Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

Pour votre recherche, nous avons trouvé :

  • Autour du 1er mai : 170 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • Médiathèque A. Sayad : 40 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • BED (Bretagne et diversité) : 7 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Socioeco.org : 3 résultats

    site ressources de l’économie sociale et solidaire

  • Autres Brésils : 2 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • Révolution des cantines (La), Annabelle Basurko, 2020

    À Belvès, dans le Périgord Noir, un collège de 350 élèves a pour ambition de proposer une alimentation 100% biologique dans sa cantine en seulement 6 mois. Pour ce projet, le personnel des cantines est accompagné par une équipe qualifiée. Ensemble, ils vont relever ce défi.

  • Planet Local: A Quiet Revolution, 2022

  • Cuba, la révolution et le monde, Mike Gold, Delphine Jaudeau, 2019

    Réalisé par Delphine Jaudeau et Mick Gold Une coproduction Brook Lapping / Temps noir / ARTE France / BBC avec la collaboration de ICI Radio-Canada et ICI RDI, Sky ARTE HD, NRK, SVT, National Geographic et National Geographic Latin America Distribution internationale : ARTE France 2 x 52′ – 2019 Cuba, la révolution et le monde raconte l’incroyable aventure historique et diplomatique qu’a été la Révolution cubaine de son avènement jusqu’à aujourd’hui, de la bouche même de ceux qui l’ont vécue, soutenue ou combattue. Dirigeants, ministres, membres des services de renseignement, diplomates cubains, américains, russes, en dévoilent les coulisses et les négociations secrètes et racontent, à l’occasion du 60e anniversaire de la Révolution cubaine, comment une petite île des Caraïbes n’a eu de cesse de bousculer l’ordre mondial établi.

  • les naufragés de la Révolution tunisienne, Maffeis Teresa, 2013

    Printemps 2011. Une jeunesse sans illusions émigre massivement en Europe... Trois courts métrages décrivent le rêve de liberté brisé de la jeunesse tunisienne. "Le Train de la dignité" (10'26) Les jeunes migrants tunisiens, fuyant leur pays lors du chaos engendré par la révolution, pensent pouvoir rejoindre la France. Ils resteront bloqués plusieurs jours à la frontière franco-italienne. Des deux côtés des Alpes, une mobilisation citoyenne se met en place pour réclamer leur libre circulation et leur permettre de vivre dans la dignité. "Un hiver tunisien" (26'13) Le 14 janvier 2011, date du départ de Zine El-Abidine Ben Ali, marque l'espoir d'une transition démocratique en Tunisie. Il marque aussi, paradoxalement, le développement de vagues massives d'émigration vers l'Europe d'une jeunesse sans illusions. "Un permis et basta !" (15'53) Trois ans après la révolution, qu'en est-il de la situation de ces jeunes migrants en France et en Italie ? Des militants associatifs et une avocate témoignent. (Résumé éditeur)

  • Le chemin de la liberté - Paroles de révolutionnaires syriens, Naïssam Jalal, 2012

    Les propos poignants de trois jeunes militants syriens, présents dès les premières manifestations à Damas contre le régime syrien : la résistance, l’espoir, la déception…

  • Audiobook : Revolution at Point Zero by Silvia Federici, 2019

  • Internet ou la révolution du partage, Philippe Borrel, 2019

    Si le numérique fait de chaque citoyen un client captif, certains défendent le logiciel libre comme éthique philosophique. État des lieux de la liberté informatique aux quatre coins du monde.

  • Révolutions sexuelles, Sylvain Desmille, 2017

    Des années 1950 aux années 2000, de la publication du rapport Kinsey, première étude révolutionnaire sur le comportement sexuel, au mariage gay, de New York à Paris en passant par San Francisco, Cologne, Berlin Londres ou Madrid, ce documentaire raconte, par ceux qui l’ont vécus, le processus de la révolution sexuelle pour la première fois dans son ensemble, en montrant l’interaction de toutes ses dimensions. Perçue d’abord comme une révolution libertaire et sociale portée par les féministes et les gays, elle devient le symbole d’une révolution sociétale profonde redéfinissant les rapports hommes/femmes et le rapport à autrui.

  • Lutte n’est pas pour tous (La), Guillaume Kozakiewiez, 2011

    Naiara, une adolescente de 16 ans, contemple un champ de ruines qui fut un campement rempli d’espoir, et qui a été détruit par le gouvernement. Ce lieu était le symbole d’une lutte pour l’émancipation des paysans sans terre du Brésil. Il fut aussi l’école où Naiara comprit qu’une autre voie était possible. C’est ici qu’elle est tombé amoureuse d’une cause révolutionnaire promettant la possibilité d’une vie digne. Armée de sa volonté et de son innocence, Naiara entre en lutte. Le film accompagne cette jeune militante jusqu’à ses 18 ans…

  • Place à la révolution, Kiswendsida Parfait Kabore, 2017

    Plongée dans la « deuxième révolution » du Burkina Faso qui, en 2014, a contraint Blaise Campaoré à démissionner. Caméra au poing, Parfait Kaboré nous entraine dans cette épopée populaire et artistique inédite qui révèle l’espoir du changement, à la conquête de la liberté.

  • Paris est une fête, Sylvain George, 2018

    Un film poème en dix-huit vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un migrant guinéen, les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan Atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d'Etat, un chant révolutionnaire, le silence, la joie, rien que la joie. - Présentation éditeur

  • Ma révolution, Ramzi Ben Sliman, 2016

    Marwann est un adolescent rayonnant qui peine cependant à exister dans le cœur de Sygrid. Tout change lorsqu’il devient malgré lui le porte drapeau de la révolution du Jasmin…

  • Gulistan, terre de roses, Zaynê Akyol, 2016

    Dans les montagnes et le désert du Kurdistan, les guérilleras kurdes du PKK nous dévoilent leur quotidien. Ces femmes révolutionnaires combattant Daech nous révèlent, sans détour, leurs réflexions et leurs idéaux. Elles nous offrent une immersion intimiste dans leur univers.

  • Révolutions silencieuses (Les), Adeline Praud, 2015

    Un peu partout dans le monde, des milliers d’initiatives émergent. Des citoyens et citoyennes des villes et des champs ré-inventent notre rapport au vivant et nos modes de consommation et d’organisation. On les dit en transition. Ce web-documentaire nous emmène sur les routes de Midi-Pyrénées à la rencontre de porteurs de projet qui expérimentent, le plus souvent en collectif, d’autres façons d’être et de faire la société.

  • « Care Revolution » - Gabriele Winker über Schritte in eine solidarische Gesellschaft, 2015

  • L’école est à nous  ! Ou comment Jean Zay révolutionna l’Éducation nationale, Stéphane Benhamou, 2015

    Quelle image reste-t-il de Jean Zay dans la mémoire collective française ? Davantage celle d’une victime de la barbarie que celle d’un grand homme d’État, semble-t-il. Et pourtant… Nommé à seulement 31 ans lors du Front populaire à la tête du ministère de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts, Jean Zay se lance malgré tout dans un grand chantier d’innovation et de rénovation du système scolaire français.

  • Sumé, Le Son d’une Révolution, Silis Høegh Inuk, 2014

    Sumé fut le premier groupe rock à chanter en groenlandais. Ses chansons politiques dénonçaient les injustices sociales au Groenland et les textes poétiques du charismatique Malik ont inspiré aux auditeurs l’envie d’utiliser leur langue maternelle marginalisée et de devenir politiquement actifs. Les chansons de Sumé sont devenues la bande-originale des premières protestations de jeunes Groenlandais contre l’administration danoise et en faveur de l’autonomie.

  • Révolution école 1918 - 1939, Joanna Grudzinska, 2013

    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, des pédagogues d’un nouveau genre forment le projet révolutionnaire de changer le monde en faisant évoluer l’école. Une plongée dans le mouvement de l’Éducation nouvelle, florissant dans les années 1920, puis balayé par le totalitarisme. Tour d’horizon d’un héritage pourtant bien vivant.

  • Révolution Zendj, Tariq Teguia, 2013

    L’enquête d’un journaliste algérien sur d’anciennes révoltes oubliées, qui devient une odyssée captivante et labyrinthique.

  • Mangrove School, Sónia Vaz Borges, Filipa César, 2022

    Pendant les onze années de lutte armée menée contre l’occupation coloniale portugaise, le Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a construit des écoles de brousse dans des zones difficiles d’accès. Entre mémoire et rêve révolutionnaire, les cinéastes revisitent les traces de l’héritage éducatif de ces écoles de la résistance imaginées par le leader visionnaire Amílcar Cabral.

  • Boum Boum, Laurie Lassalle, 2022

    La réalisatrice rencontre un homme à l’automne 2018. Ils manifestent ensemble au sein des Gilets jaunes. Mais comment concilier amour libre et révolution quand tout nous blesse et nous réprime ?

  • Chant des tortues (Le). Une révolution marocaine, Jawad Rhalib, 2013

    Le 20 février 2011 voit le début de la révolution marocaine. Des jeunes que l’on disait dépolitisés, sans idéaux, vont, sous la bannière du « mouvement du 20 février », faire sortir dans la rue des centaines de milliers de Marocains, habités par l’exigence de la liberté et de la justice.

  • À Mille lieues de la revolution, Behzad Adib, 2013

    En 1984, Imad a quitté Damas pour s’établir à Montréal. Depuis, il partage son temps entre son métier de chauffeur de taxi, sa famille et la couverture médiatique de la révolution syrienne.

  • Révolution qui n’a pas eu lieu (La), Aljona Polunina, 2011

    Ce documentaire tient de la poupée russe. Son contenu ne cesse de se ramifier. Avec ses poings tendus à la croisée du salut hitlérien et du poing levé des communistes, son mixte de drapeau nazi et de drapeau rouge, ses slogans exaltant la mort et la révolution, ses bustes de Lénine, son gourou, Édouard Limonov, et sa diva, Natacha Chernova, le Parti national bolchevique (PNB) est incontestablement le personnage central du film. Le film nous présente simultanément le double visage de l’opposition dans la Russie de Poutine, d’un côté, « L’Autre Russie », un attelage de forces contradictoires (Kasparov, Kassianov et Limonov), de l’autre le gant de fer de la répression.

  • Journal d’une révolution, Nizam Najjar, 2012

    À l’été 2011, après une décennie de vie à l’étranger, Nizam Najjar retourne en Libye. Journal de la Révolution est un regard fascinant, plein d’humour et de chagrin, un close-up à la vie au sein d’une milice libyenne, pendant et après le soulèvement qui a conduit à la chute de Kadhafi.

  • Syrie, journaux intimes de la révolution, Carine Lefebvre-Quennell, Caroline Donati, Amer Abdel-Haqq, Majid Abdel- Nour, Joudi Chourbaji, Oussama Chourbaji, 2012

    Des Syriens filment leurs vies bouleversées et nous parlent. L’exaltation des débuts, l’espoir, les destructions, la mort, l’indifférence du monde. La folie meurtrière du régime d’un côté, les radicaux fanatiques de l’autre. Aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer l’horreur à laquelle ils sont aujourd’hui confrontés. Depuis 2012, ce web-documentaire les accompagne dans leur combat pour la démocratie.

  • Fragments d’une révolution, Anonyme, 2011

    Vues par des Iraniens à l’étranger, les vidéos amateur du soulèvement iranien de 2009 ont l’allure d’un puzzle dont certaines pièces manquent. Récit, à la fois intime et collectif, de la “révolution verte” qui a agité l’Iran après les élections présidentielles de juin 2009.

  • Idée simple et révolutionnaire (Une), Laëtitia Moreau, 2010

    La sauvegarde de la biodiversité d’un parc national équatorien par renonciation, contre compensation financière, à exploiter les réserves de pétrole qui y dorment.

  • Révolution au-delà des mots (La), Gaëtane Meurice, 2008

    Depuis 1999, beaucoup de changements ont lieu au Vénézuela. Avec l’arrivée de Chavez à la présidence, le peuple vit ses heures de gloire. Mais qui sont les artisans de ce pouvoir populaire tant prôné par Chavez ? Et comment vivent-ils la « révolution bolivarienne » ?

  • Soundtrack for a revolution, Bill Guttentag, Dan Sturman, 2009

    Ce documentaire raconte l’histoire du Mouvement des droits civiques américains vu à travers le prisme de la musique. Partout où ils menaient le combat pour la justice et l’égalité, les manifestants chantaient : sur les piquets de grève, dans les meetings, dans les fourgons de police et dans les cellules de prisons.

  • Roumanie : une révolution dans l’œil des médias, Antonio Wagner, 2009

    Effet domino de la chute du mur de Berlin : en décembre 1989, le régime de Ceausescu s’effondrait, dans un nuage d’intox (faux charnier, coup d’État déguisé…) percé à jour dans ce documentaire. Un précis de décryptage des manipulations médiatiques…

  • An prochain la révolution (L’), Frédéric Goldbronn, 2008

    Après Diego et La Maternité d’Elne, Fréderic Godbronn poursuit son travail autour de l’histoire et l’engagement à travers ce portrait de Maurice Rajsfus, enfant juif dont les parents moururent en camp et dont la vie fut révolte et militantisme contre toutes les formes de répression.

