Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

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  • Autour du 1er mai : 303 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • Médiathèque A. Sayad : 108 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • BED (Bretagne et diversité) : 29 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Autres Brésils : 19 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • Socioeco.org : 10 résultats

    site ressources de l’économie sociale et solidaire

  • Société coopérative, les salariés décident (Scop Ceralep, Drôme, France), 2021

  • Sociétés HLM : loyers modérés pour business démesuré (Cash investigation), Sophie Roland, 2019

    Aujourd’hui, dix millions de Français habitent en HLM et la moitié du parc est gérée par des entreprises privées. Élise Lucet et l’équipe de «Cash Investigation» ont poussé la porte de ces HLM qui génèrent chaque année plus de vingt milliards d’euros de chiffre d’affaires et ils ont mis la main sur des informations totalement inédites. Villa avec piscine, hôtel : un organisme HLM aurait préféré investir des millions d’euros dans des projets pharaoniques plutôt que d’entretenir ses logements sociaux. Dans son enquête en région parisienne, Sophie Roland a découvert que des sociétés HLM privées pratiquent des loyers pas vraiment modérés. Pour décrocher un logement, certains locataires auraient été contraints de verser une enveloppe en cash de plusieurs milliers d’euros.

  • Toussaint Louverture, miroir d’une société, Patrick Lucson Bellegarde, 2018

    Le réalisateur enquête sur le héros de l’identité haïtienne dont les représentations multiples évoluent avec la société… Des traits mouvants pour une histoire mouvementée.

  • JEA 2020 Quand le modèle SCIC - société coopérative d’intérêt collectif _ est le plus adapté, 2021

  • Lettre à G - Repenser notre société avec André Gorz, Charline Guillaume, Julien Tortora, Victor Tortora, Pierre-Jean Perrin, 2019

    Film consacré à André Gorz, l’un des intellectuels les plus stimulants du XXIe siècle. Disciple de Sartre, très influencé par Ivan Illich, il fut tout à la fois philosophe, journaliste engagé, critique économique, penseur de l’autonomie et pionnier de l’écologie politique en France.

  • Jean-Louis Laville FRESS 2018: Quel changement d’échelle? L’enjeu d’un nouveau rapport entre société civile et pouvoirs publics (Partie I à III), 2018

  • Low Tech : les bâtisseurs du monde d’après, Adrien Bellay, 2023

    À l’heure où nos sociétés basculent dans la surenchère technologique, certains choisissent de s’investir dans une dynamique de sobriété : la low-tech. Ces pionniers nous donnent un aperçu de ce que pourrait être le monde d’après…

  • Pourquoi nous détestent-ils ?, Amelle Chahbi, Lucien Alexandre Jean-Baptiste Amiel, 2017

    Série de trois documentaires incarnés par Amelle Chahbi, Alexandre Amiel et Lucien Jean-Baptiste. Chacun d'eux se concentrent sur les relations qu'entretient la France avec trois tranches de sa population : les musulmans, les Juifs et les Noirs. Sous la forme d'une investigation journalistique, le trio de réalisateurs remonte à l'origine des clichés racistes afin de les questionner, pour mieux les démonter. Ils confrontent ainsi leurs singularités à des discours antisémites, xénophobes et racistes tenus par des militants, des hommes politiques, ou encore des éditorialistes. De ces échanges, parfois abrupts, souvent glaçants, ressort toute la contradiction de ces dérives idéologiques, en passe d'être banalisées dans la société française contemporaine. - Présentation éditeur

  • Vers une terre sans douleurs, José Huerta, 2007

    Ce documentaire propose d’explorer quelques-unes des problématiques essentielles de la société civile brésilienne. Le film commence chez les Indiens Guaranis. Ensuite nous allons dans le sud du pays, à Bagé, où le Mouvement des Sans Terres mène une action pour redonner aux paysans une terre à cultiver. A Recife nous voyons comment les associations se battent pour améliorer leurs conditions de vie et légitimer l’économie populaire. A Salvador de Bahia nous suivons la lutte des exclus pour conquérir leur dignité et citoyenneté.

    Mot-clé : Société civile

  • Cybersurveillance, un impact planétaire, Arnaud Constant, Nicolas Thomas, 2023

    La surveillance sur les réseaux touche l’ensemble de la société. Ce film montre comment, en s’en prenant particulièrement aux journalistes, les donneurs d’ordres ciblent leurs opposants. Il retrace en particulier le scandale du logiciel espion Pegasus qui a permis d’épier des centaines de personnalités.

  • Les communs ESS dans la transition vers la société des communs (Audio), 2016

    Intervention de Hervé Defalvard dans le cadre du Colloque « Vers une République des communs ? «

  • Planète Marseille, les enfants des Comores, Charlotte Penchenier, 2017

    Reflets d’une société métissée, les jeunes Comoriens de Marseille inventent de nouveaux modèles, cultivant tout à la fois leur indépendance et l’attachement à leurs origines.

  • CONCORDA LOGIS, 12 ans d’une démarche de société qui rapproche les générations par l’Habitat !, 2016

  • Nansen, un passeport pour les apatrides, Valentine Varela, Philippe Saada, 2017

    1919 : après un conflit qui a fait neuf millions de morts en Europe, la Société des Nations (SDN) est créée à Genève. Sa mission ? Empêcher que la boucherie de 14-18 ne se reproduise. La Norvège choisit son héros, Fridtjof Nansen (1861-1930), célèbre zoologue et océanographe, pour la représenter : nommé haut-commissaire aux réfugiés, cet humaniste se charge d'abord de faire rapatrier dans leur contrée d'origine les six cents mille prisonniers de la Grande Guerre. Il s'attaque ensuite au sort des Russes blancs qui, en fuyant la révolution bolchevique, ont été déchus de leur nationalité par Lénine. Le Norvégien met au point un certificat d'identité et de voyage, le passeport Nansen, pour que ces un million cinq cent mille réfugiés puissent migrer dans d'autres pays. En 1922, l'ancien explorateur reçoit le prix Nobel de la paix pour son engagement envers les apatrides. Il fera ensuite étendre ce passeport aux survivants du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman de 1915. Après eux, il servira aux juifs chassés d'Allemagne par le nazisme et aux républicains espagnols poursuivis par la dictature. C'est l'histoire d'un homme hors du commun que raconte ce passionnant documentaire illustré par d'étonnantes images d'archives et par des témoignages de descendants des bénéficiaires de l'œuvre de Nansen. - Présentation éditeur

  • Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) : Bois, énergie des terroirs., 2015

  • (Très) grande évasion (La), Yannick Kergoat, 2022

    Entre Paris, Washington et Luxembourg, de la Société Générale à HSBC, en passant par les enseignes mondialisées, ce documentaire traque les circuits de « l’optimisation fiscale » – formidable litote !

  • Vie recommencée (La), François Perlier, 2022

    Le parcours de quatre personnes récemment arrivées en France, que le destin a conduites dans une petite ville et la campagne environnante où elles poursuivent aujourd’hui un même but : trouver leur place dans la société locale.

  • Petit peuple du potager (Le), Guilaine Bergeret, Rémi Rappe, 2022

    Un carré de potager au fond d’un jardin. À l’abri des regards, des milliers de vies minuscules s’organisent dans cette micro-société sans pesticide ni produit chimique. Entre parades, entraides et tentative de putsch, l’histoire du potager prend ainsi la forme d’un véritable conte de la nature, une immersion en macro-vidéo avec des séquences à 1000 images par seconde à hauteur d’insectes.

  • Nous, étudiants, Rafiki Fariala, 2022

    Naviguant entre les salles de classe surpeuplées, les petits jobs qui permettent aux étudiants de survivre, la corruption qui rôde partout, le réalisateur, lui-même étudiant, nous montre ce qu’est la vie à l’université en République centrafricaine, une société brisée où les jeunes continuent de rêver à un avenir meilleur pour leur pays.

