd'hui dispersés à travers le monde : en Israël, aux USA et en Suisse. A travers des récits croisés, le réalisateur questionne les circonstances de cette émigration et ses conséquences sur sa famille, ainsi que sur toute une génération de juifs marocains [...] - Présentation éditeur

  • Rêve de Fouad (Le), Martin Duckworth, 2012

    Fouad Sahyoun est né à Haïfa en 1943. Sa famille a subit l’exode en 1948 et a du fuir au Canada. Il apprend que l’Hôtel Windsor, à Haifa, qui appartenait autrefois à la famille de sa femme Haala, est à vendre.

  • De longue haleine, Tahani Rached, 2012

    Chronique de la vie quotidienne d’une famille égyptienne, durant les mois post-révolutionnaires. Ils tentent d’analyser les évènements pour en saisir leur portée tant au niveau personnel que collectif.

  • Honneur des Gueules noires (L’), Jean-Luc Raynaud, 2012

    Le combat de mineurs de fond et de leurs familles pour obtenir réparation après leur licenciement, emprisonnement et expulsion en 1948 parce qu’ils étaient syndicalistes, grévistes ou communistes.

  • Vie n’est pas immobile (La), Alassane Diago, 2012

    C’est l’histoire de femmes: mères de famille, épouses, femmes travailleuses et acharnées. Pour certaines, le mari a immigré ; pour d’autres, il est tout simplement inactif ou immobilisé par une maladie incurable. C’est l’histoire des femmes qui, regroupées et mobilisées pour la survie de leur foyer, sont fatiguées et habitées par un fort désir de dénoncer l’injustice et la soumission que leur impose la minorité des hommes qui les dirigent…

  • Mère à mon père (La), Yvan Petit, 2011

    Des histoires de familles surgissent d’albums de photographies commentées par la grand-mère espiègle du réalisateur.

  • Bakoroman, Simplice Ganou, 2011

    Quitter sa famille à sept, douze, seize ans. Partir en terrain inconnu. Apprendre à se droguer, à mendier, à voler, à fuir, à se battre… Ce film fait, de l’intérieur, le portrait de cinq Bakoroman sur la route qui les mène de leur village à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, à la recherche d’une vie meilleure.

  • Entre les bras, Paul Lacoste, 2012

    En 2009, le célèbre chef aveyronnais Michel Bras décide de passer la main à son fils Sébastien. Un moment crucial. Comment transmettre l’œuvre d’une vie ? Est-il si facile pour un fils de se faire un prénom ? Le portrait d’une famille exceptionnelle sur trois générations.

  • Étés du Montbellet (Les), Antoine Challeil, 2012

    Le petit village du Montbellet en Corrèze est un passage obligé pour les vacances d’été de la famille Challeil. On vient y aider à la ferme et passer un moment au vert. Et de 1948 à nos jours, l’histoire familiale s’y raconte avec une caméra. Si aujourd’hui on ne travaille plus la terre, on continue de la filmer.

  • Nadea et Sveta, Maura Delpero, 2012

    Comme beaucoup de femmes moldaves, Nadea et Sveta ont émigré en Italie pour des raisons économiques. Leurs familles sont restés en Moldavie : Nadea a laissé des enfants déjà adultes, tandis que Sveta a du confier sa fille de trois ans à sa grand-mère. En 2010 Sveta reçoit les documents qui lui permettent de rentrer en Moldavie et enfin revoir sa fille après deux ans et demi de séparation. Au départ de son amie, Nadea reste seule à Bologne et essaie de réagir à la solitude. Les deux amies continuent à se confier et aider malgré la distance. Leurs destins vont se croiser jusqu’à s’invertir, dans une histoire de femmes toujours prêtes à repartir. - Présentation éditeur

  • Les parfums de ma terre, Mehdi Lallaoui, 2012

    Ce film évoque l'itinéraire d'un Pied-Noir d'Algérie, né à Guelma et issu d'une famille Algérienne française. Jacky Malléa a toujours vécu fraternellement avec les Algériens; lors de son service militaire, il a refusé de rejoindre une unité combattante. A près de quarante ans il se découvrira une famille algérienne. (Présentation éditeur)

  • Dayana mini market, Floriane Devigne, 2012

    Comment se donner les moyens de réussir ? Un conte aux accents bollywoodiens qui suit les joies et les déboires d'une famille d'origine sri lankaise installée à Paris depuis presque trente ans. (Présentation éditeur)

  • Femme à la caméra (La), Karima Zoubir, 2012

    C’est la chronique douce-amère de la vie de Khadija, jeune Marocaine analphabète et divorcée qui, en dépit de la forte résistance de sa famille et de son environnement, est fermement décidée à travailler comme vidéographe de mariages pour assurer son indépendance.

  • Histoires du carnet anthropométrique, Raphaël Pillosio, 2012

    En 1912, dans le cadre d’une loi visant à contrôler le commerce ambulant, la République française imposait le port d’un Carnet anthropométrique d’identité à une catégorie administrative créée à l’occasion, les « Nomades ». A travers la restitution aux familles concernées de photographies contenues dans les Carnets anthropométriques, le film dresse un portrait de l’intérieur de l’extraordinaire hétérogénéité des « Gens du Voyage ». En contre-point, des historiens réfléchissent aux conséquences de cette loi. En interrogeant la permanence d’une exception juridique au cœur de la République française, ce film propose de réfléchir à la situation passée et actuelle des « Gens du Voyage ».

  • Caribou Maoré, bienvenue à Mayotte, 2012

    Sur l’île de Mayotte, beaucoup de clandestins mahorais expulsés, choisissent d’abandonner leurs enfants sur l’île espérant pour eux une vie meilleure. Aujourd’hui quatre milliers de mineurs abandonnés errent, sans famille, livrés à eux-mêmes, plus ou moins cachés, plus ou moins scolarisés, dans des situations souvent réellement tragiques. Alors que Mayotte devient le 101ème département français, cette situation constitue une véritable " bombe sociale " à retardement.

  • Vierge, les coptes et moi (La), Namir Abdel Messeeh, 2012

    Namir part en Egypte, son pays d’origine, faire un film sur les apparitions miraculeuses de la Vierge au sein de la communauté copte chrétienne. Très vite l’enquête lui sert de prétexte pour revoir sa famille, à la campagne ; et pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en scène… Entre documentaire et autofiction, une formidable comédie sur les racines, les croyances… et le cinéma.

  • Entrée de secours, Sam Albaric, 2012

    Après l’urgence, après les foyers et centre d’hébergement, où habite-t-on ? Comment se reconstruit-on une fois que les circuits traditionnels n’offrent plus d’alternative ? Il y a les pensions de familles, ce sont des logements sociaux pas tout à fait comme les autres. Ce sont des dispositifs expérimentaux qui participent à la mise en œuvre du droit au logement.

  • Une trop bruyante adolescence, Sandrine Ray, 2012

    La Togolaise Henriette Akofa avait été au centre d’un scandale ayant éclaté en France en 1998 : immigrée en France, elle a travaillé pendant 4 ans comme domestique au sein d’une famille française. Elle a décidé d’écrire son histoire : Une esclave, divisé en trois tomes, racontes son histoire, de ses rêves d’un avenir meilleur en Europe à la désillusion totale face à ce retour en arrière que lui feront vivre ses « employeurs ». (Résumé éditeur)

  • Moulin-Galant, Mathieu PHENG, 2012

    Le département de l'Essonne compte une vingtaine de bidonvilles Roms sur son territoire. Environ 900 personnes vivent ainsi en marge de la société, entre installations clandestines et expulsions à répétition. Le documentaire, MOULIN GALANT LA QUESTION ROM, raconte plus d'un an de la vie du plus grand bidonville du département. C'est la chronique de la Question Rom dans ce qu'elle a de plus concret : des hommes, des femmes et des enfants, désireux de s'insérer en France, des militants associatifs défendant le droit des familles, et des responsables politiques chargés de gérer un dossier qui semble parfois totalement insoluble.

  • Kurdish Lover, Clarisse Hahn, 2012

    Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre "un pays qui n'existe pas", une zone sinistrée, immobilisée par la guerre et la misère économique, perdue entre tradition et modernité, le Kurdistan. Comme un cousin lointain venu d'ailleurs, le spectateur partage le quotidien d'une famille où l'amour se confond souvent avec l'emprise. Un quotidien où le paganisme régit le rapport aux choses et à la vie, le magique se mêlant au trivial. Les personnages sont drôles, parfois cruels, souvent d'une grande théâtralité pour oublier qu'ils font partie d'une communauté oubliée du monde. (Résumé éditeur)

  • Histoires du carnet anthropométrique, Raphaël PILLOSIO, 2012

    En 1912, dans le cadre d'une Loi visant à contrôler le commerce ambulant, la République Française imposait le port d'un Carnet Anthropométrique d'identité à une catégorie administrative créée à l'occasion, les « Nomades ». A travers la restitution aux familles concernées de photographies contenues dans les Carnets Anthropométriques, le film dresse un portrait de l'intérieur de l'extraordinaire hétérogénéité des « Gens du Voyage ». En contre-point, des historiens réfléchissent aux conséquences de cette Loi. En interrogeant la permanence d'une exception juridique au c½ur de la République Française, ce film propose de réfléchir à la situation passée et actuelle des « Gens du Voyage ». - Présentation éditeur

  • Mille soleils, Mati Diop, 2012

    En 1972, Djibril Diop Mambety, oncle de la réalisatrice, tourne Touki Bouti. Mory et Anta s’aiment et partagent le même rêve : quitter Dakar. Au moment fatidique, Anta embarque, Mory reste sur les quais, incapable de s’arracher à sa terre. En 2012, Mille Soleils enquête sur l’héritage personne et universel que représente Touki Bouti. Histoires de famille, d’exil et de cinéma se croisent entre la sphère de l’intime et celle du mythe.

  • Dames de couleurs, Patricia Gérimont, Jean-Claude Taburiaux, 2012

    Au pays dogon, l’indigo sombre règne sans partage sur les pagnes féminins. Tant en ville qu’en brousse, ces tissus sont l’œuvre des teinturières. Parallèlement à l’élaboration de ces textiles, on découvre des artisanes en quête d’indépendance économique pour assurer la survie de leur famille et s’affranchir…

  • Mohammad sauvé des eaux, Safaa Fathy, 2012

    Le frère de la réalisatrice a vécu en Haute-Egypte. Il souffrait d’une insuffisance rénale grave. Le film raconte son histoire avant et après sa mort en juin 2010. A travers ce protagoniste et ses interrogations, le film aborde des thèmes aussi personnels que le rapport au corps, à la tradition, à la religion, à la famille et à la guérison en Egypte, dans un contexte d’un pays en révolution dont l’enjeu est précisément le respect de la dignité humaine. Le film aborde également le problème de l’industrialisation sauvage et de ses conséquences sur l’écologie.

  • Dayana mini market, Floriane Devigne, 2012

    Comment se donner les moyens de réussir ? Un conte documentaire aux accents bollywoodiens qui suit les joies et les déboires d’une famille d’origine sri lankaise.

  • Destin de l’Inde (Le), Laurent Jaoui, 2012

    Comment l’Inde est-elle devenue l’une des premières puissances mondiales, dotée de l’arme nucléaire alors que jadis un homme comme Churchill lui promettait un effondrement fracassant sans la présence des colons anglais ? La famille Agrawal de New Delhi nous fait découvrir l’histoire indienne, telle qu’elle l’a vécue depuis l’indépendance de 1947.

  • Aujourd’hui, Alain Gomis, 2012

    Dakar, la ville familière, grouillante, colorée… La famille, les amis, son premier amour, les manifestations, ses aspirations… Aujourd’hui Satché doit mourir. Il a été choisi. Aujourd’hui Satché vit comme il n’a jamais vécu.

  • Réhabilitations 3 : du « non-droit » aux « nouveaux droits », Michael Hoare, 2012

    On parle des droits, ou plutôt de leur absence. Pour les résidents des foyers de travailleurs ou les résidence sociales, pas le droit de visite après 22h00, un droit strictement limité à héberger un tiers ou un membre de sa famille, pas le droit de changer sa serrure, pas le droit d’avoir un animal. On a surtout le droit de se replier dans sa petite cellule et crever de misère et de solitude.

  • Récits de Fukushima, Alain de Halleux, 2012

    Huit films courts qui forment le récit commun, à plusieurs voix, des familles vivant encore à Fukushima.

  • Chronique d’une mort oubliée, Pierre Morath, 2012

    Une investigation fouillée autour de la découverte du corps d’un homme, chez lui, décédé depuis 28 mois va tenter de répondre à la question suivante : comment un homme ayant une famille, suivi par l’hôpital et les services sociaux a-t-il pu sombrer dans l’oubli ?

  • En retard pour l’enterrement de ma mère, Penny Allen, 2012

    Tourné dans 3 pays sur une durée de 3 ans, En retard pour l’enterrement de ma mère est le portrait intime d’une famille maghrébine à la dérive suite au décès de leur mère Zineb, célèbre trafiquante d’or et de bijoux. Au-delà de l’histoire familiale, le film met l’accent sur les identités transfrontalières, sur la figure tutélaire de la mère dans la famille arabo-musulmane, et sur l’influence des contextes politiques sur la vie des individus.

  • Harcelé à perdre la raison, Daniel Kupferstein, 2012

    Le film retrace la lente « descente aux enfers » de Jean-Michel Rieux, employé communal des Parcs et Jardins de Béziers. Au-delà du drame, c’est toute la mécanique du harcèlement qui est décortiquée grâce aux témoignages des membres de la famille, des amis et des collègues de travail.

  • Couleur de peau : miel, Jung, Laurent Boileau, 2012

    Ils sont 200.000 enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Né en 1965 à Séoul et adopté en 1971 par une famille belge, Jung est l’un d’entre eux. Adapté du roman graphique « Couleur de peau : Miel », le film revient sur quelques moments clés de la vie de Jung : l’orphelinat, l’arrivée en Belgique, la vie de famille, l’adolescence difficile…

  • Ceux qui aiment la France, Ariane Ascaride, 2010

    Amina vit avec sa famille dans une cité marseillaise. Elle a 11 ans et demi, elle est d’origine maghrébine, sans-papier et elle se sent entièrement française. Amina n’aime pas les Arabes, sauf sa famille. Au moment de son entrée au collège, elle vit de nombreux chamboulements : l’agression de son père, la demande de régularisation, son premier amour. Amina s’accroche à ses illusions mais la réalité va vite la rattraper.

  • Roms en Résistance à Choisy-le-Roi, Sylvia Aubertin, 2010

    Une vingtaine de familles roms qui occupaient un terrain sous une autoroute à Choisy-le-Roi sont expulsées. Devant l’urgence, un comité de soutien se met en place.

  • Kurdish lover, Clarisse Hahn, 2011

    Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre « un pays qui n’existe pas », une zone sinistrée, immobilisée par la guerre et la misère économique, perdue entre tradition et modernité : le Kurdistan. Comme un cousin lointain venu d’ailleurs, le spectateur partage le quotidien d’une famille où l’amour se confond souvent avec l’emprise. Un quotidien où le paganisme régit le rapport aux choses et à la vie, le magique se mêlant au trivial. Les personnages sont drôles, parfois cruels, souvent d’une grande théâtralité pour oublier qu’ils font partie d’une communauté oubliée du monde.

  • Rosans miel amer, Remi NELSON BOREL, 2011

    "1962. L'Algérie fête son indépendance. Menacés de mort, des milliers de harkis fuient leur pays pour une France qui les parque dans des camps. Un petit village entre Alpes et Provence est alors la seule commune volontaire pour accueillir quelques familles. 50 ans après, ces Rosanais d'adoption témoignent de cette cohabitation chaotique entre deux cultures que rien ne disposait à se rencontrer." - (La forge aux utopies)

  • Regardez chers parents, Mory Coulibaly, 2011

    Mory Coulibaly, réfugié politique en France, se trouvait à Cachan au moment de l'expulsion du squat. Délégué auprès des familles, il est resté avec les autres par solidarité et parce que pour lui, c’était le prolongement d’une lutte commencée ensemble. En quittant le bâtiment F. il a tout laissé derrière lui, un peu comme lorsqu’il avait quitté son pays d’origine : La Côte d’Ivoire. Mais a filmé spontanément des images comme témoin.

  • Yamo, Rami Nihawi, 2011

    Après dix ans d’absence, le cinéaste revient auprès de sa famille au Liban. Son père est parti mais il y retrouve ses frères, sa sœur et sa mère. Il filme surtout Nawal, sa mère, une femme qui a vécu tous les événements terribles ayant touché le pays. À travers son histoire, le cinéaste cherche à retrouver son identité.

  • Neko, dernière de la lignée, Anastasia Lapsui, 2011

    Sibérie soviétique, années 1960. La jeune Neko, enfant du peuple nomade des Nenets, vit au rythme des saisons en plein cœur de la toundra avec sa grand-mère et son père. Elle se destine à devenir chamane. Mais la région, riche en énergie, intéresse le pouvoir soviétique. Comme d'autres, Neko va être arrachée à sa famille pour être éduquée dans un internat à la gloire du parti. Rebaptisée Nadja, dernière de sa lignée, sa vie ne sera plus jamais la même.

  • Les larmes du seigneur afghan, Pascale Bouraux, 2011

    La reporter belge a choisi de venir pendant dix ans filmer Mamour Hasan, un seigneur de guerre du nord de l'Afghanistan, sa famille et son village.

  • Passe le périph' d'abord, Jean-Marie MONTALI, Bruno VICTOR-PUJEBET, 2011

    "Alix, Tania et Carlotta sont parisiennes. Alison, Deguene et Wafae sont Clichoises. Elles ont entre 17 et 18 ans, elles sont élèves en terminale et appartiennent à deux lycées différents : Jean-Racine est à Paris, dans le 8e arrondissement et Alfred-Nobel est situé à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis et en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Tout les sépare. Tout, c'est-à-dire le périphérique et une montagne de préjugés. Ces jeunes filles ne se seraient jamais rencontrées si leurs lycées ne les avaient pas lancées dans une aventure pédagogique inédite : reconstituer un procès d'assises pour comprendre le fonctionnement de la justice. Ce procès, encadré par maître Jean-Pierre Mignard, un ténor du barreau de Paris, se déroule dans l'enceinte historique du Palais de justice de Paris. Les élèves y jouent tous les rôles, des accusés aux avocats en passant par le procureur et les jurés populaires. Un exercice pratique en situation quasi réelle qui leur permet de mieux comprendre la mécanique judiciaire. Le film les a suivies pendant quatre mois. Pour nos caméras, elles ont aussi accepté de relever un autre défi : traverser le périphérique pour changer de lycée et vivre quelques jours les unes chez les autres. Les Clichoises s'installent dans les familles parisiennes, et les Parisiennes dans les familles Clichoises. Il s'agit de voir en quoi, d'un côté ou de l'autre du périphérique, les vies de ces adolescentes sont si différentes..."

  • Là-bas, Chantal Akerman, 2011

    À la fin du montage du film, je me suis dit que c’était un film sur la relation de quelqu’un de la diaspora élevé dans un milieu juif traditionaliste, de sa relation à Israël, un Israël imaginaire sans doute. Et qui se demandait si ce n’était pas encore un fois une terre d’exil [...] Un film à la fois dans le monde et coupé du monde. Un film où apparaît en pointillé le passé d’une famille juive. Et de ce que c’est -mais à peine suggéré- ce que c’est que de ne pas appartenir. - Chantal Akerman

  • Éclats d'Arménie, Jacques KEBADIAN, 2011

    "Buvards" (Animation, 1979, 8'30") errance et déracinement..., "Arménie 1900" (Doc., 1981, 14') l'album de famille imaginaire d'un enfant arménien à la veille du génocide de 1915..., "Colombe et Avédis" (Doc., 1981, 36') Une histoire d'amour... et "Les Cinq Soeurs" (Doc.,1984, 22') Chouchan Kebadian raconte son histoire en dessins et peintures...

  • Des Algériens à Marseille, Mehdi LALLAOUI, 2011

    Depuis des siècles, Marseille a été une "porte" pour les immigrants du monde entier, venus trouver en France le refuge ou la promesse d'une vie meilleure. Notre film ira à la rencontre de familles algériennes qui comptent cinq générations de présence dans la cité phocéenne. Avec le concours de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration du Conseil Régional Paca et de la Fondation Anna Lindh. (Présentation éditeur)

  • Contre marées et barbelés, Harkjoon Lee, Dongkyun Hein S. Ko Seok, 2011

    Songgook et Sueryun sont un couple de jeunes mariés nord-coréens vivant maintenant au Sud. Il sont ainsi environ 20 000 transfuges, ils essayent de garantir la liberté de toute leur famille en organisant leur fuite, c'est un phénomène d'évasions en chaîne. L'évasion en bateau, filmée ici, est la plus rare et la plus dangereuse. (Présentation éditeur)

  • Île perdue (L’), Caroline Rubens, 2011

    C’est l’histoire d’une île, d’un rêve de bonheur, d’un rêve d’ailleurs. L’histoire d’une famille réunionnaise avec ses destins réinventés, ses violences et ses secrets. L’histoire d’un paradis perdu. La réalisatrice nous embarque dans sa quête personnelle, et avec elle ses proches, sur les pas de ses ancêtres…

  • Méditerranées, Olivier Py, 2011

    Comment montrer l’Histoire ? Comment parler d’un souvenir aussi vibrant que la pellicule Super 8 sur lequel il est inscrit ? Lorsque la mère d’Olivier Py achète en 1961 une caméra Super 8, elle commence par filmer la mer puis tourne l’appareil sur sa famille. Le réalisateur se souvient de son origine pied-noir, des affrontements, des voitures plastiquées, de la mer – et cette « mère » également - douce et vaillante qui soutenait leur famille rattrapée par l’Histoire et les « événements d’Algérie ».

  • Nés derrière les pierres, Carina Freire, 2011

    La réalisatrice réalise à l’aide de photographies un portrait de sa famille : d’un côté, ses parents, qui ont immigré en Suisse, de l’autre les parents de son compagnon, des universitaires suisses.

  • De l’autre côté de la route, Laurence Doumic, 2011

    La cinéaste montreuilloise Laurence Doumic décide un jour de traverser sa rue pour aller à la rencontre d’une famille Rom de Roumanie et de filmer des tranches de leur quotidien… Au-delà des clichés et des polémiques, ce film humaniste nous fait découvrir la condition des Roms en France…

  • Enfants d’Hampaté Bâ (Les), Emmanuelle Villard, 2011

    À travers les souvenirs personnels du slammeur peul Souleymane Diamanka et la destinée de sa famille, c’est d’un multiculturalisme qu’on explore. Entre tradition et modernité, héritages et acquisitions, un film sur l’identité et ses multiples visages.

  • Palazzo delle aquile, Stefano Savona, 2011

    Ce film fait la chronique quotidienne de l’occupation de l’Hôtel de ville de Palerme par vingt familles sans abri. Tout en dressant le portrait d’une institution publique dans des circonstances exceptionnelles, c’est aussi l’occasion d’enquêter sur les relations controversées et souvent ambiguës entre les citoyens et leurs représentants élus.

  • Precious life, Shlomi Eldar, 2011

    Toute la complexité du conflit israélo-palestinien dans le combat d’une famille palestinienne et de médecins israéliens pour sauver la vie de Mohammad, 4 mois, atteint d’une maladie génétique.

  • Leite e Ferro, Claudia Priscila, 2010

    La maternité en prison et le Centro de Atendimento Hospitalar à Mulher Presa (CAHMP) de São Paulo sont au centre de ce documentaire : derrière les barreaux, les mères allaitent et suivent leurs enfants. Après quatre mois, les enfants sont adoptés par une autre famille ou par une institution. Le documentaire montre avec délicatesse cette maternité en prison.

  • Babás, Consuelo Lins, 2010

    A partir d’une recherche iconographique, le film mélange des éléments autobiographiques et une réflexion sur le rôle et la présence des « nounous » (babás) dans le quotidien des familles aisées brésiliennes à travers le temps.

  • Ici finit l’exil, Kiyé Simon Luang, 2010

    Le film « Ici finit l’exil » croise intimement les parcours de vie d’une famille laotienne - frère, sœur, mère naturelle, mère adoptive, cousins, cousine, enfants - qui a trouvé en France une terre d’asile dont l’autre nom est exil.

  • BM du Seigneur (La), Jean-Charles Hue, 2010

    Chez les Yéniches, communauté de gens du voyage, le respect des aînés et la ferveur religieuse côtoient indifféremment le vandalisme. Fred Dorkel est l un d entre eux : craint et estimé par les siens, il vit du vol de voitures. Une nuit, sa vie bascule : un ange lui apparait. Pour Fred, c est le signe d une seconde chance qu il doit saisir. Il décide de se ranger, mais ce choix va l opposer à sa famille

  • Acercadacana, Felipe Peres Calheiros, 2010

    Acte de résistance de Maria Francisca face à des menaces d’expulsion de son demi-hectare de terre, encerclée de canne à sucre. Elle y vit depuis plus de 40 ans alors que 15 000 familles furent expulsées du fait de l’extension de la production de canne à sucre pour la fabrication d’éthanol dans les années ‘90, dans l’Etat du Pernambuco.

  • Koukan Kourcia ou le Cri de la tourterelle, Sani Elhadj Magori, 2010

    Un long voyage du Niger à la Côte d’Ivoire, à la rencontre des Nigériens poussés à l’exil il y a vingt ans par les chants d’une cantatrice, qui les incitaient à quitter leur pays pour trouver du travail et subvenir aux besoins de leur famille.

  • Peine infinie (Une). Histoire d’un condamné à mort, David André, 2010

    En 1999, Sean Sellers, condamné à mort à l’âge de 16 ans, est exécuté en Oklahoma malgré les nombreuses protestations internationales. Quelques jours avant, le réalisateur David André le filme dans les couloirs de la mort. Il rencontre également, lors de l’audience du recours en grâce, la famille de ses victimes qui réclame l’exécution, devant le condamné suppliant qu’on l’épargne. Dix ans après sa mort, hanté par le souvenir de cette histoire, le réalisateur retourne en Oklahoma à la recherche des protagonistes qu’il a filmés.

  • Leite e ferro, Claudia Priscilla, 2010

    La maternité en prison et le Centro de Atendimento Hospitalar à Mulher Presa (CAHMP) de São Paulo sont au centre de ce documentaire : derrière les barreaux, les mères allaitent et suivent leur enfant. Après quatre mois, l’enfant est adopté par une autre famille ou par une institution. Le documentaire montre avec délicatesse cette maternité en prison.

  • Babás, Consuelo Lins, 2010

    À partir d’une recherche iconographique,Babás mélange des éléments autobiographiques et une réflexion sur le rôle et la présence des « nounous » (babás) dans le quotidien des familles aisées brésiliennes à travers le temps.

  • Pivellina (La), Tizza Covi, Rainer Frimmel, 2010

    À Rome, une petite fille, abandonnée par sa mère, est recueillie dans une famille de gens du cirque, avec laquelle se développent des forts liens. Jusqu’au jour où la mère de la petite fille contacte sa « famille d’accueil ».

  • Guerre de Wiebo (La), David York, 2010

    Au cours des années 1990, des puits de gaz naturel acide ont été creusés tout près de la ferme de la famille Ludwig sans tenir compte de ses inquiétudes quant aux conséquences d’une telle opération. Par la suite, le bétail a commencé à mourir et les membres de la famille se sont mis à avoir des problèmes de santé. Après avoir été ignoré durant cinq ans par les sociétés pétrolières et gazières, Wiebo Ludwig décide de leur déclarer la guerre.

  • Voie des autres (La), Fabrice Osinski, 2010

    Douze jeunes belges traversent la Laponie à pied et en traîneaux. Une aventure dans le froid extrême, et un laboratoire social: quatre sont « normaux », de scolarité et de familles stables ; quatre autres sont placés en foyer à Bruxelles et enfin, quatre sont handicapés physiques ou trisomiques.

  • Fix me, Raed Andoni, 2010

    Raed, auteur réalisateur, sorte de cousin palestinien de Woody Allen, a mal à la tête, au sens propre comme au figuré. Cela l’empêche de travailler. Armé d’humour et d’une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne. Au risque de déconcerter sa propre famille et ses vieux amis, il décide de se faire soigner et de filmer sa psychothérapie…

  • Looking for Eric, Ken Loach, 2009

    Eric Bishop, père de famille débordé et postier à Manchester, est persuadé que son sportif préféré, le footballeur Eric Cantona, va pouvoir l’aider à reprendre sa vie en mains.

  • Bi, n’aie pas peur !, Phan Dang Di, 2009

    A Hanoï,dans un monde où les adultes de sa famille souffrent en silence de leurs désirs contrariés, le jeune Bi découvre la vie…

  • Comme une ligne rouge dans la mer, Chantal Gresset, Richard Volante, 2008

    Leurs familles sont arrivées en France il y a trois, quatre, cinq générations, elles s’y sont établies. Eux, les descendants d’immigrés, portent cette part d’étranger.

  • Vacances de Clémence (Les), Michel Andrieu, 2008

    La vie d’une famille à St-Nazaire en 1967. Le film, qui s’achève le 13 mai 68, veut restituer ce moment où, tant dans la société que dans la vie de Clémence et Gérard, quelque chose de fondamental va basculer.

  • Jesus Camp, Heidi Ewing, Rachel Grady, 2007

    Les familles présentées dans ce film représentent une force électorale influente qui fait de plus en plus entendre sa voix dans la vie culturelle et politique américaine. Elles préparent non seulement le retour de Jésus, mais elles s’apprêtent également à « reprendre le pouvoir en Amérique au nom du Christ », entraînant avec elles leurs enfants.

  • Pieuvre (La), Lætitia Carton, 2009

    Un émouvant film-témoignage de Laetitia Carton sur la maladie de Huntington. Elle ne témoigne pas seule. Car la maladie de Huntington est une histoire de famille. Cette « pieuvre » a déjà englouti de nombreuses personnes dans son entourage. Vieux, jeunes, hommes, femmes tous peuvent être victimes. Une seule règle : Une chance sur deux d’être touché par la maladie transmise par son père ou sa mère. Alors, vivre dans l’angoisse ou faire le test pré-symptomatique ? Rester dans l’inconnu en espérant qu’on n’est pas porteur ? ou qu’au pire la maladie se déclenchera tard ? Prendre le risque de faire le test et être libéré si on n’est pas porteur ? ou au contraire se savoir porteur et être hanté au quotidien par une maladie qui se déclenchera à coup sûr un jour ?