  • As I want, Samaher Alqadi, 2021

    Le Caire, le 25 janvier 2013 : une explosion d’agressions sexuelles a lieu sur la place Tahrir à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution. En réponse, un flot massif de femmes enragées envahit les rues. La réalisatrice, Samaher Alqadi, prend sa caméra en guise de protection et commence à documenter la rébellion croissante des femmes, sans savoir où l’histoire la mènera.

  • Nos corps sont vos champs de bataille, Isabelle Solas, 2021

    Dans une Argentine divisée entre un conservatisme profond et un élan féministe inédit, Claudia et Violeta, femmes trans se revendiquant travesties, se heurtent avec leurs camarades à la violence patriarcale, jusque dans leur chair, convaincues d’être les actrices d’une révolution en cours, à la croisée des luttes.

  • Notre mémoire nous appartient, Signe Byrge Sørensen, Rami Farah, 2021

    Yadan, Odai et Rani sont réunis sur la scène d’un théâtre parisien. Ces trois Syriens exilés viennent de Deraa, l’épicentre de la contestation contre le régime de Bachar el-Assad. Sur l’écran derrière eux défilent les images qu’ils ont clandestinement tournées presque dix auparavant pendant la révolution. Comment survivre à toute cette violence : par l’oubli ou la mémoire ?

  • Révolution du désir. 1970 La révolution homosexuelle (La), Alessandro Avellis, Gabriele Ferluga, 2006

    La révolution du désir est une exploration de la nébuleuse qui a donné vie aux mouvements de libération sexuelle en France et une interrogation sur le passage de la révolte à la normalisation des homos.

  • Sur la piste de Yu Bin, Jean-Christophe Yu, 2017

    En remontant aujourd'hui la piste de son grand-père Yu Bin, le cinéaste et journaliste liégeois Jean-Christophe Yu redécouvre l'histoire de la Chine au cours du siècle dernier, entre espoirs et désespoirs. Chemin faisant, il mélange son imaginaire d'enfant, fasciné par la grande Chine révolutionnaire, aux réalités moins héroïques. Il apprend le sort des jeunes étudiants chinois installés en Europe au cours des années 1920-1930, et il met à nu ce terreau d'antagonisme qui donnera naissance à cette "fierté d'être chinois" dont nous voyons aujourd'hui, en bien ou en mal, les nombreuses illustrations... A travers la découverte du parcours de Yu Bin, entre autres en Belgique et en France, le réalisateur met en lumière un pan d'histoire mal connu en Occident : la prise de conscience puis la lutte des jeunes Chinois de l'époque pour leur dignité et le respect de leur pays d'origine... Ainsi, mêlé à la grande histoire, le destin de Yu Bin s'élabore en une aventure humaine émouvante, poétique parfois, dont nous apprenons le cours peu ordinaire au fil des recherches approfondies du réalisateur et des nombreuses lettres écrites par son grand-père. Les innombrables références historiques et leur mise en relation singulière à travers le destin de Yu Bin transcendent ainsi le cadre familial pour devenir universelles, et nous donnent à voir et à mieux comprendre une Chine peu connue, celle de la première partie du siècle dernier. - Présentation éditeur

  • Quand nos parent faisaient la révolution, Jürgen Bevers, 2008

    Mai-68 en Allemagne vu par les enfants des meneurs de l’époque les plus en vue, notamment le fils de Rudi Dutschke et la fille de Horst Mahler.

  • 1917, la révolution russe, Paul Jenkins, 2007

    Une évocation inspirée de la révolution d’Octobre - sa genèse, son déroulement, ses conséquences immédiates, mais aussi l’édification de son mythe - qui synthétise avec fluidité et rigueur l’état des connaissances historiques.

  • Rue Santa Fé / Un amour révolutionnaire, Carmen Castillo, 2007

    Le 5 octobre 1974, les militaires prennent d’assaut la rue Santa Fe, dans les faubourgs de Santiago du Chili. Leur cible est le chef de la résistance, Miguel Enriquez qui va mourir sur ces lieux. Carmen Castillo revient, 30 ans plus tard, à cette endroit où son mari est décédé et où elle a pu s’échapper, ce jour-là, de peu à la torture et à la dictature de Pinochet

  • Terre révolutionnaire Mexique Sud, François Caron, 2006

    Le film nous propose une enquête au cœur de la mémoire du monde révolutionnaire du Sud du Mexique. Par la parole du monde paysan humble et celle de « chroniqueurs », nous nous immergeons dans l’histoire de la première Révolution moderne qui eut lieu de 1910 à 1920. Mêlant la grande Histoire aux petites histoires individuelles, il s’agit de mettre en lumière la vie d’Emiliano Zapata (Général de l’armée du Sud), la pensée de Ricardo Flores Magon (le théoricien anarchiste de l’insurrection) et le quotidien villageois avant, pendant et après la Révolution.

  • Iran, une révolution cinématographique, Nader Takmil Homayoun, 2006

    Ce film revient sur les destins exceptionnels d’hommes et de femmes passionnés d’images. À travers les rapports entre création et censure, artistes et pouvoir, c’est véritablement l’évolution de la société iranienne depuis 1925 qui nous est racontée.

  • Révolution au féminin (La), Laurent Préyale, 2004

    La révolution… nom féminin, mais au panthéon des grandes figures révolutionnaires, les femmes sont absentes. Pourtant, 4 noms sortent de cette amnésie générale : Olympe de Gouge, Louise Michel, Rosa Luxemburg et Dolorès Ibarruri.

  • Révolution russe en couleurs (La), Ian Lilley, 2004

    Corps d’élite basé à Saint-Pétersbourg, les marins de Kronstadt menèrent en 1917 une inflexible mutinerie. Après trois années de guerre contre l’Allemagne et l’Empire austro-hongrois, les Russes sont à bout.

  • Révolution ne sera pas télévisée (La), Kim Bartley, Donnacha O’Briain, 2003

    Drame en trois actes d’Hugo Chavez à la tête du Venezuela

  • Chine, la 2ème Révolution?, Xiaolu Guo, 2004

    Ce film traite des conséquences humaines du rapide développement urbain balayant actuellement toute la Chine

  • Agriculteurs vont-ils sauver la planète ? (Les), Stenka Quillet, Marianne Kerfriden, 2020

    À l’heure du changement climatique et de la chute de la biodiversité, nombreux sont les agriculteurs qui opèrent une métamorphose. Pour sauver leur métier, ils réfléchissent à changer leurs pratiques. Une révolution dans ce monde réputé conservateur.

  • Révolution du travail (La), Jean-Claude Guidicelli, 1997

    Tourné en France, aux Etats-Unis et en Chine, ce documentaire, constitué de reportages et de témoignages, dresse un état des lieux très clair et complet des bouleversements qui touchent le monde du travail.

  • Indianara, Aude Chevalier-Beaumel, Marcelo Barbosa, 2019

    Révolutionnaire hors norme, Indianara mène avec sa bande un combat pour la survie des personnes transgenres au Brésil. Face aux attaques de son parti politique et à la menace totalitaire qui plane sur le pays, elle rassemble ses forces pour un dernier acte de résistance.

  • Homme a mangé la terre (L’), Jean-Robert Viallet, 2019

    De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l’anthropocène (ou l’ère de l’Homme) et de la détérioration continue de la planète.

  • Nansen, un passeport pour les apatrides, Valentine Varela, Philippe Saada, 2017

    1919 : après un conflit qui a fait neuf millions de morts en Europe, la Société des Nations (SDN) est créée à Genève. Sa mission ? Empêcher que la boucherie de 14-18 ne se reproduise. La Norvège choisit son héros, Fridtjof Nansen (1861-1930), célèbre zoologue et océanographe, pour la représenter : nommé haut-commissaire aux réfugiés, cet humaniste se charge d'abord de faire rapatrier dans leur contrée d'origine les six cents mille prisonniers de la Grande Guerre. Il s'attaque ensuite au sort des Russes blancs qui, en fuyant la révolution bolchevique, ont été déchus de leur nationalité par Lénine. Le Norvégien met au point un certificat d'identité et de voyage, le passeport Nansen, pour que ces un million cinq cent mille réfugiés puissent migrer dans d'autres pays. En 1922, l'ancien explorateur reçoit le prix Nobel de la paix pour son engagement envers les apatrides. Il fera ensuite étendre ce passeport aux survivants du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman de 1915. Après eux, il servira aux juifs chassés d'Allemagne par le nazisme et aux républicains espagnols poursuivis par la dictature. C'est l'histoire d'un homme hors du commun que raconte ce passionnant documentaire illustré par d'étonnantes images d'archives et par des témoignages de descendants des bénéficiaires de l'œuvre de Nansen. - Présentation éditeur

  • Yémen, le cri des femmes, Manon Loizeau, 2013

    Trois portraits de femmes yéménites, pour cerner une révolution éclose en janvier 2011, et oubliée du monde depuis.

  • Vidéogrammes d’une révolution, Harun Farocki, Andrei Ujica, 1992

    Décembre 1989: la révolution roumaine prouve que la maîtrise de l’image permet celle du pouvoir. Jusqu’ici, le film enregistrait l’histoire; maintenant, le film est une condition de possibilité de l’histoire.

  • Scenes for a Revolution, Marc Karlin, 1991

    Après une absence de cinq ans, Karlin revient au Nicaragua pour examiner l’histoire du gouvernement sandiniste et les perspectives démocratiques, suite à sa défaite aux élections générales de 1990.

  • Sorry we missed you, Ken Loach, 2019

    Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. Une réelle opportunité semble alors leur être offerte par la révolution numérique : Abby vend sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille…

  • Au secours, mon patron est un algorithme (Cash investigation), Sandrine Rigaud, 2019

    Un repas livré en un clic, des amis à portée d’écran, des robots au service de l’homme : Google, Facebook, Uber… ont révolutionné la vie de centaines de millions de personnes. Mais ce monde merveilleux de la « tech » cache une réalité beaucoup moins reluisante. Pour faire tourner leurs applications, ces géants de l’économie numérique emploient une armée de petites mains invisibles. Des travailleurs jetables, sous-payés, sans contrat de travail et sans protection sociale.

  • Microbiote : les fabuleux pouvoirs du ventre, Thierry De Lestrade, Sylvie Gilman, 2019

    Tapis au creux de nos entrailles, 100 000 milliards de micro-organismes ont signé un pacte avec nous : « le gîte et le couvert » en échange de la santé. Ces bactéries, phages et champignons essentiels à notre équilibre nous sont transmis à la naissance et constituent notre microbiote, ou flore intestinale. Longtemps méconnu, ce microbiote dévoile peu à peu ses secrets et mobilise des milliers de chercheurs dans le monde. Il laisse espérer une révolution scientifique. Non seulement les microbes qui le composent s’avèrent indispensables à notre bien-être, mais ils ouvrent un nouveau champ thérapeutique : le transfert d’excréments humains se révèle ainsi efficace dans le traitement de certaines pathologies intestinales.

  • Charlotte Perriand, pionnière de l’art de vivre, Stéphane Ghez, 2019

    Femme libre et engagée, elle a dessiné des meubles révolutionnaires devenus aujourd’hui des icônes du design contemporain. De ses combats avec l’avant-garde et Le Corbusier dans les années 1930, à sa découverte du Japon, ce film nous fait entrer dans l’intimité d’une militante de la modernité, d’une pionnière de l’art d’habiter.

  • Loup d’or de Balolé (Le), Chloé Aïcha Boro, 2019

    Au cœur de Ouagadougou, une carrière de granit où près de 2 500 personnes, adultes et enfants, travaillent dans des conditions dantesques, en marge d’une société qui refuse de les voir. Mais en 2014, la révolution est passée par là et a soufflé sur les esprits, un vent d’émancipation et d’espoir. Le film est une plongée dans la vie de ces mineurs, dans la tendresse inattendue autant que dans la profondeur d’âme et de réflexion dont ils font preuves.

  • Nous l’avons tant aimé la révolution, Daniel Cohn-Bendit, Steven De Winter, 1985

    Entre histoire, mémoire et nostalgie, que sont devenus les militants de 1968?

  • Grenade : six mois d’une révolution, Olivier Landau, 1979

    Ancien leader paysan, Sir Eric Gairy a mené l’île de Grenade à l’indépendance.

  • Liu Xiaobo, l’homme qui a défié Pékin, Pierre Haski, 2018

    L’auteur et Prix Nobel Liu Xiaobo est plus connu pour sa chaise vide à Stockholm lors de la remise de son Nobel de littérature en 2010 que pour ses écrits engagés et poétiques qui lui ont valu un emprisonnement de près de 15 ans. Pierre Haski nous présente cet écrivain qui a été l’un des acteurs majeurs de la révolution de Tienanmen et de la liberté alors revendiquée par une jeunesse chinoise très vite muselée. A travers le portrait d’un homme se dessine la Chine d’aujourd’hui, avec ses contradictions et son émancipation contenue.