  • Verdade 12.528, Paula Sacchetta, Peu Robles, 2013

    Comment garder vivante la mémoire de ceux qui sont tombés pendant la dictature militaire ? Comment contourner les obstacles juridiques apportés par la Loi d’Amnistie, promulguée il y a trente ans, et poursuivre le travail de secours et de reconstruction de cette période? Comment connecter les faits éparpillés afin d’assembler ce puzzle et restaurer l’image de l’une des phases les plus sombres de l’histoire de notre pays ? Quels sont les résidus de la dictature militaire qui demeurent présents aujourd’hui dans notre société? La nouvelle Commission Vérité a été créée pour répondre à certaines de ces questions.

  • Tantura, Alon Schwarz, 2022

    À la création de l’État d’Israël, des centaines de villages palestiniens ont été détruits. Le documentaire remet en question le mythe fondateur d’Israël et l’incapacité de sa société à accepter son sombre passé.

  • Utopie(s) ?, Henri Poulain, 2022

    Aux quatre coins du monde, des communautés humaines réactivent la force des récits, guidées par l’idée que ce qui devrait exister manque juste d’avoir été essayé quelque part. Que tout ce qui manque à nos sociétés pour espérer à nouveau se résume en un mot où s’unissent idée, lieu et mouvement : l’utopie.

  • Railcoop, le train citoyen, Élodie Bernollin, Juliette Torregrosa, 2021

    Railcoop est une société coopérative qui à pour ambition de rouvrir des lignes de train fermées en utilisant les sillons pré-existants de la SNCF. Ce reportage nous emmène à la rencontre des acteurs de ce projet fou.

  • Shift, parcours d’un ex-coursier, Pauline Beugnies, 2021

    Shift, c’est l’histoire d’un coursier à vélo avec plus de 20 000 km au compteur, qui a porté le « maillot à pois » et qui se bat quotidiennement contre un algorithme. Un jour, ce coursier dit que non, il n’est pas d’accord avec le fait d’être payé à la tâche malgré la « coolitude » de son métier devenu un « flexi job ». Partant de l’histoire singulière de Jean-Bernard, poursuivi en justice aux côtés de l’État belge par Deliveroo, Shift raconte l’histoire d’une transformation personnelle et d’un combat face aux conditions de travail et au projet de société du capitalisme de plateformes.

  • Train de leurs rêves (Le), Benoît Sauvage, Perrine Bonnet, Vincent Piffeteau, 2021

    Artisan, ancien conducteur de train, fonctionnaire ou ingénieur du son, ces citoyens militants habitent dans le Lot et ont créé leur propre société ferroviaire, Railcoop, une coopérative. Ils veulent rouvrir la ligne Bordeaux-Lyon, abandonnée par la SNCF en 2014.

  • Douvan jou ka leve, Gessica Généus, 2017

    Que veut dire « être Haïtien » aujourd'hui ? Comment surmonter cette stagnation à tous niveaux dans la société haïtienne ? Gessica Généus pose un regard intime sur son île natale.

  • Mayotte, hip-hop (r)évolution, Nadja Harek, 2017

    Dans les années 2000, le hip-hop à Mayotte n'existait pas, ou presque. Aujourd'hui, dans une énergie qui rappelle les origines de cette culture en Occident, toute une jeunesse mahoraise se fédère, par milliers, autour de ce mouvement... Nadja Harek est allée à la rencontre des activistes de ce mouvement. Ils sont danseurs, grapheurs, musiciens, associatifs, et ils permettent à une jeunesse française et pourtant oubliée, de s'exprimer, de rêver. Le hip-hop se révèle être un moyen d'apprendre à croire en eux, à trouver place dans la société, à affirmer leurs rêves et leur identité. Ou pour le dire autrement : une manière de naître à eux-mêmes.

  • Sous-sol des démons (Le), Fanny Fontan, 2020

    À l’hôpital ou en prison, Magali et Mathieu écoutent les récits de pédophiles. Cette psychologue et ce psychiatre reçoivent ceux que la société voudrait rendre invisibles. Ils se battent pour que les mots et l’écoute désamorcent le passage à l’acte.

  • La compréhension de l’argile, Étienne Husson, Azul Paola Meza, 2020

    Dans un monde contraint au confinement, une jeune femme s’interroge sur le mal-être de ceux que l’on disait équilibrés et qui, pourtant, se retrouvent démunis dans une société bouleversée.

  • Mères, Myriam Bakir, 2020

    Au Maroc, l’article 490 du code pénal condamne les mères célibataires à de la prison ferme. La société, quant à elle, les fustige comme des parias. Pour les défendre, Mahjouba Edbouche a fondé l’association Oum El Banine (Mère des enfants) qui accueille les femmes enceintes non mariées.

  • Fraternelle : histoire(s) d’une Maison du peuple (La), Bernard Boespflug, 2020

    La Maison du peuple de Saint-Claude, lieu total pour l’émancipation ouvrière tant économique que sociale, est aujourd’hui un centre culturel qui, loin d’avoir oublié son passé, s’en nourrit. Ce reportage, traversé des mémoires intimes et collectives, fait le portrait de rêveurs réalistes qui ont bâti une société plus égalitaire.

  • Bachar à la ZAD, Pierre Boulanger, 2020

    Adil et Bilel n’avaient jamais entendu parler de Notre-Dame-des-Landes avant d’accepter l’idée d’y faire un court séjour. Originaires de Grigny en banlieue parisienne, ils découvrent sur la ZAD une conception du vivre ensemble qui leur est étrangère et qui les conduit à questionner leur rapport à la société et à l’engagement politique.

  • Monde obèse (Un), Sylvie Gilman, Thierry De Lestrade, 2020

    Les médecins parlent de bombe à retardement. Alors que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids en 2030, l’épidémie d’obésité fait grimper les chiffres du diabète, des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Elle est le problème de santé le plus grave au monde. Pourquoi aucun pays n’est-il encore parvenu à l’enrayer ? À en croire les industriels de l’agro-alimentaire et les autorités publiques, l’épidémie serait le résultat d’un manque de volonté individuelle. Mais ne signe-t-elle pas plutôt un échec collectif ? Le symptôme d’une société libérale qui déteste le gras mais qui fabrique des gros ? Une société obésogène ? Un peu partout dans le monde, des hommes et des femmes se dressent contre cette fatalité. Politiciens, pasteurs, médecins ou simples citoyens, ils bravent des multinationales. Et utilisent les armes du droit, de la science et de la politique pour nous permettre de reprendre le contrôle de nos corps.

  • Capital au XXIème siècle (Le), Justin Pemberton, Thomas Piketty, 2020

    En mélangeant références à la pop culture et interventions d’experts parmi les plus influents de notre époque, ce film est un voyage à travers l’histoire moderne de nos sociétés. Il met en perspective la richesse et le pouvoir d’un côté, et de l’autre le progrès social et les inégalités. Une réflexion nécessaire pour comprendre le monde d’aujourd’hui.

  • Nous, Français musulmans, Romain Icard, 2020

    Les Français musulmans sont-ils tiraillés entre leur identité religieuse et l’adhésion aux valeurs de la République, entre l’islam et la France ? L’enquête d’Ipsos spécialement réalisée pour ce documentaire auprès de 1513 personnes représentatives de la société française – musulmans et non-musulmans – et au travers de soixante-quinze questions, bat en brèche nombre d’idées reçues dans un débat sensible, hystérisé par l’amalgame entre islam, islamisme, identité et insécurité. À partir de ces résultats, le film recueille la parole d’une majorité silencieuse de musulmans, citoyens français résolument attachés aux valeurs de la République, quand les regards restent braqués sur un islam rigoriste – et sa frange radicalisée – visible et pourtant très minoritaire dans le pays.

  • Sankara n’est pas mort, Lucie Viver, 2020

    Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara.

  • Douce France, Geoffrey Couanon, 2020

    D’un côté, la capitale. De l’autre, les derniers champs de la plaine de France. Au milieu, la banlieue et le regard d’une jeunesse qui questionne son rapport à la terre, à la ville, à la consommation, à la société, à la démocratie. Une enquête enthousiasmante au cœur de leur territoire.

  • Champ de luttes, semeurs d’utopie, Mathilde Syre, 2020

    Ils sont paysans. Pendant un an, la réalisatrice a suivi leurs gestes quotidiens, leurs réussites et leurs doutes. Au-delà de la préservation de l’environnement, ils s’engagent chaque jour avec conviction pour une agriculture « vivable », paysanne et une autre manière de faire société… Et si le changement venait des champs ?