  • Une planète sans frontières?, Ilana Navaro, 2009

    Elles s'appellent Kaïna, Anissa, Chirine et Sara. Elles ont entre 17 et 19 ans. Ce sont encore de jeunes filles, mais elles construisent déjà leur destin de femmes. Issues de la seconde génération de l'émigration, confrontées en permanence aux contradictions de leur double héritage, elles sont partagées entre loyauté familiale et désir d'indépendance, métissage culturel et affirmation d'identité. Résolument soudées par un objectif commun, c’est à travers la boxe qu’elles ont choisi d’affirmer leur identité aux yeux de leur famille et de leur communauté.(Présentation éditeur)

  • Squat Charles Michel, Riv'nord & Rapsode, 2009

    Feuilleton en huit épisodes. Au 59-61 rue Charles Michel à Saint-Denis, depuis 2007 vivent 70 familles dans un immeuble laissé vacant par la mairie et insalubre. Les habitants, dont une partie sans papiers, sont considérés comme « squatteurs » et leur demande d’accès au logement n’est pas prise en compte par la municipalité

  • No border (Aspettavo che scendesse la sera) Un homme idéal (Fragment K.) N'entre pas sans violence dans la nuit, Sylvain George, 2009

    No Border "Paris, ville ouverte. Vertiges des commémorations. Ruines. Vents. Marées. Naked eyes. De jeunes migrants irakiens, afghans, iraniens errent dans les rues, entre soupes populaires et camps de fortune. Partant, ils mettent en crise l'ordre des choses et la société bourgeoise. Un mouvement d'émancipation advient, profondément mélancolique, élégiaque : redéfinir le concept de révolution par un nouveau concept d'Histoire." - (CNC- images de la culture) Un homme idéal "Noir. Ombres. Une silhouette, et des murs qui défilent, acérés comme des rasoirs prêts à trancher ce qui ne saurait se voir. Un homme marche dans la ville. Paris. Monsieur K. À l'instar des 30 000 familles qui ont placé leur dernier espoir dans la circulaire de Monsieur S. (Sarkozy), Monsieur K. attend, attend et attend... Au cours de cette attente, on découvre un visage pétrifié, celui d'une société française en état de guerre... " - (CNC) N'entre pas sans violence dans la nuit "La rage au c½ur. De plein fouet. Gueules ouvertes. Rafles. Octobre 2005. Un quartier de Paris se révolte, spontanément. Et l'écho du désespoir et de la colère n'a d'égal que l'injustice qui frappe les habitants jours après jours. Gestus historique qui renvoie aux luttes populaires les plus belles, les plus ténues, les plus fragiles : esclaves de Spartacus, insurgés de la Commune, noirs et latinos américains... Des mondes comme des poings qui se serrent, des c½urs qui se battent, tandis que les poitrines se soulèvent." - (CNC)

  • Ceux d'en face, 2009

    Un mur de fer et de béton symbolisant la distinction Nord/Sud marque la séparation entre Tijuana et San Diego. Ces deux villes jumelles sont le lieu de passage le plus fréquenté au monde. « Ceux d’en face » nous plonge dans l’univers de familles, avec cette frontière qui alimente toutes sortes de pensées. Un film sur des gens ordinaires dans un lieu extraordinaire.

  • A la gauche du père, Nathalie Marcault, 2009

    " Chaque soir, je voyais mon père monter la rue en titubant. Il est mort, il y a 18 ans, des suites de son alcoolisme. Depuis, je cours après un fantôme. J’ai demandé à ma famille de m’aider à lui redonner chair pour m’en libérer. " (Nathalie Marcault).

  • Terre de la folie (La), Luc Moullet, 2009

    Originaire des Alpes du Sud, Luc Moullet a étudié les différents comportements locaux qui révèlent des troubles mentaux – légers ou graves – à travers sa famille, ses proches et les différentes “affaires” des soixante dernières années dont il a pu prendre connaissance. Le film creuse cette recherche autour des interviews, des parcours des personnes évoquées, des causes et des conséquences de ces problèmes psychiques locaux.

  • Remue-ménage, Fabrice MACAUX, 2009

    Dernier épisode de la trilogie documentaire de Fabrice Macaux, mettant en scène les habitants du quartier de la Muette. Le quartier de la Muette est en pleine réhabilitation : des immeubles tombent, tandis que d'autres voient le jour, et cela depuis 4 ans. Pour les élus, les responsables de l'urbanisme et les associations de Garges-lès-Gonesse, la Muette est bien plus qu'un pari : c'est un enjeu. Plusieurs familles de ce quartier témoignent de cette mutation, qui soulève aussi bien les craintes que les espoirs. Quelle place auront-ils dans ce nouveau cadre de vie ? Comment le quotidien va-t-il s'organiser désormais ? Karima, Fatima, Mardia, leurs amis ou leurs voisins nous ont ouvert leur porte. La colère se mélange à l'enthousiasme et laisse entrevoir l'opportunité d'une vie meilleure. (Le film documentaire)

  • Le drôle de mai, José VIEIRA, 2009

    Chronique d'un bidonville en mai 68, le film s'articule autour du récit d'un homme en quête de l'histoire des immigrés portugais pris dans la tourmente des événements. Aux premiers beaux jours, le bidonville devenait comme un village. Quand le printemps revenait, la boue commençait à sécher. Le dimanche il y avait des bals, les familles se retrouvaient. Il flottait dans l'air un parfum de nostalgie encore toute fraîche. Mais au printemps 68, vers la mi-mai, l'air devint soudain irrespirable. L'atmosphère s'empoisonna des rumeurs les plus folles et des peurs les plus irrationnelles. Qui étions-nous pour avoir si peur des événements de mai ? D'où sortaient ces étrangers inquiets qui se crevaient à la tâche pour revenir au plus vite au pays qu'ils avaient fui. Qui étaient ces paysans portugais qui n'avaient que le rêve immense de sortir de la misère ? D'où venait cette main d'oeuvre étrangère qui construisait des villes et qui habitait des baraques devant des murailles de tours et d'immeubles ? Quelle était la vie de ces immigrés embourbés dans les premières années de l'immigration ? Chronique d'un bidonville en mai 68, le film s'articule autour du récit d'un homme en quête de l'histoire des immigrés portugais pris dans la tourmente des événements. Partant de ses souvenirs, se confrontant aux récits des autres et aux images d'époque, il tente ainsi de construire une mémoire collective des années de boue.(La Huit)

  • La deuxième vie de Betty, Luis MIRANDA, 2009

    Le film raconte l'histoire bouleversante de Betty, fille aînée d'une famille africaine, victime des conflits armés au Burundi, qui est arrivée en 1995 sur le territoire français. C'est sa mère, Rosette, restée au pays, qui l'a sauvée tout comme elle a sauvé ses autres enfants, en les « abandonnant » à un passeur alors que le pays était en proie aux pires violences. En 2008, Betty se marie. Pour célébrer l'événement, elle décide de se réconcilier avec son passé et de retourner au Burundi pour revoir sa mère. Luis Miranda évoque le drame de l'exil et des atrocités vécues avec un ton serein et distancié. Ce film témoigne de la volonté de survivre et de ce que la force de l'amour peut accomplir dans les situations les plus extrêmes, et permet de nourrir une réflexion sur l'immigration. (Crescendo Films)

  • Vie après la Shoah (La), Francis Gillery, 2009

    Ce film, qui s’inscrit clairement dans l’histoire de l’après Shoah, pose la question du retour à la vie ordinaire des survivants juifs, la reconstruction personnelle, la refondation d’une famille, l’accomplissement dans une vie professionnelle, sur la résilience (concept de Boris Cyrulnik), mais aussi sur le ressentiment et la vengeance.

  • Daniel Timsit, l’Algérien, Nasredine Guenifi, 2009

    Daniel Timsit, né à Alger, en 1928, dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères, a participé activement à la guerre d’indépendance de l’Algérie. Dans un documentaire réalisé par Nasredine Guenifi, l’ancien militant s’exprime sur l’évolution de l’Algérie, explique ses engagements et parle de son identité algérienne : « Je n’ai jamais été un Européen » déclare-t-il.

  • Ombres (Les), Oriol Canals, 2009

    Chaque année, comme s’ils participaient d’un étrange rituel printanier, des milliers d’immigrés viennent s’échouer en Espagne. Un autre naufrage les y attend : l’errance parmi les ombres. Depuis la marge d’un monde qui ne veut plus les voir, ces hommes, en se confiant à leur famille par lettre vidéo, nous regardent dans les yeux.

  • Après les camps, la vie, Virginie Linhart, 2009

    Pour la première fois, les survivants des camps d’Auschwitz racontent ce que fut leur vie après les camps. Ils le font à la première personne, accompagnés d’archives personnelles extraites des albums de famille qui égrènent 65 ans d’une vie reconstruite après le génocide.

  • Passée la peine, Florence Mary, 2009

    Un documentaire sur la sortie de prison et la réinsertion sociale de plusieurs personnes, alors accueillies au sein de familles.

  • Longue nuit (La), Hatem Ali, 2009

    Un soir, trois prisonniers politiques sont libérés après des années de détention. La route du retour à la vie normale et vers leurs familles est très longue cette nuit-là…

  • Arrivants (Les), Claudine Bories, Patrice Chagnard, 2009

    Ce film a suivi le quotidien d’assistantes sociales, qui accueillent chaque jour des familles qui viennent demander l’asile en France.

  • Qu’elle était belle mon usine…, Nicolas Dupuis, 2009

    Juin 2005, le groupe Michelin annonce la fermeture de l’usine de Poitiers. Cette annonce arrive comme une bombe pour les employés et leurs familles. Leur usine, leur fierté, leur travail, leur repère, leur vie, tout d’un coup tout s’écroule …

  • Temps qu’il reste (Le), Elia Suleiman, 2009

    De 1948 à nos jours, l’histoire d’Israël et des Palestiniens, à travers la chronique intime d’une famille.

  • L'expédition Jivaro, 2008

    En 1936, Jean de Guébriant, d'une famille du Léon, participe à une expédition en Amazonie, à la découverte des réducteurs de têtes, les fameux Jivaros. L'étonnant vieux monsieur nous pousse à nous interroger, tout au long de son récit : de quel côté étaient alors les vrais sauvages ?

  • Amadores do Futebol, Eduardo Baggio, 2008

    A travers les témoignages des joueurs et de leur famille, des entraîneurs et des arbitres, ce documentaire nous entraîne dans le monde du football amateur : son impact dans la vie quotidienne des habitants, les liens sociaux qu’il permet de tisser…

  • Tempo e o lugar (O), Eduardo Escorel, 2008

    A travers le portrait de Genivaldo et de sa famille, le film raconte l’histoire de la région d’Alagoas, de l’occupation des terres par le Mouvement des Sans Terre, puis la lente possession de celles-ci et la vie quotidienne de ses habitants, toujours en lutte pour une vie meilleure.

  • Dans la vie de Bandiougou Sylla, Emmanuel VAILLANT, Pascal Claude ARIEL MERCIER, 2008

    Au rythme de ses deux emplois et de sa vie de famille, ce film raconte le quotidien de Bandiougou Sylla, un ami de longue date, malien, ex-sans papiers qui s'adresse à sa mère.

  • Rue de la banque, Michael Hoare, 2008

    D’octobre à décembre 2007, quelques centaines de familles de mal logés occupent la rue de la Banque, Paris 2e, avec l’association Droit au logement et le soutien de nombreuses personnalités. L’histoire de leur lutte.

  • École nomade (L’), Michel Debats, 2008

    En Sibérie orientale, une école nomade évenk a vu le jour. Elle nomadise comme une famille nomade, ordinateurs, tables et chaises sanglés sur les traîneaux de rennes.

  • El bi'r, Béatrice Dubell, 2008

    Des pages de la guerre d’indépendance algérienne, se sont jouées en France, et notamment à Lyon sur un terreau de solidarité sociale, dans lesquels les chrétiens étaient très actifs. Ces récits d’engagement s’articulent autour du rôle majeur du père Albert Carteron, aujourd’hui disparu, personnage discret mais central de la résistance anti-coloniale, surnommé par les Algériens « El bi’r », c’est-à-dire « le puits », l’homme des secrets bien enfouis. Le « 28 », son appartement lyonnais, devient un refuge pour les militants harcelés par la police et un lieu de rencontre et de fraternisation entre Français et Algériens. Convaincu de la nécessité historique de l’Indépendance, son action se traduit par un soutien aux familles d’Algériens emprisonnés, puis se radicalise en même temps que la guerre, jusqu’à son inculpation pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Dans le groupe du père Albert, Marie-thérèse, Hadria, Hamid, Amor et Jean, qui allaient « tous les jours au 28 comme on va visiter sa famille », racontent les tortures, l’exil, les camps d’internement, sans occulter les luttes intestines entre MNA et FLN. Témoignages croisés entre analyse politique et évocation d’un quotidien fait de joies, d’angoisses et d’amitiés, ils lèvent le voile sur la guerre clandestine qui se menait sur le sol français. ( Sadia Saïgh, extrait : « Images de la Culture)

  • Baya, Daniel Kupferstein, 2008

    Portrait de Baya Bouhoune-Allaouchiche-Jurquet; de son mariage forcé à quatorze ans à ses multiples engagements. D'abord au sein du parti Communiste Algérien, puis comme secrétaire de l'Union des femmes d'Algérie en 1949 sans oublier son ralliement au FLN en 1955. À partir des années 70, Baya s'illustre par son combat antiraciste dans le MRAP de Marseille, et sa lutte pour les droits des femmes du monde entier, notamment contre le Code de la Famille en Algérie. (Présentation éditeur)

  • Bode Rei Cabra Rainha, Helena Tassara, 2008

    Le Sertão du Nordeste est l’empire de la chèvre et du bouc. Là-bas, ces animaux sont les principaux fournisseurs de protéines animales pour la majorité de la population. Bien qu’ils représentent 11 millions de bêtes, piliers de la survie des familles vivant dans les zones rurales, les chèvres et boucs font partie de l’économie clandestine du pays.

  • La moitié du ciel d'Allah, Djamila Sahraoui, 2008

    En Algérie, la guerre contre les femmes a commencé il y a fort longtemps. Depuis toujours, être femme en Algérie se vit dans la douleur et l'espoir, entre le dehors et le dedans. Dedans : les murs, le voile, la soumission, la mort. Dehors : la révolte, la liberté, le travail... mais l'exil aussi. Construit de leur mémoire et de leur espoir, ce film est l'histoire d'une "moitié du ciel" contrainte par l'Histoire et les hommes, à faire de sa vie un combat pour être, tout simplement. L'Algérie, aujourd'hui, est un pays en guerre dans lequel les femmes n'ont plus la parole. Elles témoignent ici de leur participation à l'indépendance, puis de leur exclusion du pouvoir jusqu'à leur confinement par le code de la famille en 1984. Images d'archives et interviews de celles qui ont combattu et combattent encore autrement : une célébration de la vie. Actives dès 1954, les femmes de la résistance algérienne témoignent sans complaisance d'un courage héroïque ; elles mettent en avant la solidarité qui a conduit à la libération en 1962. A cette époque, le pays est exsangue. Les femmes, dépouillées, donnent tous leurs bijoux. Ce trésor sera vendu au marché aux puces en 1984. La libération s'accompagne d'un enfermement des femmes dans les murs, dans les fonctions maternelles et domestiques, un enfermement légitimé par le très conservateur code de la famille dont l'une des conséquences sera la répudiation de 60 000 femmes. Elles s'organisent et créent SOS-femmes en détresse. Aujourd'hui, alors que la violence continue, elles sont solidaires et luttent pour la disparition du code, risquant encore une fois leur vie. Pour elles, "il n'y a pas d'islam modéré". - Présentation éditeur

  • Profils paysans, chapitre 3 : la vie moderne, Raymond Depardon, 2008

    Raymond Depardon revient sur les routes des Cévennes qu’il emprunte depuis des années Il y retrouve ceux qu’il connait bien mais aussi de nouveaux paysans. Il recueille leur parole, rare et précieuse, évoque le devenir des gens de la terre et dresse le portrait de familles qui tentent tant bien que mal de transmettre, de résister.

  • Apprenti (L’), Samuel Collardey, 2008

    En suivant le parcours d’un apprenti dans une ferme du Doubs, ce documentaire nous dévoile l’apprentissage d’un métier, mais surtout de valeurs humaines, dans une famille d’accueil.

  • Forbach, Claire Burger, 2008

    Samuel revient à Forbach, sa ville natale, pour recevoir une médaille. Dans cette ancienne cité minière de Lorraine, on est fier de sa réussite parisienne : l’enfant du pays est en passe de devenir un comédien célèbre. Pour Samuel, c’est l’occasion de renouer avec sa famille.

  • Du riz et des hommes, Sophie Cailliau, Charlotte Gille, Antonella Lacatena, Nicolas Stinglhamber, Yann Verbeke, 2008

    L’office du Niger est l’un des plus vastes périmètres irrigués d’Afrique. Des milliers de familles y travaillent sur de petites parcelles, pour produire du riz. Aujourd’hui, organisées en syndicat, elles se battent pour que l’Etat malien investisse dans l’aménagement de nouvelles terres au lieu de s’ouvrir aux investisseurs privés qui menacent leur survie.

  • Liberté, Tony Gatlif, 2008

    En 1943, dans un petit village français de la zone occupée, les contrôles d’identité imposés par le régime de Vichy se multiplient. Une famille de bohémiens est harcelée, forcée à la sédentarisation, puis arrêtée. Les maire et l’institutrice du village décident de les aider.

  • Plages d’Agnès (Les), Agnès Varda, 2008

    En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Varda invente avec Les Plages d’Agnès une forme d’auto-documentaire. Agnès se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages. Elle nous fait partager avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre, puis de cinéaste novatrice dans les années 1950, sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyages à Cuba, en Chine et aux États-Unis, son parcours de productrice indépendante, sa vie de famille et son amour des plages.

  • Cahier (Le), Hana Makhmalbaf, 2008

    Sous les anciennes statues géantes de Bouddhas détruites par les talibans, des milliers de familles tentent de survivre dans des grottes. Baktay, une petite fille de 6 ans, entend toute la journée son petit voisin réciter l’alphabet. Elle se met alors en tête d’aller à l’école, quitte à braver tous les dangers.

  • Monologue de la muette (Le), Khady Sylla, Charlie Van Damme, 2008

    Pour entendre enfin la voix des « petites bonnes  » des familles aisées de Dakar, leurs rêves et leur colère

  • Enfance sauve (L’), Tessa Racine, 2008

    C’était sous l’Occupation allemande en France. Ils avaient quelques années. Ils étaient juifs. Pour les sauver, les parents les ont abandonnés. Confiés à des familles, cachés dans des maisons à Limoges, ils ont survécu.

  • Sel de la mer (Le), Annemarie Jacir, 2008

    Soraya, jeune américaine de 28 ans, née à Brooklyn et d’origine palestinienne, se rend à Ramallah pour récupérer ce qui a appartenu à sa famille, de l’argent, une maison, une terre, abandonnés en 1948. Elle rencontre Emad, enfermé depuis 17 ans en Cisjordanie et qui n’a d’autre rêve que de s’exiler au Canada. Ils réussissent, par un concours de circonstances, à passer la frontière et partent à la découverte d’Israël.

  • Avec Damouré Zika, Christian Lelong, 2007

    Damouré Zika est né dans une famille de pêcheurs au bord du fleuve Niger, il a traversé presque tout le XXe siècle et pénètre dans le troisième millénaire empli d’une sagesse acquise au fil d’une vie passionnante et passionnée. Issu d’une culture africaine forte et remarquable qu’il a reçue de ses parents et, en particulier, de sa grand-mère Kalia, il a été largement influencé par la culture occidentale en général et française en particulier, à travers sa longue relation avec Jean Rouch. Au-delà de ce portrait, je souhaite que chacun puisse être étonné et ému par un tel homme, par sa soif de vie, son acharnement à être en paix et par sa générosité absolue envers ses contemporains. (Présentation éditeur)

  • Tarabatara, Júlia Zakia, 2007

    A travers la vie au quotidien d’une famille de Tsiganes dans le nord-est du Brésil, dans l’état de Alagoas, ce film fait un portrait de leurs langues, de leurs gestes et de leurs regards.

  • Le repas des ancêtres, Jacques DESCHAMPS, 2005

    Une famille de réfugiés cambodgiens en banlieue parisienne témoigne du respect des traditions et en particulier du culte rendu aux ancêtres. Les gestes traditionnels de préparation des mets et les recettes de cuisine sont transmis de mères en filles. (Résumé éditeur)

  • L'histoire en cours, Matthieu Chevalier, 2007

    Soixante ans après, une classe de collégiens rencontre Magda Hollander-Lafon, déportée avec sa famille vers le camp d’extermination d’Auschwitz Birkenau.

  • Irinka et Sandrinka, Sandrine Stoianov, 2007

    Cinquante ans séparent Irène et Sandrine. L’une, issue de la noblesse russe, a vécu la chute du régime, l’absence d’un père exilé, l’accueil dans une famille d’adoption. L’autre, sa nièce, a grandi en passant sont temps à recomposer dans ses yeux d’enfant le monde d’une Russie de contes de fées.

  • Racines, Jean-Denis Robert, Patricia Bodet, 2007

    À l’aide d’archives personnelles et de souvenirs, un film documentaire en deux parties se penche sur le destin de deux familles sur trois générations: les Géminel et les Kaced, ballottés par des allers-retours entre la France et l’Algérie. Une démarche qui révèle le poids de la grande Histoire sur celle, plus intime, des familles, et démontre que chaque individu est le produit de multiples contradictions, de tragédies et d’espoirs, de guerres et d’engagements.

  • Ma vie sans pétrole, John Webster, 2007

    Perrsuadée que l’industrie de masse n’est pas seule responsable de la pollution, une famille décide de rompre avec les habitudes et de ne plus consommer de pétrole.

  • Ironeaters, Shaheen Dill-Riaz, 2007

    La famine annuelle au nord du Bengladesh force des familles à l’exil vers le sud. Désormais travailleurs saisonniers, ils vont démanteler les pétroliers et autres portes conteneurs, déchets rouillés et même toxiques du monde occidental.

  • Paradis : trois voyages dans le monde, Elina Hirvonen, 2007

    Au centre de ce film, un Malien de 23 ans qui a laissé sa famille derrière lui pour construire une vie meilleure en Europe. Il trouve du travail dans une pépinière de tomates en Espagne mais n’obtient ni titre de séjour ni logement.

  • Beit Al Hadad - La maison Al Hadad, Sybille Spinola, 2007

    La politique de démolition des maisons entreprise par l’état israélien et un groupe de volontaires multinationaux et israéliens pour la reconstruction de la maison d’une famille palestinienne

  • Sénégalaises et la Sénégauloise (Les), Alice Diop, 2007

    Alice Diop est née en France, de parents sénégalais. En passant un mois au Sénégal, munie d’une petite caméra, elle filme la vie quotidienne et dresse le portrait de trois femmes de sa famille.

  • À côté, Stéphane Mercurio, 2007

    Au centre de détention de Rennes, comme à côté de presque toutes les prisons françaises, il y a un lieu d’accueil pour les familles de détenus. On vient là avant et après le parloir. Et l’on attend. A côté…

  • Sept jours de la vie du Père Noël, 2006

    Portrait sensible d’une famille et d’une société russe en perte de repères. Igor et Luba sont comédiens au théâtre de Saratov. Au moment des fêtes de fin d’année, ils gagnent de l’argent en allant de maison en maison, déguisés en Père Noël et en Petite Fille des Neiges. Une prodigieuse intimité.

  • Stessa luna (Sous la même lune), Françoise Gallo, 2006

    Portrait de quatre personnages d'une même famille sicilienne sur plusieurs générations, contraints à l'émigration... Entre la Sicile, la Tunisie, l'Italie, la Provence, une saga familiale présentée comme un acte d'énergie au moment de quitter sa terre et les siens... Une histoire intemporelle aujourd'hui universelle... (Résumé éditeur)

  • MIL, Martina Loher Rodriguez, 2006

    A travers l’histoire de la famille Solé Sugranyes, le film retrace l’existence d’une cellule révolutionnaire catalane sous la dictature franquiste… Ce groupe soutenait le mouvement ouvrier autonome à travers des expropriations de banques et des impressions clandestines…

  • Tameksaout, 2005

    Chronique d’une famille de bergers itinérants, dans l’Atlas marocain, face à un monde qui change, une mémoire qui se perd, une culture berbère qui se transforme. La bergère, c’est Tahmiddoucht, une très vieille dame qui conduit depuis l’enfance un petit troupeau de chèvres, traversant le pays de col en col, de pâturages en enclos.

  • Kutsidazu bidea, Ixabel, Mireia Gabilondo, 2006

    Un jeune urbain non bascophone va séjourner dans une famille de l'intérieur rural et montagnard du Pays Basque pour perfectionner son basque.Le film, à la fois drôle et touchant, se passe en 1978, permet de faire le tour des "mythologies" du monde basque moderne (la lutte armée, la fin du franquisme, la difficulté d'apprendre le basque, les filles de la campagne, la mentalité rurale). Film en basque, sous-titré en espagnol.

  • Conquista, Felipe Hutter, Flavia Vilela, 2006

    Conquista na Fronteira, une des grandes réussites du Mouvement des Sans Terres (MST) qui mène également un travail pédagogique et éducatif. Cette communauté de travailleurs pauvres et sans terre, s’est installée il y a plus de 30 ans près de Santa Catarina. Les 55 Familles sont organisées au travers d’une coopérative qui gère le travail collectif. Des interviews et moments de vie quotidienne retracent cette histoire.

  • Bombadeira, Luis Carlos de Alencar, 2006

    L’univers de travestis à Salvador de Bahia, qui se font injecter du silicone industriel, à la recherche de la beauté et des formes féminines à tout prix. Une façon risquée et douloureuse de transformer leur corps, le tout, fait dans la clandestinité par des femmes nommées « bombadeiras ». Témoignages sur leurs histoires personnelles, leurs relations avec le cercle familial, leurs rapports à la religion. Un travesti peut-il éviter la prostitution, avoir une vie de couple, une famille ?

  • Expedito, em busca de outros nortes, Beto Novaes, Aída Marques, 2006

    Ce film trace un panorama de la colonisation de l’Amazonie dans les années 1970. Expedito Ribeiro de Souza, travailleur originaire de l’état de Minas Gerais, part avec sa famille pour aller chercher un terrain dans l’état Amazonas. Son engagement dans les luttes syndicales et politiques l’emmène à une mort violente, provoquée par les fazendeiros. Les descendants suivent le chemin de lutte tracé par Expedito.

  • Zé Pureza : a trajetória de famílias na luta pela terra, Marcelo Ernandez, 2006

    Pendant les années ‘50 et ‘60, dans l’Etat de Rio de Janeiro, plusieurs luttes d’organisations paysannes ont eu lieu. L’un des principaux coordinateurs de ces luttes s’appelait Zé Pureza. En 2000, des centaines de familles du MST occupent une ferme dans la région et donnent le nom de l’ancien militant au campement. C’est le début d’une histoire que le réalisateur suivra pendant quatre ans. Les témoignages des membres du mouvement pendant cette période montrent toutes les difficultés affrontées par les familles comme les expulsions, les problèmes d’organisation, de manque de nourriture, d’argent, de travail. On comprend aussi les luttes pour avoir accès à la terre, les rêves et l’espoir des gens qui participe à cette histoire.

  • Une chaine sans fin, Nabila AMGHAR, Corine WABLE, 2006

    "Belges, Polonais, Tchécoslovaques, Italiens, Maghrébins, Portugais, Espagnols ou Africains exilés de leur famille, de leur village, de leur ville arriveront en France, en Picardie, pour y refaire leur vie. Poussés par la misère, l'exploitation sociale, la domination coloniale ou la terreur politique et drainés par les besoins massifs de main d'½uvre, ils feront souche dans cette région, dont ils constituent aujourd'hui une mémoire collective à travers une histoire et une identité ouvrière agricole et industrielle commune. Ces immigrations successives ont façonné le territoire et l'histoire de la Picardie. Elles y ont laissé leur empreinte, dans les champs, sur les murs, les bitumes des villes et dans les esprits. Pourtant, dans le regard de l'autre, la présence de ces hommes et de ces femmes oscille en permanence entre désir et passion, entre fascination et exclusion. Chargées en émotions, les traces de cette identité demeurent peu connues et reconnues. Dans "Une chaîne sans fin", ces hommes et ces femmes témoignent de leur expérience de migrant et d'ouvrier et nous emmènent revisiter les lieux d'histoires individuelles et collectives." - Les Films du Toukir

  • No pasaran, album souvenir, Henri-François Imbert, 2006

    Enfant, le cinéaste avait trouvé chez ses grands-parents une série incomplète de cartes postales photographiées dans le village de sa famille à la fin de la Guerre d'Espagne en 1939. Vingt ans plus tard, il part à la recherche des cartes manquantes... (Henri-François Imbert)

  • La couleur des oliviers, Catherine Rivas, 2006

    En 2002, les Israéliens débutent la construction d'un mur dans le but de prévenir les attaques terroristes palestiniennes dans les colonies des territoires occupés de Cisjordanie. La phase A du Mur commence à 60 kilomètres au nord du village de Masha et finit sur la colline autrefois idyllique qui surplombe Tel Aviv. Béton armé, grillages, barbelés, militaires, le mur sectionne le village sous la fenêtre de la famille Amer, qui vit du travail de cette terre depuis des générations. Portes électriques, cadenas, présence permanente des soldats. Humiliation, attente imposée, ne plus être chez soi, entendre qu'on n'existe pas, chaque jour le cliquetis du cadenas, chaque jour des geôliers méticuleux. En face, les mots n'ont plus prise. La colère muette, brute sourde devant la taille de l'injustice. Ne pas renoncer, à son corps défendant, rester, chaque jour, ne céder aucun terrain. (Ardèche images)

  • Josiane et Marinette, Fabrice MACAUX, 2006

    "Josiane et Marinette" évoque la vie de deux personnes âgées qui vivent dans le quartier en pleine rénovation urbaine de la Muette à Garges-lès-Gonesse, dans la banlieue nord de Paris. Il témoigne de la générosité et de l'incroyable énergie que déploient ces deux dames retraitées dont l'existence est fortement liée à l'histoire du quartier. À travers elles et leur entourage, Fabrice Macaux tord le cou aux préjugés et raconte des vies riches, solidaires et un attachement profond à un lieu, qui vécu de l'intérieur, ne ressemble en rien aux clichés que véhiculent les médias. Ce film documentaire est né de la rencontre entre Fabrice Macaux, metteur en scène venu dans le quartier pour y mener un atelier théâtre, et de ces deux dames qui impressionnent par la vitalité qu'elles déploient dans ce qu'elles entreprennent mais aussi parce qu'elle s'inscrivent au passé et au présent dans ce quartier en mouvement. Elles en sont la mémoire, les racines mais elles en acceptent aussi les changements. Fabrice Macaux les a suivi pendant un an dans leurs vies. Elles lui ont ouvert leur porte. Elles se sont livrées, l'ont emmené dans les lieux qui leur sont chers, lui ont présenté leurs familles, leurs amis, lui ont raconté des bribes de vies à la fois riches et ordinaires.

  • Dis-moi quel âge tu as, Christine MARTY, Isabelle Adriana GRESSIER KOMIVES, 2006

    Entre 3000 et 4000 enfants et adolescents arrivent chaque année en France seuls, sans famille, fuyant la violence, la guerre, la misère... Ce sont des mineurs isolés, étrangers. Un examen de maturité osseuse leur est imposé pour déterminer s'ils sont mineurs ou majeurs et donc mis sous protection de l'état ou pas...

  • Tour du monde (La), Alice Diop, 2006

    « La Rose des vents » est un immense quartier constitué de plusieurs barres HLM construites en 1973, dans la banlieue nord de Paris. Le visiteur étranger dirait de ce lieu qu’il est lugubre, voire même insalubre. À travers la cage d’escalier d’un immeuble de cette rue, nous nous immergeons d’étage en étage dans les vestiges des habitudes et traditions culturelles de plusieurs familles. Ce périple nous mène du Sri Lanka au Mali en passant par la Turquie et le Congo, sans jamais quitter l’immeuble.