  • Turquie, nation impossible, Nicolas Glimois, 2018

    Où va la Turquie ? En quoi nous menace-t-elle ? Et pourquoi, en un siècle, a-t-elle basculé du désir de rejoindre l’Europe à la volonté de dominer l’Islam ? Ce documentaire décrypte la construction d’une nation qui, pour exister, aura accumulé les répressions et les charniers. En croisant les destins parallèles de ses deux fabricants-en-chef, Mustafa Kemal le fondateur et Recep Erdogan le refondateur, le général et le militant, le révolutionnaire et le réactionnaire, le laïc et le religieux que tout semble opposer, mais qui convergent. En révélant combien, entre la caserne et la mosquée, le sabre et le turban, ces deux frères en apparence ennemis sont au service d’un même rêve de puissance, convergent dans la conquête des pleins-pouvoirs.

  • American Revolution 2, Mike Gray, Howard Alk, 1968

    Chicago 1968 : la ville accueille La Convention national démocrate. Les émeutes qui suivent font se croiser deux groupes disparates, les « Black Panthers » et les « Young patriots », un groupement d’activistes se définissant politiquement comme blancs, pauvres et « du sud ». Les deux groupes s’unissent dans la lutte contre l’injustice à Chicago.

  • F.H.A.R. (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire), Carole Roussopoulos, 1971

    En 1971, le Front Hhomosexuel d’action révolutionnaire (F.H.A.R.) participe pour la première fois au 1er mai à Paris. Suit une grande discussion, exubérante et tendue.

  • Black liberation / Silent revolution, Edouard de Laurot, 1967

    Une œuvre qui mêle recherches sonores et visuelles et dénonce le racisme en Amérique en reprenant les slogans des leaders noirs et de Malcolm X en particulier (qui apporta sa contribution au projet). Plus qu’un documentaire historique, une évocation expressioniste du Black Panther Party .

  • Kateb Yacine, l’amour et la révolution, Kamal Dehane, 1960

    Kateb Yacine, écrivain et poète algérien d’origine berbère, instruit dans la langue du colonisateur, considérait la langue française comme « le butin de guerre » des algériens. « la Francophonie est une machine politique néo-coloniale qui ne fait que perpétuer notre aliénation, mais l’usage de la langue française ne signifie pas qu’on soit l’agent d’une puissance étrangère et j’écris en français pour dire aux français que je ne suis pas français » déclarait-il en 1960. Ce film reste l’archive principale sur ce personnage lumineux dont l’œuvre traduit la quête d’identité d’un pays aux multiples cultures et les aspirations de son peuple

  • Conquérantes (Les), Petra Volpe, 2017

    Woodstock, Flower Power, Révolution Sexuelle: trois ans se sont écoulés depuis mai 68 mais la vague de libération ne semble pas avoir atteint le petit village suisse d’Appenzell. En mère au foyer exemplaire, Nora ne conçoit d’ailleurs pas sa vie autrement. Pourtant, à l’approche d’un référendum sur le droit de vote des femmes, un doute l’assaille : et si elles s’affirmaient davantage face aux hommes ? À mesure que Nora propage ses drôles d’idées, un désir de changement s’empare du village, jusque chez les plus récalcitrantes…

  • Envers d’une histoire (L’), Mila Turajlic, 2017

    Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.

  • Suite qui dérange (Une) : Le temps de l’action, Bonni Cohen, Jon Shenk, 2017

    Grâce à Une Vérité qui dérange (2006), l’opinion publique avait été sensibilisée aux dérèglements climatiques. Dix ans plus tard, la suite du célèbre documentaire nous montre que nous sommes en passe de vivre une véritable révolution énergétique. Infatigablement, l’ancien vice-président Al Gore poursuit son combat, sillonnant la planète pour former des adeptes de la cause climatique et tenter d’influencer la politique internationale en matière d’environnement.

  • Chaque mur est une porte, Elitza Gueorguieva, 2017

    Puisant dans les VHS des émissions de sa mère à la télévision nationale bulgare, la réalisatrice livre une chronique à la fois pop et profonde de la révolution – peut-être trop – douce de 1989.

  • Gitana soy, Meritxell De La Huerga, 2013

    Dans l'Espagne des années 90, les femmes gitanes commencent à s'organiser en associations, créées de leur propre initiative, afin d'améliorer leur situation et celle de leur communauté. Un mouvement de transformation et d’émancipation de la femme gitane que certains anthropologues ont défini comme une « révolution tranquille ».

  • Eau argentée, Ossama Mohammed, Wiam Simav Bedirxan, 2015

    "En Syrie, les youtubeurs filment et meurent tous les jours. Tandis que d'autres tuent et filment. A Paris, je ne peux que filmer le ciel et monter ces images youtube, guidé par cet amour indéfectible de la Syrie. De cette tension entre ma distance, mon pays et la révolution, est née une rencontre. Une jeune cinéaste kurde de Homs m'a tchatté : "Si ta caméra était ici à Homs que filmerais-tu ?"" (Ossama Mohammed). Le film est l'histoire de ce partage. Un poème filmique tragique. Interdit aux mineurs de moins de seize ans en raison du nombre d'images et de scènes de guerre crues, violentes, difficilement soutenables. Le caractère documentaire rend, de surcroît, les scènes de torture et de meurtre particulièrement pénibles pour un public jeune, et susceptibles de heurter sa sensibilité. (Présentation éditeur)

  • Djama Mourouti La. La colère du peuple, Frédérique Lagny, 2016

    Trente ans après la Révolution démocratique et populaire menée par Thomas Sankara, la chute du régime de Blaise Compaoré est à l’horizon. Le peuple burkinabè, et notamment sa jeunesse, se mobilise avec force, invente de nouveaux outils et slogans de contestation citoyenne. L’action se déroule à Bobo-Dioulasso, la seconde ville du pays.

  • Power to change, Carl-A. Fechner, 2016

    Ce documentaire présente la vision d’un futur où l’énergie est à 100% renouvelable. Depuis quelques années, des centaines de milliers d’individus font de cette vision une réalité. Précurseurs, inventeurs, visionnaires… Ces pionniers de la transition énergétique contribuent, par leurs actions locales, à la révolution énergétique de tout un pays. Ce film est un plaidoyer pour une mise en œuvre rapide de cette révolution.

  • Biologie 2.0, Jérôme Scemla, Charles-Antoine de Rouvre, 2016

    De la cellule à l’organisme, de la molécule à l’écosystème, le vivant foisonne… La biologie s’est attachée à observer cette nature fascinante, pour la comprendre et la maîtriser. Aujourd’hui, des ingénieurs du vivant veulent fabriquer de nouveaux organismes. C’est le pari de la biologie de synthèse. Cette techno-science, ou biologie 2.0, promet de résoudre nos problèmes de santé, d’environnement, d’énergie… S’agit-il d’une nouvelle et ultime révolution industrielle ? Peut-on réécrire le livre de la vie, le programmer et l’utiliser comme une machine ?

  • Gülistan, terre de roses, Zaynê Akyol, 2016

    Dans les montagnes et le désert du Kurdistan, les guérilleras kurdes du PKK nous dévoilent leur quotidien. Ces femmes révolutionnaires combattant Daech (l’État islamique) nous révèlent, sans détour, leurs réflexions et leurs idéaux. Elles nous offrent une immersion intimiste dans leur univers.

  • Belle de nuit, Marie-Ève De Grave, 2016

    « Dites bien que je suis peintre, écrivain et putain révolutionnaire ! " ainsi se définit Grisélidis Réal. S’immergeant au cœur des écrits de cette scandaleuse femme publique, le film retrace le parcours intime et fulgurant d’une femme hors norme. Images fictionnelles, dessins, photographies, entretiens et archives documentaires s’entrelacent pour tisser le portrait pluriel d’une magnifique rebelle en quête permanente de liberté et d’appartenance. Une vie en train de s’écrire qui dévoile un magnifique écrivain.

  • Nous, ouvriers, Claire Feinstein, 2015

    Ils sont 7 millions en France. Des millions de corps qui se plient, de mains qui s’activent, de sueur, de cambouis, de gestes chaque jour mille et mille fois répétés. Ils sont là et pourtant invisibles. Car ces hommes et ces femmes ont disparu de notre champ visuel. Il faut des fermetures d’usines et des vies qui s’écroulent pour que l’on redécouvre, étonné, leur existence. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ces travailleurs étaient pourtant acclamés comme des héros. Cette fresque historique en trois volets, de 1946 à nos jours, revient sur les révolutions, les frustrations, les victoires et les échecs qui ont changé radicalement le visage du travailleur ouvrier en France.

  • Quand le hip hop devient art, Eric Ellena, 2014

    Comprend le film "Entre ciel et terre". La France est le seul pays au monde où la danse hip hop a réussi à passer la porte des théâtres et à investir de grandes scènes nationales. Cette danse, basée sur la prouesse, née dans la rue au contact d'un public éphémère, se revendique aujourd'hui comme une forme d'art à part entière... Nous partons à la rencontre de groupes de breakdance qui partagent leur temps entre les compétitions et la scène des théâtres. Il nous fait découvrir le travail de chorégraphes qui ont fait prendre un nouveau tournant au hip hop. En se métissant et en s'ouvrant sur les autres danses et d'autres cultures, il a redynamisé la danse contemporaine et fait revenir un public large vers les théâtres. "Révolution : devenir danseur professionnel" (15 min),"Le Point de vue de Claudine Moïse" (6 min), "Mon coeur est un château" (5min).

  • Tudo sobre rodas, Sergio Bloch

    Au départ : la roue, une invention vieille de 7000 ans, à l’origine de la révolution. A l’arrivée : le portrait du quotidien d’un petit nombre d’habitants de Rio de Janeiro qui, à l’aide de véhicules non motorisés gagnent leurs vies dans les rues de la mégalopole.

  • No land’s song, Ayat Najafi, 2014

    En Iran, depuis la révolution islamique de 1979, le régime interdit aux femmes le droit de chanter en public si elles le font en solo et devant des hommes. L’auteure-compositrice Sara Najafi tient à changer les choses.

  • Brûle la mer, Nathalie Nambot, Maki Berchache, 2014

    Entre révolution, exil et déceptions, être tunisien aujourd’hui ?

  • 10949 femmes, Nassima Guessoum, 2014

    À Alger, Nassima Hablal, héroïne oubliée de la Révolution algérienne, raconte son histoire de femme dans la guerre, sa lutte pour une Algérie indépendante.

  • Internet’s own boy. L’histoire d’Aaron Swartz, Brian Knappenberger, 2014

    Programmeur de génie et grand défenseur du droit à l’information, Aaron Swartz est un mythe pour les militants de l’internet libre et de l’accès à la connaissance mais demeure peu connu du grand public. Ce documentaire raconte son histoire et son travail révolutionnaire autour des questions de justice sociale et d’organisation politique.

  • Alphabet, Erwin Wagenhofer, 2014

    Les méthodes pédagogiques utilisées pour éduquer nos enfants ne sont-elles pas dépassées ? De la France à la Chine, de l’Allemagne aux États-Unis, Alphabet questionne un système éducatif qui privilégie la performance au détriment de la créativité et de l’imagination. En exposant au grand jour les limites d’un modèle hérité de la révolution industrielle, pédagogues, chercheurs, scientifiques, chefs d’entreprise et élèves abordent le rôle de l’enseignement et envisagent des voies alternatives à nos pratiques actuelles.

  • I comme Iran, Sanaz Azari, 2014

    Bruxelles, dans le huis clos d’une salle de classe. A partir d’un manuel datant de la révolution islamique, la réalisatrice apprend à lire et écrire le persan, sa langue maternelle. Au fil des leçons, son professeur lui transmet les rudiments de la langue, porte d’entrée vers l’histoire et la culture iraniennes. Progressivement le didactisme des leçons est détourné en un collage poétique et visuel qui met en jeu la notion de liberté et questionne le sens d’une révolution.

  • Petits gars de la campagne (Les), Arnaud Brugier, 2014

    En cinquante ans, l’agriculture française a changé du tout au tout. Derrière cette révolution restée silencieuse, il y a la PAC, la Politique agricole commune. Ce documentaire nous plonge au cœur de cette volonté politique initiée à l’échelle européenne et souhaite remettre l’agriculture au cœur d’un débat public dont elle a été écartée pendant trop longtemps.

  • Balles du 14 juilet 1953 (Les), Daniel Kupferstein, 2014

    Sait-on que pendant quelques années après la Libération, à côté du défilé militaire, il y avait un défilé populaire pour célébrer la Révolution Française ? On sait encore moins que lors du défilé du 14 juillet 1953 en l’honneur de la Révolution, la police parisienne a chargé un cortège de manifestants algériens. Sept personnes ont été tuées et une centaine de manifestants ont été blessés. Cette histoire est quasiment inconnue. Le film est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie.

  • La lutte n'est pas pour tous, 2011

    Naiara, une adolescente de 16 ans, contemple un champ de ruines qui fut un campement rempli d'espoir, et qui a été détruit par le gouvernement. Ce lieu était le symbole d'une lutte pour l'émancipation des paysans sans terre du Brésil. Il fut aussi l'école où Naiara comprit qu'une autre voie était possible. C'est ici qu'elle est tombée amoureuse d'une cause révolutionnaire, promettant la possibilité d'une vie digne.