  • On achève bien les gros, Laurent Follea, Valentine Oberti, Gabrielle Deydier, 2019

    Notre société génère mais réprouve l’obésité qui n’est pas le résultat d’une gourmandise mal contrôlée, ni d’un manque de volonté. L’histoire personnelle de Gabrielle Deydier et celles d’autres personnes dénoncent la discrimination méconnue de la grossophobie.

  • À l’orée du regard, Ilias Jaoui, 2019

    L’existence en société est le reflet de la considération de nos semblables. Mais comment existe-t-on quand on est sans abris ?

  • Les Roms, des citoyens comme les autres ?, Samuel Lajus, 2017

    Aux quatre coins de l'UE, cette enquête fouillée sur les raisons de cette stigmatisation déconstruit au passage des préjugés tenaces. En République tchèque, 28 % des enfants roms sont toujours scolarisés dans des écoles pour déficients mentaux, malgré la condamnation de la Cour européenne des droits de l'homme. Aujourd'hui, la situation des Roms est pire dans les Etats membres que sous le communisme. L'Union européenne a pourtant investi des milliards d'euros pour faciliter l'intégration de cette minorité, sans changement notable. Alors qu'en France on l'expulse et on lui dénie toute possibilité d'intégration, à Berlin, la communauté rom ¸aussi nombreuse que sur le territoire français ¸semble trouver une place dans la société allemande. Comment expliquer une telle différence ? Entre aberrations politiques et montée des populismes, cette population stigmatisée symbolise l'histoire d'une Europe qui se fissure.

  • Un autre monde dans tes yeux, Valérie Malek, 2017

    Xena est une jeune architecte jordanienne qui a conçu un projet de rénovation pour le plus grand des camps de réfugiés palestiniens en Jordanie. Au-delà du politique, elle en appelle à une autre conscience, plus éthique et témoigne de son engagement dans sa société musulmane.

  • The Great Hack : l’affaire Cambridge Analytica, Karim Amer, Jehane Noujaim, 2019

    L’ascension et la chute de la société d’analyse de données Cambridge Analytica à qui Facebook a vendu des données, influençant au passage des événements majeurs dans le monde entier.

  • Memória de rio, Roney Freitas, 2013

    Parcours le long du fleuve Tietê qui rejoint São Paulo. Du cours d’eau à la ville, traversée d’une société urbanisée pleine de contradictions.

  • Qu’est-il arrivé aux abeilles ?, Adriana Otero, Robin Canul, 2019

    Depuis que des millions d’abeilles sont mortes dans l’État de Campeche, au Mexique, les communautés apicoles mayas et leurs représentants décident de s’organiser pour en trouver la cause. Ils vont devoir affronter les autorités ainsi que la société Monsanto, qui ont mis en danger leurs moyens de subsistance en plantant du soja génétiquement modifié sur leur territoire.

  • Barbès Batailles, Lydie Marlin, Andrés Criscaut, 2019

    Barbès est un quartier cosmopolite de Paris sur lequel sont projetés toutes sortes de désirs et de fantasmes. Les trajectoires individuelles et collectives de ses habitants nous font découvrir un lieu hanté par les combats politiques, sociaux et religieux qui s’y sont déroulés. En explorant les batailles de Barbès, ce documentaire propose un nouvel éclairage sur les fractures de la société française et son rapport aux immigrés.

  • Poids de l’Antartique (Le), Marjorie Cauwel, 2019

    Située sur la côte en Terre Adélie, la base scientifique de Cap Prud’homme est un monde en dehors du monde qui abrite, pendant l’été austral, une petite dizaine de personnes.
 Scientifiques, logisticiens, mécaniciens, cuisinier et médecin forment ainsi une petite société dont le projet commun est de faire avancer la science.

  • La Quincaillerie - un tiers-lieu en Creuse (série Hyperliens #1), Mission société numérique, 2019

    Dans ce premier épisode de la série Hyperliens, produite par la mission « Société numérique » du ministère de l’Économie et des Finances, on découvre la Quincaillerie de Guéret (Creuse), un tiers-lieu numérique : un espace entre la maison et le lieu de travail, accessible à tous, où chacun est libre de participer et d’utiliser les outils qui sont mis à disposition.

  • Monde normal (Le), Hélène Risser, 2019

    Dans ce documentaire, la journaliste Hélène Risser revient dans l’hôpital psychiatrique où travaillaient ses parents, près de Strasbourg. Elle s’interroge sur l’exercice de la contrainte dans les établissements d’aujourd’hui. Enfant, Hélène Risser était gardée par une nounou atypique : une patiente de l’hôpital psychiatrique dans lequel travaillaient ses parents, celui d’Ernstein près de Strasbourg. Devenue adulte et mère à son tour, la journaliste s’interroge sur cette démarche. Dans son documentaire Le monde normal, elle revient sur son enfance, dans les années 1970, entourée de patients et questionne le regard de notre société sur la maladie mentale.

  • 1919-1920, Après la guerre, l’impossible oubli, Gabriel le Bomin, 2019

    La France sort meurtrie de la Première Guerre mondiale : des millions de morts et de disparus, des milliers d’invalides et de nombreux villages rayés de la carte. Vient alors le temps de la reconstruction. Comment les Français vont-ils affronter cette délicate sortie de guerre et tenter de gagner la paix ? Comment la société va-t-elle réintégrer les soldats abîmés par les tranchées ? Comment l’État va-t-il donner un sens au sacrifice du million et demi d’hommes morts au combat ? De l’armistice au premier hommage au soldat inconnu, le 11 novembre 1920, ce film tout en archives colorisées raconte la reconstruction d’un pays après le traumatisme de 1914-1918.

  • Chronique d’un antisémitisme d’aujourd’hui, Georges Benayoun, 2019

    Ce film prend Toulouse pour laboratoire de la dérive de la société française qui assiste à des répétitions de violences contre les citoyens juifs et la montée d’un climat délétère. Après plusieurs siècles d’intégration, l’antisémitisme pousse les juifs à s’installer dans un exil intérieur, dernière étape avant le «judaïsme clandestin».

  • Mes mots/maux, Collectif - atelier du Centre vidéo de Bruxelles, 2019

    « Elle ressemble à une statue vous ne trouvez pas? Figée par la honte que cette société lui renvoie. On lui colle des étiquettes, des post-it jour après jour. Elle subit tous ces préjugés, ces maux sans détour Quelle est son tort ? Qu’a t’elle fait ? Elle est juste elle même, mais on veut l’effacer comme de la craie » Extrait du poème des participantes

  • Filles de mai - voix de femmes, de 1968 au féminisme, Jorge Amat, 2019

    Depuis 50 ans, l’histoire de Mai 68 est racontée par des hommes, presque exclusivement : pouvoir politique, leaders étudiants, responsables syndicaux, ou encore commentateurs… Comme si les femmes n’avaient pas leur place dans cette histoire, n’y avaient été que des figurantes. Pourtant, et ce n’est pas un des moindres aspects de ces années, elles ont permis l’émergence d’un discours féministe moderne et structuré. Ce documentaire donne à entendre cette autre parole, étonnamment confisquée depuis, cet autre récit au féminin, comme un écho qui résonne aujourd’hui à l’heure où la place des femmes, leurs prises de parole, secoue toutes les structures de la société.

  • Loup d’or de Balolé (Le), Chloé Aïcha Boro, 2019

    Au cœur de Ouagadougou, une carrière de granit où près de 2 500 personnes, adultes et enfants, travaillent dans des conditions dantesques, en marge d’une société qui refuse de les voir. Mais en 2014, la révolution est passée par là et a soufflé sur les esprits, un vent d’émancipation et d’espoir. Le film est une plongée dans la vie de ces mineurs, dans la tendresse inattendue autant que dans la profondeur d’âme et de réflexion dont ils font preuves.