  • Route des prés (La), Marc Rougerie, 2006

    Témoignage rare d’une paysanne cinéaste sur la vie quotidienne de sa famille au début des années 70.

  • Docs et médocs en campagne, Christophe Andrei, 2006

    Ce documentaire s’attache aux pas de cinq médecins-propharmaciens que nous suivons pendant quelques jours s’articulant autour de leur activité ainsi que de leur quotidien, leur vie de famille. Ils ont été choisis pour leur diversité de pratique, de caractères et aussi géographiques.

  • Ode pavillonnaire, Frédéric Ramade, 2006

    Pavillons et lotissements incarnent le rêve de millions de Français et sont devenus en trente ans le mode d’habitation le plus répandu en France. Cherchant à comprendre ce phénomène, c’est avec une délectable auto-dérision que Frédéric Ramade reprend le chemin du lotissement où il a passé son enfance pour y mettre en scène les membres de sa famille.

  • Mongolian Ping pong, Ning Hao, 2006

    Bilike n’a jamais vu de balle de ping-pong. Il vit avec sa famille dans une yourte sans eau courante ni électricité, au fin fond de la Mongolie. Pour un garçon de son âge le moindre détail peut se transformer en événement, et la mystérieuse petite balle blanche qu’il trouve dans une crique va apporter son lot d’interrogations et d’aventures.

  • Héros fragiles, Emilio Pacull, 2006

    Le 11 septembre 1973, le gouvernement socialiste Chilien était renversé par un coup d’Etat militaire. Après trente années d’exil en France, Emilio Pacull retourne sur les traces de sa famille qui a participé, aux côtés d’Allende, à la révolution socialiste, et propose un film où se côtoient sans s’opposer l’intime et l’événement Historique, le document d’archive et le sentiment personnel.

  • Harkis, Alain Tasma, 2006

    1972, le sud de la France, en pleine forêt. Un camp de Harkis entouré de barbelés. Insalubrité, privation de liberté, couvre feu, tutelle administrative et financière infantilisante, travail obligatoire dans les champs constituent leurs conditions de vie. C’est dans ce camp que débarque la famille Benamar, famille qui fera tout pour s’en sortir….

  • Guerre et paix dans le potager, Jean-Yves Collet, 2006

    Un conte original et humoristique sur les aventures extraordinaires des créatures du potager de la famille Aublanc-Fiche, situé au cœur du bocage breton.

  • Tjibaou, le pardon, Gilles Dagneau, 2006

    A partir d’images d’archives inédites et de témoignages recueillies en Nouvelle-Calédonie, Tjibaou, le pardon retrace le chemin de la réconciliation des familles Tjibaou et Wea, depuis l’assassinat du chef du mouvement indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou par Djubelli Wea, un militant de terrain.

  • Tonne et demie (Une), Annie Miller, 2006

    Dans une ferme de la Creuse, Françoise accompagne son mari, Michel, dans l’élevage et la sélection de bovins. Cette mère de famille est aussi juge de « limousins » en France. Dans les concours agricoles Les Peyrot présentent Sultan, un taureau d’une tonne et demie.

  • Charlie et la chocolaterie, Tim Burton, 2005

    Charlie est un enfant issu d’une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s’offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Il participe à un concours organisé par Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l’un des cinq tickets d’or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une visite dans la chocolaterie.

  • Taïsa, Sébastien Balanger, 2005

    Un été passé avec Taïsa et sa famille qui décident de reprendre la route du voyage après des années passées à habiter le même terrain. Leur chemin se frotte à la haine et aux préjugés : quand ce n’est pas la police, ce sont les voisins qui chassent la famille.

  • Nikita Kino, Vivian Ostrovsky, 2002

    La famille de Vivian Ostrovsky réside au Brésil, quand, en 1960, son père découvre que sa sœur et son frère sont vivants et habitent Moscou. Ils n’ont pas le droit de sortir d’URSS. C’est donc Vivian et sa famille qui leur rendront visite tous les ans pendant une quinzaine d’années. À travers cet ingénieux montage d’images familiales en super 8, d’archives d’actualités, d’extraits de films de fiction ou de propagande soviétique,Vivian Ostrovsky retrace l’histoire de sa famille, en abordant l’histoire de l’URSS des années Khrouchtchev-Brejnev.

  • MST - Brava Gente Brasileira, Gilberto Lima, 2004

    Le film dépeint la réalité des familles des colonies MST dans l’Etat du Paraná. Les colonies se produisent sur des terres occupées par le Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre et sont fondées sur les principes de travail et de production collectives. Avec une production agricole excédentaire, des coopératives de commercialisation et de production ainsi que la construction d’écoles, cette colonie qui regroupe plus de 600 familles est un véritable exemple de réussite.

  • Blandine et les siens, Emmanuelle de Riedmatten, 2004

    La quête d’identité d’une jeune fille dont la famille a été massacrée au Rwanda, puis qui retrouve le reste de sa famille en Suisse.

  • Enfants ont des oreilles (Les), Marc Pataut, 2004

    Une commande destinée à des familles concernées par le sida est à l’origine de ce film. En réponse à cette proposition, Marc Pataut décide de faire œuvre de monteur plutôt que de regardeur, et choisit de confier la caméra aux témoins.

  • Toi et Moi, Caroline PUIG-GRENETIER, Caroline PUIG-GRENETIER, 2005

    Structurée en 10 épisodes, cette série, nourrie de témoignages, de photos, de courts reportages, de contes, de récits et de recettes culinaires, permet de comprendre, de façon concrète et vivante, cette valeur essentielle qu'est la fraternité. En mettant en images le quotidien d'un enfant et de ses parents d'origine étrangère, installés en France, chaque film permet d'apprécier pleinement les notions d'altérité et d'identité. Les différences culturelles apparaissent comme une richesse et la série montre comment générations et populations se mêlent harmonieusement. Ainsi, comprendre ces familles qui sont venues d'ailleurs pour vivre et travailler dans notre pays, c'est partager avec elles notre humaine communauté de destin. D'où la force et la beauté de cette série qui offrira aux enseignants l'occasion de mener de nombreuses activités pédagogiques avec les élèves. Les dix reportages : Ami originaire du Sénégal ; Touba originaire de Turquie ; Franxault originaire de Madagascar ; Mariela originaire du Chili ; Caroline originaire de Pologne ; Ramesh originaire de l'Inde ; Yellana originaire d'Algérie ; Liang originaire de Chine ; Aline originaire d'Arménie ; Salomé originaire de Suède.(Sceren)

  • Taïsa, BALANGER Sébastien, 2005

    Il y a des camions et des caravanes, la campagne alentour, une rivière pour laver le linge et se laver soi-même, et un village jamais très loin. Il y a des enfants dispersés et quelques adultes près du feu. Si l'on arrête un peu, on rencontre la famille Ziegler ; ils passent l'hiver sur un petit terrain et le reste de l'année sur la route. Au printemps, une fois les caravanes attelées, ils restent rarement plus de 3 ou 4 jours dans la même commune, soit qu'ils éprouvent le désir de repartir, soit que les gendarmes l'éprouvent à leur place. Les manouches font partie de ces populations dont on ne sait jamais comment ils vivent ni de quoi. Cette méconnaissance aura nourri les plus vieux préjugés, dont beaucoup leur collent encore à la peau. Mais l'itinérance ne veut pas dire l'errance, et le voyageur n'est pas forcément vagabond. Les régions traversées sont sans point de départ et sans point d'arrivée, et le temps lui-même irréel et infini. Ici le seul repère fixe, c'est la famille elle-même, avec ses petits tracas, ses drames et ses joies. (Résumé éditeur).

  • Mémoires du grand Mirail n°1, Hervé DANGLA, 2005

    Dans le quartier du grand Mirail à Toulouse, cinq familles ont été interviewées afin de constituer une mémoire des habitants.Le CD est accompagné d'un livret avec photos couleurs pleine page.

  • Intégration, de quoi parle-t-on ? De qui parle-t-on ?, 2005

    Ce DVD retrace l'intégralité des interventions faites au cours des Rencontres 2004, organisées par l'Association départementale pour l'accompagnement des migrants et de leur famille (Adamif) sur la question de l'intégration. Au programme, des interventions de Pascale Krief "Les processus d'intégration en Europe, spécificités et convergences" ; Alexis Spire "L'évolution des relations immigration/intégration, politiques publiques et société" ; Kathy Tolila "De la mémoire de l'immigration à la lutte contre les discriminations ; Aïsseta Cisse "De la mémoire de l'immigration à la lutte contre les discriminations, constats et expériences"; Jacqueline Costa-Lascoux "Qu'est-ce qui permet de faire société ? Analyses et réflexions sur le lien social".

  • Enfants de Noyant et d'Indochine, Marc NARDINO, Véronique LHORME, 2005

    "En août 2005, Pierre-Jean Simon et son épouse Ida, ethnologues, reviennent à Noyant d'Allier (Auvergne), un petit village où l'on avait installé en 1955 un centre d'accueil pour les rapatriés d'Indochine. Pendant dix ans, près de 440 familles vont séjourner dans les corons de Noyant ; en 1965, l'école comptera près de 15 classes. C'est cette même année que Pierre-Jean et Ida réalisent leurs thèses qui portent sur les relations entre Rapatriés d'Indochine et "Français de souche". Près de 40 années ont passé : le film relate leurs retrouvailles avec les "enfants de Noyant" aujourd'hui devenus adultes et qui habitent Paris, Lyon... Elevés entre deux cultures, française et vietnamienne, que sont-ils devenus?" - La cuisine aux images

  • De l'aube et d'ailleurs : le Kosovo, 2005

    Emission de télévision retraçant le parcours d'une famille venue du Kosovo jusqu'à Troyes.

  • Ado d'ailleurs, Didier CROS, 2005

    Yassin est afghan, il a dix-sept ans, peut-être dix-huit, seul, sans famille, il est arrivé clandestinement en France et rêve d'obtenir des papiers pour régulariser sa situation En attendant, il va à l'école chaque matin Avec candeur et maturité, il raconte son histoire. Etre forcé de venir d'ailleurs ne veut pas dire que l'on vient de nulle part, Ado d'Ailleurs donne la parole à un enfant venu du bout du monde. Yassin est afghan. Il a dix-sept ans, peut-être dix-huit. Sans famille, il a parcouru seul le douloureux chemin qui l'a mené clandestinement jusqu'en France. Depuis son arrivée à Paris, Yassin n'a qu'un rêve : obtenir des papiers qui régularisent sa situation de réfugié. En attendant, il faut bien continuer à vivre le plus normalement possible. Alors, chaque matin, comme tous les enfants de France, Yassin va à l'école. Ce qui m'a surtout poussé vers ce film, ce sont les adolescents réfugiés sans famille, les mineurs isolés demandeurs d'asile, comme les nomme froidement l'administration française. C'est une problématique mal connue, et les chiffres disponibles sont inquiétants. Un mineur sur deux est refoulé dès son arrivée sur le territoire français, et il y a entre 2500 à 3000 enfants étrangers seuls en France sans aucun repère familial. Près de la moitié seulement est engagée dans un processus de demande d'asile, et pas plus de 26 % de statuts ont été attribués à ces mineurs en 2004. Près de 3000 enfants, ça paraît beaucoup, c'est certain. Mais, au regard de la capacité d'absorption d'un pays comme le nôtre, c'est finalement très peu. À mon sens, si le statut de réfugié doit effectivement se discuter pour des adultes dans le strict cadre de la convention de Genève, le refuser à des mineurs sans famille me paraît inacceptable.- Didier CROS.

  • Estampe (L’), Sandra Da Fonseca, 2005

    Comment se tirer du fin fond du Cantal lorsqu’on est l’aînée d’une famille de douze enfants ? C’est en retournant sur les lieux qui ont marqué sa jeunesse que Josyane nous raconte l’histoire de sa fuite, l’histoire de sa vie…

  • Hors les murs, Alexandre Leborgne, Pierre Barougier, 2005

    Alejandro, condamné de longue peine, est le « Maire » des prisonniers d’Iwahig (Philippines). À la veille de sa libération, il raconte cette prison à ciel ouvert où les détenus peuvent vivre en famille, sorte de pays dans le pays, entre punition et autogestion.

  • Section White (La) - Bagdad 2004, Yuri Maldavsky, Timothy Grucza, 2005

    « Nous avons passé plusieurs mois dans le sud de Bagdad en compagnie de la section White de la 1/7e division de cavalerie de l’armée américaine. Avec deux caméras, nous les avons filmés tout au long de leur mission, jusqu’à leur retour dans leurs familles au Texas. Nous livrons ici un portrait intime de la guerre en Irak et des hommes derrière les soldats. »

  • Héritiers (Les), Paule Muxel, Bertrand de Solliers, 2005

    Sur les terres cultivées en Auvergne au début du XXe siècle par Pierre, cultivateur-vigneron, dit « le patriarche », on suit le destin de trois de ses fils qui ont hérité du travail de leur père. Puis de leurs familles…

  • Profils paysans, chapitre 2 : le quotidien, Raymond Depardon, 2005

    En Lozère, Ardèche et Haute-Loire, nous retrouvons plusieurs familles du monde rural.

  • Ames errantes (Les), Boris Lojkine, 2005

    Trente ans après la guerre du Vietnam, de nombreuses familles vietnamiennes entreprennent des démarches pour retrouver les corps de leurs parents morts à la guerre.

  • Papy-Mamie, Michaël Lheureux, 2005

    Le Havre, une petite maison de deux étages, les grand-parents habitent là depuis 50 ans. Aujourd’hui Papy déraille et Mamie s’éteint…et leurs 6 enfants organisent le départ pour la maison de retraite. Un moment tragi-comique de la vie d’une famille.

  • Du Cambodge à Annonay, 2003

    Entre 1976 et 1984, plusieurs dizaines de famille camboddgienne ont fui le génocide perpétré au cambodge pour se réfugier à Annonay. Le film raconte leur départ, leur arrivée et leur accueil à Annonay, ainsi que leur intégration par le travail, autour de témoignages et d'anecdotes.

  • Détail, Avi Mograbi, 2003

    Faits divers dans les territoires occupés. Une famille palestinienne veut se rendre à l’hôpital : un blindé israélien, chargé de couper la route, l’empêche de passer.

  • J’ai quitté l’Aquitaine, Laurent Roth, 2004

    Au Cap-Ferret, deux maisons occupées de 1955 à 1980, bâties au début du siècle sur le même terrain… Vent-Debout et Les Pignadas sont deux villas presque jumelles dont les styles architecturaux se bouffent le nez depuis plus d’un siècle sur le bassin d’Arcachon. Le film raconte l’histoire de cette maison, les Pignadas, celle du réalisateur, vendue il y a près de vingt-cinq ans). Avec ce film, il a voulu voir chez les autres membres de sa famille comment l’imaginaire de chacun avait travaillé sur la perte de cette maison, liée au sentiment d’un paradis perdu, d’une page de sa vie, de son enfance aujourd’hui révolue.

  • Paroles de Chibani(a)s, Rabah MOSBAH, 2004

    C'est un film documentaire de 58 minutes sur les parcours des premiers immigrés maghrébins dans la région marseillaise. Deux années de travail ont été nécessaires pour briser le mur du silence. Avec au final, des paroles de chibanis* et de chibanias* qui mettent des mots et des dates sur des souvenirs et des vécus restés souvent secrets. Les récits se succèdent puis les anecdotes s'enchaînent les unes après les autres. Ils nous font connaître ou reconnaître ces hommes et ces femmes sous leur vrai visage sans céder aux clichés complaisants et misérabilistes. Mais c'est surtout les non-dits et les silences qui rendent les témoignages davantage émouvants et sincères. Pour cela, les anciens et les anciennes ont été interviewés chez eux; soit dans leur appartement, soit dans leur maison ou leur chambre de foyer. Ces personnes, anonymes et ordinaires voire même « sans histoire » pour ne pas déranger l'autochtone, racontent leurs parcours migratoires à la fois identiques mais jamais semblables. Quatre moments rythment la narration du film où les anciens parlent d'un Là-bas nostalgique puis d'Ici, la France, et de leur dure sédentarisation dans la région marseillaise. Ils ont du faire face à un demi-siècle de discrimination raciale, sociale et économique. Ils ont su résister par abnégation mais l'autocensure a du mal à maintenir encore sous silence toutes leurs souffrances et toutes leurs déchirures. Ensuite, ils racontent Maintenant : la vie familiale ici ou au bled avec leur joie, leur peine et leur crainte. Enfin, ils évoquent l'Après avec un mythe du retour galvaudé mais toujours d'actualité. Aujourd'hui, le risque d'une nouvelle déchirure avec la famille en France rend le retour au bled, vivant ou mort, difficilement réalisable mais situe l'avenir de la noria maghrébine entre les deux rives de la Méditerranée. (* ce terme désigne un vieil homme ou une vieille femme en arabe dialectal).

  • Français langue étrangère, Laetitia TESORIO, Livia Virginie GIUNTI VERICOURT, 2004

    Ils sont Maliens, Mauritaniens, ou Sénégalais. Venus en France à l'âge adulte pour subvenir aux besoins de leur famille, ils suivent des cours d'alphabétisation avec des bénévoles de l'association "Autremonde". Entre échanges culturels, rires et quiproquos, nous allons à leur rencontre dans cet apprentissage du français.

  • Regards de femmes, Michel Amarger, 2004

    Réunis à l’occasion du second Festival des cinémas d’Afrique, sept artistes dont quatre femmes s’expliquent sur la place des femmes dans le cinéma africain. Malgré les pressions de leur famille et de la société, malgré la pauvreté des États et la faiblesse des politiques culturelles, quelques unes se sont imposées comme comédiennes, réalisatrices ou plasticiennes.

  • Passeurs (Les), Laëtitia Moreau, 2004

    Depuis dix ans, près de quatre mille immigrés clandestins, pour la plupart marocains, sont morts en tentant la traversée du détroit de Gibraltar. Touchés par ces effroyables destins, deux frères, Martin et Angel Zamora, ont mis leur entreprise au service des défunts. Responsables d’une entreprise de pompes funèbres, prés d’Algeciras, ils identifient les corps, préviennent les familles, s’occupent des formalités et rapatrient les dépouilles de ces hommes et ces femmes jusque dans les villages les plus reculés du Maroc.

  • Un héros, Zézé Gamboa, 2004

    Avec l’histoire de Vitorio, soldat revenant de la guerre avec une décoration mais aussi une jambe en moins, Zézé Gamboa parle d’un État qui laisse sur le côté ses anciens héros, mais aussi ses professeurs, ses jeunes gens… Sur le chemin de la reconstruction, Vitorio va trouver un amour, une famille, une dignité.

  • Pork and milk, Valérie Mréjen, 2004

    Dix Israéliens issus de communautés orthodoxes rigoureusement fermées évoquent le cheminement personnel qui les a conduits à une rupture dramatique avec leur famille.

  • Caravane 55, Valérie Mitteaux, Anna Pitoun, 2004

    Achères, Yvelines, France. Depuis deux ans, Sacuta Filan, jeune femme rom de Roumanie, vit avec ses deux enfants et trente autres familles sur une lande de terre en bordure de la ville.

  • Louise, son père, ses mères, son frère et ses sœurs, Stéphane Mercurio, Catherine Sinet, 2004

    Un dîner, bruyant, drôle. Autour de la table, une bien curieuse famille, celle de Louise : son père, ses mères, la femme de son père, ses frères et sœurs. Françoise et Gérard s’aiment depuis 44 ans. Ils ont trois enfants. Sybille et Sylviane s’aiment depuis 23 ans. Elles voulaient un enfant. Elles ont demandé à leur amie Françoise de leur prêter Gérard, son mari. Celle-ci a accepté.

  • Gosford Park, Robert Altman, 2002

    Au début des années trente, une famille d’aristocrates avec à sa tête la maitresse de maison, Lady Sylvia McCordle, organise une partie de chasse au cours de laquelle son mari Sir William McCordle est retrouvé poignardé. Cet assassinat va bouleverser l’ordre établi et révéler la complexité des liens entre les maitres et leurs serviteurs.

  • Good Bye, Lenin !, Wolfgang Becker, 2002

    Une Allemande de l’Est, mère de famille, tombe dans le coma avant que l’Allemagne ne soit réunifiée. Lorsqu’elle se réveille, après la chute du mur de Berlin, son fils décide de lui masquer la vérité et de continuer à vivre comme si de rien n’était…

  • Devoirs de mémoires, 2003

    À Bobigny, dans le cadre d’un atelier de réalisation animé par Michel Meyer, onze adolescents de 16 à 18 ans s'interrogent mutuellement sur leur histoire familiale. Celle-ci a commencé en Asie, en Afrique du Nord ou dans les îles de l’Océan Indien, puis s'est transportée en Seine-Saint-Denis. Des photographies extraites des albums sont le point de départ des récits ; les témoignages des parents, parfois, les complètent. "Ma mère m’a dit...", c’est souvent ainsi que débutent les histoires de famille contées par les enfants. Pour Éric, le Laos est le pays maternel, celui du magasin de fruits et légumes "cultivés dans le jardin", et le Cambodge, le pays paternel, figuré par la photographie d'une maison de trois étages. De la Chine où elle a vécu bébé avec ses grands-parents, attendant que ses parents l'amènent en France, Mona n'a plus de souvenirs, mais, heureusement, quelques photographies. Juliette est intarissable sur la Réunion et sur l’Inde, sur les saris somptueux que portaient les femmes de la famille. Rachid se sent "algérien-algérien", mais concède qu’il ne pourrait pas vivre "là-bas" ; il tient à rappeler que les siens ne furent pas très heureux les premières années en France. Pour Marie-Rosy aussi, la mère de Sébastien, "tombée amoureuse de Paris et d’un Français 100 %", les débuts ont été durs. Mais si l’Île Maurice reste son pays préféré, il n’est plus désormais que celui des vacances. ans le cadre d'un atelier de réalisation, sous la direction de Che Yan Wong, cinq jeunes issus de l'immigration cambodgienne ont recueilli les témoignages de leur communauté à Annonay. L'évocation de leur arrivée, dès 1973, puis des premières années en France, et la parole de Français qui ont mis en place, entre 1976 et 1984, tout un système d’aide et de solidarité pour les accueillir, retracent cette belle démarche d'intégration. Les souvenirs affluent, tristes et gais. La fuite éperdue hors du Cambodge, l’arrivée en France, l'accueil à la Maison des jeunes d’Annonay, la promiscuité, les hébergements précaires, les replis et les tensions communautaires, les quelques mots français qu’on répète en famille. Puis, peu à peu, l’ancrage : les embauches dans l’usine locale ou pour les cueillettes chez les agriculteurs voisins, l’admission des enfants dans la classe spéciale de français, les relogements en immeubles paisibles, l’ouverture de quelques boutiques, dont celle à l’enseigne Les Fils d’or, où l’on retouche tous les vêtements. Maintenant, les enfants ont grandi, sont devenus Français. Maintenant, devant les autels illuminés et les tables garnies, après la prière commune, les familles évoquent en riant les événements cocasses des premiers temps, quand la langue française leur faisait défaut, quand la vie en France était si étrange. Jusqu’à sa fermeture, début 2004, le centre de Sangatte (Pas-de-Calais) accueillait en permanence quelque 1400 réfugiés. Dans le cadre d'un atelier de réalisation sur le thème de l'exil, animé par Sandrine Dryvers et Flora Galuchot, huit jeunes recueillent les témoignages d'habitants du village et d’exilés. Bachir, Sartchya et Assian racontent leur errance à travers l’Europe et leur espoir d'atteindre l’Angleterre, nouvel Eldorado des apatrides. Le long des bâtiments sinistres du camp, sur les routes longeant la mer, sur le sable des plages, des silhouettes désœuvrées. Pour tous ceux qui sont là, "c’est l’Angleterre ou la mort". Chaque nuit, ils essaient d’y parvenir, par train, bateau ou camion. Certains y perdent une jambe, un bras ou la vie, comme en témoignent les tombes du cimetière de Sangatte. En 2002, les réfugiés étaient essentiellement des Kurdes irakiens, fuyant la dictature de Saddam Hussein et demandant à la France de leur faciliter le passage vers les côtes anglaises. Au village, des habitants ont tiré au fusil sur Bachir, lui occasionnant trois mois d’hôpital. À l’opposé, les gamins Félix et Antoine les trouvent "bien sympas", ces réfugiés avec qui "on peut parler anglais". Et pour Jacques, le débonnaire, il conviendrait de "reconnaître simplement ces exilés comme des gens en quête d’un lieu d’existence". (Présentation Images de la culture)

  • Yuri Vella's world, Livio Niglas, 2003

    L'étonnant univers de Iouri Vella, écrivain et activiste nénètse, de Ouest Sibérie. Il y a dix ans, il décide de s'établir en famille dans un camp isolé dans la taïga et d'y mener la vie traditionnelle d'éleveur de rennes. Ses combats : lutter contre l'alcoolisme, le chômage, les compagnies pétrolières qui exploitent les ressources de la région. Et transmettre à ses petits-enfants toute la beauté et les savoir-faire de la culture nénètse.

  • Facteur Toubab, François Christophe, 2003

    François Christophe interroge la nature des liens forts qu’il a noués au Sénégal au cours de ses nombreux séjours. Yelli, son ami sénégalais est travailleur clandestin en Italie et le reste de sa famille vit sans moyen au Sénégal. Le réalisateur qui seul peut voyager librement, est au centre d’un échange de lettres filmées dont il est à la fois l’initiateur et le messager, et ce dispositif lui permet d’expérimenter ce qui lui semble essentiel dans l’acte de filmer : relier ce qui est séparé.

  • Le mariage forcé, Stéphane GATTI, 2003

    En BEP sanitaire et social à Bobigny, des jeunes filles décident, après une sortie au théâtre, de monter une pièce sur "ce qu'on voit dans la vraie vie". Et comme "dans certaines familles les choses se passent comme ça", le sujet en sera le mariage forcé. En jouant aussi les rôles masculins, elles vont faire preuve d'une conviction à l'échelle de leur crainte d'être un jour soumises à l'épreuve d'un mariage "arrangé" sans leur consentement. Jouée avec drôlerie, l'histoire commence chez les parents de Maryama qui projettent de la marier avec "un gars du bled" qu'elle ne connaît pas. Les rôles et dialogues ont été définis par les élèves : la mère veut imposer le mariage à sa fille "pour son bien" ; Maryama refuse "parce qu'on est en France et en 2003" ; deux tantes, l'une approuve, l'autre réprouve le projet ; un grand frère est indifférent au sort de sa s½ur. La transposition théâtrale facilite les commentaires face à la caméra : "Il y a souvent un mur entre nous et nos parents ; mon père ne me trahirait pas comme ça ; ils organisent ça de leur côté, la fille, on ne lui en parle même pas ; c'est difficile de dire non, à cause du respect." La documentaliste du lycée qui a épaulé les élèves a fait venir des travailleurs sociaux et des thérapeutes pour voir la pièce, dont le réalisme va amener des changements dans les façons d'aborder, lors des consultations, la violence spécifique du mariage forcé. Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture

  • Entre ici et là-bas, Céline THIOU, 2003

    Film documentaire de 5O minutes coproduit par France 3 Bretagne Pays de Loire et 24 images. Des travailleurs immigrés, du Mans, témoignent de leurs parcours en France. Ils sont arrivés jeunes sans intention d'y rester, 30 ou 40 ans plus tard, sans leurs familles, que sont-ils devenus? Ce film est associé au livre "Là-bas ma tête, ici mon corps" de Mohamed Nema.

  • D'un pays à l'autre, les anciens combattants marocains, Neus VIALA, 2003

    De nombreux Marocains ont combattu sous les drapeaux français, en particulier lors de la Seconde Guerre Mondiale. En 1959, une loi gèle leurs pensions : c'est la cristallisation. Au fil des ans et des négociations, les anciens combattants ont gagné certains droits sociaux, mais pour en bénéficier, encore faut-il qu'ils demeurent la majeure partie de l'année en France. Nous rencontrons dans ce documentaire plusieurs anciens combattants marocains installés dans le Sud de la France, ainsi que leur famille restée au Maroc, dans la région de Beni Mellal. Ils effectuent des allers retours d'un pays à l'autre pour pallier la séparation avec leur famille. Agés, ne parlant pas toujours français, ils se construisent tant bien que mal une seconde vie en France tout en poursuivant leurs démarches administratives. Autour de ces maintenant vieux messieurs, plusieurs intervenants témoignent : un historien sur le recrutement des combattants, un colonel sur les relations d'alors avec ses goumiers, une association toulousaine qui apporte un soutien dans la recherche d'un logement et l'organisation de la vie quotidienne ainsi qu'une association bordelaise. (Résumé éditeur)

  • D'ici et d'ailleurs, 2003

    À Bobigny, dans le cadre d'un atelier de réalisation animé par Michel Meyer, onze adolescents de 16 à 18 ans s'interrogent mutuellement sur leur histoire familiale. Celle-ci a commencé en Asie, en Afrique du Nord ou dans les îles de l'Océan Indien, puis s'est transportée en Seine-Saint-Denis. Des photographies extraites des albums sont le point de départ des récits ; les témoignages des parents, parfois, les complètent. "Ma mère m'a dit...", c'est souvent ainsi que débutent les histoires de famille contées par les enfants. Pour Éric, le Laos est le pays maternel, celui du magasin de fruits et légumes "cultivés dans le jardin", et le Cambodge, le pays paternel, figuré par la photographie d'une maison de trois étages. De la Chine où elle a vécu bébé avec ses grands-parents, attendant que ses parents l'amènent en France, Mona n'a plus de souvenirs, mais, heureusement, quelques photographies. Juliette est intarissable sur la Réunion et sur l'Inde, sur les saris somptueux que portaient les femmes de la famille. Rachid se sent "algérien-algérien", mais concède qu'il ne pourrait pas vivre "là-bas" ; il tient à rappeler que les siens ne furent pas très heureux les premières années en France. Pour Marie-Rosy aussi, la mère de Sébastien, "tombée amoureuse de Paris et d'un Français 100 %", les débuts ont été durs. Mais si l'Île Maurice reste son pays préféré, il n'est plus désormais que celui des vacances. (Doucha Belgrave / CNC-Images de la culture)

  • Orphelins du Condor (Les), Emilio Pacull, 2003

    Une minutieuse enquête qui dessine les portraits croisés de 3 enfants enlevés à leurs parents puis adoptés par d’autres familles lors des dictatures en Amérique du Sud.

  • Au pied du mur, Carole Garrapit, 2003

    Cinq millions de personnes vivent une situation précaire en France avec comme dénominateur commun la perte d’un emploi. Comment se reconstruire à travers des chantiers, « s’offrir » un chez soi plus décent pour donner une vraie place, dans tous les sens du terme, à chaque membre de la famille, tels sont les enjeux et objectifs d’une association vendéenne.

  • Algéries, mes fantômes, Jean-Pierre Lledo, 2003

    Forcé de quitter Alger dès le début des attentats intégristes, l’auteur - un cinéaste algérien d’origine « judéo-européenne » - se retrouve en France, trente cinq ans après l’exode de sa communauté d’origine et de sa famille.