  • Voyages au pays de la Peuge, Samir ABDALLAH, 2013

    Bouts de ferraille, bras, bruits, mains. Images fragmentées. Affrontement entre la chaîne et l'homme, la chair et le fer. Tourné durant la grève de 89, une grève pas comme les autres, ce document, qui intègre des extraits de films d'Armand Gatti et de Bruno Muel, remonte le fil du temps et des luttes qui ont marqué l'histoire "des Peugeot" jusqu'à l'arrivée de la robotique. Ils (se) racontent... C'est à l'occasion de cette grève, joyeuse et populaire, dans l'usine occupée ou à l'extérieur, que les ouvriers témoignent des formes de résistance multiples auxquelles ils recourent pour riposter à la violence de l'usine et du rapport amour/haine qu'ils entretiennent avec elle. Réflexions aussi sur eux-mêmes, leur vie, leur travail ou leur avenir : la 'révolution technologique' n'a-t-elle pas laissé sur le carreau près de 20 000 d'entre eux ? Retraites anticipées, licenciements ou retour au pays (mesure qui a favorisé l'apparition de slogans racistes dans l'entreprise), on appelle ça "les dégraissages". Bribes de vie au pays de la Peuge, qui reflètent l'histoire des luttes sociales, du monde du travail, de l'immigration. Prix du patrimoine, festival du cinéma du réel 1991. Sadia Saïghi

  • Femmes tunisiennes, sur la ligne de front, Feriel Ben Mahmoud, 2013

    En Tunisie, trois ans après la révolution de janvier 2011, le droit des femmes est devenu un symbole et un enjeu politique. Pendant deux ans, Feriel Ben Mahmoud a suivi, de l’intérieur, les transformations d’un pays qui, depuis son indépendance en 1956, faisait figure d’exception dans le monde arabe : interdiction de la polygamie, instauration du divorce et légalisation de l’avortement. Avec l’arrivée au pouvoir du parti islamiste Ennahda, la réforme du droit des femmes est une priorité absolue. Documentaire qui suit au plus près les enjeux actuels entre tentations obscurantistes et luttes d’émancipation.

  • Dégage, Mohamed Zran, 2012

    La révolution tunisienne « sur le vif » filmée par Mohamed Zran. « Ce long-métrage résume toutes les phases de la révolution de la dignité et de la liberté. Il s’agit, à mes yeux, d’une réhabilitation pour le peuple tunisien qui a milité et tenté avec des moyens simples et modestes de lutter contre la pauvreté et la marginalisation. Je l’ai voulu en hommage aux enfants de Sidi Bouzid, Kasserine, Thala, Regueb et biens d’autres régions tunisiennes démunies, depuis lesquelles s’est déclenchée la première flamme du printemps arabe ».

  • Guerres secrètes du FLN en France, 2013

    La guerre menée par le FLN sur le sol français, transportant pour la première fois dans l’Histoire une révolution populaire sur le sol du pays occupant. Une histoire encore méconnue du public français et algérien. Agents secrets, combattants sacrifiés, conflits entre militants algériens, attentats, hommes de l’ombre, avocats et intellectuels, mais aussi, doutes, espoirs brisés et, au final, un combat qui se gagne ici, en France : la fin d’une guerre de sept années et l’indépendance d’une nation. - Présentation éditeur

  • Art war, Marco Wilms, 2013

    Un éblouissant collage de mots et d’images qui montre le combat d’artistes égyptiens pour faire vivre la révolution sur les murs du Caire. Deux années de fièvre créative et politique, qui ont vu la double trahison des espoirs révolutionnaires, avec la mainmise des Frères musulmans sur le pays, puis le coup d’État militaire qui a déposé le président Morsi, en juillet 2013.

  • Sangue, Pippo Delbono, 2013

    Ce documentaire évoque la perte des idéaux, la mort, la lutte révolutionnaire, la déception et le pouvoir de l’art et de l’amour, à travers la rencontre de deux hommes : le réalisateur, un artiste de théâtre et de cinéma, bouddhiste et séropositif, et Giovanni Senzani, ancien leader des Brigades rouges récemment sorti de prison…

  • Griselidis Real, carnet de bal, Natacha Giler, 2013

    À 30 ans, en quête de liberté, Grisélidis Réal prend la route avec ses deux enfants et son amant noir, sans économie et sans destination précise, pour vivre au jour le jour. Par choix, elle deviendra une prostituée, une artiste, une catin révolutionnaire, une nomade, une écrivain, habitée par la rage de l’humanité.

  • Uprising (The), Peter Snowdon, 2013

    Composé exclusivement de vidéos YouTube tournées en Tunisie, Égypte, Bahreïn, Syrie, Yemen et Libye pendant les révolutions qui ont secoué ces pays en 2011, The Uprising nous plonge au cœur d’un moment aussi fragile qu’irremplaçable où la vie cesse d’être une prison et où tout redevient possible.

  • Yemen, le cri des femmes, Manon Loizeau, 2013

    Issues de toutes les générations et de toutes les classes sociales, elles se battent, depuis plus de deux ans, pour la démocratie et les droits des femmes au Yemen. Manon Loizeau les a rencontrées à Sanaa. Chronique d’une double révolution en marche.

  • ¡ GARI !, Nicolas Réglat, 2013

    Espagne, septembre 1973. Cinq membres du M.I.L. (Mouvement Ibérique de Libération) risquent d’être condamnés à mort par la justice franquiste. En France, plusieurs groupes d’activistes décident alors d’unir leurs forces dans un réseau appelé G.A.R.I (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationalistes). Ce film retrace une histoire incroyable racontée par ses « acteurs » qui ne cuisinent pas que du lapin !

  • Iran, cri d’un peuple indigné, Jamshid Golmakani, 2013

    Comment la population iranienne peut-elle supporter l’oppression et la répression que lui impose la République Islamique instaurée par les ayatollahs depuis la Révolution de 1979 ? Comment un peuple cultivé se retrouve-t-il privé de ses droits fondamentaux et muselé par un régime totalitaire, au point de devoir accepter le résultat d’élections truquées ? En partant du soulèvement populaire et de la répression qui ont suivi la parodie d’élections présidentielles de 2009, l’enquête menée raconte la résistance pacifique de ceux qui n’adhèrent pas aux règles islamiques.

  • Image manquante (L’), Rithy Panh, 2013

    Continuant son travail sur le génocide perpétré par les Khmers rouges au Cambodge, Rithy Panh tente cette fois de reconstituer les « images manquantes », celles que la propagande révolutionnaire a occultées. Partant de simples figurines en terre cuite, il réalise un documentaire personnel et émouvant.

  • Printemps d’Hana (Le), Sophie Zarifian, Simon Desjobert, 2013

    Quelques jours après la chute de Moubarak, Hana, Égyptienne de 18 ans, cherche sa voie - et sa voix- dans la révolution en cours.

  • I love democracy : la Tunisie, Fabrice Gardel, Franck Guérin, 2012

    Un an après la “révolution de jasmin” et le départ de Ben Ali, où va la Tunisie ? Comment se fait l’apprentissage de la démocratie ? Qui sont les islamistes qui viennent de remporter les élections ? Immersion au cœur d’une société en pleine ébullition.

  • C’était mieux demain, Hinde Boujemaa, 2012

    Le documentaire suit dans le tumulte d’une révolution, une femme, Aïda, qui a tout à refaire et qui ne veut plus regarder en arrière. Sa vie patauge d’un quartier défavorisé à l’autre.

  • Avec Bachir, Rosalie Gladys Bessini, Abdoulaye Boka, Soumaïla Boureima, Soumaïla Diallo, Félix Mbog-Len Mapout, Bintou Fanta Coly, Delphine Yerbanga, Kiswendsida Parfait Kabore, Elzévie Pascale Touloulou, 2012

    Bachir est un jeune sénégalais qui pense la révolution à travers son slam. La révolution, dit-il, passe par l’accès à l’éducation, à l’information et à la culture. Nous avons décidé d’accompagner Bachir pour confronter ses compositions au contexte électoral du Sénégal. L’occasion est donnée à la population d’exprimer son ras-le-bol. Les gens crient, discutent, chantent et disent ce qu’ils n’ont pas pu dire aux politiciens jusqu’ici.

  • Challat de Tunis (Le), Kaouther Ben Hania, 2012

    En ville, une rumeur court : un homme à moto, armé d’un rasoir, balafrerait les fesses des femmes… mais personne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, une réalisatrice mène l’enquête. Ses armes : l’humour, la dérision et l’obstination d’un documenteur.

  • Capitaine Thomas Sankara, Christophe Cupelin, 2012

    Capitaine Thomas Sankara dévoile le destin unique du président du Burkina Faso, de son élection en 1983 à son assassinat en 1987. Révolutionnaire, féministe et écologiste, Thomas Sankara a transformé l’un des pays les plus pauvres du monde en défendant la voix des exclus jusqu’à la tribune de l’ONU pour réclamer l’annulation de la dette africaine. Ces archives étonnantes redonnent la parole à ce leader charismatique qui a marqué les consciences bien au-delà de l’Afrique.

  • Lampedusa Paris : Carnet de voyage, Pappacena Emiliano, 2012

    Lampedusa – Paris : Carnet de voyage est un documentaire « sur la route », au cours duquel le réalisateur voyage aux côtés d'un groupe de jeunes tunisiens qui ont fui leur pays suite à la révolution du Printemps Arabe. Au cours de ce voyage, qui débute à Lampedusa et s'achève un an plus tard à Paris, nous partageons les émotions, les rêves et les peurs de ces jeunes immigrés qui, une fois à destination, devront se rendre à l'évidence : il découvrent une Europe bien différente de ce à quoi ils s'attendaient. (Résumé éditeur)

  • Facebook de mon père (Le), Erige Sehiri, 2012

    Erige Sehiri part à la rencontre de son père. Il semble que la révolution tunisienne et Facebook l’aient métamorphosé, peut-être même définitivement éloigné. Au point d’avoir quitté la France pour Kesra, son village d’origine. À travers le portrait de son père, la réalisatrice dresse un constat sur le déracinement et l’addiction aux réseaux sociaux.

  • État commun, conversation potentielle, Eyal Sivan, 2012

    Vingt ans après les accords d’Oslo, la « solution des deux États » en Palestine-Israël est dans l’impasse. Le concept révolutionnaire d’État commun est d’abandonner la notion de partition du territoire pour embrasser celle du partage. Par le truchement du montage et de la division de l’écran en deux parties égales, Eyal Sivan provoque une rencontre entre Arabes palestiniens et Juifs israéliens. Vingt entretiens parallèles sur le thème d’un État commun avec des responsables politiques et des colons, des juristes et des artistes, des vieux et des jeunes, des juifs israéliens séfarades et ashkénazes, des Arabes palestiniens d’Israël et des territoires occupés…

  • Mohammad sauvé des eaux, Safaa Fathy, 2012

    Le frère de la réalisatrice a vécu en Haute-Egypte. Il souffrait d’une insuffisance rénale grave. Le film raconte son histoire avant et après sa mort en juin 2010. A travers ce protagoniste et ses interrogations, le film aborde des thèmes aussi personnels que le rapport au corps, à la tradition, à la religion, à la famille et à la guérison en Egypte, dans un contexte d’un pays en révolution dont l’enjeu est précisément le respect de la dignité humaine. Le film aborde également le problème de l’industrialisation sauvage et de ses conséquences sur l’écologie.

  • De longue haleine, Tahani Rached, 2012

    Chronique de la vie quotidienne d’une famille égyptienne, durant les mois post-révolutionnaires. Ils tentent d’analyser les évènements pour en saisir leur portée tant au niveau personnel que collectif.

  • Portrait de lutte. Histoire du pouvoir populaire au Vénézuela, Benjamin Durand, 2012

    Portrait de lutte de milliers de femmes et d’hommes qui ont réussi à révolutionner leur vie ainsi que tout un continent.

  • Après la bataille, Yousry Nasrallah, 2012

    Cette fiction observe les retombées des évènements survenus au Caire, au moment de la révolution démocrate. La vérité et la réconciliation ne sont pas encore à l’ordre du jour, et les rapports de classes toujours violents.

  • Comme si nous attrapions un cobra, Hala Al Abdalla, 2012

    Comme si nous attrapions un cobra dessine le paysage des aspirations démocratiques des peuples du monde arabe en pleins bouleversements révolutionnaires en s’appuyant sur la parole et l’art des caricaturistes. La liberté d’expression est l’aspiration la plus visible de cette lame de fond, le dessin de presse l’incarne par sa distance critique et son humour.

  • 74 (la reconstitution d’une lutte), Raed Rafei, 2012

    « 1974. Le Liban est en pleine ébullition intellectuelle, culturelle et politique. De mars à avril, durant 37 jours, une poignée d’étudiants de l’American University of Beirut occupent les locaux de l’université pour protester contre l’augmentation des frais de scolarité. 2011 : en pleine révolutions arabes, Rania et Raed Rafei décident de faire un pas en arrière et de réinterroger la situation présente à la lumière de cette période riche d’espoirs, prélude aussi à la guerre civile.