  • Société du spectacle (La), Guy Debord, 1973

    Ce film, selon la théorie du détournement développée par les situationnistes, se compose d’extraits d’autres œuvres mis en lien avec certains passages du livre du même nom, lus par Guy debord

  • Histoire des immigrations en France, Jean-Luc Millet, 2017

    L’histoire de l’immigration n’est pas seulement l’histoire des immigrés. C’est l’histoire de la société française tout entière, qui se nourrit des interactions constantes entre les migrants et la société d’accueil. Afin de comprendre la place et le rôle de l’immigration dans l’histoire de France, ce double DVD propose deux approches : l’une, historique, avec 10 films correspondant à des périodes clés de 1870 à 2008, commentés par des historiens et des spécialistes reconnus ; l’autre, transversale et contemporaine, qui répond à des questions d’actualité : crise des migrants, politique de la ville et immigration, nationalité et citoyenneté, être immigré en France...

  • Société est une fleur carnivore (La), Collectif, sous la direction de Guy Chalon, Bernard Gesbert et Gérard Gozlan, 1968

    Documents et témoignages directs dénoncant les violences policières commises au Quartier latin en mai et juin 1968.

  • Papicha, Mounia Meddour, 2018

    Nedjma, 18 ans, étudiante habitant la cité universitaire, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de la cité avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux « papichas », jolies jeunes filles algéroises. La situation politique et sociale du pays ne cesse de se dégrader, les mouvements intégristes islamistes cherchant à imposer leurs lois par la terreur dans l’ensemble de la société civile. Refusant cette fatalité et convaincue que c’est sur place c’est sur place qu’il faut se battre, Nadjma organise avec sa bande de copines, un défilé de mode dans la cité, bravant ainsi tous les interdits.

  • Goodbye Jerusalem, Gabriel Laurent, 2018

    Ce documentaire est le portrait de quatre jeunes israéliens vivant à Jerusalem. Avec le conflit qui s’éternise, ils s’interrogent quant à leur responsabilité face à l’Histoire et tentent d’envisager leur avenir dans un pays qui ne leur en offre guère. Entre impuissance et révolte, ce film choral explore les fractures de la société israélienne à travers ceux qui en seront demain les héritiers.

  • Ça finira aux prud’hommes, Julie Talon, 2018

    «Ça finira aux Prud’hommes » : l’expression est familière, car chacun sait que les prud’hommes sont l’instance à saisir lorsque l’on s’estime non seulement lésé, mais aussi bafoué et humilié. Que l’on soit salarié ou patron, on va aux prud’hommes pour obtenir réparation. Au Conseil des prud’hommes de Paris, qui traite 10% du contentieux français, défile ainsi un concentré de la société français : coiffeur, banquière, garde-malade, responsable commercial, livreur. La plupart des litiges jugés ici révèlent un besoin vital de reconnaissance et de dignité. Le récit s’appuie sur le témoignage des juges-conseillers. Ces magistrats non-professionnels, quasiment bénévoles, partagent leurs réflexions.

  • Épopée du déchet (L’), Marielle Gros, Bruno Jourdan, 2018

    Que nous racontent les déchets sur notre civilisation, sur nos comportements individuels et collectifs ? Recyclage, économie circulaire, nouvelles valeurs énergétiques, le déchet tente de trouver un nouveau statut dans une société plus responsable de son environnement.

  • ¿ Me vas a gritar ?, Laura Herrero Garvin, 2018

    À chaque entraînement, Melissa doit supporter la violence d’une société machiste qui punit les femmes qui ne restent pas à leur place. Dans la rue comme sur le ring, elle est assaillie de remarques désobligeantes. Mais ce n’est pas ça qui va l’arrêter.

  • Rafiki, Wanuri Kahiu, 2018

    À Nairobi, Kena et Ziki mènent deux vies de jeunes lycéennes bien différentes, mais cherchent chacune à leur façon à poursuivre leurs rêves. Leurs chemins se croisent en pleine campagne électorale au cours de laquelle s’affrontent leurs pères respectifs. Attirées l’une vers l’autre dans une société kenyane conservatrice, les deux jeunes femmes vont être contraintes de choisir entre amour et sécurité…

  • Unti, les origines, Christophe Yanouwana Pierre, 2018

    Ce documentaire d’auteur nous emmène en voyage le long du fleuve Maroni. Des lieux comme la plage de Yalimapo ou Tumuc Humac se dévoilent devant nos yeux, mettant en évidence l’histoire des Autochtones et son lien avec le territoire. Entièrement réalisé en langue kali’na, il décrit également une quête identitaire et les problématiques auxquelles doit faire face la société guyanaise.

  • Quelle folie, Diego Governatori, 2018

    Aurélien est un ami très proche, atteint du syndrome autistique d’Asperger. Parmi les symptômes, une utilisation atypique du langage qui complique son intégration dans la société. Sa parole témoigne en effet d’une certaine difficulté à incorporer les codes qui régissent les liens et les interactions sociales, ce qui l’exclut de ce fait de toute altérité durable. Au-delà de ce que l’autisme peut expliquer, au-delà aussi des hypothèses que je pourrais formuler, il est un témoignage à son propos qui m’intéresse vivement : le sien. Comment se voit-il, se pense-t-il, s’impressionne-t-il, se vit-il ?

  • Djamilia, Aminatou Echard, 2018

    Au Kirghizistan, le film part à la recherche de Djamilia, le personnage principal du roman de Tchinghiz AÏtmatov, une jeune fille en rupture avec les règles de la société khirghize. Nous rencontrons des femmes qui nous parlant de Djamilia, libèrent une parole intime, nous parlent de leurs désirs, de règles et de liberté.

  • Vacancy, Alexandra Kandy Longuet, 2018

    Vacancy plante le décor du motel à l’abandon et brosse le portrait des déshérités de la société américaine qui trouvent refuge dans ce lieu sordide. Le motel apparaît comme une métaphore des États-Unis en déliquescence économique.

  • On nous appelait Beurettes, Bouchera Azzouz, 2018

    On nous appelait Beurettes est un portrait de la première génération de femmes d’origine maghrébine nées en France après la guerre d’Algérie. À travers les témoignages de Mina, de Aourdia, de Dalila et celui de la réalisatrice elle-même, le film retrace l’histoire méconnue de ces femmes qui ont été les premières à affronter la question de la double identité, et, comme femmes, à trouver les chemins de leur émancipation entre les traditions familiales et les préjugés de la société d’accueil. Thématique

  • Rousseau, la mode et la prison, Collectif, 2018

    Des lycéen·ne·s de 1ère ES, des salarié·e·s d’un atelier de couture et des hommes détenus réfléchissent pendant neuf mois au fonctionnement de notre société et à ses institutions politiques. Chacun de leur côté, et communiquant à l’aide de messages vidéos, ces trois groupes se prêtent à l’écriture d’une ébauche de Constitution et tentent d’imaginer un autre avenir. Ce film collectif est le résultat de leur année d’échanges et de réflexion, une expérience autour de l’émergence d’une prise de parole et d’une conscience d’avoir sa place.

  • Free speech. Parler sans peur, Tarquin Ramsay, 2018

    L’Homme peut-il vraiment être libre sans une totale liberté d’expression ? Est-elle l’oxygène de notre société ? Le film va au cœur de ce qu’est réellement la liberté d’expression et de son impact sur notre quotidien. Différentes personnalités (acteurs, activistes) évoquent les enjeux et l’importance de ce droit fondamental fortement remis en question aujourd’hui, notamment en Occident.

  • Comme un oiseau, Audrey Martenon, 2017

    Ginette sillonne différents terrains mis à la disposition des gens du voyage en Savoie. Avec son camion-école, elle propose aux élèves déscolarisés du collège un enseignement adapté, en lien avec les familles et l'éducation nationale. A quelques années de la retraite, elle modèle toujours sa pédagogie au cas par cas, avec une bienveillance et un enthousiasme constant. Pour Lindsay, c'est l'heure des choix de l'adolescence. Ceux que l'on fait pour se réaliser soi-même et trouver sa place dans la société : chercher son orientation, un stage, suivre une formation, faire le choix ou non de travailler, s'ouvrir sur le monde tout en restant une jeune voyageuse. Le chemin est long et sinueux pour elle qui a choisi depuis longtemps de ne plus fréquenter les bancs du collège. Autour des projets d'avenir de l'adolescente et le positionnement pédagogique de son enseignante se dessinent les portraits de deux équilibristes qui tentent de tracer leur voie entre l'intérieur et l'extérieur d'une communauté. - Présentation éditeur.