  • Tarnation, Jonathan Caouette, 2003

    Tarnation élabore une nouvelle écriture du documentaire. Ce long métrage est l’autoportrait de Jonathan Caouette, 31 ans, qui dès l’âge de 11 ans, décide de filmer la chronique chaotique de son enfance dans une famille texane.

  • Gérard Philipe, un homme, pas un ange, Michel Viotte, 2003

    « Acteur engagé dans sa vie comme dans son art », Gérard Philipe meurt le 25 novembre 1959, à 37 ans. La France entière est en deuil. Cet éternel jeune premier à la beauté insolente vécut avec une rigueur et une exigence professionnelles et politiques qui forcent le respect. Extraits de fictions, images d’actualités et films de famille recomposent la biographie de celui qui, à la fois ombre et soleil, reste néanmoins une énigme.

  • Tu seras communiste, mon fils !, Jean-Christophe Victor, 2003

    Pourquoi, à ton avis, tu crois que je fais ce film papa ? « Oh, je pense que tu ne dois pas avoir que des raisons commerciales… Tu dois avoir aussi des raisons personnelles… » Le réalisateur revient vers sa famille, et plus précisément auprès de son père, militant communiste depuis 60 ans. Trois générations se télescopent pour parler de politique, d’engagement et peut-être d’amour…

  • Cas d’école (Un), Leonardo Di Costanzo, 2003

    Une école dans la banlieue de Naples. Ici, les élèves parlent napolitain… et les professeurs parlent italien. Mais la fracture n’est pas seulement une question de langue. Ici, l’absence de projet pédagogique contribue au refus de l’école par les enfants et leurs familles. Classe après classe, réunion après réunion, le film déroule une année scolaire dans ce collège qui, finalement, ressemble à tant d’autres.

  • No pasarán, album souvenir, Henri-François Imbert, 2003

    Enfant, le cinéaste avait trouvé chez ses grands-parents une série incomplète de cartes postales photographiées dans le village de sa famille, à la fin de la guerre d’Espagne en 1939. Vingt ans plus tard, il remonte le fil de leur histoire.

  • Avec ou sans toi, Marie Dumora, 2002

    Dans un petit village au bord du Rhin, deux fratries vivent dans un foyer. Deux sœurs sont brutalement séparées par une décision de justice. Quant à Anthony et sa sœur, l'un rêve d'un ailleurs, l'autre restera au foyer... En les suivant sur plusieurs mois, ce film capte le passage de l'enfance à l'adolescence et nous montre les difficultés et les joies de ces familles séparées par la force des choses.

  • Le mouchoir de mon père, Farid Haroud, 2002

    Une carte et des lieux, brodés sur un carré de tissu, pour ne pas oublier les tumultes d'une guerre et d'un abandon. Cette histoire, qui tient dans un mouchoir de poche, est celle de Khelifa Haroud, ancien harki, débarqué en France avec sa famille en 1967, après cinq ans de détention en Algérie. Quarante ans plus tard, Farid Haroud, son fils, convoque la mémoire en passant le mouchoir de mains en mains, celles de la famille et de rares témoins. Grâce à un mouchoir maladroitement brodé, de rares photographies et un billet de bateau gardé précieusement par sa mère, Farid Haroud va briser la loi du silence instaurée par son père et tenter de reconstituer son parcours. Dans sa quête pour raccommoder quelques décennies d'histoire, il ravive les souvenirs de sa mère et de ses deux aînés, compulse les archives et recueille les témoignages de ceux qui ont croisé le chemin du père. 28e bataillon de chasseurs alpins rallié en 1956, camps de redressement politique, prison, port de Marseille, baraquements de Château-Lascourt dans le Gard, camp de Riom joliment baptisé "hameau forestier", puis Vienne en Isère... C'est au terme de ce voyage émouvant qu'apparaît enfin Khelifa, face à son fils, sur les remparts du château d'If. Le fameux mouchoir à la main, il livre quelques mots douloureux : "Même mes frères ne me reconnaissent plus." (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • J'ai rêvé d'une grande étendue d'eau, Laurence PETIT-JOUVET, 2002

    "Marie-Rose Moreau, ethnopsychanaliste à l'hopital Avicenne, à Bobigny, reçoit des familles venues d'Afrique, d'Asie, etc. Sans se couper de leurs croyances ni de leur histoire, les patients racontent les rêves qui les hantent..." - ADAV

  • Casa Marseille Inch'Allah, Bruno ULMER, 2002

    Ils seraient quelques centaines à débarquer chaque année dans le port de Marseille, venus de Casablanca, cachés dans les cales des cargos. Trois jours et trois nuits de bateau, sans boire ni manger. Ils ont déjoué la police aux Frontières et croient que "le rêve de la France" est arrivé parce qu'ils marchent libres sur les trottoirs de Marseille. Et pourtant... La réalité va les rattraper vite : les violences de la rue, la tentation de vol, la première interpellation... La "loi de la France", comme ils disent, les protège jusqu'à 18 ans. Le Code Civil, la Convention des Droits de l'Enfant imposent leur prise en charge jusqu'à leur majorité. Ils sont "mineurs" non expulsables. Mais après ? Durant plus d'une année, seul, simplement muni d'une petite caméra, Bruno Ulmer a suivi quelques-uns de ces mineurs "clandestins". Une année à partager les repas dans des restaurants bon marché, les chambres d'hôtel, les comparutions devant les juges, les coups de fil à la famille, la plage... Et surtout, leur prise en charge par les éducateurs qui les suivent, jour après jour, avec une infinie patience. Ils les aident à obtenir l'indispensable "titre de séjour provisoire", puis leur proposent l'apprentissage du français, un début de scolarisation, une formation d'apprenti... De quoi se construire un avenir en France, mais pour combien de temps ? (résumé éditeur)

  • Paso a paso, Alejandra Fonseca, 2002

    Dayana a huit ans, elle ne peut pas marcher. Le dévouement de sa famille ne l’empêche pas de mettre en évidence les failles de leur comportement.

  • 140/142 rue Oberkampf- Un immeuble se souvient, Christian Fruchard, 2002

    Le « 140/142 » est un immeuble de la rue Oberkampf à Paris. Ceux qui vivent là ont traversé l’histoire de ce siècle : deux guerres mondiales, des crises économiques, mais également des drames personnels. Et durant l’occupation, les familles juives subirent la déportation… L’histoire du siècle vue par les habitants d’un immeuble.

  • Saya et Mira, rêves perdus, Jasna Krajinovic, 2002

    Le lendemain de la guerre en Bosnie, Saya et Mira vivent, comme beaucoup d’autres, dans des maisons qui ne leur appartiennent pas. Saya, orthodoxe, est une femme âgée. La guerre a détruit sa maison. Aujourd’hui réfugiée dans la ville de Brcko, elle vit sous la menace d’une expulsion. Mira, 17 ans, est musulmane. La guerre a fait fuir sa famille de la ville pour se réfugier à la campagne. Toutes deux rêvent de pouvoir un jour retourner chez elles.

  • Love and Diane, Jennifer Dworkin, 2002

    Quatre ans de tournage pour filmer cette plongée profonde dans l’histoire d’une famille noire de Brooklyn qui tente de se reconstruire et la sensibilité instinctive d’une caméra qui sait toujours trouver la juste distance dans les conflits comme dans les réconciliations

  • On n’est pas des marques de vélo, Jean-Pierre Thorn, 2002

    Un portrait de Bouda, jeune danseur de 30 ans, entré en France à l’âge de 4 mois avec sa famille et aujourd’hui clandestin à vie, victime de la loi dite de « double peine » qui, au sortir d’une peine de prison, expulse les enfants de l’immigration vers des pays d’origine qui leurs sont devenus étrangers.

  • Respiro, Emanuele Crialese, 2002

    L’intrigue de Respiro est inspirée d’une légende de l’île sur laquelle se déroule le film. Une jeune mère de famille y était considérée comme folle parce qu’elle ne se pliait pas aux règles sociales de la communauté.

  • Remue-ménage, Fernand Melgar, 2002

    Juché sur ses hauts talons, Pascal affronte quotidiennement le regard perplexe des passants. Difficile de passer inaperçu, dans ce petit bourg de Suisse romande, lorsque l’on est marié, père de famille, et travesti. Et lorsque l’on cherche à vous retirer la garde de vos quatre enfants, sous prétexte que leur équilibre est menacé…

  • J’ai rêvé d’une grande étendue d’eau, Laurence Petit-Jouvet, 2002

    Dans sa consultation d’ethnopsychanalyse à l’Hôpital Avicenne de Bobigny, Marie Rose Moro reçoit des familles migrantes, venues d’Afrique, d’Asie, du Moyen Orient et d’ailleurs. Là, les patients peuvent exprimer ce qui leur arrive, sans se couper de leurs croyances, de leurs coutumes, ni de leur histoire. Lieu d’invention autant qu’espace clinique d’exception, ce service a accepté qu’une caméra témoigne du travail sensible qui s’y déroule.

  • Une journée d'Andreï Arsenovitch, Chris MARKER, 1999

    1987 : la famille d'Andrei Tarkovski, retenue depuis cinq ans en URSS par les autorités, obtient une autorisation de sortie pour rejoindre le réalisateur exilé, gravement malade, proche de la fin. Chris Marker entrelace cette scène éprouvante pour nous d'images plus anciennes du cinéaste au travail et d'extraits de ses films. Un portrait cubiste remarquable, avec des mises en parallèle toujours pertinentes. Lors d'une séance de spiritisme, l'esprit de Boris Pasternak lui avait annoncé qu'il ne ferait que sept films, "mais des bons !". Tarkovski s'est conformé à cette prédiction. Dans ce documentaire en forme de mosaïque tragique, on le voit régler, durant une journée entière, le dernier plan (6 minutes) du "Sacrifice", filmer méticuleusement des icônes ou des peintures, visionner le montage de son dernier opus dans la chambre où il agonise lentement, avec toujours la même gaieté, la même énergie déterminée. Harassé, harcelé par le comité de censure de son pays, Tarkovski n'aura eu de cesse d'explorer, à sa façon intransigeante et altière, des thèmes tels que Dieu, les quatre éléments, la nature, l'art et l'homme... Chris Marker se fait le guide, le "Stalker" agile de cette zone mouvante, dangereuse et mystique qu'est son cinéma. (Pascal Richou, CNC-Images de la culture)

  • Grand nettoyage (Le), Eusebio Serrano, 2000

    Le combat d’une petite famille qui tient un pressing familial face à l’arrivée d’un grand groupe de pressing « discount ».

  • Fait-Maison et Inspirez Expirez, Marinca VILLANOVA, 2001

    Un groupe de femmes d'origine africaine et maghrébine font un bilan de leur vie. Elles rendent compte de la tradition et des règles sociales, qui les ont construites et auxquelles elles se sont soumises. En miroir, deux jeunes femmes, Koura et Linda, aspirent à être d'autres femmes que celles attendues par leurs familles. Elles expriment la douleur qui accompagne leur choix, leur détermination et leur révolte. A travers ces regards de femmes qui vivent en France, la réalisatrice fait sienne la fameuse phrase de Simone de Beauvoir : "On ne naît pas femme, on le devient".

  • Etre ailleurs...ici, Evelyne RAGOT, 2001

    Les Arméniens sont arrivés en France à partir de 1923, en provenance des orphelinats et des camps de réfugiés de Syrie, du Liban et de Grèce. De Marseille, leur port d'arrivée, ils ont émigré vers les centres industriels de la vallée du Rhône. Décines, dans la banlieue est de Lyon, fut un lieu de concentration très important, autour de l'Usine de la Soie qui fabriquait de la rayonne et employait plus de 50% d'Arméniens. Elle l'est restée avec l'arrivée plus tardive des Arméniens du Liban qui ont émigré dans les années 70. La famille Mardirossian illustre, sur trois générations, le parcours classique d'une famille arménienne de Décines, des débuts difficiles à la réussite de certains de ses membres. C'est une famille très impliquée dans la vie communautaire : Jules Mardirossian est un militant actif de la cause arménienne, son frère Edouard est un des piliers de la vie associative de Décines et sa fille ainée travaille à Erevan à la reconstruction de l'Arménie indépendante. A travers le parcours et les différents points de vue des membres de cette famille, le film interroge le sentiment de l'arménité et la question du territoire où s'enracine aujourd'hui l'histoire d'une famille et d'une communauté qui s'est voulue et sentie française mais se comporte aussi en diaspora.

  • Être ailleurs… Ici, Evelyne Ragot, 2001

    À travers le parcours et les différents points de vue des membres d’une famille Arménienne qui vit dans le Rhône, le film interroge le sentiment de l’arménité et la question du territoire où s’enracine aujourd’hui l’histoire d’une famille et d’une communauté qui s’est voulue et sentie française mais se comporte aussi en diaspora.

  • 17 rue Bleue, Chad Chenouga, 2001

    Cinq ans après sa fuite d’Algérie en 1967, Adda vit 17, rue Bleue, à Paris, avec ses deux enfants et ses deux soeurs. Elle entretient une relation amoureuse avec Merlin, son patron qui assure une situation confortable à l’ensemble de la famille. A la mort de celui-ci, leur destin bascule. Adda voit dans la disparition de son amant l’occasion de mettre la main sur une partie de sa fortune.

  • Entre ici et là-bas, d’Angers à Beni Ayatt, Nathalie Marcault, 2001

    Automne 2000. Des jeunes d’origine maghrébine habitant Angers créent une bibliothèque dans le village marocain de Beni Ayatt. Beni Ayatt : c’est de là, de cette région rurale du Moyen-Atlas, que certaines de leurs familles sont originaires.

  • Filles d’Iran, un chemin secret dans la montagne, Hormuz Kéy, 2001

    Malgré le poids de l’islamisme officiel, les filles accèdent en grand nombre à l’instruction, poussées par leurs familles, et ambitionnent de prendre un jour des responsabilités pour mener le pays vers la mixité et la liberté.

  • Soviets plus l’électricité (Les), Nicolas Rey, 2001

    En été 1999, Nicolas Rey traverse la Russie d’ouest en est pour se rendre jusqu’à Magadan où l’appelle une chanson de Vissotski et, plus secrètement, la tradition communiste de sa famille.

  • Wesh, Wesh, qu’est-ce qui se passe ?, Rabah Ameur-Zaïmeche, 2001

    Dans la Cité des Bosquets, en Seine-Saint-Denis, Kamel est de retour après avoir purgé une double peine de prison. Il tente, avec le soutien de sa famille, de se réinsérer dans le monde du travail. Mais il devient le témoin impuissant de la fracture sociale de son quartier.

  • Filles de nos mères, Séverine Mathieu, 2001

    Appartenant à trois générations, des femmes de ma famille me laissent les filmer et chercher ce qui est enfoui dans nos relations ; de mères en filles, d’elles à moi.

  • Sur les cendres du vieux monde, Laurent Hasse, 2001

    Film à la première personne, Sur les cendres du vieux monde raconte avec beaucoup de sincérité les retrouvailles avec sa famille et ses copains d’un enfant du pays qui revient dans sa région natale après être parti étudié. Radiographie d’une véritable faillite, celle d’un univers construit sur le travail. Faillite car de travail, il n’y en a plus, ou de façon intérimaire.

  • Débledman, Sylvain GROLLEAU, Jocelyne RUIZ, 1999

    Abdoulkarim est né au bled, il a rejoint sa famille en France il y a trois ans.

  • Doulaye, une saison des pluies, Henri-François Imbert, 1999

    C’est l’histoire de deux hommes, de deux familles, de deux mondes. Vingt ans après le départ de cet homme pour l’Algérie, puis sa surprenante et mystérieuse disparition, le réalisateur part à sa recherche et à la découverte de l’Afrique.

  • Rêve de Gabriel (Le), Anne Lévy-Morelle, 1997

    En 1948, quatre familles belges, nombreuses et fortunées, vendent tous leurs biens et embarquent sur de grands navires à destination de l’autre hémisphère, jusqu’en Patagonie chilienne. Un voyage en principe sans retour. Gabriel de Halleux est l’un des patriarches de l’aventure. Cette épopée raconte « la route », celle qui mena Gabriel non seulement en Patagonie, mais bien au-delà : près de lui-même.

  • Ultimas conversas, Eduardo Coutinho, 2015

    Réalisé par Eduardo Coutinho, décédé en février 2014 et qui fut à l’avant-garde du documentaire brésilien des années 1960 à 1990, et terminé par João Moreira Salles, figure du documentaire brésilien contemporain, Últimas conversas est un petit bijou d’humanité qui aborde avec de jeunes Brésiliens des thèmes aussi variés que la famille, l’amour, la religion, l’identité, la discrimination, le harcèlement, le tout dans une extrême simplicité scénographique. Réalisé à partir des entretiens que le réalisateur a effectués avec des lycéens, peu avant sa mort en février 2014, ce film tente de décrypter les manières dont les adolescents pensent, rêvent et vivent aujourd’hui.

  • Des vacances malgré tout, 2000

    Immigré dans la région parisienne depuis 1964, Kader décide de passer avec sa famille, les vacances d’été dans son village natal, non loin d’Alger.

  • Chamado de Deus (O), José Joffily, 2000

    Ce film retrace le parcours de six jeunes, appelés par la foi, qui vont se dédier à la vie religieuse. Si trois d’entre eux sont séminaristes de l’Eglise catholique traditionnelle, les trois autres suivent la ligne religieuse proche de la Théologie de la libération, qui se revendique plus solidaire et plus proche du peuple. L’alternance d’interviews des jeunes appelés, de leur famille, de leur maitre spirituel, permet d’être au plus près de leur cheminement.

  • Cités de la plaine, Robert Kramer, 2000

    Aux confins d’une métropole du Nord de la France,un homme aveugle remonte le fil de sa vie.Venu de loin,il a travaillé,fonde un commerce,une famille.Puis il a tout perdu…

  • Hôpital Robert-Debré (L’), Noël Faltas, 2000

    L’architecte Pierre Riboulet retrace la genèse du projet à l’aide de plans et de maquettes et nous convie à une promenade architecturale dans ce lieu de soins. Les témoignages des usagers, équipes médicales et familles de malades, en révèlent l’extrême humanité.

  • D’une brousse à l’autre, Jacques Kébadian, 1998

    À Paris, en mars 1996, les familles africaines des sans-papiers sont expulsées de l’église Saint-Ambroise puis regroupées au gymnase Japy. Durant six mois, Jacques Kébadian a suivi et filmé ces exilés pour témoigner.

  • Terra mia, Donato Rotunno, 1998

    Revendiquant le côté ‘film de famille’ et ‘expérience vécue’ de ce film, le jeune réalisateur s’interroge et interroge sa famille sur ce que devient l’identité pour ceux qui sont tiraillés entre deux pays.

  • Mout tania, 1999

    Portrait tout en finesse d’un paysan berbère qui vit en autarcie avec sa famille dans une vallée isolée du Haut-Atlas marocain.

  • Carvoeiros (os), Nigel Noble, José Padilha, 1999

    Le processus de production de charbon végétal vu à travers le quotidien de quelques familles de l’intérieur du Brésil. Portrait de la vie des charbonniers, véritables travailleurs semi-esclaves du XXIè siècle, qui partticipent malgré eux à la déforestation de l’Amazonie.

  • Gaston, Sylvestre BARRE, Sylvie Françoise ADNIN COLLIN, 1999

    Gaston est un joueur de djembé. Immigré en France depuis l'âge de 9 ans, on le suit tout au long de sa recherche d'identité à travers sa musique et ses origines burkinabé. Parallèlement, sont présentés différents membres de sa famille aux préoccupations toutes autres.

  • Au son du Bendir, Bernard Louargant, 1999

    Ce documentaire raconte l'origine de la danse orientale et montre sa pratique quotidienne au travers de spectacles et stages de danses. Il donne différents points de vue et décrit la difficulté des rapports qui existe entre d'un côté la religion, la famille et de l'autre côté, la danse, le plaisir, la féminité. Il s'attache à montrer une autre image de la danse orientale, si souvent liée en Occident, à l'appellation, pour le moins réductrice, de "danse du ventre". - Présentation éditeur

  • Belgique toujours grande et belle, Sylvie Antonio Bonsangue, 1999

    Construit sur les ruines d’un entrepôt désaffecté, un immeuble à loyers modérés accueille des familles en besoin urgent d’un logement salubre. La caméra saisit les étapes de ce projet social dont la force réside dans la volonté de voir le quartier retrouver un caractère humain et dans la collaboration des forces en présence

  • Regards d’enfants sur le siècle en Limousin, Michel Toutain, 1999

    Quotidien de nos parents et grands-parents, moments forts de l’histoire, bonheur dans les familles, mémoire du travail à la campagne et à la ville, ce documentaire dévoile des tranches du XXème siècle en Limousin.

  • Journée d’Andrei Arsenevitch (Une), Chris Marker, 1999

    Retrouvailles du réalisateur russe Andreï Tarkovski, exilé à Paris et en fin de vie, avec sa famille retenue depuis cinq ans en URSS. Cette scène éprouvante est entrelacée d’images, plus anciennes, du cinéaste au travail et d’extraits de ses films.

  • Jean Nolle, paysan cinéaste, Marc Alfieri, 1999

    Devenu inventeur de machines agricoles afin de sortir sa famille de la ruine, Jean Nolle a exporté son savoir là où l’on en a besoin, dans les pays du Tiers Monde.

  • Mout Tania. Mourir deux fois, Ivan Boccara, 1999

    Mout Tania, « la deuxième mort », c’est le nom qu’Hammadi, paysan berbère d’une soixantaine d’années du Haut-Atlas marocain et ingénieur autodidacte, a donné à la vallée isolée où il vit en autarcie avec sa famille. Pour subvenir aux besoins des siens, Hammadi a construit des moulins à grain, des ruches et utilise l’eau du torrent pour produire de l’électricité.

  • Beau comme un camion, Anthony Cordier, 1999

    Ce film trace l’évolution de la perception du travail intellectuel au sein d’une famille ouvrière, grâce aux études et au choix de l’un de ses enfants.

  • Attentat (L’), Simone Bitton, 1999

    Mix d’images filmées sur le vif, au shooting incontrôlé, d’images de JT et d’extraits d’entretiens, ce film est l’histoire de ces familles israéliennes et palestiniennes qui ne se connaissent pas, mais quit ont toutes perdu un enfant dans le même attentat-suicide.

  • Gadjo dilo, Tony Gatlif, 1998

    À la mort de son père, Stéphane part en Roumanie à la recherche d’une chanteuse inconnue dont il ne connait que le nom gravé sur une cassette: Nora Luca. Cassette que son père ne cessait d’écouter les derniers jours de sa vie. Sa quête va le mener dans un village tzigane où il va se lier d’amitié avec Isodore, se faire accepter et découvrir une culture, une nouvelle famille et l’amour.

  • Oumar 9-1-1, Stéphane Drolet, 1998

    Documentaire qui fait le portrait d'un Montréalais originaire du Burkina Faso. Devenu essentiel à la communauté de son quartier, Oumar le mécanicien est au centre de la vie collective. Au-delà d'une panne, on échange autour des grandes questions : du féminisme à la polygamie, de la politique à la religion. Dans huit mois, le grand frère ira visiter sa famille après six ans d'absence et c'est pour cette raison qu'il cherche des centaines de cadeaux. Chez lui, quand on quitte les siens, c'est pour trouver la richesse...

  • Ici, y a pas la guerre, Jean ARLAUD, 1998

    Le quartier Barbès, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, a mauvaise réputation. Pourtant ici, foi d'habitants, "on se sent comme au pays", qu'il s'agisse du "pays" des Antilles, de l'Italie, de l'ex-Yougoslavie, du Maghreb ou de l'Afrique noire. Tout le monde se connaît, se parle, s'apostrophe, se chamaille, s'invite et s'entraide. Comme le résume l'un des clients du bar l'Olympic : "Ce quartier-là, on devrait le déclarer patrimoine national. Le décor : le café Chez Mouloud et le bar du Serbe, le salon de coiffure, le disquaire, l'épicier, l'atelier de couture africain, le "resto" où Marcelle officie depuis près de quarante ans. Par ordre d'entrée en scène : les consommateurs des cafés, qui vont ou reviennent du "bled" avec nouvelles et cadeaux ; Mario l'Italien, maçon et fameux chanteur à ses heures ; Ziz-Ali le Kabyle, qui nous présente sa dernière chanson traitant comme toujours de la "tristesse de l'exil". Chez Marcelle, c'est le coup de feu, mais depuis le temps, les clients font partie de la famille et patientent gentiment autour de quelques verres. Patience également requise à l'atelier de couture où, pour la livraison rapide d'un boubou, il faudra "plutôt compter sur le Bon Dieu" que sur le tailleur, débordé. Alors qu'au vidéo-club l'appareil de projection trouve preneur en la personne de M. Touré-du-Mali, tout le monde est d'accord : "Qu'ils rasent tout Paris, mais pas Barbès : ils nous prendraient notre âme!" (Résumé Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • Immigration et Développement, Michael Hoare, 1998

    L’immigration ouest-africaine en France a depuis longtemps investi dans la survie et le développement des familles et des villages dans leurs pays d’origine.

  • Ceux qui m’aiment prendront le train, Patrice Chéreau, 1998

    Un peintre décédé a choisi de se faire enterrer à Limoges. Ses amis, les fauxjetons, ses amants, sa famille naturelle ou non, ses héritiers légitimes ou non, tous prennent le train pour assister à la cérémonie.

  • Sur la plage de Belfast, Henri-François Imbert, 1996

    Le réalisateur se lance à la recherche d’une famille d’inconnus découverts par hasard sur un film trouvé dans une caméra amateur. Son enquête le conduit à Belfast, au lendemain du cessez-le-feu d’octobre 1994.

  • Rachida, lettres d’Algérie, Florence Dauchez, 1994

    Portrait de famille, en même temps que témoignage d’une femme et mère algérienne, ce film nous montre avec force et émotion le quotidien d’un pays qui s’enferme dans la violence.

  • Mémoires d'immigrés, Yamina BENGUIGUI, 1997

    Dans ce film en trois parties : Les pères (55 min.) Les mères (52 min.) et Les enfants (53 min.), Yamina Benguigui s'est attelée à décortiquer les rouages de l'immigration maghrébine en France. La réalisatrice a réuni un ensemble de très nombreux témoignages, tous plus émouvants les uns que les autres. Les pères : ils sont arrivés dans les années cinquante. Sans famille, sans épouse. Regroupés par communautés villageoises, ils travaillent sans relâche en chantier, en usine... Faute de structures d'accueil, ils ont vécu dans des baraquements. Ce sont des hommes seuls, dociles, mobiles et rentables. Les mères : en France, elles ont plié leur voile, appris - quoi qu’analphabètes - à se déplacer en repérant les pancartes d'indication selon leurs couleurs... Elles sont devenues des individus à part entière. Rien ne les avait préparées à cette nouvelle vie, à la découverte de l'émancipation et personne ne songeait à les rassurer. Les enfants : nés en France ou venus en bas âge dans le cadre du regroupement familial, les enfants d'immigrés maghrébins vont subir de plein fouet, tout comme leurs parents, les contradictions de la politique qui leur est appliquée. (Présentation éditeur)

  • Maria et les siens, Isabelle MARINA, 1997

    A son arrivée du Portugal avec ses six enfants il y a vingt ans, Maria Pinto avait trouvé refuge dans la partie abandonnée de l'Ile fleurie, entre Nanterre et Carrières, à l'ouest de Paris. Après le départ de cinq de ses enfants, elle y vit encore avec l'une de ses filles et leur ouvrier agricole, dans une bicoque de guinguois entourée d'animaux, au milieu des champs, face à la ville. Pour Maria et les siens, la baraque rafistolée, c'était juste pour six mois en attendant un relogement. Et puis, les enfants ont grandi là, vaille que vaille. Les repas à la bougie, les lessives qu'on cuit sur le poêle à bois, l'eau du puits qu'on charrie dans les seaux, Maria y était habituée depuis son enfance. Pour les gamins, c'était plus dur, surtout l'hiver. "On avait un toit sur la tête", dit la fille cadette restée dans l'île ; et même si ce n'est pas confortable, "on fait ce qu'on veut". Chaque dimanche, l'un ou l'autre des enfants vient passer la journée en famille dans "l'Amazonie en France", se ressourcer dans cet îlot de nature en sursis, face aux buildings qui poussent sur l'autre rive, juste derrière les arbres et la basse-cour de Maria. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • Pantalon (Le), Yves Boisset, 1997

    Depuis octobre 1914, la guerre s’est enlisée dans la boue. Fantassin au 60e Régiment d’infanterie, le Bisontin Lucien Bersot, maréchal-ferrant et jeune père de famille, fait son devoir de citoyen. Il attend impatiemment sa prochaine permission. Mais le destin en a décidé autrement à cause d’un pantalon. Suite à des malentendus sur le fait qu’on lui a distribué un pantalon blanc, et qu’il refusera de porter un pantalon rouge règlementaire, taché de sang, il sera fusillé pour l’exemple.

  • Le bouillon d'awara, Cesar Paes, 1996

    Le bouillon d'awara est une sorte de pot-au-feu constitué d'une grand nombre d'ingrédients liés par la pâte du fruit d'un palmier très courant en Guyane, l'awara. À partir de la longue fabrication de ce plat typiquement créole que l'on déguste traditionnellement à Pâques, lors d'une fête qui réunit la famille et les amis, le film fait découvrir toute la diversité de la société guyanaise et la recomposition actuelle de son identité. Le bouillon d'awara joue comme une double métaphore : pour la variété de son contenu et pour la coutume qui veut que tout étranger convié à en manger un lundi de Pâques ne quitte plus la Guyane ou bien y revienne forcément. (Présentation éditeur)

  • Dernier coup de pinceau, Sabine PRENCZINA, 1996

    Construit dans les années 1970, le bâtiment 3 de la cité de Franc Moisin à Saint-Denis doit être détruit. Deux cent-soixante familles ont progressivement été déplacées. Cinq mois avant l'implosion, un atelier de peinture animé par le plasticien Daniel Gapin est ouvert aux habitants, enfants et adultes, pour donner leur impression sur la disparition du logement qu'ils ont occupé, parfois depuis plus de vingt ans. Contrairement à toute attente, les trois quarts des habitants ont demandé d'être relogés dans la cité. Nous suivons plus particulièrement trois adolescentes qui lui sont très attachées, qui ont le cœur lourd de voir détruire le lieu où elles ont grandi et où habitent toutes leurs amies, et qui sont très engagées dans l'atelier de peinture. Non seulement cet atelier les initie aux arts plastiques mais il leur permet aussi de faire partie de ce "voyage mental" coorganisé par le musée du Jeux de Paume, voyage qui englobe la rencontre du peintre Olivier Debré dans sa propriété en Touraine. A leur retour, une fois le travail terminé, une partie du bâtiment 3 est consacré à une grande exposition des œuvres réalisées avant l'implosion finale. (Nathalie Magnan, CNC-Images de la culture)

  • Donka : radioscopie d’un hôpital africain, Thierry Michel, 1996

    Dans le plus grand hôpital de Guinée, les patients souffrent et meurent car leurs familles ne peuvent les prendre en charge financièrement. Construit à la fin de l’époque coloniale, l’établissement manque aujourd’hui de matériel et de médicaments. Les frais d’admission sont tellement exorbitants que les malades préfèrent d’abord s’en remettre aux médecines traditionnelles.