  • Interdit, Amal Ramsis, 2011

    Un documentaire tourné juste avant la révolution en Egypte. Il permet de comprendre ce qui a poussé le peuple à envahir la place Tahrir et pourquoi le chemin vers la liberté et la démocratie risque d’être parsemé d’embûches…

  • Liberté liberté, Ô mon Égypte, Sabreen Bint Loula, 2011

    Ce documentaire raconte deux femmes égyptiennes: une mère et sa fille qui retrouveront le lien dont elles ont été privées place Tahrir, au Caire, en pleine révolution. Un récit à deux voix qui interroge le destin des femmes égyptiennes alors que se poursuit leur combat pour l’égalité.

  • Au bonheur des dames : l’invention des grands magasins, Christine Le Goff, Sally Aitken, 2011

    En métamorphosant, en 1869, l’enseigne Au Bon Marché, Aristide Boucicaut a révolutionné le commerce et la condition des femmes. Ce documentaire raconte la saga de l’émergence des grands magasins.

  • Survivre au progrès, Harold Crooks, Mathieu Roy, 2011

    Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires… Est-il urgent de renoncer à « l’illusion du progrès » qui s’est imposée progressivement à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d’avancées technologiques illimités?

  • Babylon, Ismaël Chebbi, Youssef Chebbi, Slim Ala Eddine, 2011

    Entre le poste frontalier tuniso-lybien de Ras Jdir et la petite ville de Ben Guerdanne, c’est rase campagne. Au printemps 2011, fuyant les combats qui s’intensifient en Libye entre les révolutionnaires et les troupes loyalistes de Kadhafi, plus d’un million de réfugiés, de toutes nationalités et d’autant de langues, affluent en Tunisie. Pour pouvoir les héberger rapidement, c’est là, au Sud du pays, quelques semaines seulement après la révolution nationale, qu’une ville éphémère surgit de terre.

  • Tunisie, les chemins de la démocratie, Alexis Marant, 2011

    Après 23 années de dictature et de censure, les Tunisiens parviendront-ils à installer une démocratie qui convienne à tous ? À quoi cette deuxième république pourrait-elle ressembler ? Pour tenter de répondre, rencontre avec certains de ceux qui ont mené la révolution, des policiers et des nouveaux ministres de ce gouvernement dit « provisoire ».

  • Plus jamais peur, Mourad Ben Cheikh, 2011

    Le 17 décembre 2010, un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes s’immole à Sidi Bouzid, après s’être fait confisquer sa marchandise par les autorités. S’en suit un mouvement de contestation générale contre le régime du Président Ben Ali. La Révolution tunisienne débute. Plus jamais peur, premier témoignage de ces événements, donne la parole au peuple tunisien.

  • Laïcité, Inch’Allah !, Nadia El Fani, 2011

    Laïcité, Inch’Allah ! est un documentaire débuté 3 mois avant la révolution tunisienne … et rattrapé par l’histoire. Laïcité, Inch’Allah ! est un film sur la tolérance, un appel pacifique à la possibilité pour chacun et chacune de choisir et d’exprimer librement ses opinions, ses croyances, sa manière de vivre.

  • Il nous faut regarder. Libres Itinéraires d’exil de Jordi et José, François Boutonnet, 2010

    Le film évoque la vie de deux personnages hors du commun, Jordi et José, qui ont connu, enfants, la guerre d’Espagne, la retirada, les camps, l’exil. Ces libres héritiers de la révolution espagnole ont cependant construit dans le sud de la France une vie riche, inventive, altruiste et exemplaire. Malgré l’exil et peut-être même à cause de l’exil…

  • Millevaches, mémoire rebelle, Benjamin Prost, 2010

    Documentaire sur le campement sur le plateau de Millevaches, en 1917, de plusieurs milliers de soldats russes qui prétendaient refuser de retourner au combat, voire fonder des soviets et rentrer dans leur pays qui, entre temps, avait fait une révolution et signé la paix avec les allemands. Ils sont bombardés par l’armée française et dispersés aux quatre coins du front.

  • Mali, les paysans veillent au grain, Jean-Louis Saporito, 2010

    Au Mali, le monde paysan se syndique et s’organise pour participer aux politiques publiques. Tantôt partenaires de l’État, tantôt contestataires, les paysans et leurs leaders défendent une agriculture durable, familiale, moderne, bien loin de la révolution verte.

  • Du mieux dans nos assiettes, Robert Bates, 2010

    La mouvance locavore incarne déjà outre-atlantique une véritable révolution. L’idée consiste à ne s’alimenter qu’avec des aliments produits locaux et de saison afin de relancer les micro-terroirs, respecter le cycle des saisons et réduire nos dépenses d’énergie.

  • Branleurs de la Havane (Les), Cécile Patingre, 2010

    Le film s’installe dans les grands cinémas de la ville et instaure un dialogue inattendu avec les Cubains. Apparaît alors une réflexion qui croise questions de sexualité et de politique. Comment cinquante années de Révolution ont-elles construit les rapports entre les hommes et les femmes ?

  • La Chine est encore loin, 2008

    Plongée dans un petit village chaoui de la région des Aurès , considéré comme le berceau de la Révolution.

  • Anges de la piste (Les), Rémy Ricordeau, 2008

    Après la Révolution culturelle chinoise qui avait interdit la plupart des divertissements publics, des troupes foraines campagnardes ont fleuri dans tout le pays. La compagnie « Fei Fei » qui sillonne le Shanxi est l’une d’entre elles. Mais les bouleversements socio-économiques et culturels se font sentir : le public rural, de plus en plus pauvre, se raréfie, et le matériel vétuste n’est pas remplacé. Nous assistons au quotidien de la troupe qui chemine sans relâche sur les sentiers de l’infortune pour le pire plutôt que le meilleur, avec une philosophie et une bonne humeur que rien ne semble entamer. Une métaphore de la Chine rurale contemporaine.

  • No border (Aspettavo che scendesse la sera) Un homme idéal (Fragment K.) N'entre pas sans violence dans la nuit, Sylvain George, 2009

    No Border "Paris, ville ouverte. Vertiges des commémorations. Ruines. Vents. Marées. Naked eyes. De jeunes migrants irakiens, afghans, iraniens errent dans les rues, entre soupes populaires et camps de fortune. Partant, ils mettent en crise l'ordre des choses et la société bourgeoise. Un mouvement d'émancipation advient, profondément mélancolique, élégiaque : redéfinir le concept de révolution par un nouveau concept d'Histoire." - (CNC- images de la culture) Un homme idéal "Noir. Ombres. Une silhouette, et des murs qui défilent, acérés comme des rasoirs prêts à trancher ce qui ne saurait se voir. Un homme marche dans la ville. Paris. Monsieur K. À l'instar des 30 000 familles qui ont placé leur dernier espoir dans la circulaire de Monsieur S. (Sarkozy), Monsieur K. attend, attend et attend... Au cours de cette attente, on découvre un visage pétrifié, celui d'une société française en état de guerre... " - (CNC) N'entre pas sans violence dans la nuit "La rage au c½ur. De plein fouet. Gueules ouvertes. Rafles. Octobre 2005. Un quartier de Paris se révolte, spontanément. Et l'écho du désespoir et de la colère n'a d'égal que l'injustice qui frappe les habitants jours après jours. Gestus historique qui renvoie aux luttes populaires les plus belles, les plus ténues, les plus fragiles : esclaves de Spartacus, insurgés de la Commune, noirs et latinos américains... Des mondes comme des poings qui se serrent, des c½urs qui se battent, tandis que les poitrines se soulèvent." - (CNC)

  • Homme à la Gordini (L’), Jean-Christophe Lie, 2009

    Fin des années 1970, dans une banlieue imaginaire, la coutume est de ne porter ni slip, ni pantalon, uniquement des hauts oranges… Avec l’aide d’un insurgé masqué au volant de sa R8 Gordini bleue, Monsieur R et sa femme, habillés d’un sous pull bleu, préparent une révolution vestimentaire radicale et s’élancent à l’assaut du totalitarisme monochromatique orange.

  • 68 : faîtes l’amour et recommencez !, Sabine Stadtmueller, 2008

    1968, l’autre année érotique ! La révolution sexuelle qui a accompagné les mouvements de contestation politique, racontée avec humour par Jane Birkin, Rosa von Praunheim, Senta Berger…

  • 68, mes parents et moi, Virginie Linhart, 2008

    Comment l’effervescence de 68 a-t-elle été vécue par les autres enfants nés de parents révolutionnaires en 1968 ? En mêlant la petite et la grande Histoire, l’intime et le public, il s’agit d’un récit sur le décalage entre deux génération.

  • Voyage dans la mémoire, Hala Mohammad, 2006

    2006, avant la révolution syrienne. Trois amis, des prisonniers d’opinion, ont croupi pendant des années dans la prison de Palmyre. Pour la première fois depuis leur libération, ils reviennent vers cette prison où ils ont tant souffert…

  • Trous de mémoire, Jean-Michel PEREZ, 2007

    En prison, "on oublie, on oublie rapidement", confie un détenu à la caméra. Pendant neuf mois, Jean-Michel Perez a travaillé avec un groupe de prisonniers des Baumettes à Marseille, pour interroger cinématographiquement ces "trous de mémoires". Le temps d'un tournage, ils vont se confronter à des images d'archives qui "reflètent toutes un éclat de leur histoire personnelle, un fragment de mémoire inscrit dans l'Histoire commune". Hacene, Soilihi, Frédéric, Dimitri, Farouk et Florin sont d'origine étrangère, arrivés en France il y a plus ou moins longtemps et pour des raisons diverses. Quel rapport entretiennent-ils avec leurs racines ? Quelle place occupent la mémoire et l'oubli, chez eux qui passent leurs journées entre quatre murs ? En prenant pour points de départ des archives télévisées, porteuses d'un passé à la fois collectif et anonyme, chacun va trouver par la parole, l'écriture et l'auto-mise en scène une manière personnelle d'investir l'image et de convoquer son histoire propre. Un reportage sur la Révolution roumaine de 1989, un autre sur les Comores ou des images du paquebot Kairouan arrivant à Marseille vont ainsi se muer en véritables archives personnelles, fondations d'un travail de remémoration, de questionnement ou d'oubli du passé. En arrière-plan de cette expérience cinématographique à part, une conviction : affronter ses trous de mémoire, c'est avant tout une manière de préparer l'avenir. (Damien Travade - CNC-Images de la culture)

  • He Fengming, chronique d’une femme chinoise, Wang Bing, 2007

    Une vieille femme, He Fengming, raconte sa vie qui couvre plus de soixante ans de l’histoire de la Chine. Jeune étudiante quand les communistes prennent le pouvoir en 1948, elle rejoint les rangs de la révolution.

  • Et nos rêves - Petite Conversation entre amis, Claudine Bories, Patrice Chagnard, 2007

    Cinq amis se retrouvent à la campagne pour quelques jours. Chacun à sa façon, ils ont cru à la révolution communiste. Entre une partie de pêche et une dégustation de chablis, ils s’interrogent sur leurs rêves passés.

  • 12h08 à l’est de Bucarest, Corneliu Porumboiu, 2007

    Une petite ville de province roumaine s’apprête à fêter Noël seize ans après la Révolution. C’est la période que Virgile Jederescu, patron de la télévision locale, choisit pour confronter ses concitoyens à leur propre histoire.

  • Passage des Andes (Le), Thierry Deronne, 2006

    Le Venezuela est en pleine révolution. Sa révolution, la révolution « bolivarienne », du nom de l’artisan de son indépendance (1811), Simon Bolivar. A la tête de ce processus de changement, un chef d’Etat aussi charismatique que controversé : Hugo Chavez.

  • Paris Budapest, 2006

    "Quatre visages de Hongrie tous dissemblables, mêlés aux mêmes évènements. Des mesures antisémites de 1936 à la révolution de 1956, jusqu'à Paris... La pianiste célèbre, l'aristocrate ex-communiste, l'officier révolté devenu terroriste en France, la rescapée du ghetto de Budapest..." (Résumé UniFrance).

  • MIL, Martina Loher Rodriguez, 2006

    A travers l’histoire de la famille Solé Sugranyes, le film retrace l’existence d’une cellule révolutionnaire catalane sous la dictature franquiste… Ce groupe soutenait le mouvement ouvrier autonome à travers des expropriations de banques et des impressions clandestines…

  • Héros fragiles, Emilio Pacull, 2006

    Le 11 septembre 1973, le gouvernement socialiste Chilien était renversé par un coup d’Etat militaire. Après trente années d’exil en France, Emilio Pacull retourne sur les traces de sa famille qui a participé, aux côtés d’Allende, à la révolution socialiste, et propose un film où se côtoient sans s’opposer l’intime et l’événement Historique, le document d’archive et le sentiment personnel.

  • Silence des nanos (Le), Julien Colin, 2006

    Au fil d’une cyber-enquête virtuelle avec des séquences audiovisuelles glanées sur la toile, le réalisateur dévoile les implications de ce que l’on présente comme la troisième révolution industrielle. Le film introduit ainsi des pistes de réflexion, pour nous fournir des clés de débat sur ces technologies émergentes qui sont en passe de transformer radicalement la nature, la société et l’homme.