  • Plastic partout ! Histoire de déchets, Albert Knechtel, Nanje Teuscher, 2017

    Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette enquête réalisée sur trois continents dresse un état des lieux alarmant.

  • Nothing to hide, Marc Meillassoux, Mihaela Gladovic, 2017

    Ce documentaire édifiant s’intéresse aux effets de la surveillance de masse sur les individus et la société et à son acceptation par la population à travers l’argument « je n’ai rien à cacher ».

  • Monde sans travail (Un), Philippe Borrel, 2017

    Cette enquête sur la fin annoncée du « travail » tel que nous le concevons encore aujourd’hui part à la rencontre de chercheurs, d’entrepreneurs, de citoyens, d’industriels ou de lanceurs d’alerte - pour une société débarrassée du mythe de la croissance à tout prix afin d’accéder enfin à la pleine activité de tous.

  • América latina en movimiento, Matthieu Leclerc, Alejandro Medina, 2017

    La solidarité est l’émotion fondamentale qui anime l’humanité depuis ses origines. Aujourd’hui, en pleine crise économique et politique qui condamne la majorité de la planète à la pauvreté, la solidarité émerge comme un nouveau modèle économique qui peut aider au plein développement des sociétés. Ce documentaire dépeint à la fois la vie quotidienne et les rencontres des réalisateurs avec différentes initiatives solidaires tout au long de leur parcours en Amérique du Sud.

  • Métaphysique du berger (La), Michaël Bernadat, 2017

    Des hauts-plateaux du Vercors aux limbes des vallées de la Drôme, Boris tente d’atteindre son idéal : mener une vie de berger, loin de la société contemporaine et de sa technologie dévorante. Tout bascule à la naissance de son fils avec le difficile apprentissage de la paternité.

  • Gens des blés, Harold Vasselin, 2017

    Pierre, Florent, Isabelle, sont de ceux qui inventent le blé. Pierre est biotechnologue. Florent est paysan bio. Isabelle est agronome. Ils travaillent à la création de nouvelles variétés de blés. Mais ils le font de manières bien différentes… Quelle graine sèment-il? Pour quelle société?

  • Au pied de la lettre, Marianne Bressy, 2017

    Aujourd’hui, à 47 ans, Gérard sait enfin lire et écrire. Entouré de sa famille, il apprend et transmet avec passion et sans relâche cette ouverture sur le savoir. Un combat obstiné pour reconquérir son image, sa place dans la société.

  • Pieds sur terre (Les), Antoine Bonzon, 2017

    Ce documentaire dessine des portraits de maraîchers d’horizons différents en contrat d’insertion au Jardin de Cocagne. Dans leur face à face avec la nature, ces apprentis jardiniers confient leurs combats pour se reconstruire dans une société déshumanisée. Saison après saison, dans le travail de la terre, on lutte, on rêve, on tente de faire germer un sens à sa vie…

  • Au loin le point du jour, Delphine Ziegler, 2017

    Les violences liées à la condition d’être femme n’épargnent à ce jour aucune société. Qu’advient-il de ces femmes qui résistent? Ce documentaire suit quelques-unes de ces migrantes, accompagnées parfois de leurs enfants, qui décident de partir et d’en finir avec les menaces.

  • Sans adieu, Christophe Agou, 2017

    Dans le Forez, Claudette, 75 ans, et ses voisins paysans comme elle, sentent bien que la société consumériste les ignore tout en grignotant ce qui leur reste de patrimoine et de savoir-faire. Mais tous ne sont pas du genre à se laisser faire.

  • Do outro lado da cozinha, Jeanne Dosse, 2013

    La bonne mère est la deuxième mère, la mère noire de l’enfant des patrons, au Brésil et à Rio de Janeiro. Une relation d’amour pure et naïve unit l’enfant et la nounou. Pourtant derrière cette relation se cache un système socioculturel, celui qui régit la société brésilienne. La bonne mère raconte mon histoire de petite fille devenue adulte, avec Zelita, l’ancienne bonne de ma famille à Rio de Janeiro.

  • Djeacutêê gôrô djawë – Histoire d’eau, Jeanne Vassard, 2015

    Indy, une jeune femme Kanak originaire de Koné, habite à Nouméa dans un squat. Un matin, l’eau est coupée dans toutes les cabanes. Ils vont devoir trouver ensemble une solution pour payer. De passage à la tribu afin de récolter des lots pour le bingo, Indy en profite pour essayer de renouer des liens avec son père. Une fiction emblématique des enjeux de société.

  • A ceux qui se lèvent tôt, Jean-Baptiste Dusseaux, 2016

    Regard sur tous ces invisibles qui occupent les tâches les plus ingrates et méprisées de notre société urbaine, et sur lesquels nous ne portons jamais le regard: balayeurs, femmes de ménage, aides-soignantes, plongeurs, éboueurs, caissières, ouvriers...Comment ne pas les remarquer pourtant? (Présentation éditeur)

  • Nouveaux modernes (Les), Violeta Ramírez, 2016

    De plus en plus de personnes éprouvent un profond malaise à l’égard du mode de vie consumériste. Ici et là, dans les interstices de la société de consommation, individus et communautés cherchent à inventer de nouvelles manières de vivre en conjuguant sobriété volontaire et expérimentations écologiques.

  • Justice pour Martin Luther King, à la poursuite de James Earl Ray, Michael de Carlo, 2016

    4 avril 1968, le pasteur Martin Luther King est assassiné à Memphis. Alors qu’il avait reçu le prix Nobel de la paix pour son combat pour la défense des droits de l’homme, sa mort marque et bouleverse profondément la société américaine. Découvrez la traque et la chasse à l’homme menée par le FBI pour trouver James Earl Ray, son meurtrier.

  • Vie contre l’oubli (Une), Kita Bauchet, 2016

    André Dartevelle, journaliste et réalisateur belge, a construit pendant plus de 40 ans une œuvre « en résistance », donnant inlassablement la parole aux opprimés. Témoin des conflits du monde, attaché aux questions de société en Belgique et plus généralement au travail de mémoire, il aura mis en lumière les grands combats sociaux et politiques de son temps. À travers son témoignage et celui de ses collaborateurs, il revient avec force sur les moments clés de notre histoire contemporaine.

  • Reprendre l’été, Magali Bragard, Séverine Enjolras, 2016

    Le temps d’un été, à Paris et en banlieue, deux jeunes réalisatrices tentent un remake de « Chronique d’un été », cinquante ans après le film culte de Rouch et Morin. A travers leurs personnages qui mêlent des questionnements aussi bien intimes que politiques, se dessine un portrait de la société en miroir de celle des années 60.

  • Nouveau monde, Yann Richet, 2016

    Pendant 4 ans, le réalisateur a parcouru la France à la recherche des personnes et des initiatives locales qui portent l’espoir d’une société plus solidaire, un monde meilleur pour ses deux enfants. De l’intelligence collective à l’économie circulaire, des monnaies locales à l’idée d’un revenu de base, ce film nous guide à la découverte de ce Nouveau Monde.

  • Troisième rive (La), Fabian Remy, 2016

    Deux destinées s’entremêlent pour livrer un regard contemporain sur les rapports entre la société brésilienne et les minorités.

  • I am not your Negro, Raoul Peck, 2016

    À travers les propos et les écrits de l’écrivain noir américain James Baldwin, Raoul Peck propose un film qui revisite les luttes sociales et politiques des Afro-Américains au cours de ces dernières décennies. Une réflexion intime sur la société américaine, en écho à la réalité française. Les mots de James Baldwin sont lus par JoeyStarr dans la version française et par Samuel L. Jackson dans la version américaine.

  • Nuit debout, Sylvain Louvet, Aude Favre, 2016

    Ce documentaire, diffusé dans le cadre de l’émission « Le Monde en face » revient sur le mouvement social Nuit debout qui a ébranlé la société française pendant 100 jours et 100 nuits au printemps 2016.