  • Sans-papiers, délits d’exil, Brice Chassaing, 1996

    La nouvelle politique de l’immigration en France place des centaines de familles immigrées dans des situations dramatiques. Certaines ont choisi de faire valoir leurs droits en se réfugiant dans une église.

  • Sans-papiers (Les), Jacques Kébadian, 1996

    Images du mouvement durant les quatre premières semaines, jusqu’à l’arrivée des familles aux entrepôts de la rue Pajol le mercredi 10 avril 1996.

  • Café et l’Addition (Le), Philippe Goyvaertz, 1996

    Le film traite de la place du café dans les rapports Nord-Sud. Il permet de découvrir la vie quotidienne d’une famille d’ouvriers amérindiens dans une grande plantation du Guatemala et de suivre le circuit de commercialisation du café en Europe.

  • Histoire Biscar (L’), Jean-Louis Léone, 1991

    Portrait d’une famille basque dans un moment crucial de la vie de leur exploitation : la création d’un Groupement d’Exploitation Agricole En Commun (GAEC).

  • Kugelhof (Le), Ginette Lavigne, 1991

    L’histoire de la famille de la réalisatrice, évoquée à travers la confection du kugelhof.

  • Eclats, THIRODE Pasacle, Pascale Annie-Claire PAOLI MITTELBERGER, 1995

    La guerre meurtrit les corps et les esprits elle divise un pays, la Yougoslavie, elle divise des familles. Une famille serbe de six enfants qui vivait en France depuis trente ans, rentre au pays, à Belgrade, tandis qu'une de ses filles, Astrid, choisit de rester. 15 mois après, le père et la mère, accompagnées d'un de leurs fils, viennent passer quelques jours à Paris. Le frère et la soeur se retrouvent avant une séparation à nouveau douloureuse.

  • Baaba Maal, l’enfant du Fouta, Yolande Josèphe, 1994

    D’une fête organisée en son honneur, dans son village natal, à un concert parisien, en passant par des rencontres avec sa famille, une soirée avec des griots, un bal et les répétitions de son groupe à Dakar, ce film nous fait découvrir Baaba Maal, un personnage attachant, particulièrement concerné par le devenir de son peuple.

  • Kabloonak, Claude Massiot, 1994

    L'histoire de la rencontre de Nanook l'Eskimo et de Robert Flaherty, qui va vivre avec sa famille pendant un an en 1920, faire connaître au monde son mode de vie pendant que cette civilisation commence à disparaître.

  • Kamel et Cherifa, enfants de Daoud, Jean-Pierre BESOMBES, Christine Valérie Christine BARAS CASTEL KELLER, 1994

    Quelques instants de la vie de Daoud et Cherifa qui attendent en famille la venue de leur premier enfant. Ensemble ils perpétuent en France la tradition et les coutumes religieuses liées à la naissance.

  • Mémoire des vivants (La), Jean Pradinas, 1994

    Film consacré aux événements du 9 juin 1944 à Tulle, réalisé par Jean Pradinas en 1994 à partir d’entretiens et de témoignages recueillis auprès des familles des victimes.

  • Poussins de la Goutte d’or, Jean-Michel Carré, 1993

    Ils ont huit ou neuf ans et rêvent de football… Ces enfants, ce sont d’abord une équipe de football, un quartier, une histoire… Chronique d’un vécu parisien d’enfants issus de familles immigrées et la découverte d’un quartier livré à la promotion immobilière et baigné par la drogue et la violence…

  • Argent fait le bonheur (L’), Robert Guédiguian, 1993

    Dans une cité marseillaise, un curé et des mères de famille tentent d’apaiser une situation minée par des problèmes de chômage, de délinquance.

  • An digemer / Basques et Bretons, 1992

    En 1992, au printemps, une quarantaine de Bretons sont arrêtés et emprisonnés. Motif : avoir hébergé des réfugiés basques. Des accusés, leurs familles et leurs soutiens témoignent.

  • Tito et moi, Goran Markovic, 1992

    Belgrade, 1954. Deux frères mariés partagent, avec leur famille, un même appartement, sans partager les mêmes convictions politiques. Zoran, 10 ans, est le témoin de ces disputes.

  • Saga des Haviland (La), Guillaume Silberfeld, 1991

    Haviland, un grand nom de la porcelaine de Limoges venu d’Amérique. La saga d’une famille des deux bords de l’Atlantique qui raconte cent cinquante ans de relations franco-américaines.

  • Exil à domicile, Leïla HABCHI, PRIN Benoît, 1991

    La guerre meurtrit les corps et les esprits elle divise un pays, la Yougoslavie, elle divise des familles. Une famille serbe de six enfants qui vivait en France depuis trente ans, rentre au pays, à Belgrade, tandis qu'une de ses filles, Astrid, choisit de rester. 15 mois après, le père et la mère, accompagnées d'un de leurs fils, viennent passer quelques jours à Paris. Le frère et la soeur se retrouvent avant une séparation à nouveau douloureuse.

  • Votre enfant m’intéresse, Jean-Michel Carré, 1981

    La famille, l’amour maternel, la fragilité de l’enfance, l’école, le travail quotidien, l’intimité du foyer… Autant de valeurs, d’idée reçues qui nous paraissent si naturelles et qui pourtant sont si souvent en faillite…

  • Close up, Abbas Kiarostami, 1990

    Cinéphile obsessionnel et sans emploi, Hossein Sabzian se fait passer pour le célèbre cinéaste Mohsen Makhmalbaf à qui il ressemble. Il s’insinue dans une famille iranienne bourgeoise. Une fois démasqué, l’homme est traîné devant la justice pour escroquerie. Apprenant ce fait divers, le réalisateur Abbas Kiarostami s’empresse de réunir une équipe de tournage afin de reconstituer les faits et de filmer le procès de Sabzian.

  • Outremer, Brigitte Roüan, 1990

    Suzanne, Madeleine et Marguerite. 3 soeurs d’une grande famille pied-noir issues de la grande bourgeoisie assistent, en Algérie, aux derniers temps des colonies…

  • Milou en mai, Louis Malle, 1990

    Une vieille dame s’éteint dans une grande demeure du Sud-Ouest. Son fils, Milou, qui a soixante ans et qui s’occupe de la propriété, convoque pour l’enterrement toute la famille. Mais nous sommes en mai 1968 et depuis deux semaines Paris est en effervescence.

  • Terre (La), Robert Bober, 1989

    Comment se transmet la terre entre générations ? En Lozère et dans le Perche notamment, des familles témoignent de l’influence des pratiques successorales d’ancien régime sur la société rurale. Cette « histoire juridique des paysages » montre comment, par exemple, la disparité entre le nord et le sud a façonné jusqu’à nos jours les paysages, les modes de vie et l’économie…

  • Near Death, Frederick Wiseman, 1989

    Maintenir artificiellement et temporairement en vie ou laisser la mort s’emparer de ceux dont les organes vitaux ne peuvent plus fonctionner de façon autonome : Frederick Wiseman filme à l’unité de soins intensifs de l’hôpital Beth Israël de Boston les familles des patients.

  • Pont de papier, Ruth Beckermann, 1987

    Ruth Beckermann, voyageant à travers l’histoire de sa propre famille, raconte en même temps l’histoire des Juifs d’Europe centrale et celle d’une région. De Vienne - la ville où sa grand-mère survécut à la guerre en plongeant dans l’incognito et le mutisme, la ville où sa mère revint après avoir émigré en Israël -, son voyage la conduit aux paysages d’Europe orientale, qui témoignent de la persécution et de la destruction des Juifs.

  • Classified people, Yolande Zauberman, 1987

    En 1948, en Afrique du Sud, la vie de Robert bascule. Il est «classé» métis pour s’être engagé par erreur dans un bataillon métis pendant la guerre de 1914. Sa femme et ses enfants «restés blancs» le renient. Absurdité et cruauté d’un système qui brisa de nombreuses familles.

  • Nicaragua 1: Voyages, Marc Karlin, 1985

    En 1978-79, la photographe américaine Susan Meiselas a pris des clichés des deux insurrections ayant conduit au renversement de cinquante ans de dictature par la famille Somoza au Nicaragua. Ces photographies constituent la matière visuelle du film. Accompagnés d’un commentaire épistolaire imaginaire, cinq travellings traversent les photos, exprimant les réflexions de Meiselas sur son rapport à cette histoire dont elle fut témoin.

  • Les événements de Restigouche, 1984

    Un événement de brutalité policière survenu à Restigouche, au Québec. Juin 1981 : une affaire de règlements de pêche au saumon met le feu aux poudres. 550 policiers provinciaux envahissent une réserve micmac où vivent 150 Amérindiens et leurs familles.

  • La maison de Pologne, Joseph MORDER, 1983

    C'est un voyage dans le temps et dans l'espace qui raconte l'histoire de ma famille, des juifs immigrés venant de Pologne, mais allant ailleurs aussi. Cela devient un film sur ma mère. Sur elle et moi...

  • Enfants du sexisme (Les), Angèle Grimaldi, 1983

    Constitué de témoignages d’enfants et d’adultes, ce document dénonce le conditionnement auquel sont soumis filles et garçons dès la petite enfance, aussi bien au sein de la famille que de l’école.

  • Mer à l’envers… (La), Yolande Josèphe, 1983

    Sur fond de vie quotidienne, un marin pêcheur et sa femme font le point après 13 ans de pêche industrielle. La mer, la terre, deux réalités différentes et étrangères qui déterminent la vie d’une même famille.

  • My brother’s wedding, Charles Burnett, 1983

    Un jeune homme, contraint de prendre des décisions importantes, doit faire le choix entre ses amis et sa famille. Une tragi-comédie qui est aussi un portrait de la communauté afro-américaine du sud de Los Angeles.

  • Wadi, Amos Gitaï, 1981

    Wadi est une vallée située à l’est de Haïfa. En 1981, Amos Gitaï y filme l’histoire intime d’une famille arabe, d’une famille juive et d’un couple mixte.

  • Bof (Anatomie d’un livreur), Claude Feraldo, 1971

    L’histoire d’une famille prolétaire et paresseuse à l’origine de l’appellation de la ‘bof génération’.

  • Coup de sirocco (Le), Alexandre Arcady, 1979

    Le Coup de sirocco est une comédie dramatique consacrée à l’exode des Pieds-Noirs à la fin de la guerre d’Algérie. Le film raconte l’arrivée à Paris de la famille Narboni, Français d’Algérie rapatriés en métropole.

  • Arbre aux sabots (L’), Ermanno Olmi, 1978

    Chronique détaillée et minutieuse de l’histoire de cinq familles de métayers vivant dans une ferme lombarde à la fin du siècle dernier.

  • Rocco et ses frères, Luchino Visconti, 1961

    Une famille du sud de l’Italie est contrainte par la misère d’émigrer vers le nord pour y trouver du travail. Simone réussit à devenir boxeur professionnel mais sera laminé par ce milieu malsain. Rocco s’essaie à différents métiers avant d’être poussé à faire de la boxe, sport qu’il déteste mais où il devient un champion. Tous deux aiment la même femme, Nadia, une prostituée.

  • Killer of sheep, Charles Burnett, 1977

    Ghetto afro-américain de Watts à Los Angeles. Stan, ouvrier mélancolique, épuisé par son emploi dans un abattoir de moutons et par ses responsabilités de père de famille, résiste à la tentation de l’argent facile, sous le regard de sa femme qui n’arrive plus à communiquer avec lui…

  • Journée particulière (Une), Ettore Scola, 1977

    A Rome le 6 mai 1938. Alors que tous les habitants de l’immeuble assistent au défilé du Duce Mussolini et d’Hitler, une mère de famille nombreuse et un homosexuel se rencontrent. Oeuvre d’une extrême richesse qui à travers deux anodins citoyens, décrypte les sombres méandres du fascisme …

  • Et les dimanches ?, Nora Seni, 1976

    C’est dimanche, dans une ville de province en France. Ismaël, un travailleur immigré turc, marche dans les rues qui se vident peu à peu, passe devant les cafés et les boutiques fermées. Il est venu sans sa famille. Il ne peut que marcher, seul. Pendant ce temps, en Turquie, de jeunes travailleurs attendent le moment de partir pour l’étranger.

  • Violons du bal (Les), Michel Drach, 1974

    Le réalisateur Michel Drach raconte les problèmes inhérents à son métier : la difficulté de faire un film sur un sujet qui, d’après les producteurs, n’intéressera pas le public. En l’occurrence, il s’agit de son enfance, des visions qu’il eut et des tourments qu’il subit pendant la guerre, alors que sa famille, comme les autres juifs, connaissait l’atroce persécution que l’on sait.

  • Journal d’un maître d’école, Vittorio De Seta, 1973

    Dans une école de la banlieue de Rome, les élèves désertent les cours, préférant l’école de la rue. Un instituteur les convainc de retourner en classe et expérimente avec eux une nouvelle manière d’enseigner. Avec une grande fraîcheur, De Seta invente une forme hybride qui dépasse toutes les catégories. Il implique dans le processus créatif les enfants, leurs familles, les habitants du quartier, les acteurs, appliquant ainsi au film lui-même les principes d’enseignement anti-autoritaire nés de 1968.

  • Femme agricultrice (La), BZH, 1973

    Les problèmes que peut rencontrer une femme agricultrice : la répartition des tâches, les responsabilités, la famille, les loisirs.

  • Sergent Robert (Le) (Cinq colonnes à la Une), 1959

    Reportage sur la famille d’un appelé, couplé avec des images de ce jeune homme en Algérie.

  • Sécheresse, Nelson Pereira dos Santos, 1963

    L’âpre lutte pour la survie d’une famille paysanne du nord-est du Brésil, à la fois aux prises avec la sécheresse et les abus de pouvoir des autorités.

  • Temps de vivre (Le), Bernard Paul, 1969

    À Martigues, Louis, un ouvrier maçon rémunéré à la tâche, doit constamment faire des heures supplémentaires pour donner à sa femme Marie et à ses deux enfant, Jean-Marc et la petite Corinne, le confort auquel chacun aspire. Paradoxe de notre société, cela ne lui laisse plus guère de temps pour se consacrer à sa famille.

  • Damnés (Les), Luchino Visconti, 1969

    Les réactions et comportements des membres d’une puissante famille, marchands de canons de la Ruhr, face à l’avènement du nazisme.

  • Enfance d’Ivan (L’), Andreï Tarkovski, 1962

    Orphelin depuis l’assassinat de sa famille par les nazis, Ivan, 12 ans, est devenu éclaireur au sein de l’armée russe. Contre l’aval de ses supérieurs, il accepte une dernière mission délicate.

  • Quatre Murs, Johan Van der Keuken, 1965

    1965, Amsterdam traverse une grave crise du logement. Accueilli dans de minuscules appartements que partagent des familles nombreuses, le cinéaste se livre à une description minutieuse de « l’espace habitable ».

  • Mariage à l’italienne, Vittorio De Sica, 1964

    Pendant la seconde guerre mondiale, Domenico Soriano, commerçant appartenant à une famille napolitaine aisée, rencontre dans un bordel Filumena Marturano, une femme d’origine humble. Il en tombe amoureux et l’emmène vivre chez lui. Après vingt ans de concubinage, et bien qu’elle ait toujours scrupuleusement joué son rôle de femme et de domestique, Filumena n’a pas encore reçu de proposition de mariage et décide de faire croire à Domenico qu’elle est mourante…

  • Guépard (Le), Luchino Visconti, 1963

    En 1860, tandis que la Sicile est submergée par les bouleversements de Garibaldi et de ses Chemises Rouges, le prince Salina se rend avec toute sa famille dans sa résidence de Donnafugata. Prévoyant le déclin de l’aristocratie, ce dernier accepte une mésalliance et marie son neveu Tancrède à la fille du maire de la ville, représentant la classe montante.

  • Farrebique (ou les 4 saisons), Georges Rouquier, 1945

    La chronique d’une famille de paysans aveyronnais au rythme des quatre saisons.

  • Budget d’un gréviste (Le), Jacques Krier, 1962

    Jacques Krier et Aimée Lemercier suivent la journée d’un chef aiguilleur à Saint-Lazare et de sa famille

  • Fuir là-bas, Jean-Émile Jeannesson, 1961

    Un travailleur calabrais de cinquante ans engagé dans un domaine viticole près de Nice rêve de la mer. Il part alors sur la côte à la recherche d’un travail sur un bateau. Frustré par son échec, il revient au domaine où il est accueilli à bras ouverts par l’employeur et sa famille.

  • Déjà s’envole la fleur maigre, Paul Meyer, 1960

    La chronique d’un jour ordinaire dans une communauté d’ouvriers mineurs du Hainaut. Alors qu’en Belgique les mines ferment les unes après les autres, des familles de travailleurs italiens continuent d’émigrer dans le Borinage.

  • C’est arrivé en Limousin, Jacques Krier, 1959

    Dans la Creuse, le petit hameau de Meynac compte trois maisons, trois exploitations. Jacques Krier vient à la rencontre de ces trois familles et les suit dans leur vie quotidienne.

  • Temps d’aimer et le temps de mourir (Le), Douglas Sirk, 1958

    En 1944, un soldat allemand, qui vit l’enfer sur le front russe, revient chez lui le temps d’une permission. Sa ville est à moitié détruite par les bombardements, sa famille introuvable. Il vit une courte idylle avec une amie d’enfance… Adapté d’un roman d’Erich Maria Remarque qui présente le côté allemand du conflit, œuvre déchirante et intense sur la folie et l’absurdité de la guerre.

  • Terre tremble (La), Luchino Visconti, 1948

    L’aîné des Valastro, une famille de pêcheurs, se révolte contre les mareyeurs. Propriétaires des bateaux et des filets, ils sont en position de force pour acheter le poisson au plus bas prix, réduisant du même coup les pêcheurs à la misère.

  • Stella, femme libre, Micheal Cacoyannis, 1955

    Stella, chanteuse populaire de cabaret, électrise chaque soir le public du Paradis. Femme fatale, elle ne sacrifie rien à sa liberté, ni sa vie, ni ses amours. Aleko, jeune homme de bonne famille, se meurt d’amour pour elle, mais Stella lui préfère un joueur de football, le fougueux Milto…

  • Au pays des jours sans fin, Douglas Wilkinson, 1953

    Documentaire sur les Inuit de la terre de Baffin, pendant le court été arctique, qu'ils mettent à profit pour faire leurs provisions en vue du long hiver à venir. Dans la région de Pont Inlet dans l'île d'Alukseevee, les Inuit Tununermiut chassent le phoque ainsi que le narval et le béluga. Nous rencontrons la famille d'un chasseur, dont chaque membre a un rôle à jouer afin de survivre dans cette contrée au climat si rude.

  • Tragédie de Lurs ou l’affaire Dominici (La), Orson Welles, 1952

    L’affaire Dominici est l’une des affaires criminelles les plus célèbres de l’après-guerre. Un couple anglais et leur fille âgée de dix ans ont été assassinés dans la nuit du 4 août 1952 alors qu’ils campaient à proximité des terres de la famille Dominici, en Haute-Provence. Gaston Dominici, accusé puis reconnu coupable, est condamné à mort. Une contre-enquête est ordonnée par le Ministre de l’Intérieur, François Mitterand, lorsque Welles réalise le film.

  • Temps des cerises (Le), Jean-Paul Dreyfus (Le chanois), 1937

    À travers le destin de deux familles, aux origines sociales opposées, et au cours de quatre époque (1895, 1900, 1914, 1937) « Le temps des cerises » évoque plus de quarante ans d’histoire sociale et politique.

  • Allemagne année zéro, Roberto Rossellini, 1948

    Berlin, l’été 1945, juste après la capitulation allemande. La famille Kohler est obligée de partager avec quatre autres locataires un appartement beaucoup trop petit. Edmund qui a tout juste douze ans est confronté à la dure réalité de la vie. Il comprend vite la misère de sa famille et lui vient en aide en gagnant de l’argent à n’importe quel prix !

  • Homme d’Aran (L’), Robert J. Flaherty, 1934

    La vie quotidienne d’une famille de pécheurs vivant sur une île de l’archipel d’Aran, au large de l’Irlande.

  • Farrebique, Georges Rouquier, 1946

    Pendant un an, le réalisateur a partagé l'existence d'une famille de paysans du Rouergue. Un film tourné en occitan, rare et fort.

  • Raisins de la colère (Les), John Ford, 1940

    La Grande Dépression sévit et, comme beaucoup d’autres fermiers, une famille est chassée de son exploitation. Elle part à travers le pays dans l’espoir de trouver du travail en Californie. C’est le début d’un périple éprouvant, de camps de réfugiés en bidonvilles de fortunes, dans une Amérique en proie à la misère et à l’oppression…

  • Électrification de la Terre (L’), Joris Ivens, 1940

    Les changements apportés par l’électrification d’une zone rurale à travers le portrait d’une famille d’agriculteurs de l’Ohio.

  • Partie de campagne (Une), Jean Renoir, 1936

    La fulgurante idylle d’un séduisant canotier et d’Henriette Dufour, fille d’un quincaillier parisien, venus un dimanche, en famille, déjeuner sur l’herbe.

  • Espelho de Ana (O), Jessica Candal, 2011

    « O espelho de AnA », réalisé par Jessica Candal, raconte la recherche effectuée par la directrice-personnage de sa condition de femme. C’est à travers le reflet des personnes qui lui sont proches, telles sa grand-mère, sa mère, ses amies et la fille d’une d’elles, que l’identité du personnage principal est forgée et révélée.

    Mot-clé : Famille

  • Vingt ans après. Que sont mes camarades devenus..., Jacques KEBADIAN, Serge AVEDIKIAN

    La famille Hovanessian a émigré aux États-Unis en hiver de l'année 1994. J'ai pu partager avec Vartan et Anahide les dernières journées avant leur départ d'Erevan. La jeune République d'Arménie, encore sous le choc du tremblement de terre et en conflit avec l'Azerbaidjan pour l'autonomie du Karabagh, était alors asphyxiée par un blocus qui rendait la vie difficile. Vartan, Anahide et Mardiros, je les ai connus en 1983 lorsque je réalisais avec Serge Avedikian "Que sont mes camarades devenus". Au printemps 2001, je suis allé à New York pour raconter cette histoire, celle d'une famille agissant comme un révélateur du désordre mondial. (résumé docnet films)

  • Rien ne bouge et tout fout le camp, Marina OBRADOVIC, Jocelyne Bénédicte Brigitte GALAND DELGEHIER GALLOT

    La famille Kouyate, un couple mixte et leurs deux enfants, ont choisi de vivre à la goutte d'or. Après huit années passées dans le quartier, ils décident de déménager. Ils me racontent leur choix et la culpabilité qui en découle.

  • Les Frouzes (les pierres sont dures partout), Daniel PELLIGRA

    "Une famille d'agriculteurs du Nord Isère renoue des relations avec ses racines. C'est l'histoire d'une immigration depuis la Suisse en 1917, de paysans pauvres venus chercher la prospérité dans la France de la guerre, avide de main d'oeuvre." (D. Pelligra).

  • La fin du voyage, Laurent Savariaud, Sandrine Frentz

    Portrait de deux familles françaises, toutes deux issues de la communauté des gens du voyage, mais aux réalités de vie différentes. La famille Gurême est sédentarisée et rassemble plus de 200 personnes sur quatre générations. Les Prestot sont itinérants et enchaînent depuis 40 ans les expulsions de terrains en terrains. - Présentation éditeur

  • Salade maison, Nadia KAMEL

    Portrait d'une famille, d'une époque et d'une région en crise, qui fait l'éloge des richesses du multiculturalisme... A travers l'histoire de sa famille, Nadia Kamel pose brillamment la question de l'identité plurielle, celle d'un enfant, de ses peuples et ses nations... (Résumé éditeur)

  • Parmi nous. Sans-papiers, sans visages, sans paroles, Caroline SIONNET

    Le portrait d'une famille et d'un célibataire sans papiers. Dans un appartement que des amis lui prêtent, la famille sort de l'ombre : le père vit en France depuis douze ans, la mère depuis quatre ans. Ils sont d'origine guinéenne. Leurs deux enfants sont nés en France. Ils sont tous sans papiers. Le célibataire, lui, est sourd et s'exprime en langue des signes~ Tous vivent dans la précarité, sans droit au travail, sans aide, dans la peur d'une arrestation ou d'une expulsion.(Résumé éditeur)

  • Amateurs d'indépendances, Claude BOSSION, Agnès O'MARTIN

    "Entre film de famille et reportage non professionnel, des cinéastes amateurs français présents en Afrique entre 1955 et 1965 ont enregistré en Super 8 le tournant historique des indépendances. Ils ont filmé les visites du général de Gaulle à Brazzaville ou à Tananarive en 1958 et 1959 les célébrations des indépendances en 1960, les nouveaux états en construction Aujourd'hui que nous disent ces images devenues archives ? Présentées par un montage sobre et accompagnées des nécessaires précisions de lieu, de date, parfois d'événements, les images sélectionnées laissent d'abord libres nos sensations et nos interprétations. Filmés par des individus à destination de leurs proches, ces films que chacun aurait pu faire sont de puissants mobilisateurs des mémoires individuelles et collectives, renvoyant le spectateur d'aujourd'hui aux traces d'un passé comme à sa propre position et à ses interrogations présentes.En complément : un entretien avec Jean-Jacques Jordi, 29 min., historien, auteur d'ouvrages sur l'histoire de la colonisation et de ses acteurs."

  • Sans retour, Michel Andrieu

    "Le 28 août 1951, une famille d’émigrants composés de 6 personnes arrivent à l’aéroport de Toronto : les parents et les enfants qui descendent sur le tarmac de l’aéroport d’un DC 4 transport de troupe réaménagé, ont des passeports d’apatrides. Le père Ewald a 48 ans, est polonais, la mère Loren, 28 ans est suisse et les quatre enfants respectivement Marcy 8 ans, Marylin 5 ans, Maureen 2 ans et Mac 1 an, sont inscrits sur le passeport de leurs parents. Un peu plus de cinquante ans plus tard que sont devenus les enfants du vol 502 pour Toronto ? C’est la question que se pose le film au travers des portraits croisés des 6 enfants (Ils sont 6 maintenant, 2 sont nés au Canada) et de leur mère (le père Ewald est mort) de cette famille d’émigrants. À travers le portrait de cette famille d’immigrants, les questions de la mémoire, du passé et de l’émigration dans l’Amérique des années 50 sont vues au travers du filtre de mon regard curieux, nostalgique et amusé sur cette famille qui est aussi la mienne. Mari de Maureen et père de Justine, je regarde, je filme, je réfléchis." Michel Andrieu

  • Les gens du manège, Cécile Tessier-Gendreau

    On admire leur sens de la famille, leur richesse culturelle, on s'invite dans l'univers féérique de leurs manèges pour le bonheur de nos enfants. Mais préjugés et regards suspicieux prédominent dans l'inconscient collectif. Au gré des saisons, le carrousel aux chevaux de bois réapparaît. Attendu de tous, il symbolise la joie... Semi-sédentarisés depuis plus de cinquante ans, Dédé et Odile, les enfants, Sandra et Jonathan, les petits-enfants, continuent à parcourir les fêtes et animations. Ils ont succédé à leur grand-père, André Pierdon. Manouche français issu d'une famille de "gros métiers", cet homme au parcours exceptionnel a su transmettre des valeurs fortes et essentielles aux combats contre les discriminations dont demeurent victimes les siens. Il s'est éteint depuis peu, rejoignant son arrière-petite-fille tragiquement décédée à l'âge de deux ans après une disparition non élucidée. La famille affronte la justice pour connaître la vérité... A travers son histoire, elle évoque la problématique des gens du voyage, seule population française hors du droit commun, assujettie à une législation d'exception depuis 1912...- Présentation éditeur

  • Retrouver Oulad Moumen, Izza GENINI, Jean-Claude LUBTCHANSKY

    La saga de trois générations d'une famille juive originaire du Maroc racontée à la première personne du point de vue de la mère par sa fille, réalisatrice. Ce film retrace des histoires du Maroc, de rencontres entre traditions juive et musulmane, de diaspora. Le temps d'un tournage et d'un anniversaire, la famille est réunie à Oulad Moumen, sur l'emplacement du village fondateur. A l'âge de 12 ans, elle est promise à son futur mari de 15 ans son aîné. Le mariage est pour elle un souvenir magnifique. Les enfants naissent au fil des déplacements d'un village à un autre, jusqu'à Casablanca où, au commerce de l'olive et du raisin, succède celui du blé et de l'orge. Adultes, les huit filles et le garçon s'en vont les uns après les autres. L'indépendance du Maroc pousse les parents à rejoindre leurs filles à Paris. Ils habitent entre "les Folies bergères et la boucherie cacher". Aujourd'hui, enfants et petits-enfants sont dispersés à New York, Mexico, Dallas, Austin, Rome, Paris... Pour raconter, Izza Génini fait appel aux images d'archives, aux témoignages de voisins qui sont restés, aux souvenirs des membres de sa famille. Son histoire spécifique et émouvante a valeur d'exemple. (Nathalie Magnan, CNC-Images de la culture)

  • Petite conversation familiale, Hélène LAPIOWER

    En commençant à filmer ma famille, j'éprouvais le besoin de conserver les images de mon propre monde, un petit monde juif en voie de disparition. Je voulais faire le lien entre deux univers : moi, actrice à Paris, et ma famille de prolétaires juifs polonais émigrés. J'ai filmé pendant sept ans ma famille de petits tailleurs juifs dont les enfants se sont tous mariés avec des Noirs, des Belges et des Arabes. Je me rends compte aujourd'hui du film que j'ai fait, à quel point ma génération et moi-même avons été touchées dans notre intimité par le poids de l'"Histoire". Et que les grandes valeurs d'ouverture qui nous ont été transmises, puisées dans l'histoire même des persécutions juives, portaient en elles cette contradiction de mener à la rupture avec l'identité juive. Mon film tourne autour de cette rupture chaotique, lente et pleine d'accrocs. Et de ces restes d'identité. "Que restera-t-il de tout ça ? Faut-il que quelque chose reste de tout ça ? Et "tout ça", c'est quoi ? (Résumé docnet films)

  • La vie n'est pas immobile, Alassane DIAGO

    "C'est l'histoire de femmes : mères de famille, épouses, femmes travailleuses et acharnées. Pour certaines, le mari a immigré ; pour d'autres, il est tout simplement inactif ou immobilisé par une maladie incurable. C'est l'histoire des femmes qui, regroupées et mobilisées pour la survie de leur foyer, sont fatiguées et habitées par un fort désir de dénoncer l'injustice et la soumission que leur impose la minorité des hommes qui les dirigent. Houlèye est l'une d'entre elles. Elle pleure, rit mais ne veut surtout pas être prisonnière de son passé." Présentation éditeur

  • La tribu Akbal, Bernard CORTEGGIANI

    Trois générations d'une famille issue de l'émigration algérienne nous font partager leur quotidien ; la caméra parfois met en scène, mais jamais ne commente. Les sujets abordés portent sur les différences culturelles, notamment la notion de respect, la transmission des cultures, l'intégration, l'ouverture à la société française, etc.Le père est venu travailler en France, puis il a fait venir sa femme, et les huit enfants y sont nés. Dans un premier temps, la mère cherchait à tout prix à apprendre le français, elle écoutait les radios françaises plutôt qu'arabes ; aujourd'hui, quand elle cuisine, elle chante toujours des chansons kabyles. Les enfants ont choisi d'habiter en cité ou en pavillon, dans la banlieue de Paris ou en Lorraine. Certains ont fait circoncire leurs fils sans se poser de questions, d'autres attendent qu'ils soient grands pour prendre la décision. Pour cette deuxième génération "la famille a bien poussé" et c'est à la mère que l'on doit cela ; elle est l'exemple de ce qu'il faut faire pour l'éducation des enfants. Quant aux petits-enfants, le "bled" est avant tout leur livre de grammaire... (Nathalie Magnan, CNC-Images de la culture).