  • Brahmane du Komintern (Le), Vladimir Léon, 2006

    Du Mexique à la Russie, d’Allemagne en Inde, Vladimir Léon part à la recherche d’un formidable aventurier-révolutionnaire-philosophe du Bengale : M. N. Roy.

  • Grèves à la chaîne, Thierry Nouel, 2006

    Deux grèves dures à la télévision, filmées de l’intérieur, mais sous le regard du temps : en 1997, à France 3, grève générale où se posent encore les questions de représentation syndicale, de négociation, mais aussi de trahison et d’utopie révolutionnaire.

  • Terre vivante, Jean-François Vallée, 2005

    Rien de moins qu’une révolution ! Des paysans bretons, aux prises avec des terres appauvries, lessivées, polluées et polluantes, cessent de labourer pour pratiquer le semis direct. Résultat : la terre travaille presque toute seule favorisant la santé écologique locale tout en donnant d’abondantes et saines moissons.

  • Prospérité pour tous ? (La) - Histoires de gauche (1), Virginie Linhart, 2004

    Virginie Linhart retrace,depuis la révolution de 1917, les étapes qui ont conduit la gauche au pouvoir en Europe à la fin du XXe siècle.

  • Vie de la femme en résistance (La), Réalisation collective, 2004

    Le 8 mars 1993 a été déclarée la « loi révolutionnaire des femmes ». Depuis la situation et les conditions de vie de cette partie de la population est une préoccupation permanente. Est-ce que les femmes traversent elles aussi un processus d’égalité et de libération ?

  • Tudo sobre rodas, Sergio Bloch, 2005

    Au départ: la roue, une invention vieille de 7000 ans, à l’origine de la révolution.A l’arrivée: le portrait du quotidien d’un petit nombre d’habitants de Rio de Janeiro qui à l’aide de véhicules non motorisés gagnent leurs vies dans les rues de la mégapole.

  • Frantz Fanon, mémoire d'asile, 2002

    Portrait du psychiatre et théoricien révolutionnaire Frantz Fanon. Né en 1925 à la Martinique, il fut résistant au pétainisme colonial, psychiatre noir chez les blancs de métropole, puis en Algérie, membre du FLN, poète, écrivain... Personnage emblématique des années 60 et 70, il fut admiré des Black Panthers, des jeunes révolutionnaires du Tiers-Monde et d'Europe.

  • Salvador Allende, Patricio Guzmán, 2004

    « Je me souviens du 11 septembre 1973, jour sombre où l’Amérique fomenta un coup d’Etat pour abattre la révolution pacifique et démocratique qui se construisait dans mon lointain pays, le Chili, éliminant son président de la République, Salvador Allende, ce « fils de p.. » comme se plaisait à le dire Richard Nixon.« P. Guzman

  • Algérie été 62, l’Indépendance aux deux visages, Benjamin Stora, Jean-Michel Meurice, 2002

    Quarante ans après, une dizaine d’acteurs de la révolution algérienne (leaders historiques de l’insurrection, chefs des maquis de l’intérieur, cadres de l’Armée des frontières, responsables de la Fédération de France du FLN) reviennent sur les mois qui ont suivi la proclamation de l’indépendance en Algérie, le 5 juillet 1962.

  • Frantz Fanon, mémoire d’asile, Abdenadour Zahzah, Bachir Ridouh, 2002

    Portrait du psychiatre et théoricien révolutionnaire Frantz Fanon.

  • Au nom de Bolivar, Paco Peña, Agnès Denis, 2003

    Au Venezuela, depuis quatre ans, se déroule un processus que son principal instigateur, le président Hugo Chavez, revendique comme étant une « révolution démocratique ».

  • Chili, les héros sont fatigués, Marco Enriquez Ominami, 2003

    En désignant les rapports de force et en pointant les contradictions de la jeune démocratie chilienne, le réalisateur, a voulu figurer les dérives de l’exercice du pouvoir aujourd’hui entre les mains d’anciens révolutionnaires ayant fait allégeance à leurs ennemis passés.

  • Nuit du coup d’état - Lisbonne, avril 74 (La), Ginette Lavigne, 2001

    Le 25 avril 1974, la Révolution des Oeillets met fin au Portugal à la plus vieille dictature d’Europe. Le film est le récit de l’organisateur de ce coup d’Etat, Otelo de Carvalho, de la nuit du 25 avril.

  • Capitaines d’avril, Maria de Medeiros, 2000

    Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 Avril 1974, la radio diffuse une chanson interdite : « Grândola ». Il pourrait s’agir de l’insoumission d’un journaliste rebelle ; c’est en fait le signal programmé d’un coup d’état militaire qui changera la face de ce petit pays et le destin d’immenses territoires en Afrique. Au son de la voix du poète José Afonso, les troupes insurgées prennent les casernes. À trois heures du matin elles marcheront sur Lisbonne. Peu après le triste putsch militaire au Chili, la Révolution Portugaise se distingue par le caractère aventureux, mais aussi pacifique et lyrique de son déroulement.

  • Republica, journal du peuple, Ginette Lavigne, 1998

    Portugal, 1975. Depuis un an, la « révolution des Œillets » fait rêver. Au nom du pouvoir populaire, usines, terres et maisons sont occupées. En mai 1975, c’est un quotidien socialiste, le journal « Republica », qui est occupé par la commission des travailleurs.

  • Frantz Fanon, Isaac Julien, Mark Nash, 1998

    Né en Martinique, Fanon est surtout connu pour son dernier livre, "Les Damnés de la Terre", écrit alors qu'il mourait d'une leucémie en 1961. Homme aux facettes multiples, il fut psychiatre en Algérie et Tunisie, Ambassadeur du Gouvernement Provisoire de la République algérienne, membre du FLN, poëte, écrivain, ami de Sartre et de Beauvoir. Personnage emblématique des années 60 et 70, ce jeune homme noir qui dénonca avec passion le racisme et le colonialisme appela les "damnés de la terre" à s'unir. Il fut admiré des Black Panthers et des jeunes révolutionnaires du Tiers-Monde. Plutôt que de suivre une trame linéaire de cette vie extraordinaire, le film dresse un portrait complexe de Frantz Fanon. Mêlant documents d'archives, interviews et scènes reconstituées, le cinéaste Isaac Julien présente un Fanon tiraillé par des désirs contradictoires, profondément européen mais aspirant à se libérer de ses "masques blancs". (Résumé éditeur)

  • Cartable de Big Brother (Le), Francis Gillery, 1998

    L’enquête menée par Francis Gillery démontre que, loin des simples restructurations dans le domaine de l’édition, une véritable révolution s’est engagée, qui conduira, à court terme, à la disparition pure et simple de notre système éducatif, tel que nous le connaissons aujourd’hui.

  • Droits de l’homme et le droit de la femme (Les), Robert Bober, 1989

    La Révolution française a-t-elle donné des droits aux femmes ? La question est traitée par la mise en scène d’une séance de répétition d’une pièce de théâtre fictive.

  • Frères des frères (Les), Richard Copans, 1992

    Pendant la guerre d’Algérie, des Français aident l’organisation du FLN en France. Attachés aux idéaux de la République (Liberté, Égalité, Fraternité) ou révolutionnaires tiers mondistes, ils sont considérés comme des traîtres par la majorité de la population.

  • Autre futur - L’ Espagne rouge et noire (Un), Richard Prost, 1990

    50 ans après, l’histoire des anarcho-syndicalistes espagnols qui menèrent une révolution autogestionnaire au cœur de la guerre civile. Cette série est née de la volonté des vieux libertaires espagnols de reconstituer la mémoire collective de leur génération, et de nous en laisser témoignage.

  • Born in flames, Lizzie Borden, 1983

    Dix ans après une révolution socialiste aux États-Unis, la structure patriarcale de la société est toujours en place. Des groupes de femmes de tous horizons, conscientes de leur oppression, décident d’entrer en lutte…

  • Quatorze juillet 1939, Au camp de concentration de GURS, Irène Tenèze, 1984

    Le 14 Juillet 1939, républicains espagnols et brigadistes internationaux, exilés en France, ont fêté le 150ème anniversaire de la Révolution Française dans le camp de concentration de GURS, près de la ville de Pau.

  • Portugal, 25 avril 1974, Jacques Comets, 1974

    Images de la « Révolution des œillets ». Le mouvement des Forces Armées du Portugal et le Parti Communiste Portugais ont confié à UNICITÉ l’ensemble des documents tournés entre la chute de Caetano le 25 avril et le 1er mai 1974. A partir de ce matériel, Unicité a réalisé un film présenté pour la première fois à Paris, au meeting de soutien au peuple portugais le 20 juin. Ce film a été largement diffusé depuis, en direction des organisations démocratiques ainsi que de l’immigration portugaise en France.

  • Diadia Pavlik, Elisabeth KAPNIST, 1982

    À Nice, pendant les Pâques russes, le fils d'un contre-amiral de la flotte impériale raconte, à sa nièce, son histoire traversée par la révolution de 1917.

  • Bon peuple portugais, Rui Simões, 1981

    Le film tente de retracer l’histoire du Portugal, du 25 avril 1974 au 25 novembre 1975, à travers les ressentis de l’équipe de tournage dont les membres militants étaient totalement engagés dans le mouvement révolutionnaire en cours.

  • On vous parle… du Chili : ce que disait Allende, Chris Marker, Miguel Littin, 1973

    Curieux de découvrir la singulière expérience de révolution à la chilienne, le philosophe Régis Debray s’est rendu au Chili en janvier 1971. Président depuis à peine 2 mois, Salvador Allende le rencontre lors d’un long entretien dans lequel il évoque les défis de son projet de « voie chilienne du socialisme ». Une nouvelle voie qu’il imaginait possible et qu’il mettait en œuvre avec conviction.

  • Femmes et des nanas (Des), Colette Castagno, Jean-Pierre Marchand, 1976

    Au Togo, l’Association professionnelle des revendeuses de tissus (APRT) réunit au bas mot 350 femmes, riches au point de constituer un groupe de pression dont le gouvernement lui-même tient compte. Ces femmes togolaises qui ont révolutionné le commerce local et régional ont reçu le surnom de « nanas benz » car elles se font conduire en Mercedes Benz, symbole de leur richesse et de leur pouvoir.

  • Rosa Luxembourg, Marcel Bluwal, 1973

    À l’occasion du centenaire la naissance de Rosa Luxembourg, Marcel Bluwal et Georges Hourdin ont entrepris d’évoquer la vie et l’œuvre de cette femme singulière qui fut l’une des principales figures des luttes révolutionnaires allemandes et, du mouvement ouvrier tout entier.

  • Au début, Artavazd Pelechian, 1967

    Le film est dédié au 50e anniversaire de la révolution d’Octobre (1917). La trame forme une représentation symbolique qui dépasse la seule histoire de la Russie.

  • Dialogues avec l’Amérique, Álvaro J. Covacevich, 1972

    Discussion entre Salvador Allende et Fidel Castro lors de la visite triomphale du dirigeant cubain au Chili en novembre 1971. Une leçon de mentalité révolutionnaire.

  • Train en marche (Le), Chris Marker, 1971

    Portrait d’Alexandre Medvedkine et de son expérience ciné-train transformé en unité de production mobile pour filmer les problèmes de la révolution Russe et du développement économique en 1930.

  • Ecole buissonnière (L’), Jean-Paul Le chanois, 1948

    Les révolutionnaires méthodes d’un jeune instituteur, Pascal Laurent, qui débarque dans un petit village provencal, Salaizes, pour remplacer un enseignant sur le point de partir à la retraite…

  • Ice, Robert Kramer, 1970

    Années 1970, dans une Amérique dystopique. Un groupe de révolutionnaires clandestins se mobilise contre le régime fasciste et répressif. Après que l’un des leurs a été torturé, les radicaux décident de passer à l’action.

  • Camarades, Marin Karmitz, 1969

    Yann, jeune prolétaire de Saint-Nazaire, refuse le confort petit-bourgeois que lui propose sa fiancée et monte à Paris. Il finit par accepter un travail dans une usine, prend conscience de la lutte révolutionnaire et milite dans un groupe d’extrême gauche.

  • El otro Cristobal, Armand Gatti, 1962

    Film tourné à Cuba pendant la révolution et qui retrace la vie de Christophe Colomb.

  • On vous parle d’Amérique Latine : Le message du Che, Paul Bourron, 1968

    C’était en 1967. Fidel Castro lit à la tribune de la Tricontinentale un message de Che Guevara qui fait sensation aussi bien auprès des mouvements révolutionnaires, qu’auprès de ceux qui s’y opposent. Ce film a été interdit totalement à l’exportation par le Centre du Cinéma Français en 1968.

  • Droit à la parole (Le), Atelier de recherche cinématographique (ARC), 1968

    À Paris, en mai 1968, l’Université devient le centre de la parole révolutionnaire. Les étudiants tentent d’élaborer, par-delà les clivages, un dialogue inédit avec les ouvriers en grève.