  • Tout s’accélère, Gilles Vernet, 2016

    Gilles est un ancien trader devenu instituteur dans le 19ème arrondissement de Paris. Il s’interroge avec ses élèves de CM2 sur l’accélération vertigineuse de notre monde. Fasciné par leurs réflexions sur notre mode de vie et notre rapport au temps, il décide de les filmer puis d’aller à la rencontre d’experts du sujet. Pourquoi nos sociétés recherchent-elles toujours plus de croissance ? À quel impératif obéit cette accélération alors même que ces enfants de 10 ans mettent en évidence ses limites ?

  • Forum territorial sur les indicateurs de bien-être, 2015

    Le bien-être territorial en France, de la mesure à l’action : pour une société plus durable. Colloque du 28 février 2015

  • Intervention de Celina Whitaker FAIR, 2015

    Le bien-être territorial en France, de la mesure à l’action : pour une société plus durable. Colloque du 28 février 2015

  • Trop noire pour être française ?, Isabelle Boni-Claverie, 2015

    Isabelle Boni-Claverie est noire. Elle a grandi dans un milieu privilégié et ne présente aucun des handicaps sociaux supposés freiner son intégration. Pourtant, elle est victime de discriminations. La République lui aurait-elle menti ?... Eclairé par les analyses d'Eric Fassin, Pap Ndiaye, Achille Mbembe, Patrick Simon et Sylvie Chalaye, ainsi que par les témoignages d'anonymes, ce film propose une réflexion impertinente sur les inégalités de notre société. (résumé éditeur)

  • Intimidades, Rodrigo Modenesi, 2013

    Le film présente cinq personnages : un serveur, une femme liftier (garçon d’ascenseur), un gardien de nuit, une call-girl et un pizzaïolo. Chacun d’eux parle de sa profession, des difficultés de la vie réelle, mais aussi de ses rêves, désirs et de son intimité. A travers deux rencontres de cinq minutes, au début et à la fin de leur journée de travail,le film nous expose leurs drames quotidiens, révélant la profonde inégalité de la société brésilienne.

  • Marron Bourbon, Marc Chailleby, 2015

    Profondément marquée par plus d’un siècle de régime d’asservissement, la société réunionnaise s’est engagée depuis le début des année 2000 dans un approfondissement de sa connaissance du passé esclavagiste. Au fil de rencontres avec des habitants de l’Ile, le réalisateur développe un regard original et sensible qui met en lumière le rapport singulier qu’entretiennent les Réunionnais avec cette période de l’Histoire.

  • Trop noire pour être française ?, Isabelle Boni-Claverie, 2015

    Éclairé par les analyses d’Eric Fassin, Pap Ndiaye, Achille Mbembe, Patrick Simon et Sylvie Chalaye, ainsi que par les témoignages d’anonymes, ce documentaire propose une réflexion sur les inégalités et les discriminations raciales, tout en interrogeant le racisme ordinaire au sein de notre société.

  • Basta ya de conciliar, es tiempo de luchar, Leonardo David Perez Campaña, 2015

    Pedro Jofré, Elize Cárcamos et Pedro Aguilera, dirigeants de lycées emblématiques de Santiago du Chili, luttent pour récupérer l’éducation publique et rejettent les politiques institutionnelles. Afin de construire une société différente, ils militent pour que les droits sociaux ne soient plus une marchandise et pour mettre fin aux politiques héritées de Pinochet qui ont été développées et perfectionnées par la Concertation. Ce documentaire nous montre une autre réalité du mouvement étudiant et la force de son basculement progressif en véritable mouvement social.

  • Entre Deux Mai – 1968-1981 les artistes et la politique, Philippe Pouchain, Yves Riou, 2015

    Le bouillonnement artistique de l’après-68 : des aspirations libertaires à l’avènement de la politique-spectacle, retour sur deux décennies qui ont fait bouger la société française.

  • Vague citoyenne (La), François Guieu, 2015

    Pour l’eau, bien commun : des citoyens disent stop à la marchandisation de l’eau. Vague Citoyenne est un documentaire sur la résistance de la société civile aux multinationales de l’eau : Véolia, Suez/Lyonnaise des Eaux, la SAUR.

  • Course au zéro déchet (La), Christopher Beaver, 2015

    La course au zéro déchet examine la problématique des déchets dans nos sociétés d’hyper production et d’hyper consommation. Le film nous fait découvrir les incroyables solutions proposées par la ville de San Francisco pour parvenir à son objectif « 0 déchet », qui est en voie d’être atteint.

  • Engrenage, Clarisse Feletin, 2015

    Loin du chaos médiatique autour des jihadistes partis en Syrie, le film s'attache à décrypter l'engrenage qui, insidieusement, parvient à enrôler de jeunes Français, souvent sans aucune culture religieuse, pour les entraîner au coeur du conflit syrien. Au travers d'histoires emblématiques, ce documentaire souligne le mécanisme de l'emprise qui pousse ces jeunes comme les autres à se radicaliser au point de partir pour un pays et une religion dont ils ne savent rien.ÊEt observe comment société civile et musulmans modérés tentent de réagir et de s'organiser pour les protéger, pour se protéger.

  • Bumidom, des Français venus d'Outre-Mer, Jackie Bastide, 2015

    Au début des années 1960, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion sont en crise : le chômage plonge toute une partie de la population dans la misère, la démographie galopante menace les îles de surpopulation, les mouvements indépendantistes fleurissent. La jeunesse est en ébullition et la révolte couve. Pour faire baisser la pression, le gouvernement trouve une solution : le Bumidom, une société d'état censée vider les colonies de son péril jeune et combler ainsi le manque de main d'œuvre en métropole. Il propose un aller simple, un logement et un emploi aux jeunes Antillais et Réunionnais en échange de leur départ. Croyant à cette promesse d'une vie meilleure, plus de cent soixante mille hommes et femmes, entre dix-huit et vint-cinq ans, vont transiter par ses structures. Mais beaucoup d'entre eux ont eu le sentiment d'avoir été déplacés, exploités et trompés. - Présentation éditeur

  • Douce révolte (Une), Manuel Poutte, 2015

    Ce documentaire décrit, comprend et questionne les démarches qui se développent sous différentes formes et qui visent à une transformation de la société dans ses fondamentaux : l’économie, le politique, la finance et l’action citoyenne. Des démarches qui n’en restent pas à l’indignation mais qui passent à l’action…

  • Visages défendus, Catherine Rechard, 2015

    Ce documentaire aborde la sortie de prison au travers du prisme de notre perception des personnes détenues. Le film s’interroge avec les personnages sur les effets au moment de reprendre place dans la société, de la représentation fantasmée qu’en donne l’institution. L’enjeu du film est de cerner son impact quand vient le moment pour les anciens prisonniers, de retrouver – ou de trouver – une place dans la société.

  • Changement de propriétaire, Aurélien Lévêque, Luba Vink, 2015

    Une idée aussi fiable qu’utopique : celle de la terre comme bien commun. Rassemblés par l’action concrète, les membres du mouvement Terre de liens mettent en œuvre les moyens nécessaires à la mutation de notre rapport à la terre, remettant au passage en question l’organisation même de notre société.

  • Bataille de l’eau noire (La), Benjamin Hennot, 2015

    Ce documentaire raconte la lutte victorieuse des habitants d’une petite ville de Belgique contre un projet de barrage insensé en 1978. Un récit choral qui nous communique l’intensité d’un mouvement populaire exemplaire. Un fragment de l’Histoire de la société civile, raconté par ceux et celles qui l’ont faite.