  • Intégration à l'africaine, Michel HOARE

    L'expérience politique et médiatique des familles de Vincennes (1992) après leur expulsion. Mais après ? Partir ou s'installer, la question reste posée à ces familles. Et puisqu'elles ont pris le parti de rester, quelle sera la réaction de la société française ? rejet ou accueil ? Cette ½uvre fera ½uvre de mémoire sur l'immigration en France.

  • D'une brousse à l'autre, Jacques Kebadian

    En mars 1996, lorsque les familles africaines sont évacuées de l'église Saint Ambroise et regroupées au Gymnase Japy, Jacques Kébadian commence à filmer pour témoigner. Six mois durant, il suit ces exilés dans les lieux de leur quarantaine et s'attache à l'un d'eux, Dodo Wagué, originaire du Mali. Dodo, entouré des siens, devient la figure centrale de ce film et sa personnalité s'affirme tout au long de la lutte. Lorsque, enfin muni de papiers, il peut rentrer au Mali rendre visite à sa famille, la caméra est présente et livre, à cette occasion, l'autre versant de l'Histoire. Échappant volontairement à la chronique événementielle, Jacques Kebadian propose une histoire plus humaine, plus universelle, dont l'enjeu est la reconnaissance de l'individu et le droit de vivre en harmonie avec son environnement social.- Présentation éditeur

  • D'une brousse à l'autre, Jacques KEBADIAN

    En mars 1996, lorsque les familles africaines sont évacuées de l'église Saint-Ambroise et regroupées au gymnase Japy, Jacques Kébadian commence à filmer pour témoigner. Six mois durant, il suit ces exilés dans les lieux de leur quarantaine et s'attache à l'un deux, Dodo Wagué, originaire du Mali. Dodo, entouré des siens devient la figure centrale de ce film et sa personnalité s'affirme tout au long de la lutte. Lorsque, enfin muni de papiers, il peut rentrer au Mali rendre visite à sa famille, la caméra est présente et livre, à cette occasion, l'autre versant de l'histoire. Échappant volontairement à la chronique événementielle, Jacques Kébadian propose une histoire plus humaine, plus universelle, dont l'enjeu est la reconnaissance de l'individu et le droit de vivre en harmonie avec son environnement social.

  • Come prima, Frédérique CANTU, Delphine Emmanuelle BARGETON BAUDE

    Ils ont quitté l'Italie -seuls ou en famille- pour la Lorraine, ses frimas et ses usines sidérurgiques. Les années ont passé, et les hauts fourneaux n'existent plus que dans leurs mémoires, et sur quelques photos aussi.

  • Terre des âmes errantes (La), Rithy Panh

    Survivants d’un immense génocide, des familles cambodgiennes creusent des tranchées au milieu des mines anti-personnelles pour faire passer un réseau de fibre optique d’Est en Ouest. De la frontière thaïlandaise à la frontière vietnamienne, ces individus vont traverser le pays mais aussi leur histoire.

  • Non ho l'età, Olmo Cerri

    Carmela, père Gregorio, Gabriella et Lorella ne se connaissent pas pourtant ils ont beaucoup de choses en commun. Au milieu des années ’60, lorsque la vague migratoire était à son comble, ils sont arrivés en Suisse, seuls ou avec leurs familles, et y ont vécu plus ou moins longtemps. Ils y ont vécu les difficiles années Schwarzenbach en écoutant Gigliola Cinquetti, la très jeune chanteuse de Vérone que la victoire au Festival de San Remo 1964 avec la chanson Non ho l’età (per amarti) (Je n’ai pas l’âge – de t’aimer), avait rendu célèbre. Quatre histoires très différentes qui se croisent sur les notes de l’une des chansons les plus en vogue de l’époque. - Présentation éditeur

  • Les petits éxilés médicaux, Philippe Bonhomme, Frédéric Cordier

    Nayifa est née dans l'archipel des Comores, comme Karim et bien d'autres. Quand leurs parents ont découvert qu'ils étaient atteints d'une maladie rénale, ils ont également constaté qu'il n'y avait aucune infrastructure médicale capable de les prendre en charge et d'assurer leur survie sur place. En face, visibles à l'oeil nu par beau temps, les côtes de Mayotte, l'île française faisant office d'Eldorado dans cette région de l'océan Indien. Comme des dizaines de parents, ceux de Nayifa et Karim n'ont eu d'autres choix que de les laisser mourir ou de les envoyer clandestinement à Mayotte sur une embarcation fragile menée par des passeurs sans scrupule. Après leur périple, ils ont été évacués sur l'île de la Réunion, puis hospitalisés en compagnie d'autres enfants, atteints eux-aussi de pathologie rénale. Ce que tous ignorent, c'est que leur séjour durera au moins jusqu'à leur majorité et qu'ils passeront des années dans cet hôpital, sans la présence de leur famille qu'ils ne reverront probablement jamais : une nouvelle vie commence pour eux. En compagnie d'une équipe soignante admirable, de compagnons de dialyse de leur âge, de personnes souvent bienveillantes. Ce film est l'histoire d'un arrachement et, peut-être, d'une renaissance. - Présentation éditeur

  • Le 1Bis Chroniques arméniennes, Jocelyne Sarian

    Le 1 Bis a reçu le 1er prix Communication Évènementielle à La Baule au Festival Films & Companies, juin 2016. Ce documentaire de 28’, réalisé par Jocelyne Sarian, retrace l’histoire de familles arméniennes victimes du génocide de 1915. A partir de 1926 ces réfugiés furent accueillis au 1Bis rue Rouget de L’Isle, à Choisy-le-Roi. Le récit s’appuie sur le journal intime de Hrant Sarian, grand père de la réalisatrice. Il a commencé à l'écrire à 15 ans, dès le début de son exode. Les témoignages de locataires et d’experts complètent ces chroniques. Une histoire entre l’Orient et l’Occident qui résonne hélas jusqu'à nos jours. La voix du grand père est interprétée par Pascal Légitimus, lui aussi proche du 1Bis par la famille de sa mère. (Présentation éditeur)

  • La bande des Français, Aurélie Charon, Amélie Bonnin

    Quatre jeunes Français se réunissent au centre du pays pour parler du coeur du problème : a-t-on besoin de se ressembler pour partager un pays ? Martin s'appelle Martin France. Lui n'a jamais eu à prouver qu'il faisait partie de ce pays. Sophia est arrivée à sept ans d'Algérie ¸sa famille a fui le terrorisme, elle a tout de suite décidé que ce serait son pays. Amir, depuis Gaza, a rêvé de la France avant d'arriver à Paris à vingt-trois ans. Heddy a grandi dans les quartiers nord de Marseille et lutte contre les préjugés. Une génération devenue adulte quand l'identité nationale faisait les gros titres. Comme si, tout à coup, il y avait des vrais et des faux Français, et qu'il fallait montrer patte blanche. Présentation éditeur

  • ils ont eu la graisse, ils n’auront pas la peau

    ls ont eu la graisse, ils n’auront pas la peau" dresse le portrait de Raymond Gurême, un homme pour qui j’ai eu un coup de cœur dès notre première rencontre. Ce gitan de 87 ans vit dans un camping-car rempli de ses multiples vies : interné à 15 ans dans les camps avec toute sa famille, plusieurs fois évadé, résistant, père de 15 enfants, il est venu s’installer dans l’Essonne où il vieillit paisiblement, entouré de ses 300 descendants. Conscient de son âge et concerné par la situation actuelle des gens du voyages, Raymond a décidé de faire un livre sur son histoire afin que celle-ci ne se reproduise pas. C’est son éditeur qui m’a demandé de le photographier pour la 4e de couverture de son récit et c’est ainsi qu’il est rentré dans ma vie. À la lecture de son livre "Interdit aux nomades " je me suis demandé comment cet homme qui avait subi tant de cruauté d’humiliations et de privations pouvait dégager autant d'humilité, de gentillesse et d'ouverture à l’autre. J’ai eu envie de le revoir et je lui ai proposé de filmer nos rencontres. Nos tête à têtes dans sa caravane se sont transformés au fil du temps en balades dans son univers, d’une remise de médaille à un baptême.

  • Génération égalité des chances, Sylvie DEPIERRE, Anthony FAYADA

    Un groupe de18 jeunes marseillais, entre 17 et 19 ans, issus des quartiers nord et des 3 lycées ZEP de la ville, est sélectionné pour passer une année au sein du meilleur lycée de l'académie, le Lycée Thiers, afin de préparer le concours d'entrée à Sciences-Po Aix en Provence. Une classe préparatoire très spéciale, qui n'existe nulle part ailleurs : la SPé-IEP. Mais à la fin de l'année, contrairement à Paris qui intègre directement les élèves de ZEP sur dossier, ceux-là devront faire leurs preuves et passer le concours pour intégrer cette formation d'excellence. Après les émeutes des banlieues, les blocages du CPE ce groupe d'origine sociale et ethnique complètement mélangée représente-t-il la génération de l'égalité des chances ? Celle qui ouvrira la voie ? Une année à Marseille, de septembre 2006 à juillet 2007, en pleine campagne présidentielle, alors que cette génération montante joue son avenir L'école, la famille, la société seront vues à travers le regard neuf et percutant de leurs 18 ans Un groupe haut en couleur, une très belle matière humaine pour un film complètement inscrit dans notre époque.

  • Dis-moi Mohamed, Jero YUN, Ayoub LAYOUSSIFI

    J'ai rencontré Mohamed dans le métro parisien. "Dis-moi Mohamed..." est l'histoire d'un homme qui vit de sa passion, le chant. Malvoyant depuis toujours, Mohamed trouve refuge dans les chansons de raï de Cheb Hasni'. Son arrivée à Paris, il y a huit ans, ne lui a dénaturé ni son talent ni son envie de faire partager ses émotions à des inconnus. Malgré sa situation clandestine, cet algérien, enivre chaque jour les passagers du métro parisien, avec ses chansons d'amour en hommage à son pays d'origine et en souvenir de sa famille restée là bas.

  • De l'autre côté de la route, Laurence Doumic

    La cinéaste montreuilloise Laurence Doumic décide un jour de traverser sa rue pour aller à la rencontre d'une famille Rom de Roumanie et de filmer des tranches de leur quotidien... Au-delà des clichés et des polémiques, ce film humaniste nous fait découvrir la condition des Roms en France... - Présentation éditeur

  • Chaâba, du bled au bidonville, Wahid Chaïb, Laurent Benitah

    Dans le dialecte sétifien, le mot chaâba signifie "endroit perdu, nulle part, no man's land". Mais le Chaâba a été le lieu de vie, de 1949 à 1967, d'une trentaine de familles algériennes venues en France métropolitaine pour travailler et participer à la reconstruction du pays. Ce film retrace l'histoire de ces primo-arrivants, celle de leur implantation dans la ville de Villeurbanne, pour mieux connaître de l'intérieur l'histoire de ce bidonville...Les problèmes identitaires que connaissent les nouvelles générations, ce sentiment de non appartenance à la société française trouve t-il un début de réponse dans des histoires comme celle du Chaâba ? - Présentation éditeur

  • Prolétaires de la mer (Les) (Cinq colonnes à la une), François Ribadeau, Robert Higgins, Roger Louis

    Après trois semaines de grève, les marins ont repris la mer à bord du chalutier Flandre-Bretagne. L’équipe a suivi une marée, c’est-à-dire une campagne de pêche de 15 jours, puis la vie des hommes à terre, qui passent trois jours par mois dans leur famille, tout cela pour un salaire misérable.

  • Fim de férias, Camille Entratice

    Lucas, 10 ans, vit dans la maison de ses grands-parents maternels à São Paulo. Alors qu’il passe ses derniers jours de vacances auprès de sa famille, la ville subit de violentes inondations.

  • Victimes de nos richesses, Kal TOURE

    Un an après les évènements dramatiques qui se sont déroulés en septembre 2005 aux abords de Ceuta et Melilla, les enclaves espagnoles situées au nord du Maroc, de jeunes africaines et africains refoulés témoignent de leurs tentatives malheureuses de passage en Espagne, nous donnant "leurs" versions des faits de ces événements. Les principaux intervenants sont, d'une part, le Professeur Joseph Ki-Zerbo (Historien - Burkina Faso), Mme Aminata Dramane Traoré (Essayiste - Mali), Mr Eric Toussaint (Jubilé 2000 - Belgique), Mr José Bové (Via Campesina), un avocat (ONG Migeurop - France), un juriste sénégalais et d'autre part, des refoulés de différentes nationalités, une famille et des paysans de Didiéni (Mali), des producteurs de coton de Bougouni (Mali). Présentation Editeur

  • Urbs & Civitas, LEBESSON

    très volontariste selon ce leitmotiv : "briser les isolements, favoriser le brassage ethnique et social, faire en sorte que l'urbain soit un facteur d'intégration plutôt que de coupures et d'affrontements". Bernard Devert qui est prêtre et ses amis n'y vont pas par quatre chemins pour imposer leurs idées sur la ville : ils mettent en place et développent des outils techniques et financiers performants. "Habitat et Humanisme" est aujourd'hui un véritable holding social, composé d'une dizaine de sociétés financières et immobilières. Depuis Lyon, leur action rayonne dans toute la France, ayant depuis 1990 permis à 2 200 familles d'être relogées. C'est cette aventure sans précédent que le film nous invite à découvrir, amenant à mesurer les enjeux culturels et économiques d'un mouvement qui commence à faire parler de lui.

  • Un siècle d'intégration, Véronique MERIADEC

    Le sujet de l'immigration a la particularité de déchaîner les passions en France. Pourtant le phénomène n'est pas nouveau. En 1915 la France était devenue le second pays d'immigration au monde après les Etats - Unis et le premier par rapport au nombre d'habitants. Aujourd'hui, bon nombre d'immigrés tentent le tout pour le tout, s'embarquant parfois au péril de leur vie pour rejoindre une terre plus prometteuse. L'immigration a cependant connu des raisons et des moyens divers et chaque communauté a sa propre histoire. Ces quatre films ont comme sujet central une famille et comme fil conducteur le représentant de la génération actuelle. Ils font découvrir leur histoire, les raisons de leur migration, en compagnie du parent qui est venu s'installer en France, ce qu'il reste de leur culture d'origine et leur combat pour réussir leur intégration. En introduction une courte séquence d'archives résume l'histoire de l'immigration de chaque communauté.

  • Un autre chemin d'écoliers, Natacha CYRULNIK

    "Des jeunes de 16-20 ans venant du Maghreb, de Roumanie, d'Ukraine ou d'ailleurs, arrivent en France. Ils entrent dans la classe de primo-arrivants organisée par le Centre Social Sainte-Musse à Toulon, une des trois en France qui acceuillent les élèves de plus de 16 ans. Ils ont un an pour apprendre le français, découvrir cette nouvelle culture, s'intégrer dans leur quartier, aider leurs parents à s'intégrer dans leur quartier, régler leurs papiers et choisir un métier. Ce film raconte leur parcours. En suivant ces jeunes et leur famille pendant un an, on découvre tout ce qui est mis en oeuvre pour eux, en même temps que le parcours laborieux qu'ils doivent suivre pour tenter de s'intégrer... Ce film a été tourné durant l'année scolaire 2006/2007 grâce au soutien du Centre Social Sainte-Musse de Toulon et du Fasild." -(la cie des embruns)

  • Toumouranke, Cheikh NDIAYE

    Un reportage très complet sur la vie des Africains à Paris alliant le maintien des liens avec la tradition et l'intégration dans la société française. Sont tour à tour présentés : la vie dans les foyers, les projets de retour et de transformation du village, la famille... Et aussi les grandes questions que posent la polygamie, l'alphabétisation des femmes ou l'avenir des enfants à la culture métissée. Il est aussi débattu d'une intéressante orientation : celle qui fait de plus en plus des africains exilés des acteurs de développement de leur propre pays. (résumé éditeur)

  • Ton nom était joie, GATTI

    Réalisé par Stéphane Gatti à l'occasion d'une exposition à Turin en 1987, ce film déroule le texte lyrique d'Armand Gatti écrit en hommage à sa mère (Letizia, "joie" en italien) et nombre de ses ascendants anarchistes, révolutionnaires, émigrés du Val d'Aoste un peu partout dans le monde. Par un procédé de mise en abyme, les images valorisent le parcours sur les lieux marquants de la vie de Gatti et de sa mère. "Te chercher avec une caméra, quel paradoxe ! Toi qui les deux fois qui m'as accompagné au cinéma t'es endormie à peine le générique passé." Ainsi commence le texte de Gatti. Pour résoudre ce "paradoxe", Gatti père et fils font se superposer deux couches : les mots, lus par le comédien André Wilms qui apparaît en amorce de chaque chapitre en surimpression avec le visage de Letizia, et le morcellement de l'écran, par tous les procédés possibles de la vidéo. La vie de Letizia défile : la chute mortelle de son père, l'arrivée à la gare de Turin, le départ pour l'Amérique, le retour et l'attente d'Auguste, son mari. Et tandis que Gatti fait revivre le parcours immigration-catastrophe-retour de sa mère, un chemin nous emmène au fil des arbres, des icônes religieuses, des chapelles dans lesquelles elle demandait aux saints de protéger sa famille. Chaque instant fait basculer Letizia dans le mythe sans pour autant nous faire perdre de vue son inscription réelle dans le temps et dans l'espace. (Stéphane Gérard, CNC-Images de la culture)

  • Terminus Paris, Thibault FERIE

    On estime qu'ils sont près de 3000 à arriver chaque année sur le territoire français. Ce sont encore des enfants. Fuyant les guerres et la misère, laissant derrière eux leur famille, ils sont entrés en clandestinités et ont traversé seuls les frontières pour rejoindre un pays ami. L'administration les appelle MIE - Mineurs Isolés Étrangers. Si leur minorité est avérée, ils seront protégés par l'état français jusqu'à leur dix-huit ans. Jimmy arrive de Somalie, Sebanyakan du Sri Lanka et Majid d'Afghanistan. Le film suit pas à pas leur parcours et le compliqué chemin de leur reconstruction. Ce film raconte leur découverte de la France et de la liberté, leur rêve d'une vie meilleure, mais aussi leur solitude et le terrible dilemme qui les habite. (Présentation éditeur)

  • Sidi Larbi Cherkaoui, Don KENT, Christian DUMAIS-LVOWSKI

    Chorégraphe et danseur, connu à travers le monde, Sidi Larbi Cherkaoui utilise le corps, le geste, comme principal médiateur de sa pensée, le résultat se donne à voir dans des spectacles, intimistes ou non, où le corps s'expose devant les spectateurs. Mais mis à part les notes succinctes publiées dans les programmes, que savons-nous de ce créateur de 30 ans qui en moins d'une décennie a conquis les scènes majeures de la danse contemporaine ? À travers quatre lieux, la Belgique, la Chine, la Corse et l'Inde, nous partons à la découverte de l'une des personnalités les plus prolifiques et les plus attachantes de la danse contemporaine. Il ne s'agit pas de suivre Sidi Larbi Cherkaoui sur quatre chantiers de création chorégraphique, mais plutôt de visiter ou revisiter avec lui des lieux de réflexion, d'inspiration et de transmission du savoir. Au cours d'entretiens dans chacun de ces lieux, Cherkaoui dévoile sa passion pour la danse, son intérêt pour la spiritualité, son homosexualité, son enfance, sa famille Je suis Sidi Larbi Cherkaoui, je suis un homme, je suis un fils, un chorégraphe, un homosexuel, je suis Belge, j'ai un tatouage, les yeux bruns, je suis le fils d'un émigré. Je suis tout cela et beaucoup d'autres choses encore. C'est le cas de tous, ce sont les éléments qui me lient aux autres. SLC

  • Sarcelles 97, BARATIER Nena, BARATIER Marie-Ange

    Dans le cadre de la série documentaire "la cuisine des autres", l'auteur nous mène dans une famille turque qui s'est installée à Sarcelles. Aujourd'hui dimanche, le patriarche Youssif dit la grand-messe en l'honneur de la fête du village d'Ishi, leur village d'origine.Un banquet aura lieu à la sortie de la messe. ce banquet réunira 500 personne de la communauté. Ces sont les hommes, "les officiers de la bouche"qui s'occupent de tout. Aucune femme ne rentre dans la cuisine.

  • Rua Diamantina Rosa, Françoise COULLIN

    "Aurora a travaillé chez moi dès son arrivée clandestine du Portugal en France, en 1970, à l'âge de 17 ans. Aujourd'hui, 40 ans plus tard, je la filme dans son village natal au cours d'un séjour de 15 jours au Portugal. Le film s'ouvre sur une conversation entre Aurora et son petit neveu Georges, 13 ans, qui lui confie ses premiers émois amoureux. Autour de cet échange apparemment banal, se jouent déjà des questions qui polarisent les rapports entre hommes et femmes et, de générations en générations, font peser une chape de plomb sur toute l'histoire de cette famille. Suivant ce même mouvement, au cours des différentes rencontres entre Aurora et des membres de sa famille, se donne à lire un véritable roman familial, construit autour de la figure de pères absents, en raison de leur émigration économique. Dans ce Portugal rural, économiquement fragile, c'est aux femmes qu'incombe de maintenir une cohésion familiale. Face à un père fantomatique, le rapport à la mère n'est pas simple non plus. Autour des différentes étapes du parcours de la vie d'Aurora, du mariage et du divorce, des questions du choix de retourner vivre Portugal ou de rester en France, se dessinent pour les nouvelles générations différents aspects d'un rapport complexe entre hommes et femmes nés d'une tradition ancestrale, mêlant culture, religion, croyances et superstitions" Présentation éditeur

  • Rester là-bas, Dominique CABRERA

    Alger. Du port aux souks en passant par le jardin d'Essai, Dominique Cabrera nous transporte sur cette terre qui l'a vue naître, de l'autre côté de la Méditerranée "là où la mer est plus salée". Si la plupart des pieds-noirs ont quitté l'Algérie en été 1962, certains - une minorité - sont restés. En allant à leur rencontre 30 ans plus tard, la réalisatrice effectue son propre voyage intérieur. Les interviews de Fanny et de son fils Ugo, de Luc et de sa femme Ghania, de Pierre, père de Luc, de Naïma et ses parents, témoignent de l'importance que revêtent l'histoire personnelle, l'itinéraire politique ou la situation sociale de ceux qui ont choisi de rester. Pour certains, considérés parfois comme "transfuges", ce choix a consacré la rupture non seulement avec la mère-patrie mais aussi avec la famille. Leurs propos révèlent la similitude entre certains problèmes qui se posent à eux et ceux que rencontrent les familles immigrées en France : choix du prénom, quête d'identité, apprentissage de la langue, intégration... Paradoxalement, l'implication personnelle de la réalisatrice la conduit à observer une certaine réserve dans le traitement de ce sujet sensible et rarement abordé. (Sadia SaÏghi, CNC-Images de la culture)

  • Remue-ménage dans la sous-traitance, Ivora CUSACK

    "À Paris en mars 2002, des femmes de chambre employées par la société Arcade pour travailler dans les hôtels Accor, se mettent en grève. Leurs revendications principales : la baisse des cadences de travail et le paiement de toutes les heures travaillées. La plupart des grévistes sont des mères de famille d'origine africaine qui vont pour la première fois lutter pour leurs droits. Après un an de lutte, elles sortent victorieuses Mais en mai 2004, la déléguée syndicale qui avait joué un rôle prépondérant dans la grève, est licenciée. La lutte reprend autour d'elle. Tourné sur une période de plus de quatre ans, ce film brosse un tableau de luttes où avec peu de moyens mais une volonté tenace, des individus organisés collectivement bousculent la loi de la soumission qui règne dans le monde du travail et en particulier dans la sous-traitance."- 360°

  • Petites bonnes, Bruno ULMER

    Hajiba et Soumia, jeunes filles marocaines amenées illégalement en France, à Marseille, alors qu'elles étaient mineures, se sont retrouvées en situation d'esclavage domestique dans des familles marocaines. Le réalisateur les a suivies pendant près d'une année, après "leur libération", partageant leur quotidien, dans les foyers qui les accueillent, et à l'association Esclave Tolérance Zéro qui leur vient en aide. C'est sur le fil de la reconstruction de "l'identité", lente, minutieuse, difficile, que se déroule ce documentaire en posant le temps et les mots nécessaires. Présentation résumé éditeur

  • Petite Espagne, Sophie SENSIER, Natacha LILLO

    Il existe près du stade de France, à la Plaine Saint-Denis, près de Paris, un quartier où s'installèrent au XXe siècle, par vagues successives, des milliers d'immigrés espagnols, recréant l'ambiance de leur village natal avec ses petits commerces, ses cafés, ses agitateurs politiques, et même son église... Ce quartier fut longtemps connu comme la Petite Espagne. Aujourd'hui le quartier est en voie de démolition ; l'immigration espagnole, elle, semble s'être "fondue" dans le paysage. Dernier lieu emblématique de sa présence dans le quartier de Saint-Denis, le hogar (le foyer) où l'on se retrouve en famille le dimanche pour jouer aux dominos ou manger el cocido (plat traditionnel) dans un décor suranné... Le film documentaire

  • Passeurs d'entre deux rives, Najib DHOUM, Allan WISNIEWSKI

    "Les prémices de cette histoire se situent en terre berbère et en pays d'islam, aux confins des régions montagneuses de l'Anti-Atlas marocain, dans le plus occidental des États du Maghreb, à la charnière de l'Afrique et de l'Europe. De là, dans les années 60, sous les regards inquiets des anciens et de leurs familles, de jeunes adolescents, souvent analphabètes ont quitté leurs foyers. Et ces nouveaux migrants de l'ère industrielle ont alors gagné les noirs chantiers de l'Europe. Aujourd'hui, trente années se sont écoulées pour ces migrants de la première heure. Les soubresauts économiques des années 80 les ont quelque peu malmenés dans leurs pays d'accueil. Et, en cette période de mondialisation de l'économie et du difficile équilibre des flux migratoires, ils se sentent bien souvent tiraillés entre la rupture définitive avec un pays d'accueil et l'éternel désir de retour dans leurs villages dans lesquels, à cause de leur exil, ils ne peuvent prétendre retrouver un statut social. Pourtant, depuis quelques années, certains d'entre eux ont décidé de relever le défi de cette ambiguïté. Un défi qui les a amenés à imaginer un nouveau mode de relation avec leur pays d'origine qui favorise le développement de leur région natale. Une idée simple qui propose d'associer chacun, villageois, émigrés, Européens, par leur créativité, leur épargne, leur savoir faire dans le développement des villages d'origine tout en respectant l'harmonie et les besoins des communautés du monde rural."-( Marjane )

  • Paris Kinshasa, Anne MUSTELIER, Patrick Frédéric Philippe BROCHEC SOUPA DE CET

    1995: Claude, africain réfugié en France est expulsé vers le Zaïre. Pourtant légalement, il est inexpulsable : marié en 1992 à Dominique, une française, ils vivent à Paris avec leur fils. Ils racontent tous deux comment ils se sont rencontrés, aimés avec et pour leurs différences, comment ils se sont battus pour qu'enfin Claude puisse retrouver sa famille.

  • Paris Kabylie, Yves PEZET

    Alors qu'il a douze ans, Mohand quitte la Kabylie et ses repères d'enfant pour rejoindre son père en France. Ce déracinement s'inscrit comme une expérience douloureuse qu'il vit comme un double abandon. Comme la plupart des garçons de cette génération, Mohand est séparé de sa mère pour retrouver un père qu'il connaît peu... La kabylie a vu de nombreux hommes quitter leur village pour immigrer en France et faire vivre leur famille. Entre rupture affective et décalage culturel, ils se construisent une nouvelle histoire.

  • Paris de mes exils, Rina SHERMAN

    Après sept années de vie commune avec des Ovahimba en Namibie et Angola, Rina Sherman se retrouve à Paris, ville où elle s'est exilée en 1984, d'Afrique du Sud. Ce retour coïncide avec la mort de trois grands amis : Jean Rouch - cinéaste, mentor et copain ; Didier Contant - grand reporter et âme s½ur ; et le Chef d'Etanga, patriarche de sa famille Omuhimba et père de sa vie. Rina Sherman porte à l'écran un poème urbain sur la vie en ville à travers une réflexion sur les droits de l'homme, la liberté d'expression face à l'impunité, le cinéma et ses retrouvailles avec la "vie-ville" après une rencontre intense et riche avec une famille africaine aux valeurs et à l'éthique intactes.

  • Paraboles, Robert ALAUX

    L'arrivée des télévisions étrangères par satellite a révolutionné la vie des immigrés en France. Quatre familles marocaines et turques nous disent comment, grâce aux programmes de la parabole, elles ont renoué avec leur culture d'origine.(Résumé éditeur)

  • Nous les jeunes MC, Franck SCHNEIDER

    En banlieue parisienne, autour de la figure du rappeur Daoud MC, dont le but principal est d'aider les jeunes en animant des ateliers de rap dans des hôpitaux de jour, des foyers de jeunes délinquants ou d'orphelins, une série de témoignages dresse le portrait peu flatteur d'une société face à ses cités. Une séquence résume à elle seule l'enjeu de cette démarche. Daoud MC répète un refrain de rap avec un jeune enfant qui se détourne de l'exercice en faisant l'idiot, jusqu'à déformer le dernier vers "Je veux être allégé du poids d'être un étranger" en "Je veux être allégé du poids d'être dérangé". D'autres parlent de leurs "bêtises" qui les ont conduit en foyer pendant plusieurs années et résument le cycle infernal qui circonscrit leur avenir : "Les jeunes ont des problèmes avec leur famille, alors, à l'école, ils ne travaillent pas, se retrouvent dans la rue et veulent trouver des refuges. Ensuite, ils font des conneries, ils dealent." Militants les rappeurs ? A leur façon, oui : " On peut dire que le rap est politique, mais pas politique-politicien ; nous on est politique-revendicatif." (Fabienne Arvers, CNC-Images de la culture)

  • Noire ici, blanche là-bas, Claude HAFFNER

    Ce film raconte le voyage de Claude Haffner. Il débute en Alsace, d'où son père est originaire et où elle a grandi et se poursuit au Kasaï, capitale du diamant du Congo-Kinshasa, le pays de sa mère. Claude est née là-bas, mais n'y est pourtant jamais retournée depuis ses deux ans. Elle ne connait ni ce pays ni sa famille maternelle. Questionnant son identité métisse, la jeune auteure effectue des recherches sur ses origines africaines. Ses voyages lui permettent de faire connaissance avec sa famille maternelle, ses cousins, et de définir ce qui fait d'elle à la fois une africaine et une alsacienne.