  • Soy Cuba, Mikhaïl Kalatozov, 1964

    Soy Cuba nous fait découvrir l’évolution de Cuba, depuis la dictature de Batista jusqu’à la révolution menée par Fidel Castro et Ernesto Che Guevara, à travers quatre histoires teintées d’une certaine subjectivité quant à l’apport du communisme dans l’île des Caraïbes.

  • Salut les cubains, Agnès Varda, 1963

    Agnès Varda rapporte de Cuba mille huit cents photos en noir et blanc, images prises quatre ans après l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro. Elle les filme en rythme et les commente, portant ainsi à l’écran un fulgurant kaléidoscope résonnant au son des espoirs de la révolution et des percussions.

  • Carnet de voyage, Joris Ivens, Jorge Fraga, 1961

    Joris Ivens a vu et vécu un moment important de la révolution Cubaine…

  • Nouvelle Babylone (La), Grigori Kozintsev, Leonid Trauberg, 1929

    Au début de la révolution industrielle, en 1871, alors que la Commune de Paris est violemment réprimée par l’armée, se tisse une histoire d’amour entre Jean, un soldat, et Louise, jeune vendeuse communarde du grand-magasin La Nouvelle Babylone.

  • Homme au complet blanc (L’), Alexander Mackendrick, 1952

    Sidney Stratton, rinceur de tubes à essai dans le laboratoire d’une fabrique de textile, travaille secrètement à la création d’un nouveau tissu insalissable et inusable. Il finit par réussir, mais la commercialisation de ce textile révolutionnaire sonnerait le glas de l’industrie textile.

  • Marseillaise (La), Jean Renoir, 1938

    En 1792, pendant la Révolution, le peuple marseillais forme un bataillon de volontaires qui part pour Paris où il participe à la prise du château des Tuileries, le 10 août. Ce grand classique est une exaltation de la liberté et un hymne à la gloire du peuple français.

  • Enthousiasme, la symphonie du Donbass, Dziga Vertov, 1931

    Un documenatire qui dépeint la situation générale du pays au lendemain de la révolution russe. Le travail sur le son évoque la descente au coeur de la matière par le ralenti sonore de la sirène qui rythme la vie des ouvriers.

  • Octobre, Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1927

    Petrograd, octobre 1917 : les Bolcheviks prennent le pouvoir. 10 jours qui ébranlèrent le monde. Commandé pour le 10ème anniversaire de la révolution bolchévique, « Octobre » fait partie des films classiques de la propagande soviétique …

  • Cuirassé Potemkine (Le), Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1925

    La mutinerie de l’équipage du Potemkine pendant la Révolution de 1905.. Le massacre sur l’escalier d’Odessa reste gravé dans toutes les mémoires. Un chef-d’oeuvre incontournable.

  • Liberté, liberté ô mon Egypte, Sabreen BINT LOULA

    "De la révolution à la révélation, Sérénade et Leïla, toutes deux égyptiennes, nous plongent dans un récit à deux voix. terriblement actuel, il nous questionne aussi sur le destin des femmes égyptiennes" -(Ateliers Varan)

  • La cicatrice

    "De la révolution à la révélation, Sérénade et Leïla, toutes deux égyptiennes, nous plongent dans un récit à deux voix. terriblement actuel, il nous questionne aussi sur le destin des femmes égyptiennes" -(Ateliers Varan)

  • Au début / Notre siècle, Artavazd PELECHIAN

    "Le film est dédié au 50e anniversaire de la révolution d'Octobre (1917). Pelechian expérimente avec ce film ce qu'il ne cessera de développer dans les films ultérieurs, à savoir un montage d'images préexistantes, alternant passé, présent et futur, dont la trame forme une représentation symbolique qui dépasse la seule histoire de la Russie. On y voit des mouvements de révolte populaire, des défilés, des figures emblématiques, cotoyer des images d'explosions, de cadavres ou de machines en mouvement, avec ce flux rythmique si particulier à l'esthétique du cinéaste. "Le premier élément conducteur du montage consiste en une série de plans : les mains de Lénine en mouvement, l'apparition du titre "Au début" et des gens en train de courir à l'époque de la révolution d'Octobre. Le second élément conducteur, c'est le dernier épisode durant lequel le titre "Au début" apparaît de nouveau et l'on voit une multitude de gens en train de courir, mais cette fois le plan est tiré de la chronique contemporaine de la lutte sociale dans les différents pays du monde. [...] De ces deux 'éléments' principaux, il résulte que tous les thèmes, même éloignés les uns des autres, se trouvent dans diverses positions d'interdépendance compositionnelle, et dans un même temps ils forment un tout fini."- Studio Erevan Pelechian

  • Les balles du 14 juillet 1953, Daniel Kupferstein

    Le 14 juillet 1953, au moment de la dislocation d'une manifestation en l'honneur de la Révolution française, la police parisienne charge un cortège de manifestants algériens. Sept personnes sont tuées et une centaine de manifestants sont blessés... Une histoire quasiment inconnue, comme si une page d'histoire avait été déchirée et mise à la poubelle, en France comme en Algérie... Ce film est l'histoire d'une longue enquête contre l'amnésie, pour retrouver des témoins, faire parler les historiens, reprendre les informations dans les journaux de l'époque, dans les archives et autres centres de documentation afin de reconstituer au mieux le déroulement de ce drame, mais aussi pour comprendre comment ce mensonge d'Etat a si bien fonctionné. - Présentation éditeur

  • Le glas, René Vautier

    Fable poétique réalisée avec le ZAPU (Zimbabwe African Party ofr Unity) pour dénoncer la pendaison de trois révolutionnaires africains à Salisbury en Rhodésie du Sud [...] - Présentation éditeur

  • Kateb Yacine, poète en trois langues

    Pour Kateb Yacine (1929-1989), libérer l'Algérie, c'était lui rendre sa véritable langue et son histoire. Écrivain d'abord de langue française – langue dans laquelle il a découvert le sens du mot “révolution” - il se met rapidement à l'arabe dialectal algérien pour se faire entendre de son peuple. À partir de l'Indépendance, il s'engage pour la reconnaissance du tamazigth (berbère), langue d'avant la colonisation araboislamique. Décédé en exil à Grenoble, Kateb Yacine est inhumé en Kabylie un an après le soulèvement de la jeunesse. Dans le cortège où figurent des étudiants en lutte et des amis qui seront assassinés au cours de la décennie suivante, on chante l'Internationale en tamazight. Ces images tournées par Jean-Pierre Lledo encadrent une longue interview où l'écrivain – poète, romancier et dramaturge – retrace les étapes de sa prise de conscience. - Présentation éditeur

  • Ciao compagni, Marco Astolfi

    Au début des années 1920, l'ascension du fascisme en Italie obligeait des milliers de travailleurs antifascistes à émigrer. Une grande partie choisirent la France comme terre d'exil. Dans "Ciao Compagni", Nella, Darno, Carlo et les autres nous racontent leur parcours de vingt ans, les joies et les déceptions entre la marche sur Rome et l'exécution de Mussolini à Dongo. Point commun de leurs récits, l'esprit d'insoumission, la volonté de poursuivre la lutte dans leur nouvelle terre d'accueil. La France devient alors le théâtre d'autres batailles et des premières victoires pendant le Front populaire. Puis, viennent l'engagement durant la guerre d'Espagne et dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. En toile de fond des événements, l'utopie communiste et l'écho de la révolution en Russie. Certains des témoins vécurent le communisme comme une religion, d'autres comme la seule alternative pour s'opposer de manière concrète et organisée à l'oppression fasciste. Les témoignages sont appuyés par des images d'archives, photos et documents sonores retraçant les moments clés de cette période sombre de l'histoire européenne. - Présentation éditeur

  • Ton nom était joie, GATTI

    Réalisé par Stéphane Gatti à l'occasion d'une exposition à Turin en 1987, ce film déroule le texte lyrique d'Armand Gatti écrit en hommage à sa mère (Letizia, "joie" en italien) et nombre de ses ascendants anarchistes, révolutionnaires, émigrés du Val d'Aoste un peu partout dans le monde. Par un procédé de mise en abyme, les images valorisent le parcours sur les lieux marquants de la vie de Gatti et de sa mère. "Te chercher avec une caméra, quel paradoxe ! Toi qui les deux fois qui m'as accompagné au cinéma t'es endormie à peine le générique passé." Ainsi commence le texte de Gatti. Pour résoudre ce "paradoxe", Gatti père et fils font se superposer deux couches : les mots, lus par le comédien André Wilms qui apparaît en amorce de chaque chapitre en surimpression avec le visage de Letizia, et le morcellement de l'écran, par tous les procédés possibles de la vidéo. La vie de Letizia défile : la chute mortelle de son père, l'arrivée à la gare de Turin, le départ pour l'Amérique, le retour et l'attente d'Auguste, son mari. Et tandis que Gatti fait revivre le parcours immigration-catastrophe-retour de sa mère, un chemin nous emmène au fil des arbres, des icônes religieuses, des chapelles dans lesquelles elle demandait aux saints de protéger sa famille. Chaque instant fait basculer Letizia dans le mythe sans pour autant nous faire perdre de vue son inscription réelle dans le temps et dans l'espace. (Stéphane Gérard, CNC-Images de la culture)

  • Qui a peur des tziganes roumains ?, Evelyne RAGOT

    Entreprise courageuse mais délicate que de filmer ces gens du voyage, arrivés en France après la révolution roumaine de 1989, le plus souvent clandestinement. Pour ce tournage, dont les conditions s'avéraient d'emblée particulièrement difficiles, l'équipe du film a eu recours, comme à un passeur, à Leonardo Antoniadis, photographe argentin qui travaillait depuis trois ans pour la mission Médecins du Monde auprès des Tziganes. Le film décrit une situation complexe avec le souci de soulager les difficultés de cette communauté mais sans tomber pour autant dans l'angélisme. Il transforme durablement le regard du spectateur sur une communauté qui se dérobe moins sans doute pour préserver son identité culturelle que pour résister aux tracasseries administratives des autorités. C'est aussi un document permettant de réfléchir sur la complexité des rapports entre droit d'asile et législation sociale.(BPI)

  • Paraboles, Robert ALAUX

    L'arrivée des télévisions étrangères par satellite a révolutionné la vie des immigrés en France. Quatre familles marocaines et turques nous disent comment, grâce aux programmes de la parabole, elles ont renoué avec leur culture d'origine.(Résumé éditeur)

  • Panaït Istrati, écrivain vagabond, Hélène LIOULT

    "Des années durant, Panaït Istrati, le Roumain, court après les mirages en Méditerranée et dans les Balkans. Autodidacte, il se nourrit de belles lettres, ouvrier, il s'éprend de révolution. Au tournant de sa vie il épouse la langue française et s'engage dans une fulgurante carrière littéraire, guidé par Romain Rolland. Mais en 1927, invité à Moscou, il dénonce le premier la bureaucratie et les purges staliniennes ; il est rejeté de tous les bords. Sa vie et son ½uvre témoignent de cette résistance aux pensées totalitaires qui aliènent la liberté et ont meurtri ce siècle. "Quand un écrivain renonce à tout sens critique et devient la cloche fêlée d'une idée, il n'est plus un homme écouté et il ne sert plus la cause qu'il croit défendre, il la compromet." BPI

  • Nikos Kazantzaki, Bernard BOESPFLUG

    "L'écrivain crétois Nikos Kazantzaki, témoin dans son enfance des horreurs de la guerre d'indépendance contre l'empire ottoman, a éprouvé très tôt l'amertume de la lutte et des conflits intérieurs. Habité par une voix, un autre lui-même qu'il nomme sa "Panthère", il est partagé entre le désir d'agir et celui d'écrire. Les voyages représentent une composante majeure de son parcours : Berlin où il découvre le communisme ; L'Autriche, et notamment Vienne au début des années vingt où sévit une extrême pauvreté ; la Russie révolutionnaire, l'Espagne où il apprend la mort de son père ; la Grèce où il sera témoin de la guerre civile qui suit la seconde guerre mondiale ; la France, enfin, où il trouve refuge et écrit l'essentiel de son ½uvre romanesque. Les auteurs du film tentent de découvrir la personnalité de l'écrivain à travers cette errance. Des lectures croisées d'extraits de son autobiographie, de romans et de sa correspondance tentent de restituer un dialogue intérieur avec ses contradictions.Avec des extraits du film de Michel Cacoyannis, "Zorba le Grec", des images d'archives et des témoignages." - BPI

  • Les frères des frères, Richard COPANS

    De 1954 à 1962, pendant la guerre d'Algérie, des Français ont aidé concrètement le FLN en France : hébergements, faux papiers,passages de frontières, transports de fonds Attachés aux idéaux de la République ou révolutionnaires tiers mondistes, ils voulaient construire un pont d'amitié entre les peuples. Ils ont payé de la prison et de l'exil leur engagement. Quatre anciens du réseau Jeanson se remémorent cette période. Aujourd'hui, ils ne sont plus des traîtres ou des héros mais des témoins qui racontent « leur » guerre avec une passion adoucie par le temps.