  • Les Rebelles du foot, Gilles Perez, Gilles Rof, 2015

    Cinq nouveaux joueurs à découvrir, avec la participation d'Eric Cantona. "Honey Thaljieh (Palestine)" : Palestinienne, chrétienne, femme et footballeuse, Honey Thaljieh a du combattre toute sa vie pour la reconnaissance de son identité. Première capitaine de l'équipe nationale féminine de Palestine, cette native de Bethléem a imposé ses choix dans une société patriarcale, sur un territoire occupé, face à des préjugés incessants et avec une domination aujourd'hui du Hamas... ; "Claudio Tamburrini (Argentine)" : gardien de but d'une équipe professionnelle de Buenos Aires, Almagro, Claudio Tamburrini n'est pas un footballeur comme les autres dans l'Argentine de la junte militaire. En 1977, il suit des cours de philosophie à l'université et milite dans des associations de gauche. Quelques mois avant le début de la coupe du Monde 1978, il sera arrêté, retenu arbitrairement et torturé pendant cent vingt jours dans la Mansion Séré, un camp de concentration tenu par l'armée de l'air. Il réussira à s'échapper quelques semaines avant le début du Mundial, se cachant pendant plusieurs mois. Avant de s'enfuir en Suède, où il va passer le reste de sa vie, Tamburrini va fêter, avec tout le peuple argentin, la victoire de la sélection en finale de la coupe du Monde.. ; "Cristiano Lucarelli (Italie)" : communiste proclamé, fou de son club, Livourne, anti-Berlusconi et ennemi du football-fric, Lucarelli a connu une carrière agitée. Son talent et son efficacité de buteur lui ont permis de survivre dans un milieu où il ne comptait plus ses ennemis. A la fin de sa carrière, il a décidé d'ouvrir un journal d'opinion dans sa ville natale. Cristiano Lucarelli est un personnage à part dans le football italien... ; "Afonsinho (Brésil)" : ancienne gloire du football brésilien, il est considéré par beaucoup comme un véritable pionnier dans la conquête des droits des athlètes de son pays. En 1971, en pleine junte militaire, Afonsinho se lance dans une grande bataille juridique contre son club de Botafogo qui lui reproche son engagement politique et son look subversif, et obtient un laissez-passer qui lui permet de changer d'employeur. En réussissant à faire valoir ses droits, Afonsinho devient le premier footballeur émancipé du Brésil... ; "Saturnino Navazo (Espagne)" : Navazo Tapia Saturnino. Joueur de football pendant les années de la République, a fui l'Espagne quand la guerre civile a éclaté. Saisi par l'armée allemande à la frontière française, il est déplacé près d'autres Espagnols au camp de concentration de Mauthausen, en Autriche. De là il continuera à jouer au football avec les autres prisonniers du camp de Matthausen. (Résumé éditeur)

  • À part entière, Lauriane Lagarde, 2015

    Fouzia, Béatrice, Fadma et Marjolaine sont françaises, musulmanes et militantes féministes au sein de l’association Al Houda. D’âges et d’origines différentes, elles se sont regroupées pour revendiquer leurs droits auprès de leur communauté comme de la société française. Ensemble, ces femmes, en majorité voilées, se mobilisent et agissent pour s’émanciper et mettre à mal les préjugés.

  • Taxi Teheran, Jafar Panahi, 2015

    Depuis 2010, Jafar Panahi n’a plus le droit de réaliser des films, ni de quitter l’Iran. Le cinéaste contourne la censure dans ce film. Grimé en chauffeur de taxi, Jafar Panahi reçoit derrière le volant une galerie de personnages laissant voir par bribes les grandes problématiques de la société iranienne aujourd’hui, tout en permettant au réalisateur de faire une nouvelle fois un pied de nez au régime iranien.

  • Révolutions silencieuses (Les), Adeline Praud, 2015

    Un peu partout dans le monde, des milliers d’initiatives émergent. Des citoyens et citoyennes des villes et des champs ré-inventent notre rapport au vivant et nos modes de consommation et d’organisation. On les dit en transition. Ce web-documentaire nous emmène sur les routes de Midi-Pyrénées à la rencontre de porteurs de projet qui expérimentent, le plus souvent en collectif, d’autres façons d’être et de faire la société.

  • Nouvelle Société, Groupe Medvedkine de Besançon

    La lutte de classes existe à l’échelle mondiale. Partout la classe dirigeante s’invente de nouveaux masques pour survivre. En France le dernier en date s’appelle nouvelle société. Nous n’y croyons pas. Nous n’en voulons pas. La société nouvelle nous la bâtirons sans eux, contre eux, avec vous.

  • Ambiance bois, le travail autrement, Sophie Bensadoun, 2014

    Ambiance Bois est une SAPO, Société anonyme à participation ouvrière, créée il y a 25 ans sur le Plateau de Millevaches. Ce documentaire montre le fonctionnement exemplaire d’une entreprise rentable et humaine, qui propose de travailler autrement.

  • El Oued, El Oued, 2013

    Voyage au fil de l’oued Sidi El K’bir qui prend ses sources dans l’Atlas blidéen à 1525 m d’altitude. A travers la plaine de la Mitidja, le Mazafran, entre la wilaya d’Alger et celle de Tipasa, toute une étonnante suite de rencontres avec la société algérienne.

  • Pai do gol (O), Luiz Ferraz, 2013

    Le réalisateur accompagne José Silvério, animateur radio, « père du but », dans sa cabine de transmission, montrant à travers ce portrait la relation singulière de la société brésilienne au football.

  • 50 ans d'immigration marocaine, c'est du belge. Saga en 3 temps, 50 ans déjà !, Najib Ghallale, Noureddine Mehrdad Safa-Eddine Khiti Amina Zerrad Taghian Taghian Benhachem, 2014

    50 ANS D'IMMIGRATION MAROCAINE, C'EST DU BELGE : Ce film a été conçu comme un document informatif en vue de remplacer les discours de circonstance et de donner aux spectateurs la possibilité de se faire sa propre idée sur le projet de commémoration des 50 ans d'immigration en Belgique. Il expose le témoignage des personnalités qui l'ont porté, de sa genèse à sa réalisation ainsi que des représentants de la société civile comme le célèbre artiste belge Philippe Geluck. Cette œuvre met également en écho deux métropoles, l'une marocaine, Casablanca, et l'autre belge, Bruxelles, à travers le regard de Najib Ghallale, Commissaire officiel de cette commémoration. Le documentaire sert d'introduction aux projections des films produits à cette occasion par l'Espace Magh, ainsi que de support aux séances de débat, d'échange et de réflexion. – SAGA EN 3 TEMPS, 50 ANS DEJA ! : Khiti-Amina Benhachem et Mehrdad Taghian sont d'anciens employés de la RTBF. Une vie durant, ils ont consacré leur carrière à couvrir l'immigration et ses différentes expressions à travers diverses émissions telles Ileykoum, Sinbad ou encore 1001 cultures. Le résultat, c'est un patrimoine d'archives filmées qui s'étalent sur plus de trente cinq ans. Le 17 février 2014, nous commémorons le cinquantième anniversaire de la signature de la convention bilatérale ayant favorisé l'entrée des travailleurs du Maroc vers la Belgique. À cette occasion, ils tentent à travers un montage d'images d'hier et d'aujourd'hui de tracer ces cinquante années passées et de brosser un portrait de la communauté belge d'origine marocaine dans sa diversité, au travers des regards croisés. Au fil des archives et des images actuelles, nous revoyons un pan de l'histoire dont nous sommes tous acteurs. (Présentation éditeur)

  • Zona franca, Georgi Lazarevski, 2014

    Zona Franca est une vaste étendue de centres commerciaux désuets au cœur de la province chilienne du détroit de Magellan. Ce territoire porte partout les cicatrices des bouleversements qui transformèrent le dernier espace sauvage de l’Amérique originelle en une vitrine de la société marchande. Un chercheur d’or qui n’a jamais trouvé l’amour, un routier doutant de son combat syndical, un jeune vigile en mal de reconnaissance et quelques autres s’y accrochent encore. Antihéros modernes, ils sont confrontés aux touristes, ambassadeurs d’un monde confiné dans un dépliant de papier glacé…

  • Tout va bien, Pablo Rosenblatt, Emilie Desjardins, 2014

    Deux ans dans une école de clown. Dix filles et quatre garçons prennent un tournant dans leur vie et se lancent dans une quête : « chercher son clown ». Ce documentaire suit leur cheminement, à contre-courant d’une société de la performance.

  • Place for everyone (A), Angelos Rallis, Ulrich Gössl, 2014

    Environ un million de Rwandais furent tués durant le génocide contre les Tutsis en 1994. Depuis deux décennies, les survivants vivent à nouveau ensemble. Ce documentaire pose un regard sur la manière dont la jeune génération vit le fragile processus de réconciliation d’une société traumatisée.