  • Naître quelque part, Claude BAGOE-DIANE

    Pendant l'année 2006, dans une PMI de Seine-Saint-Denis, j'ai filmé des groupes de parole de femmes étrangères accouchant en France. Il m'arrivait d'accompagner certaines pour une visite médicale, une demande auprès d'une association ou, dans le cas d'une personne « sans papiers », sur le parcours kafkaïen et interminable qu'impose l'accès à la régularisation. Nous parlions d'un tas de choses pendant ces heures d'attente, de leur situation administrative, de la famille restée au pays, de leur relation à leur mari, de leur misère, de leur espérance. Elles étaient endurcies par les épreuves, opiniâtres, pleines de rage et pourtant rieuses, incroyablement vivantes. Je découvrais que, pour beaucoup d'entre elles, les raisons économiques de leur migration venaient loin derrière le désir d'intégrer un pays où elles pourraient décider « librement » de leur choix de vie. Pour autant elles aimaient le pays qui les avait vu naître, elles se sentaient des devoirs envers leur parentèle, leur village, leur culture, même quand les raisons de leur exil avaient été leur rejet. Pour leurs enfants, elles désiraient « la réussite », de celle qui les rachèterait de toutes les humiliations qu'elles subissaient depuis l'enfance et maintenant en exil. Oui « la réussite » effacerait tout. L'enfant devenait donc le bras armé de leur intégration.

  • Mon Oncle de Kabylie, Chloé HUNZINGER

    "En 1948, venus de Kabylie, quatre garçons de huit ans, tous cousins, débarquent à Marseille pour mener leurs études en internat. Pendant quatorze ans, et durant toute la guerre d'Algérie, ils grandissent et s'instruisent en Métropole. Séparés de leurs familles. Soudés, inséparables. Tout bascule lors de l'Indépendance, en 1962. Tandis que trois d'entre eux retournent vivre dans l'Algérie nouvelle, le quatrième, après un mariage avec une Alsacienne et quelques douloureuses tergiversations, finit par choisir les valeurs de la République. Au fil des ans, il deviendra Azdine le Français. Un "modèle d'intégration"... Mais que se cache-t-il derrière une intégration dite "réussie" ? À quel prix paye-t-on cette "assimilation" dans le pays d'accueil ? Est-il possible de faire le deuil de son pays natal ? Pour le savoir, la réalisatrice, qui est aussi la nièce d'Azdine, met en place un double dispositif filmique... D'une part, elle propose à son oncle de revenir sur les lieux ayant favorisé son intégration en France. D'autre part, elle décide de partir seule en Algérie, afin de retrouver ces cousins qui ont quitté la France en 1962." CNC

  • Mille jours à Saigon, Marie-Christine COURTES

    En 1961, Marcelino Truong a 4 ans lorsqu'il découvre Saigon. Son père, diplomate vietnamien marié à une Française, originaire de Saint-Malo, vient d'être nommé à la tête de l'agence de presse sud-vietnamienne. Issu d'une famille catholique, anticommuniste, c'est un proche du président Diêm qui dirige avec poigne la jeune république du Vietnam (le Sud-Vietnam), alliée aux Etats-Unis dans sa lutte contre la guérilla « rouge ». Cinquante ans plus tard, Marcelino Truong, devenu un illustrateur réputé, entreprend le récit de ses souvenirs d'enfance dans un roman graphique. En suivant son travail entre la France et le Vietnam, Mille jours à Saigon, nous immerge dans cette période peu connue des débuts de la guerre du Vietnam, tout en suivant le cheminement intérieur d'un artiste qui cherche à comprendre l'histoire de sa famille.

  • Mes voisines, mes copines, Yasmina KHERFI, Diane MAROGER

    Au quartier du Val Fourré, à Mantes - La - Jolie, des mères de famille maghrébines partagent des moments de vie quotidienne où tout est prétexte à la fête.

  • Mémoires sur scene, Janbon Antoine

    À rebours des conceptions politiques en vogue qui dessinent les contours étroits et rétrécis de "l’identité française", "Mémoires sur scène" révèle la complexité et la multiplicité identitaire de certaines familles d’origine maghrébines. L’échange est aride entre les femmes, qui ont accompagné leurs maris en France dans les années 60, et leurs enfants nés français. De nombreux tabous maintiennent à distance les mères et les adolescents qui ont grandi dans l’ignorance de l’histoire de leurs aïeuls. Grâce à des ateliers de théâtre forum organisés dans leur quartier, les mères sortent d’un silence dans lequel elles s’étaient réfugiées et racontent sur les planches, parfois pour la première fois, l’histoire souvent douloureuse de leur migration en France. Leurs enfants, eux, expriment leurs interrogations sur ce passé familial qu’ils connaissent si mal. Progressivement, une mémoire collective se met en scène et se construit, réconciliant deux générations en quête d’une identité commune. (Résumé éditeur)

  • Mémoires de la Retirada, Marie Chevais

    Début 1939, la guerre d'Espagne entraîne le départ de milliers de réfugiés républicains qui franchissent la frontière des Pyrénées vers la France, c'est la Retirada. Véronique Moulinié et Sylvie Sagnes, ethnologues au CNRS, proposent une analyse ethnologique de la mémoire de cet exode et en étudient les variations et leurs articulations. En filmant les lieux, les moments, dans l'intimité des familles ou dans l'espace public, elles expliquent comment cette mémoire se construit actuellement dans le sud-ouest de la France, quels en sont les acteurs, quels rapports elle entretient avec les lieux, quelles manifestations sont initiées et quels en sont les supports... 70 ans après, ce ne sont plus les acteurs de cette histoire qui en portent la mémoire, mais leurs descendants. (Résumé éditeur)

  • Mémoire d'outremer, Claude BOSSION

    "Tamatave, Saïgon, Alger...sont autant de contrées lointaines dont la simple évocation suffit à faire voyager notre esprit. entre fêtes de famille, exotisme et missions catholiques, cette vie intime des français d'outremer rend compte d'une époque dont l'évocation génère son lot d'ambivalences. L'aventure, le colonialisme impérialiste, la fascination de l'autre et son rejet, l'étonnement, la curiosité, tout figure en essence dans ces prises de vue intimistes et anonymes des films amateurs. cette fenêtre sur l'ailleurs s'ouvre sur une large part d'anecdotes familiales, mais ces scènes de vie quotidienne prennent corps dans une histoire qui, tout à la fois, les dépasse, les contient et les transcende. Mémoire d'Outremer retrace des instants de vie pris au fil des évènements dans les anciennes colonies françaises, entre les années 1920 et 1960. Ces auteurs, pères de familles, médecins ou militaires, nous font découvrir à travers leurs images l'intimité de leur vie. De cet espace intime émane une atmosphère étrange entre fascination et répulsion, qui retranscrit bien la complexité et l'ambiguïté des rapports entre colons et peuples colonisés." Laure Jouanin Présentation éditeur

  • Massacres du Sétif, un certain 8 mai 1945, Mehdi LALLAOUI

    Si le 8 mai 1945 évoque la victoire sur le nazisme, l'importance de cette date, entrée dans la mémoire collective des Algériens, est liée à la répression de la manifestation qui eut lieu ce jour-là à Sétif, au soulèvement qu'elle déclencha dans la population indigène et aux massacres de dizaines de milliers de civils qui suivirent. Ce film s'attache à la reconstitution historique de ces événements occultés, à partir d'archives et de témoignages poignants et inédits. Au cours de la manifestation pacifique organisée ce 8 mai pour célébrer la fin de la guerre, les Algériens brandissent drapeaux et banderoles pour rappeler leurs droits aux libérateurs et l'application de la Charte de l'Atlantique. Les autorités coloniales réagissent sans tarder, tirent sur la foule et créent un climat de terreur et de panique. Le lendemain, la nouvelle de la tuerie se propage et déclenche des émeutes dans la population indigène, qui seront réprimées dans le sang, avec la contribution massive des colons saisis de panique. Carte blanche est donnée au général Martin pour ramener l'ordre dans la région et étouffer dans l'oeuf toute velléité d'indépendance. C'était compter sans le retour des tirailleurs algériens, qui, après avoir contribué à libérer la France, découvrent leurs familles décimées. Parmi eux, Ben Boulaïd et Ben Bella, les futurs "fils de la Toussaint", qui firent partie du groupe à l'origine du déclenchement de la guerre d'Algérie, le 1er Novembre 1954. (Résumé Sadia Saïghi, CNC)

  • Ma vie à l'hôtel, Valérie DENESLE

    Un petit garçon, Emmanuel, sa mère et sa soeur, d'origine bulgare, demandeurs d'asile. Un hôtel touristique du vieux Montmartre, occupé par moitié par des familles demandeuses d'asile, pour moitié par des touristes de passage. Filmer dans le sillage de cette famille amie, la vie de cet hôtel, cette communauté de fait, petite tour de Babel au coeur du vieux Paris... (Résumé éditeur).

  • Luntano (loin), Alessandra Celesia

    Depuis des années, les Italiens du Sud vont travailler dans le Nord du pays. Mais ils n'en n'oublient pas pour autant leurs racines, et la solidarité régionale s'organise. Une fois par mois, un camion remonte l'Italie pour délivrer pots de sauce tomate, huile pressée à froid par la famille, "antipasti" de légumes du potager... Ces cartons remplis d'affection racontent l'histoire de cette immigration intérieure. (Résumé éditeur)

  • Louées soient les immigrantes, Michel SEONNET, Elie SEONNET

    "Michel Séonnet connaît bien la Champagne-Ardenne pour l'avoir arpentée au fil de plusieurs de ses livres. S'il revient aujourd'hui dans ce pays d'eau, de forêt, de métallurgie, c'est pour répondre à l'invitation de 4 femmes, 4 femmes nées au-delà des frontières, arrivées un jour ici, et désormais définitivement d'ici, françaises de Champagne-Ardenne. Guidé par la conviction que le rôle des femmes est décisif dans la capacité qu'ont les familles immigrantes à trouver leur place dans le pays d'accueil, il écoute leur parole, les accompagnant sur les lieux de leur vie. Avec elles, il essaie de comprendre comment, au fil des années, elles ont réussi à apprivoiser cette rue, ce village, ce pays qui leur étaient étrangers, faisant ainsi de cette dure lutte l'enrichissement de toute une Nation."- (Collectif BKE)

  • Les soldats inconnus, Samia CHABANI

    "Le film documentaire de Samia Chabani intitulé "Les soldats inconnus" évoque la participation des indigènes de l'Empire colonial français à la Deuxième Guerre mondiale. Cette participation singulière donne corps à l'histoire de la France et à ses relations avec ses anciens protectorats et colonies. Les anciens combattants rencontrés dans les Bouches-du-Rhône, à leur domicile ou dans le foyer Sonacotra Saint-Jean de Port de Bouc, font partie de ceux qui ont pu revenir pour faire valoir leurs droits. Ils sont pour autant pris au piège du temps qui passe et de l'éloignement d'avec leur famille, pour laquelle ils se sont exilés afin d'améliorer leurs conditions de vie. A l'occasion du soixantième anniversaire du Débarquement de Provence, les sollicitations furent nombreuses pour accueillir aux différentes tribunes officielles des anciens combattants de l'armée d'Afrique. Cependant, au-delà des commémorations et des remises de médailles, peu de personnes étaient informées de leurs parcours de vie et des conditions de leur recrutement sous les drapeaux français. Quel est le lien entre la sujétion de ces soldats français mais non citoyens et leurs difficultés actuelles à faire valoir leurs droits ? Ce documentaire a vocation à ouvrir le débat, auprès d'un public scolaire comme de tous publics, et à proposer des éléments de réponse historiques et juridiques." -(réseau)

  • Les Sénégalaises et la Sénégauloise, Alice DIOP

    La réalisatrice Alice Diop est née en France, de parents sénégalais. En passant un mois au Sénégal, munie d'une petite caméra, elle filme la vie quotidienne. Elle dresse le portrait de trois femmes de sa famille : Néné et ses deux filles Mouille et Mame Sarr. "Ce film, c'est le portrait d'une cour et des femmes qui y vivent, trois Sénégalaises urbaines. Une mère et ses deux filles. Cette cour c'est un peu la métaphore du gynécée au Sénégal : un espace cloisonné, exclusivement féminin, où face à l'adversité du quotidien, certaines luttent, tentent de se battre quand d'autres attendent, "lézardent" et rêvent de partir. Ici, il n'y a pas d'hommes mais beaucoup d'enfants, des allées et venues, un vaste chaos géré par ces femmes qui, seules, font en sorte que tout tienne. Cette cour, c'est la cour de ma mère, celle de son enfance. Cette cour, j'aurais pu y naître." Je filme en quelque sorte ce qu'aurait pu être ma vie, je réalise qu'il s'en ait fallu de peu pour que je naisse du "bon côté". Je mesure d'ici ce que l'exil transforme, tout ce que l'on perd en partant, tout ce que l'on gagne.

  • Les Pieds noirs, Gilles PEREZ

    Composé de témoignages personnels et d'archives familiales, ce documentaire nous raconte les Pieds Noirs. L'histoire des Pieds Noirs, c'est avant tout celle de l'Algérie Française : une histoire de conquête, de colonie créée sur une terre étrangère, par les Pieds Noirs, une population composée de Républicains espagnols, d'italiens fuyant le fascisme, de maltais fuyant la pauvreté, ou encore d'ouvriers parisiens. Ce sont majoritairement les descendants de ces petites gens que la guerre chassera d'Algérie en 1962. Les grands colons, eux ont pris soin de fuir bien avant. Lorsqu'ils arrivent en métropole, on les trouve trop différents pour les considérer comme des Français. On les traite d'exploiteurs, de fascistes qui ont refusé de donner l'indépendance aux Algériens. Et pour aggraver ce malentendu, les rapatriés vont se taire ou laisser l'extrême droite s'arroger leurs paroles. 44 ans après, dans les milliers de familles, les anciens éprouvent le besoin de raconter l'histoire d'un passé différent : la diversité des origines, la complexité et la richesse de cette culture "melting pot", chaque histoire personnelle apportant un nouvel éclairage à l'histoire collective. - Présentation éditeur

  • Les passeurs, Laetitia MOREAU

    Depuis dix ans, près de 4 000 immigrés clandestins, pour la plupart marocains, sont morts en tentant la traversée du détroit de Gibraltar. Touchés par ces effroyables destins, deux frères, Martin et Angel Zamora, ont mis leur entreprise au service des défunts. Responsables d'une entreprise de pompes funèbres, prés d'Algéciras, ils identifient les corps, préviennent les familles, s'occupent des formalités et rapatrient les dépouilles de ces hommes et ces femmes jusque dans les villages les plus reculés du Maroc. À travers leur travail et leur longue route, dans ce documentaire, se dessine peu à peu l'itinéraire et l'histoire d'un jeune homme qui s'est noyé le 14 juillet 2003, pour venir travailler en Europe. (résumé éditeur).

  • Les noces de Larbi, HOUZEL Rebecca

    "Larbi, beau-frère de la réalisatrice, français d'origine algérienne, se marie avec une jeune fille qui n'a jamais quitté le bled, ce choix suscite bien des questions... Au milieu des préparatifs de noce, une réflexion sur l'héritage culturel d'une famille immigrée filmée de l'intérieur..."- (Résumé éditeur)

  • Les mains dans le plat, Nouri BOUZID

    Des jeunes femmes d'origine malienne, tout en vaquant à leurs occupations quotidiennes et en particulier en préparant les repas, font part des traditions et des coutumes liées à leur vie de femme. Elles parlent surtout de leur difficulté à vivre seule, loin de leur famille... (Résumé éditeur)

  • Les immigrés en France, Robert BOZZI

    Réalisé en 1970, ce documentaire témoigne des conditions de vie et de logement des travailleurs immigrés en banlieue parisienne, où l'immigration est la plus importante. Le film est constitué de nombreuses interviews de migrants d'origines diverses (Mali, Portugal, Espagne, Mauritanie, Guadeloupe) qui expliquent les raisons de leur venue en France : économiques (pauvreté du pays d'origine), professionnelles (apprendre de nouvelles techniques) ou pour aider la famille restée au pays d'origine. Les conditions dramatiques de logement des migrants sont également largement exposées, notamment dans une longue séquence consacrée au bidonville d'Argenteuil (95). La rencontre avec plusieurs familles qui y vivent permet de dénoncer les situations d'insalubrité. (Ciné-Archives)

  • Les Hmongs de Guyane, Alain SAGUEZ, Geneviève WIELS

    "A la fin de la guerre dans le Sud-Est asiatique, beaucoup de Hmongs laotiens fuyant l'arrivée des communistes se retrouvent dans les camps thaïlandais. La France propose alors d'installer plusieurs familles, en Guyane, les associant à la mise en valeur de surfaces déforestées. En 77, les Hmongs arrivent à Cacao, à 70 km de Cayenne. Ils délaissent très vite la culture du riz pour se lancer dans le maraîchage et investissent les marchés. Il s'agit d'une innovation considérable car les légumes étaient jusqu'alors importés dans leur totalité."-(résumé éditeur)

  • Les Français, Guy GIRARD

    L'entreprise est ambitieuse : filmer un sentiment. Un sentiment à la fois profond et qui porte à controverse, le sentiment d'être français. Où en est l'identité française ? Comment, par quel processus, même si l'on n'en est pas originaire, se sent-on ancré ou pas dans la continuité historique de la France ? Qu'est-ce qui a changé depuis une vingtaine d'années ? C'est porté par ce questionnement que Guy Girard a fait son "Tour de France". Il a sillonné le pays à la recherche de ce qui constitue l'identité française aujourd'hui. Il a filmé les Français dans leur diversité, dans leur vie, en couple ou en groupe, en famille comme au travail. Son parti pris esthétique et son intuition cinématographique l'ont amené à des rencontres singulières, à travers lesquelles il a tenté de décrypter le sentiment d'appartenance, le sentiment de la citoyenneté française, pour composer un film en forme de portrait mosaïque de "l'être français". Le film documentaire

  • Les enfants du Vel d'Hiv, Maurice FRYDLAND

    Pour retracer la rafle anti-juive des 16-17 juillet 1942, ni reconstitution historique, ni archives, mais le témoignage de quatre frères et soeur. Le 'centre de tri' du Vel d'Hiv (4115 enfants détenus), les convois puis les camps français (Beaune-La-Rolande, Drancy...) sont autant d'étapes de la déportation et de la dispersion d'une famille juive que nous marquons au fil du récit. Fils d'émigrés polonais, Michel Muller, comédien, évoque avec ses frères et sa soeur une enfance d'abord heureuse, bien intégrée à la vie d'un quartier populaire de Paris. On devine bientôt la découverte de l'infâmie au rythme des mesures d'exclusion (statut des juifs du 3 octobre 1940, port obligatoire de l'étoile juive le 27 mai 1942). Le père en fuite avec deux de ses fils fera l'expérience du rejet. Annette et Michel décrivent la réalité de la déportation puis de l'univers concentrationnaire, vécue à l'âge tendre comme une fatalité et une trahison des adultes ; 1942 marque la perte violente de l'enfance, pour eux comme pour les milliers d'enfants qui n'ont pu témoigner. Les protagonistes de cette tragédie étaient tous français, qu'ils soient du côté des bourreaux ou des victimes. (Nadia Ceccotti, CNC-Images de la culture).

  • Les enfants de la musique, SCHLICK

    Ces enfants vivent dans un quartier populaire de Roubaix que l'on a coutume de nommer "quartier défavorisé" ; mais aujourd'hui, à la faveur de cette sensibilisation à la musique classique, leur vie et celle de leur famille semblent se redéfinir comme cette tendance mystérieuse et universelle des émotions, des sentiments à s'associer, s'organiser, à se complexifier pour devenir une force de vie, force qui était en quelque sorte en léthargie. La musique, ou plus exactement les musiques, Aida, Jennifer, Allison, Sofiane et leurs amis, les respirent à chaque instant parce que des artistes, Jean-Claude Casadesus et les musiciens de l'orchestre, leur ont entrouvert la porte du beau, la porte de l'art, la porte d'eux-mêmes tout simplement. Cette découverte a été possible grâce à une approche concrète de la création artistique par leur implication dans l'exécution d'une ½uvre de Telemann et par leur participation effective, avec le chanteur Khaled, sur la scène du Zénith.

  • Les deux rives, Valérie GAILLARD

    La cité phocéenne, au carrefour de la Méditerranée, abrite de nombreuses familles immigrées dont les valeurs d'hospitalité, de chaleur et de générosité semblent intrinsèques à leurs origines maghrébines. Valérie Gaillard choisit de nous faire partager le quotidien de l'une d'entre elles, la famille Mouaci. Une famille nombreuse, à cheval sur les "deux rives", qui nous raconte avec beaucoup de fraîcheur et de gaieté son histoire ici et là-bas. Débarqué d'un petit village de Kabylie, Mohand et sa femme Louisa, personnage truculent, sont arrivés dans le quartier de La Joliette il y a 40 ans. L'aîné, "passager clandestin dans le ventre de sa mère", évoque ses premiers souvenirs politiques. Le père, n'ayant pas le privilège de voter, n'a eu de cesse que ses enfants, mais aussi ses collègues, accomplissent ce devoir citoyen lors de la percée du Front national aux législatives de 1985. Le cadet, lui, nous fait part de ses réticences quand au terme galvaudé d'"intégration" : "On peut être français sans avoir le béret et la baguette." La fille, Linda, qui a été déléguée de classe, représentante de son lycée et qui est titulaire d'un BTS, s'interroge sur la difficulté de décrocher un stage ; elle préfère croire "qu'une meilleure qu'elle a été choisie". Ces instants volés d'intimité nous apprennent également que ce sont les enfants qui ont parfois fait le lien entre les parents et une société en évolution perpétuelle. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Les ballets de ci de là, PLATEL Alain

    En 2006, les Ballets C. de la B. fêtent leurs 20 ans. Sous ces deux lettres, se cachent deux mots importants : "contemporains" et "Belgique". Sous ce label humoristique, son fondateur Alain Platel a développé une démarche artistique qui procède d'un fonctionnement collectif. Pour cette date anniversaire, le chorégraphe gantois consacre ce long métrage documentaire aux artistes qui ont fait partie de cette aventure. Le scénario du film traverse les pièces de quatre chorégraphes : Koen Augustijnen, Sidi Larbi Cherkaoui, Christine de Smedt et lui-même. Avec le même processus qu'il utilise dans ses spectacles, Platel suit chaque personnalité dans sa vie comme au travail. Cette approche sensible procède par touches impressionnistes où l'intime est constamment relié au collectif. Le point de départ est une série de questions simples : qui sont ces artistes, ces danseurs ? D'où viennent-ils et quel est leur quotidien ? Le contexte social et culturel reste privilégié. Entre extraits dansés et entretiens, s'insèrent des scènes en famille - parfois dans les pays d'origine, tels Serge Aimé Coulibaly en Afrique ou Quan Bui Ngoc en Chine, - un panoramique sur la ville de Gand, des scènes de foule... Une démarche qui a fait la réputation de la compagnie, dont les créations, comme le souligne Alain Platel, ont la particularité de prendre corps dans le réel, ses rugosités, ses imperfections, ses fragilités. (Irène Filiberti, CNC-Images de la culture)

  • Les Arrivants, Claudine BORIES, Patrice CHAGNARD

    Caroline est jeune, impulsive, colérique. Colette, plus âgée, est compatissante et bordélique. Face à elles, des familles venues du Sri Lanka, de Mongolie, d'Erythrée et d'ailleurs, demander l'asile en France. Chaque jour il en arrive de nouvelles, avec ou sans passeport, avec ou sans bagages, dans des charters ou des camions bâchés Comment répondre à ce flot débordant de détresses et de besoins ? Le film raconte ce face à face tendu et explosif, émouvant et drôle, où chacun défend son rôle.

  • Le voyage dans la boîte, Amine SABIR

    Les marocains de Corse rapatrient leurs morts pour les enterrer au pays. Le voyage dans la boite, une fiction dont la principale action se déroule à Bastia, raconte le parcours administratif et rituel, que traverse la dépouille d'un marocain, Saïd, de la Corse vers le Maroc... Arrivé de Paris à l'île de beauté, Abdelkrim, a pour mission d'accompagner le corps de son ami, Saïd, au Maroc pour le rendre à sa famille pour l'enterrer. Mais tout ne se passe pas comme prévu

  • Le temps des Chibanis, Edouard CUEL

    Après avoir travaillé toute leur vie en France pour aider leur famille restée au pays, de nombreux travailleurs maghrébins peinent à retourner chez eux une fois la retraite arrivée. Décalages divers avec la famille et avec l'entourage, contraintes de durée de séjour pour avoir le bénéfice de nombreuses prestations... font que soit ils restent, soit ils se partagent entre leurs 2 pays. Alors ils ont 2 revendications, la liberté de circulation et la sécu... "Le temps des chibanis" (vieux en Arabe) nous emmène dans leur univers, ces foyers (ici le foyer "Les Grésillons" de Gennevilliers) qui sont leur seul véritable territoire et où ils peuvent déployer un art de vivre qui leur est propre.

  • Le droit au sous-sol, Djamel ZAOUI

    Chaque année, c'est par centaines que de jeunes citoyens français sont inhumés loin de leur famille dans un "pays d'origine" totalement inconnu par la plupart d'entre eux. Après plus d'un siècle de présence de l'Islam, le manque de lieux d'inhumation pour les musulmans de France est tout aussi criant que les besoins sont énormes. Un sujet crucial.

  • La vie sans Brahim, Laurent CHEVALLIER

    À Soisy-sur-École (Essonne), Mostaffa, depuis trente ans en France, vient de vendre son épicerie pour racheter le bar-tabac du village. Quelque temps avant, il avait recueilli Brahim, SDF après vingt ans de travail à Poissy et à Marseille. À l'épicerie, Brahim, toujours d'humeur joyeuse, était vite devenu la mascotte de la bourgade. À travers Mostaffa et Brahim, décédé subitement, Laurent Chevallier dresse un constat amer de l'intégration. Brahim vivait seul au milieu des bois et avait sombré dans l'alcoolisme. Mostaffa s'est acharné à lui faire remonter la pente. Loin de leur Maroc natal, leur amitié s'est forgée dans la petite épicerie. L'un y a trouvé la chaleur d'un foyer et un travail, l'autre, une énergie accrue et un complice pour un nouveau projet : reprendre le café longtemps fermé. Mais l'aventure est brutalement interrompue par la mort de Brahim. En compagnie de Mostaffa, Laurent Chevallier retrace, jusqu'au Maroc, la vie chaotique d'un homme marginalisé, qui n'a plus donné de nouvelles à sa famille. Il évoque l'agonie du village de Soisy-sur-École, le racisme latent de ses habitants sous les apparences, et saisit de manière sensible les interrogations sur la notion d'intégration et les désillusions de Mostaffa : "On était trois à l'enterrement. Où étaient ceux qui aimaient tant Brahim ?" "La vie sans Brahim", Mostaffa ne pourra s'y résoudre ; il va quitter le village. (Sadia Saïghi,CNC-Images de la culture)

  • La vie révée des italiens du gers, Jean-Pierre VEDEL

    "La maîtresse s'avance. Yolande Magni panique. Elle n'a pas rempli assez vite sa fiche de renseignements. Marie -Thérèse, Serge, Henri, Bruno, Danti, Paul, Béatrice Il en reste encore combien ? Elle comprend soudain qu'elle a beaucoup trop de frères et sœurs, que la fiche n'est pas assez grande, que le temps est trop court, et la maîtresse trop blonde.Yolande a 10 ans, elle vient d'entrer au collège, on est en 1964, à Auch. Elle a quitté pour la première fois son village. Elle découvre que les italiens comme elle on les appelle « des macaronis ». Elle découvre son histoire d'enfant issue d'une colonie italienne : tout un village parti d'Italie après la guerre 1914, avec ses grands parents, pour repeupler une commune française du Gers.L'école est le lieu même de l'intégration. Sur neuf enfants, la famille Magni donnera à la république française cinq instituteurs, un record dans les années 70. Les journaux en parleront. Mais pour Yolande, la grande histoire officielle ne suffit pas" - Mécanos Productions

  • La vie d'avant la vie d'après, Yvan FROHBERG

    Avec des mots simples et sans grand discours, des femmes originaires d'Algérie se confient. Epouses, mères de famille, souvent issues d'un milieu rural elles nous disent leur immigration et les évolutions, heureuses ou malheureuses, de leur vie quotidienne. Loin d'un émerveillement naïf ou d'une nostalgie idéalisante, ces femmes nous racontent l'attachement à leur pays d'origine et comment, modestement elles se redessinent une vie.

  • La télévision, une compagne bruyante pour une solitude muette, Yamina BENGUIGUI

    Des images fugitives d'un foyer de travailleurs migrants, en 1969. Trente ans plus tard, Yamina Benguigui s'y attarde pour saisir les bribes d'un quotidien rythmé par la cuisine, les repas et les jours de lessive. Une monotonie que, seule, la télévision parvient à rompre, offrant une ouverture sur le monde et sur le pays d'origine. Instrument d'éducation, de jeu ou de plaisir, c'est une amie fidèle pour lutter contre l'ennui. C'est sur le ton de la confidence que retraités ou actifs nous ouvrent les portes de leur univers télévisuel. Pour l'un d'eux, qui vit au foyer depuis trente ans et passe maintenant ses journées allongé devant l'unique chaîne de son poste qu'il bichonne, tous les jeux sont bons à regarder afin de ne pas laisser le cafard l'envahir. Pour certains, grâce aux antennes paraboliques, la petite lucarne suscite l'espoir d'apercevoir un ami ou un membre de la famille dans les rues d'Alger... Ainsi, l'Algérie devient plus proche qu'autrefois. Pour d'autres encore, le plaisir d'écouter "ceux qui savent bien parler, comme les journalistes ou les ministres", est une motivation pour suivre journaux d'informations, reportages et documentaires. Et puis, il y a les séries où "les policiers ne sont pas contre nous, mais contre les voleurs et les assassins !". Quelqu'un résume la situation : "La télévision est l'amie de tout le monde." (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • La rime et la raison, Francis GUIBERT

    A travers une huitaine de cités françaises, sont présentés différents modes d'expression du mouvement hip-hop (rap, raggamuffin, tag, graf, squat). Dans les sound systems ou interviews, les jeunes - noirs, blancs et beurs - disent haut et fort leur inquiétude et leur révolte. Sont notamment montrés les groupes connus de l'hexagone : Massilia Sound System et IAM. A Saint-Denis, Strasbourg, Marseille ou Bordeaux, les rebelles de la rime fustigent la drogue, l'injustice, le racisme et la marginalisation à laquelle le système les condamne. Ils réclament l'égalité des chances, une véritable éducation. "Dans le rap, l'agressivité est canalisée artistiquement pour éviter des crimes", témoigne l'un d'eux. Des images de Vaulx-en-Velin rappellent la colère des laissés-pour-compte. On voit des jeunes peindre un graf géant sur un mur. D'autres expliquent pourquoi ils squattent un appartement. IAM interprète la chanson "Non soumis à l'Etat" au centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis. Pour Massilia Sound System, le "posse" (groupe, famille) de Marseille qui "parla patois", le rap est "une façon d'utiliser les medias pour s'adresser au monde." (Fara C., CNC-Images de la culture)

  • La quatrième génération, François CAILLAT

    "La Quatrième Génération" raconte l'histoire d'une famille mosellane ayant fait fortune dans le bois : son ascension, sa réussite, son déclin, entre 1870 et aujourd'hui. Cette saga familiale est emblématique parce qu'elle reflète l'aventure d'une région et les aléas de sa prospérité. Elle révèle aussi une étrange destinée nationale : celle de tous les Lorrains qui ont vécu cinq fois écartelés entre leur identité française et leur annexion à l'Allemagne. La quatrième génération est celle qui vient après : lorsque tout est joué et qu'il ne reste que le souvenir." - BPI

  • La pluie d'été de Marguerite Duras, Jacques ANDRE

    Dans un même mouvement, ce film restitue le projet théâtral d'Eric Vignier, de sa mise en oeuvre à son aboutissement : le spectacle "La Pluie d'Eté", d'après le livre de Marguerite Duras. Réalisée avec six élèves du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, la mise en scène brouille la frontière entre lecture et jeu, dans une cérémonie naïve, drôle et pure. " -(CNC) Après un long silence dû à la maladie. Marguerite Duras publiait en 1990 " La Pluie d'été ", novélisation du film Les Enfants, sorti en 1984. "Dans une famille d'immigrés, le père vient d'Italie, la mère, du Caucase, peut-être, les enfants sont tous nés à Vitry. Les parents les regardent vivre, dans l'effroi et l'amour. Il y a Ernesto qui ne veut plus aller à l'école "parce qu'on y apprend des choses que je ne sais pas", Jeanne, sa soeur follement aimée, les brothers et les sisters." - Electre

  • La maison en chemins, Sabrina DELARUE

    "La Maison en chemins » explore le patrimoine invisible d'une famille d'origine pied-noire. Road movie à travers les paysages intimes, le film questionne le déracinement, l'héritage d'errance, l'identité et l'idéal.