  • Le lion, sa cage et ses ailes, Armand GATTI

    "Dans la nébuleuse montbéliardaise, la fraction géorgienne est à part." Entre Severian, Michel ou Charles, exilés géorgiens qui tutoient le centenaire, et les jeunes migrants temporaires qui viennent travailler à Sochaux pendant quelques mois, la 2e génération, née à Montbéliard, s'interroge : peut-on être progressiste quand le nom qu'on porte vient de la terre où la révolution de Lénine signifie "colonisation" ? Severian, qui a été vice-président du parti démocrate géorgien, puis OS pendant 40 ans, vit dans ses livres. Charles, 37 ans OS chez Peugeot, non comprises les années de captivité en Allemagne en tant que volontaire dans l'armée française, a sculpté une poutre retraçant, entre mythes et légendes, l'histoire de la Géorgie depuis le XIIe siècle. Il nous la raconte pendant 20 minutes de film. La sculpture pourrait entrer au musée, ce qui serait tout un symbole pour la culture des immigrés à Montbéliard. "Le Géorgien ne vit que dans l'Histoire, celle des 50 dernières années qu'il a engloutie dans ses cauchemars, celle des siècles à venir où le retour à l'Indépendance est inscrit" commente Armand Gatti. Charles et ses compatriotes semblent en effet écrasés par le passé. La 2e génération porte un regard critique : peut-on être d'accord avec les souhaits, et parfois plus, de victoires hitlériennes pendant la 2nde Guerre mondiale, de la part des Géorgiens de l'intérieur comme de l'extérieur ? Stéphane Gérard, CNC-Images de la culture

  • Le fond de l'air est rouge, Chris MARKER

    Dans les années 1967-77, à travers le monde, une génération a tenté de prendre en charge sa destinée : "Tous ont échoué sur les terrains qu'ils avaient choisis. C'est quand même leur passage qui a le plus profondément transformé les données politiques de notre temps." En deux parties ("Les Mains fragiles", "Les Mains coupées"), un montage d'archives et un commentaire éblouissants pour une analyse lucide du point de vue d'un intellectuel français. Marker balise l'histoire de la gauche, marquant les repères historiques qui ont constitué l'apprentissage d'une génération, la sienne, qui parlait beaucoup de la révolution. Il expose les contradictions, les victoires éphémères et les échecs retentissants des mouvements de contestation qui, dans le monde entier, se cristallisèrent contre la guerre au Viêt-nam. Fidèle aux hommes de son époque, Marker élabore sa réflexion à travers l'évocation de figures comme celles de Fidel Castro, du Che, d'Allende ainsi que de combats et de débats multiples : Lip, Citroën, PCF, printemps de Prague, révolution culturelle en Chine, Minamata, Watergate, guérilla urbaine, barricades et slogans ; il ne rappelle que brièvement les femmes en lutte. Mémoire d'une génération de militants et oeuvre monumentale. (Nathalie Magnan, CNC-Images de la culture)

  • L'interrogatoire d'Armand Gatti par ses trois chats, Stéphane GATTI

    Entre portraits, histoires et idées fondamentales, Armand Gatti raconte face caméra différentes étapes de son parcours. Le poète cinéaste dramaturge évoque quelques souvenirs précis de ses expériences à travers l'Europe et ses rencontres avec des hommes et des femmes au c½ur de l'Histoire des révolutions. Il explique les vérités qui lui sont apparues et dont ses travaux théâtraux rendent compte. Les réponses d'Armand Gatti aux questions de Michel Séonnet (absentes du montage final) deviennent de courts monologues qui sont autant d'histoires au c½ur des pièces de l'auteur. Au commencement, il y a la rencontre du jeune déporté avec le théâtre et la poésie. Puis, supprimant toute barrière de temps et d'espace, Gatti fait se croiser les personnages, historiques ou non, réels ou fictionnels, tous en quête de liberté et en prise avec la révolution, qui peuplent ses rêves, ses combats et ses espoirs : Rosa Luxembourg y côtoie Eugène Varlin, membre de la Commune de Paris dont est raconté le calvaire ou les cheminots maquisards de la Seconde Guerre. Ces personnages sont les compagnons que Gatti multiplie pour "enrichir de leur présence les hommes de son temps". Récits racontés frontalement, chargés de vie et d'énergie, offerts au profit du mot (plus fort que la mort), conclus par sa rencontre, alors qu'il était un jeune résistant arrêté, avec le mot juste au moment juste. Stéphane Gérard - CNC, Images de la Culture

  • Joseph Mustacchi dit Georges Moustaki, Marie BINET

    D'Alexandrie à Paris, le chanteur ouvre le livre d'images de son enfance méditerranéenne et de ses amitiés musicales : Piaf, Reggiani, Henri Salvador, Paco Ibanez, Barbara... Des images d'archives de mai 68, de la Grèce des Colonels et de la révolution des Oeillets illustrent ses engagements qui se radicalisent après son interdiction de se produire en Espagne. L'écrivain brésilien Jorge Amado, qui a fait de Georges Moustaki un personnage de son roman "Yansan des orages", vante son sentiment de liberté et son sens de la fraternité. Le Brésil est d'ailleurs pour ce "voyageur du temps et de l'espace" un des pays qui a réussit "la plus belle synthèse que l'on puisse rêver entre les musiques africaines, portugaises, indiennes et européennes". Ses habitants ont avec elle une intimité et une exigence très rare. La chanson reste pour cet "Africain des bords de la Méditerranée", tel qu'il se nomme lui-même, un art de l'émotion. "Elle peut seule créer une chanson ; il n'y a pas assez de place pour autre chose, dit-il, et l'amour en est la source chaque fois renouvelée." (Marie Christine Balcon, CNC-Images de la culture)

  • Frantz Fanon, mémoire d'asile, Abdenour ZAHZAH, Bachir RIDOUH

    Si le nom de Frantz Fanon évoque moins le psychiatre que le révolutionnaire, c'est pourtant par sa pratique auprès des malades qu'il a mesuré les inégalités et les injustices engendrées par le colonialisme. Une prise de conscience politique née de son engagement contre le nazisme, quand il a découvert que la hiérarchie de l'armée d'Afrique était bâtie sur la couleur de la peau. Archives et interviews témoignent de ce double parcours. Né en Martinique en 1925, Frantz Fanon est nommé à 28 ans médecin chef de l'hôpital psychiatrique de Blida, au sud d'Alger. Il va s'employer à transformer ce bastion de la folie - "où les cris des malades ne doivent pas atteindre les chastes oreilles des bien-pensants" - en appliquant des thérapeutiques basées sur le travail manuel, le sport et l'expression artistique. Des méthodes révolutionnaires pour l'époque, impliquant malades indigènes, déconsidérés jusqu'ici, et personnel soignant. Ses idéaux le conduisent très vite à épouser la cause de la lutte de libération, en hébergeant et en soignant des combattants algériens. Contraint de démissionner, il poursuit la lutte en rejoignant le FLN à Tunis. Nommé ambassadeur itinérant en Afrique, il publie chez Maspéro "Dans l'enceinte de la révolution algérienne", interdit dès sa sortie. Malade, il se hâte de finir "Les Damnés de la terre", ouvrage sur l'aliénation du colonisé, et meurt aux Etats-Unis, un an avant l'indépendance de l'Algérie. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • En quête de Romain Gary, Olivier Mille

    Qui était Romain Gary ? Roman Kacew, le petit juif né en 1914 à Vilnius, qui connut la révolution russe, l'exil, puis la persécution des juifs en Pologne ; Emile Ajar, Fosco Sinibaldi ou encore Shatan Bogat, ses doubles littéraires. Diplomate, écrivain et scénariste, il a endossé différents rôles et nombre d'identités. "Quand on n'existe pas, on peut être tous et chacun. Romain Gary, très tôt, a découvert qu'il n'existait pas. Cela l'a hanté toute sa vie [...], cela le désespérait", déclare Tzvetan Todorov.

  • Citoyen d'aujourd'hui

    Montreuil, 1989. Un aveugle déambule dans les rues, alors que tous fêtent le bicentenaire de la Révolution française ; il écoute ce que les arbres racontent de ce moment historique. Les habitants, au cours de défilés de toutes sortes, critiquent par leur expérience le devenir des idéaux de cette Révolution. Femmes, enfants, immigrés ou handicapés s'expriment par groupes au fil des séquences.

  • Ces rêves païens, Anne Tsoulis

    Christopher Barnett est une figure emblématique de ces trente dernières années dans son pays natal, l'Australie. Considéré comme l'un des plus grands écrivains vivants, il fut acclamé puis décrié au point de s'exiler définitivement il y a une vingtaine d'années. Son travail engagé, ses performances et oeuvres littéraires contre la "culture dominante" australienne ont froissé l'establishment et les courants bien pensants. Exilé artistique volontaire, il a trouvé en France une liberté d'expression, une place essentielle auprès des personnes en situation de marge, la reconnaissance et l'estime de nombreuses personnalités... "Ces rêves païens" est un portrait intime de sa vie et de sa philosophie révolutionnaire. Mêlant images d'archives des années 1960 et images contemporaines du travail du poète, auteur, dramaturge et performeur, le film interpelle sur l'engagement politique et artistique, mais plus généralement sur le rôle et la place de la culture dans nos sociétés. (Résumé éditeur)

  • Budapest étoilée, Georges SZIGA

    "Trois citoyens Français, juifs d'origine hongroise... Après une longue amnésie assumée remontent le fil de leur passé. Du royaume sans roi dirigé par le régent Horthy, résultant du traité de trianon (1920). A la révolution de Budapest en 1956, que signifie avoir été juif en Hongrie durant cette période? Trois personnages en quête d'identité tentent de reconstruire le puzzle de leur histoire." - G. Zsiga

  • Bruno Schulz, André S. LABARTHE

    "Deux voix qui lisent Bruno Schulz se disputent l'espace sonore. L'une, la Polonaise, pour donner la musique. L'autre, la Française, pour libérer les images : dans le décor d'un atelier de confection, deux pieds nus qui actionnent le pédalier d'une machine à coudre, un homme qui écoute passer le temps, une petite fille qui pleure, un cafard qui s'enfonce dans l'obscurité... Entre ces images, la ronde des dessins (Schulz était professeur de dessin), et la présence obsédante des livres, du Livre. À l'origine de cette série d'essais, il y a le désir d'inviter à la lecture d'écrivains européens du XXe siècle aujourd'hui. Ils ont en commun d'avoir vécu et écrit dans une Europe bouleversée par les crises, les guerres et les révolutions. Leurs ½uvres et leurs vies en témoignent. Chaque film a le caractère d'une préface très personnelle et exprime le plaisir de la découverte d'une ½uvre."- BPI

  • Aux arbres citoyens, Michel SEONNET, Stéphane GATTI

    Montreuil, 1989. Un aveugle déambule dans les rues, alors que tous fêtent le bicentenaire de la Révolution française ; il écoute ce que les arbres racontent de ce moment historique. Les habitants, au cours de défilés de toutes sortes, critiquent par leur expérience le devenir des idéaux de cette Révolution. Femmes, enfants, immigrés ou handicapés s'expriment par groupes au fil des séquences. (Résumé éditeur)

  • A l'école Louise Michel, Marion LARY

    "Aujourd'hui, qui connaît Louise Michel ?" s'interroge Marion Lary. Pendant une année scolaire, elle va suivre des élèves de Première du Lycée Louise Michel à Bobigny (Seine-St-Denis), à qui ont échu des travaux personnels encadrés sur la vie de la révolutionnaire communarde et féministe. Malgré l'enthousiasme des professeurs, les adolescents refusant toute analogie avec le présent vont exprimer un singulier désintérêt pour cette "histoire" -(CNC)

  • A Home Far Away, Peter Entell

    Lois, une actrice américaine, et son mari, Edgar Snow, le premier journaliste à avoir raconté et filmé la Révolution chinoise, suspectés d'être des sympathisants communistes, sont contraints à l'exil. Ils s'arrêtent en Suisse, près de Nyon, à mi-chemin entre les états-Unis et la Chine. Longtemps après, quand Edgar n'est plus là, Lois raconte. Une histoire d'utopie et désillusion prend forme devant la caméra.(Résumé éditeur)

  • British sounds, Jean-Luc Godard, Jean-Henry Roger

    Un kaléidoscope d’images dénonçant ‘l’idéologie de classe’, entrecoupé de messages révolutionnaires ou de revendications MLF.

  • Comment Yukong déplaca les montagnes, Joris Ivens, Marceline Loridan

    Série de 7 long métrages et 5 court-métrages réalisés sur la révolution culturelle en Chine qui a eu lieu entre 1966 et 1969.

  • Grand procès de Macron (Le), Jonathan Duong, 2019

    Le 7 mai 2019, organisé par Là-bas si j’y suis, Le Grand procès de Macron, drôle sur la forme, sérieux sur le fond, a fait salle comble à la Bourse du travail de Paris. Ont-ils réussi à sauver la tête du président Macron  ?

  • Nora, Alla Kovgan, David Hinton, 2008

    La danseuse Nora Chipaumire, née au Zimbabwe en 1965, revient vers les paysages de son enfance et entreprend un voyage à travers quelques souvenirs vivaces de sa jeunesse. Grâce aux représentations et à la danse, elle fait revivre son histoire.

    Production : Movement Revolution productions