  • La Goutte d'or, vivre ensemble, Bruno LEMESLE

    "Un quartier de Paris porte un nom aussi magique qu'intrigant : la Goutte d'Or. Le réalisateur va à la rencontre des habitants, dans la vie des familles, dans les luttes que mènent des associations pour faire valoir les droits de tous à vivre dignement. Car si la rénovation du quartier met en évidence des réalités sociales incroyables, cachées dans l'ombre de l'insalubrité, elle révèle aussi que la Goutte d'Or est un quartier de résistance, imprégné d'une conscience ouvrière, où des solidarités se dressent contre les injustices."- (B.L.)

  • La cuisine en héritage, Mounia MEDDOUR

    Au Maroc, depuis la nuit des temps, les secrets du savoir-faire culinaire se transmettent oralement de génération en génération et de mère en fille. Le film met en lumière le travail de recueil et de transmission de ce savoir-faire à travers le quotidien de mères de familles, cuisinières traditionnelles et dadas - esclaves domestiques - devenues les dépositaires d'un trésor inestimable et savoureux.

  • La blessure, Isabelle CLARKE, Daniel COSTELLE

    "C'est l'histoire encore brûlante des 200 000 harkis - les « supplétifs musulmans » - recrutés par l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962). Pour quelles raisons ont-ils rejoint l'armée française ? Pourquoi plusieurs dizaines de milliers de harkis ont-ils été massacrés après l'indépendance de l'Algérie ? Pourquoi le gouvernement français les a-t-il désarmés et abandonnés ? Pourquoi seulement 50 000 à 60 000 ex-harkis ont-ils été rapatriés en France avec leur famille ? Pourquoi ont-ils été placés pour la plupart dans des camps de triste mémoire comme Rivesaltes, rendant leur intégration difficile ? Victimes et fidèles serviteurs pour les uns, traîtres et collabos pour les autres, nous allons suivre Boukhecham, Serge, Hosni, Kafi, Larbi ou Chaïba plusieurs harkis aux destins souvent tragiques, pour mieux comprendre cette histoire qui reste une vraie blessure, des deux côtés de la Méditerranée, dans l'Histoire de la France et de l'Algérie. Traître ou héros de la nation ? Engagés ou enrôlés ? Comment ont-ils vécu les années de guerre ? Au moment de l'indépendance, quel sort leur a été réservé ?"- Clarke Costelle and Co.

  • L'été de Dehbia, Chloé HUNZINGER

    De père kabyle et de mère marocaine, Dehbia, 41 ans, française, catholique et musulmane, est une battante. Correspondante d'un quotidien régional pour son quartier de la ZUP de Colmar, cette mère de trois enfants, militante associative et politique, doit conjuguer - parfois au prix de graves déchirures - valeurs républicaines et attachement aux origines, famille et émancipation. Portrait sensible d'une "Alsacienne colorée". Dehbia se souvient avec émotion des comptines marocaines de sa mère, de sa pratique des deux religions qui cohabitaient en harmonie, entre messe le dimanche et mois de ramadan ; de son mariage, célébré dans les deux rites, avec Hafid, marocain musulman ; mais avec colère, de l'intolérance des religieux musulmans qui refusèrent de bénir le corps de son père. Ces joies et ces fractures ont servi de moteur aux luttes de Dehbia : dans sa famille, en veillant à ne pas faire de ses fils des "machos" ; en assurant le quotidien à la maison pour pouvoir mener, en parallèle, ses activités ; en discutant politique avec son frère Tarik ; en renouant le dialogue interrompu avec Dounia, sa soeur mariée en secret à un Français. Dehbia se demande "quel monde laisser à ses enfants", et répond en s'engageant en politique, pour "être quelqu'un d'autre ailleurs, parler au nom de ceux qui ne le peuvent pas et changer les choses". (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • L'amitié est la plus forte, Daniel MEDZELEWSKY

    Rosie et Hacina vivent cité des bleuets à Créteil et sont amies depuis douze ans. L'une est juive, l'autre arabe. Alors qu'en France, des mouvements extrêmistes des deux communautés mutiplient les actes délictueux au nom du conflit israélo-palestinien et attisent les haines, Rosie et Hacina luttent au quotidien, y compris au sein de leur propre famille, contre cette montée d'intolérance. Leur amitié est aussi un acte de résisitance. Sadia Saîghi (CNC- mages de la culture)

  • Khmers américains : retour à l'envoyeur, Séverine Bardon

    En dix ans, près de 400 Cambodgiens américains, les Khmericans, ont été renvoyés au Cambodge. La plupart sont de jeunes hommes, anciens membres de gangs. Le rythme des retours s'est accéléré avec le durcissement de la politique migratoire américaine : près de 2 000 Khmericans sont actuellement menacés d'expulsions. Leurs pantalons baggies, leurs casquettes à l'envers et leurs tee-shirts trop larges qui masquent à peine leurs tatouages font souvent retourner les curieux. Dans les rues de Phnom Penh, la capitale cambodgienne, le look "gangster américain" ne passe pas inaperçu. Recherche d'un logement, d'un emploi, adaptation à la société cambodgienne, les expulsés doivent reprendre leur vie à zéro, coupés de leurs familles restées aux Etats-Unis. (Résumé éditeur)

  • Khaled, Jean-Paul GUIRADO

    En 1993, avant ses dérives vers la variété et les marchés internationaux, la superstar du raï est en pleine ascension. Né dans un quartier périphérique d'Oran, grand amateur de fêtes, le "jeune" Khaled s'échappe par la fenêtre quand sa mère verrouille la porte et s'en va chanter. Ses escapades le conduisent jusqu'en France, où une équipe de passionnés le met sur la voie du succès. Jean-Paul Guirado s'est attaché à faire de Khaled un portrait plus psychologique que musical. Pas d'archives sur l'histoire du raï, qui nous permettent de comprendre d'où vient cette musique et quelles transformations la génération de Khaled a opérées. En revanche, il nous présente de rares images de la famille du chanteur, de son quartier d'Oran. On le voit rire ou s'attrister devant une projection d'images d'Algérie, piétiner de trac avant de monter en scène, retenir ses larmes à certains souvenirs. Les extraits de concerts reflètent des ambiances plus que l'art du chanteur. Evitant les clichés sociologiques ou ethnologiques généralement associés aux "cultures immigrées", voici un portrait "pop" de Khaled, destiné au grand public. (Hélène Lee, CNC-Images de la culture)

  • Jambé dlo, Une histoire antillaise, Emmanuelle BIDOU, Fabienne KANOR

    "Immigrer : venir se fixer dans un pays étranger au sien. Facile à dire, facile à concevoir quand l'immigré en question est antillais. Français sur les papiers mais citoyen "façon", perçu dans le pays d'accueil comme étranger, du fait de sa couleur mais aussi des 7000 km qui séparent les "petites" Antilles de la grande France. Cette traversée des eaux, ce "jambé dlo", ils seront néanmoins légion dès les années 60 à l'accomplir jusqu'à former "la troisième île". Qui sont-ils, ces Français particuliers ? Pourquoi ont-ils quitté, de quoi rêvent-ils, comment s'intègrent-ils? En nous immisçant dans l'intimité de deux familles antillaises, nous revisitons l'histoire de cette immigration." - Mat films

  • J'ai habité l'abscence 2 fois, Mezeneer Drifa

    Dans J’ai habité l’absence deux fois, Drifa Mezeneer filme sa famille, qu’elle interroge aussi, et son quartier d’Alger, Kouba. Que l’un de ses frères a quitté pour l’Angleterre d’où il n’est jamais revenu. En off, la cinéaste raconte le temps passé depuis le terrorisme et la vie à Kouba, aujourd’hui et hier. Un quartier plein de vie, de sensations rendues palpables par les images et le récit, un quartier qui a aussi connu le mortifère et qui en est sans doute encore marqué. Drifa parle de et à son frère, le grand absent de cette famille vivant dans un pays où, peut-être, les gens sont absents à eux-mêmes. Dans le jardin familial, la difficulté du père à répondre aux questions de sa fille concernant l’Algérie contemporaine (« quand la colère m’aura quitté, je te raconterai » dit-il), son regard qui la fuit, font sentir les blessures qu’a laissé en lui les deux guerres que sa génération a subies. (Maghreb des films)

  • Ici et là-bas, Elsa PICON

    "Tourné entre Paris et Dagana, le film "Ici et là-bas" part à la rencontre des acteurs directs du partenariat Vitruve / Dagana (membres de l'association Réunion Dagana, réalisateurs, enfants, professeurs, parents d'élèves, ...), de ses premiers pas à la conception et à la mise en place de la réalisation des lettres filmées, en passant par la diffusion des films à Dagana et à Paris, le tout couvrant plusieurs années de travail sans faille. Il s'agit d'explorer la question du dialogue et de l'échange via la mise en place du projet sur toute sa durée, de ses origines écrites à la création de l'association "Réunion Dagana", en passant par la conception d'une correspondance filmée engageant une structure de financement et une logistique beaucoup plus ambitieuses. "Ici et là-bas" s'attache à explorer la trace sensible laissée par l'aventure du tournage chez les élèves de Vitruve et de Dagana : la pratique artistique est un des points centraux du projet. L'expérience très forte du tournage des lettres filmées, à Dagana, a mobilisé une quantité d'énergies de la part du village tout entier (familles, parents d'élèves, voisins, etc.) dont le film recueille les témoignages sur le terrain. La diffusion des films à Dagana et à Paris, enfin, fut un moment clé de cette expérience. "Ici et là-bas" explore toutes les facettes de cette aventure (éducation à l'image, pratique artistique, dialogue interculturel) en se situant à la fois dans une perspective intime (le recueil d'une parole fragile) et collective (la question du projet en tant que structure)." -(Arcadi)

  • Histoire sans papiers, Anice CLEMENT, Mélanie Claudine TRASCHLER DUMOULLIN

    Juan est colombien, il a 11 ans et vit en France depuis 6 ans. Les lois Sarkozy de juin 2006 on fait de lui et de sa famille des sans papiers. Pour Juan, Lorena sa mère et Jairo son père, chaque jour est un jour d'angoisse, l'angoisse de la rafle, de la reconduite à la frontière. Cependant, le soutien s'organise autour d'eux, avec les parents référents et le réseau Education sans frontières.

  • Harki : un traitre mot, Marie COLONNA

    C'est dans l'indifférence la plus totale que des fils de Harkis mènent une grève de la faim devant l'Assemblée nationale. Ces oubliés de l'Histoire réclament que leur soit rendue leur identité confisquée. En écho aux témoignages émouvants, aux malaises et revendications de ces hommes aux parcours singuliers, la caméra itinérante de Marie Colonna égrène comme un chapelet, à travers la Provence, ces "cités de transit" où furent parqués leurs pères. De Manosque à Sisteron ou Apt, des voix s'élèvent pour dénoncer avec colère le sort réservé à "ceux qui croyaient en la France". Au lendemain de l'Indépendance algérienne, c'est à coups de pierres et de tomates qu'ils sont accueillis au port de Marseille, puis cantonnés dans des camps au régime concentrationnaire. Cette mise sous cloche contribue à leur marginalisation et à leur enfermement dans l'oubli et la rancoeur. Pour ces familles qui n'aspiraient qu'à s'intégrer, c'est un rapport néo-colonial qui s'instaure dans ces ghettos : encadrées d'assistants sociaux, le plus souvent d'anciens pieds-noirs, elles sont aiguillées dans leurs choix électoraux autant que dans le choix des prénoms de leurs enfants. Enfants pour qui, sortir du mutisme, se réapproprier la mémoire, crever l'abcès afin de comprendre, sont une nécessité pour se construire une identité et quitter ce no man's land de l'Histoire. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Harat, Sepideh FARSI

    Au départ de Paris, une petite fille accompagnée de sa mère - la cinéaste elle-même - part en Iran rejoindre son grand-père et entreprend un voyage en Afghanistan, pays tant fantasmé, mais jamais visité depuis trois générations, depuis le départ de son arrière grand-père pour l'Iran. Filmant sa fille et son père - et filmée à son tour par sa fille avec une caméra de poche - la cinéaste met en scène deux regards et tisse un carnet de voyage doublé d'un album de famille qui éclot. Au pays des ancêtres disparus, la rencontre émouvante des paysages oubliés et les retrouvailles improbables avec des parents éloignés font renaître la mémoire d'une famille, déplacent les frontières de son territoire et dessinent un nouvel horizon. Présentation éditeur

  • Génération hip-hop ou le Mouv' des ZUP, Jean-Pierre THORN

    Filmé dans des cités de la région Rhône-Alpes, ce documentaire fait le lien entre les compagnies de break dance (Ex-Wanes, Street Boy'z, Traction Avant, Accrorap, B-Boys Breakers, Fradness, Azanie), désormais invitées dans les théâtres, et leur lieu d'origine. Pour chacun de ces danseurs, la danse s'est révélée comme la seule ouverture possible pour palier à l'enfermement des cités. La lucidé de leur propos, la sincérité de leur démarche et leur difficulté à prouver, d'abord à leur famille, ensuite à la société, qu'ils refusent de se donner en sacrifice à la conjoncture sociale, font de ce film un modèle du genre. Les moments d'émotion saisis par la caméra sont sans concession ni complaisance : lorsque Kader Attou (Cie Accrorap) évoque la nuit où sa mère a voulu s'assurer qu'il ne prenait pas d'héroïne ; lorsque Samir Hachichi parle de son frère "buté" dans la rue parce qu'il était maghrébin. Tous revendiquent le désir d'aller plus loin que là où on a l'habitude de les mettre. Et tous le confirment : "La danse a été le moyen de donner forme à cette rage de devenir quelqu'un." Du coup, les moments de danse peuvent se faire rares, la parole les fait exister avec beaucoup d'intensité. (Fabienne Arvers, CNC-Images de la culture).

  • Gaspard de la nuit, Cathie DAMBEL

    À partir d'un seul prénom, Gaspard, arraché à la mère qui l'a abandonnée, Marie-Adélaîde, une jeune femme métisse de trente-quatre ans remonte le fil qui la relie à l'Afrique et à son père "géniteur". Ses parents adoptifs ont encouragé sa démarche malgré les peurs et les fantasmes qu'elle engendre. Dans ce mouvement irrépressible pour rassembler tous les morceaux de son histoire, Marie ira jusqu'au Congo où elle est accueillie, dans la liesse, par la famille de Gaspard. Pendant trois semaines, au-delà des séductions mutuelles, elle cherche à savoir qui est son père. Au retour du Congo, chacun essaye de recréer sa place au sein de cette nouvelle donne familiale : les parents adoptifs mis à l'épreuve par l'irruption de ce Gaspard charismatique, Marie qui, avec la distance, reconnaîtra ce qu'elle a vraiment reçu de ses parents adoptifs.(Résumé docnet films)

  • Footballeur Clandestin, Xavier VILLETARD

    "A l'heure où des flux de plus en plus denses de migrants se pressent aux portes de l'Europe, des jeunes footballeurs africains passent entre les mailles du filet avec un ballon. Si quelques champions parviennent à se faire une place au soleil, on ne compte plus ceux qui restent sur le carreau, les footballeurs clandestins, toujours plus jeunes, devenus hors-jeu dans tous les sens du terme. Le football comme une vision du monde, une obsession de reconnaissance et une quête d'identité pour des jeunes devenus illégaux qui doivent faire face à leurs désillusions et à leurs familles restées au pays." - (Zeugma).

  • Et la vie, Denis Gheerbrant

    Durant un an, Denis Gheerbrant a sillonné les autoroutes, de Marseille à Roubaix, de Longwy à Toulouse, de Charleroi à Genève, et a privilégié les paysages de friches industrielles situées aux frontières des villes. Dans les cités de banlieues frappées par la crise, il a rencontré des familles ouvrières, des chômeurs, des fils de mineurs à qui il a demandé de se raconter. Les grèves, la solidarité, la fermeture des usines et le vide qui a suivi... Les plus jeunes évoquent plus volontiers leurs distractions, le foot, le chapiteau installé de manière éphémère, le temps d'un spectacle de cirque ou d'un concert, les barbelés de la Bricarde dans les quartiers du nord de Marseille, le manque de perspectives... Jeunes ou vieux, il s'agit pour chacun de nourrir son imaginaire pour espérer, encore et toujours, en dépit d'une réalité à laquelle il est difficile d'échapper. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Entre ici et là-bas, d'Angers à Beni Ayatt, Nathalie MARCAULT

    "À Angers, les jeunes de l'association Crépuscule, Maghrébins d'origine ou Français de souche, ont décidé de créer une bibliothèque à Beni Ayatt, au Maroc. Ce projet, qu'ils partagent avec Tilfaouine, l'association locale, leur permettra de s'inscrire dans la vie du douar et de rendre hommage à leurs parents. Du quartier de la Roseraie au petit village marocain, tandis que le projet prend corps, Nathalie Marcault saisit les témoignages du groupe.L'arrivée du groupe à Beni Ayatt, avec la camionnette chargée de livres, crée l'événement. Plaisir des retrouvailles avec les amis et la famille, avec les goûts, les odeurs et la musique de la langue. Et surtout, plaisir d'être là, pas seulement en tant que vacancier, mais pour concrétiser le projet sur lequel planchent depuis deux ans les deux associations. Crépuscule a trouvé les financements et collecté les livres, Tilfaouine fournit les locaux et les ouvrages en langue arabe. Au fil des jours, les livres et les ordinateurs sortent des cartons. Les discussions vont bon train autour des préoccupations de chacun : pour les Marocains, ce sont les refus de visa, pour les Français, la discrimination à l'embauche et le chômage massif des diplômés ; et pour tous, la difficulté d'être considérés comme étrangers dans les deux pays. De retour à Angers, les jeunes ont choisi la mairie, lieu symbolique de la citoyenneté, et l'école, pour raconter l'aventure de la bibliothèque de Beni Ayatt."-(Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Enfin l'Iran, Anaïs ENSHAIAN

    "Après 29 ans d'absence, mon père décide de retourner en Iran. Nous partons tous les quatre retrouver notre grand-mère, découvrir cette autre famille, cette terre inconnue où repose une partie de nos racines. Entre humour et émotion, j'interroge le ressenti de ma s½ur, le regard de ma mère. Avec insistance et naïveté, je plonge dans la mémoire d'un temps, observe mon père tiraillé au milieu de "ses mondes" dans un pays en proie à une crise identitaire profonde." -(L'harmattan)

  • Eco-réfugiés: les exilés d'une planète en danger, Hélène CHOQUETTE, Jean-Philippe DUVAL

    "Il existe aujourd'hui plus de 25 millions de réfugiés écologiques, qui ont dû se déplacer soit parce que leur terre est devenue dangereuse, stérile, ou parce qu'elle n'existe tout simplement plus... Une réalité méconnue et alarmante filmée à travers trois familles d'éco-réfugiés au Brésil, Canada et îles Maldives..." -(Le point du jour)

  • Droits de cité, Christophe JOURET

    Pour interpeller les adolescents du quartier des Musiciens aux Mureaux, près de Paris, Pierre Doussaint a fait appel aux techniques de l'aïkido et de la danse africaine. "Quand il danse, le jeune danseur dévoile à la communauté sa force, sa souplesse, son envie et son désir." Le reportage montre comment les enfants partent à la conquête de leur identité déchirée, au moyen de la danse. Pierre Doussaint a travaillé trois ans avec ces enfants de la grande banlieue parisienne dans le cadre d'un projet DSU (développement social urbain). Tous les membres de sa compagnie ont participé à cette sensibilisation à la danse contemporaine. A la suite de cette patiente et remarquable plongée dans la vie quotidienne difficile des adolescents et des familles, un spectacle fut réalisé et tourné dans les salles de la région. Le film effleure ce que furent les difficultés et les joies d'une telle expérience. (Patrick Bossatti, CNC-Images de la culture)

  • Code parisien, DIMITRIJEVIC Ivan, Leonardo Catherine ANTONIADIS RASCON

    Saboslava a été une pianiste très célèbre en Yougoslavie. Mère de famille,elle n'a pu poursuivre sa carrière comme elle l'aurait voulu. Elle vit aujourd'hui à Paris dans une chambre de bonne.

  • Chypre, de l'autre côté du mur, Frédéric Jacovlev

    En 1974, l'aile de Chypre est coupée en deux par "un immense rideau de fer". Pres de 200 000 personnes doivent quitter leurs villages, abandonnant ainsi leurs amis, leurs familles... Depuis 2004, le mur s'ouvre peu à peu... Après 30 ans d'ignorance et de mépris, la population commence à traverser la frontière...(Résumé éditeur)

  • Ceux d'en face, Franck BEYER

    "Un mur de fer et de béton symbolisant la distinction Nord/Sud marque la séparation entre Tijuana et San Diego. Ces deux villes jumelles sont le lieu de passage le plus fréquenté au monde. De chaque côté, les frontaliers vivent avec ce mur qui s'impose à eux et avec les paradoxes qui s'en dégagent. « Ceux d'en face » nous plonge dans l'univers de familles avec cette frontière qui alimente toutes sortes de pensées. Un film sur des gens ordinaires dans un lieu extraordinaire." -(Les films de l'autre côté)

  • Arménie 1900, Jacques KEBADIAN

    "À la recherche de ses origines, le réalisateur reconstitue, à l'aide de photos, gravures, cartes et dessins anciens l'itinéraire probable d'une famille arménienne au début du siècle jusqu'au génocide par les Turcs en 1915. Ce récit fictif, énoncé à la première personne, informe sur le contexte économique et social de l'Arménie de cette époque." -Editions Astrid

  • Anonymes, Cheikh DJEMAÏ

    Aujourd'hui à la retraite, Aldja et Hamed ont en commun un quartier, Ménilmontant à Paris, et un chemin, celui qu'ils ont pris pour venir d'Algérie. Deux trajectoires, deux histoires individuelles mises en regard pour raconter celle de la "première génération" d'immigrés, venus seuls ou en famille. Un récit à deux voix, auxquelles se joignent les amis, les enfants et petits-enfants. Si Hamed est venu seul en France, Aldja a quitté l'Algérie avec son mari et sa fille, contre le gré de son père. Le premier témoigne du lot commun à tous ceux venus pour travailler et envoyer de quoi nourrir la famille restée au pays : promiscuité dans des chambres d'hôtels sordides, mais aussi réconfort matériel et affectif apporté par le regroupement communautaire, solidarité entre anciens et nouveaux arrivants. Et s'il a réussi à concrétiser son rêve d'être chauffeur de taxi, il regrette de n'avoir pas vu grandir ses enfants. Quant à Aldja, c'est au milieu des siens qu'elle relate une indépendance conquise dans l'adversité : veuve avec six enfants à élever, conflits avec la belle-famille chez qui elle vit, double travail pour envoyer les enfants en vacances ; une énergie puisée dans des fractures successives. Aujourd'hui, les voilà l'un et l'autre encore ballottés entre un pays qui n'est pas tout à fait le leur et l'Algérie où ils ne se reconnaissent plus vraiment. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Amère patrie, Manuel GASQUET, Dalila KERCHOUCHE

    Au lendemain de la guerre d'Algérie, la France déjà débordée par le retour massif des "Pieds Noirs" cherchait, malgré les promesses, à limiter l'entrée des harkis. Contrainte d'accueillir ceux qui parvinrent à passer la Méditerranée, l'administration française enferma les familles dans des camps de transit aux allures carcérales. Objectifs : la dissémination, la surveillance et l'isolement de ces populations toujours suspectes et mal acceptées. Prolongement du téléfilm "Harkis" d'Alain Tasma (2006), ce documentaire tente avant tout de reconstituer une souffrance collective qui, aujourd'hui encore, cherche reconnaissance et place dans notre histoire nationale. A l'appui d'extraits du film, d'images d'archives et de témoignages poignants, Manuel Gasquet dévoile les dégâts de l'inertie des gouvernements successifs. Isolés dans des hameaux forestiers à l'écart des villages ou parqués dans des camps concentrationnaires, les harkis ont vécu comme au purgatoire, en vase clos, refermés sur eux-mêmes, sous la coupe d'anciens militaires fraîchement démobilisés. En potentats locaux, ceux-ci décidaient des prénoms des nouveau-nés comme des internements disciplinaires en hôpital psychiatrique pour les plus récalcitrants. Orphelins d'une union forcée qui a duré 130 ans, les harkis et leurs enfants reprochent à la Mère Patrie d'avoir failli, de n'avoir "pas su faire avec ce petit bout d'Algérie dont elle avait hérité". (CNC-Images de la culture)

  • Allée de l'enfance, Aude SPILMONT

    Ils ont fui l'insécurité politique, les persécutions et les violences du fait de leur race, de leur religion, leur idée ou leur appartenance sociale. Contraints d'abandonner leur foyer et parfois même leur pays, ils vont chercher la sécurité ailleurs. On les appelle les réfugiés. Parmi eux, on compte de nombreuses familles avec enfants mais aussi des mineurs isolés sans leurs parents. Ce film tente d'entrer dans une certaine « intimité » de familles de réfugiés. Nous écoutons ainsi les témoignages de Zinel (17 ans), Magda (18 ans) ou encore de Mirjeta et Gezim (parents de Fatlind, 16 ans, et Jasmin, 7 ans). Ils viennent du Kossovo, de Georgie ou d'Albanie et sont arrivés en France en tant que demandeurs d'asile avec leurs parents.

  • Algéries intimes, Nathalie MARCAULT

    Morvandiau a 13 ans lorsque ses parents offrent à toute la famille un voyage en Algérie ; c'est pour lui l'occasion de découvrir le pays où est né et a grandi son père. Il a 20 ans à la mort de son oncle maternel Jean, père blanc assassiné en 1994 à Tizi-Ouzou. Cet événement tragique et son ascendance pied-noir sont les points de départ de « D'Algérie », une bande dessinée qu'il réalise en 2007. Entre les pages retraçant l'histoire du pays, de la colonisation à la guerre d'indépendance, l'auteur questionne l'histoire familiale et interroge les rapports entre la France et l'Algérie. Le temps d'un voyage vers Marseille avec Morvandiau, le film évoque le rapport d'un auteur à son héritage et à sa filiation.

  • 70 ans de silence, Emile NAVARRO

    À sa mort, Franco a déjà organisé sa succession. La transition, orchestrée par le nouveau roi Juan Carlos avec les responsables des partis politiques, impose un « pacte de l'oubli ». 30 ans après, Zapatero fait voter la réouverture des fosses communes de républicains, les tensions renaissent. Au travers des témoignages des descendants de la guerre d'Espagne, Emile Navarro cherche l'histoire de sa propre famille. 70 ans n'ont pas suffi pour évacuer le traumatisme. Aujourd'hui, les petits-enfants veulent connaître cette page d'histoire occultée. Second volet de la collection ESPAGNE, MEMOIRE ET TRANSMISSION. Présentation éditeur

  • Blessure, la tragédie des harkis (la), Isabelle Clarke, Daniel Costelle

    C’est l’histoire encore brûlante des 200 000 harkis - les « supplétifs musulmans » - recrutés par l’armée française durant la guerre d’Algérie (1954-1962). Pour quelles raisons ont-ils rejoint l’armée française ? Pourquoi plusieurs dizaines de milliers de harkis ont-ils été massacrés après l’indépendance de l’Algérie ? Pourquoi le gouvernement français les a-t-il désarmés et abandonnés ? Pourquoi seulement 50 000 à 60 000 ex-harkis ont-ils été rapatriés en France avec leur famille ? Pourquoi ont-ils été placés pour la plupart dans des camps de triste mémoire comme Rivesaltes, rendant leur intégration difficile ?

  • Chemin des carettes (Le), Jean-Claude Chataur

    Ce film a été realisé sur la base de mémoires d’enfance. Il évoque la vie quotidienne sous l’occupation (1943-1944) dans une famille où le grand-père est « courtier en produits du sol », à la campagne, en Corrèze.

  • Mina de Fé, Luciana Bezerra, 2003

    (FICTION) A travers le portrait d’un jeune couple, Silvana et Maninho (chef d’un gang), ce film décrit l’atmosphère et le quotidien intense de la communauté de Vidigal. Affrontements avec la police et leur vie qui ne tient qu’à un fil…

    Mot-clé : Famille

  • Physiologie de l'effort, Amélie Labourdette, Benjamin Baudet, 2011

    Originaires du Daghestan, Nariman, Aïda et leurs enfants, sont demandeurs d’asile. Ils attendent la décision qui leur permettra ou non de rester en France. Oscillant entre l’espoir et le découragement, ils tentent de reconstruire ici ce qu’ils ont perdu là-bas, et s’efforcent de s’adapter à une autre langue, une autre culture, un autre quotidien. (Présentation éditeur)

  • Comme le sable, 2007

    Odile a 32 ans, elle est espagnole et elle habite à Madrid. Un jour, elle décide de tout laisser tomber pour partir en France, pays d'origine de sa mère. "Comme le sable" parle de ce changement. Sous la forme d'un journal filmé, Odile raconte six mois de sa vie (de décembre 2005 à mai 2006) et cherche des réponses à ses questionnements sur l'identité et l'amour. - Présentation éditeur

    Producteurs : La Famille digitale (prod.)

  • Biquefarre, Georges Rouquier, 1983

    A Biquefarre, petit domaine situé près de Farrebique, 40 ans ont presque passé et le monde rural, à grands renforts d’investissements coûteux, a connu de véritables transformations. Acquérir encore et toujours plus de terre est devenu primordial pour rentabiliser les efforts financiers consentis. Justement, Raoul, le propriétaire de Biquefarre souhaite vendre ses 10 ha de terre. Ceux de Farrebique décident alors de se porter acquéreurs…

    Participant·es : La famille Rouquier et les habitants de Goutrens (Aveyron)