  • Temps de quelques jours (Le), Nicolas Gayraud, 2014

    Pour la première fois, une caméra est entrée dans l’un des ordres les plus hermétiques de France : l’ordre cistercien de la stricte observance. Loin des clichés, les sœurs de l’Abbaye de Bonneval se confient et surprennent par leurs réflexions sur la société, la consommation, le rapport au temps. Au cœur d’une abbaye-chocolaterie, se révèlent des femmes à la philosophie étonnamment moderne.

  • Sur la route avec Sócrates, Niko Apel, Ludi Boeken, 2014

    En 1984, Daniel Cohn-Bendit se rendait au Brésil à la rencontre de l’équipe du Corinthians, menée par son capitaine Sócrates. Vibrant au rythme de leur printemps démocratique, les joueurs de cette équipe rêvaient d’une société équitable, bien au-delà des stades. Road-movie de Daniel Cohn-Bendit en quête de ce qu’il reste des utopies de cette démocratie en 2014.

  • Prix à payer (Le), Harold Crooks, 2014

    L’évasion fiscale à grande échelle, telle que les géants de la nouvelle économie la pratiquent, creuse l’écart des revenus entre les privilégiés et le reste du monde, appauvrit les classes moyennes, et affaiblit les fondations de nos sociétés. Et si le prix à payer était la mort des démocraties ?

  • Revenu pour la vie (Un), Michaël Le Sauce, 2014

    Un documentaire sur le revenu de base inconditionnel qui vise à découpler le revenu du travail. Il s’agit de remettre le travail à sa place et de redonner de la valeur aux activités bénéfiques mais non rémunératrices d’un point de vue monétaire : activités sociales, associatives, politiques, artistiques, spirituelles… Pour que chaque être humain, dignement, puisse apporter sa contribution à la société.

  • Sacrée croissance !, Marie-Monique Robin, 2014

    Face à la crise et aux risques écologiques, il faut repenser de fond en comble notre modèle de société fondé sur la croissance. Locales et solidaires, des solutions alternatives existent. Ce documentaire témoigne de celles qui vont – peut-être – orienter notre futur.

  • Home sweet home, Nadine Naous, 2014

    A la suite des difficultés financières de son père, directeur d’une école progressiste dans la banlieue sud de Beyrouth zone d’influence du Hezbollah, la réalisatrice retourne au Liban. En famille, les discussions fréquentes et souvent drôles, sont animées. A partir de ces confrontations se dessinent l’histoire récente du pays et la façon dont les changements politiques ont irréversiblement transformé la société.

  • Hautes terres, Marie-Pierre Brêtas, 2014

    Dans le Nordeste du Brésil, plusieurs paysans sans terre fondent une communauté avec la seule force de leurs bras et de leurs espoirs… Mais sur ce territoire hanté par la sécheresse, la gestion collective des terres et de leurs maigres ressources s’avère être une aventure difficile. Le film s’arrime à ce mouvement. Il va le regarder prendre corps, tisser des liens et construire dans l’épreuve d’une réalité désolée, une société rêvée dans une utopie.

  • Aliénations, Malek Bensmaïl, 2012

    La société algérienne a été profondément bouleversée durant le dernier siècle. La colonisation tout d’abord a mis en contact -violent- deux cultures. Depuis 1962 et plus encore ces dix dernières années, l’Algérie n’a cessé d’être travaillée par l’opposition tradition / modernité, valeurs religieuses / valeurs démocratiques -comme par autant de séquelles ou de continuations des conflits de la colonisation et de la guerre d’Indépendance. En montrant malades et psychiatres algériens devant faire face à la lente désintégration d’une société mais aussi meurtris par l’isolement et l’incompréhension auxquels ils se heurtent, le film cerne la crise culturelle et politique de l’Algérie, et les difficultés que rencontre ce pays pour définir son identité collective. L’auteur dédie ce film à son père, l’un des fondateurs de la psychiatrie algérienne. (source : INA) " -(INA)

  • Le foncier agricole, un bien commun ? Expériences croisées : SAFER - Terre de liens / Elsa Pibou, 2013

    In séminaire « Penser les biens communs dans le espaces ruraux : regards croisés », organisé par le laboratoire « Dynamiques rurales » de l’Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien des doctorants et étudiants du master « Développement des territoires ruraux et de l’École Doctorale TESC (Temps, Espaces, Sociétés, Cultures), Université Toulouse II-Le Mirail, 11-12 mars 2013.

  • Les communs, quelles définitions, quels enjeux ? / Geneviève Azam, 2013

    In séminaire « Penser les biens communs dans le espaces ruraux : regards croisés », organisé par le laboratoire « Dynamiques rurales » de l’Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien des doctorants et étudiants du master « Développement des territoires ruraux et de l’École Doctorale TESC (Temps, Espaces, Sociétés, Cultures), Université Toulouse II-Le Mirail, 11-12 mars 2013.

  • Electro Chaâbi, Hind Meddeb, 2013

    Dans les bidonvilles du Caire, la jeunesse danse au son de l’électro chaâbi. L’idée : fusionner les sons et les styles de manière chaotique. Un seul mot d’ordre : foutre le bordel ! Bien plus qu’un simple phénomène musical, l’électro chaâbi est un exutoire salutaire pour une jeunesse brimée par les interdits que la société égyptienne lui impose.

  • Le documentaire animé -Adieu Général - L'ami Y'a bon - Lazlo - Son indochine, Fabien BEDOUEL, Nadine Luis Rachid Serge Jeanne Cécile Nicolas Jean-Jacques Bruno BUSS BRICENO BOUCHAREB AVEDIKIAN PATURLE ROUSSET LEMEE CUNES COLLET, 2013

    1916 Hiver 1916. De l'arrière au front, un jour ordinaire dans la vie d'un poilu. Fabien Bedouel 2003 - 8min30 A l'époque Rares doivent être les Allemands venus se réfugier en France à la LIbération. C'est le cas de mon père. Son cauchemar : que quelqu'un apprenne sa nationalité. Nadine Buss 2005 - 5 min46 Adieu Général En voix off, retour avec humour et autodérision d'un Chilien sur le Chili des années quatre-vingts. À la fois lucide sur les espoirs face à la dictature de Pinochet et nostalgique d'une époque où les rapports humains étaient... Luis Briceno 2009 - 5min46 L'ami Y'a bon tirailleur sénégalais Rachid Bouchareb 2004 - 8 min Chienne d'histoire Constantinople, 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement nouvellement en place, influencé par un modèle de société occidentale, cherche auprès d'experts européens les moyens de s'en débarrasser avant... Serge Avédikian 2009 - 15 min Je suis une voix Ce film est une rencontre, celle de voix qui se questionnent sur l'engagement politique et sur son absence. La première voix est celle de Martine qui nous livre son parcours. De ses premiers pas en politique en 68 à sa découverte... Jeanne Paturle, Cécile Rousset 2006 -13 min Lazlo Laszlo est un homme sans racines qui aimerait juste vivre en paix, peu importe le lieu. Nicolas Lemée 2003 - 3 min 30 Mendelssohn est sur le toit Prague, 1942. Heydrich, grand mélomane et protecteur de la Bohême-Moravie, s'avise soudain que sur le toit de l'Académie de Musique, trône la statue du compositeur juif Mendelssohn parmi celles d'autres musiciens. Il ordonne à ses... Jean-Jacques Prunès 2010 - 14 min Son Indochine Lors de l'anniversaire d'Émile, un événement fait ressortir son passé d'ancien combattant. Un passé qu'une partie de sa famille ne veut plus entendre. Bruno Collet 2012 - 9min 50

  • Love in Siberia, Andzhela Abzalova, 2013

    Une jeune fille cherche par tous les moyens à rencontrer son prince charmant. Une réalisatrice décide de faire le point sur son couple. De la rencontre de ces deux histoires se dessine un tableau cinglant et drôle des vies et idéaux des deux femmes – issues de deux générations différentes – dans la Sibérie d’aujourd’hui, au cœur d’une société cruelle et avide.

  • Pippo Delbono, Pippo Delbono, 2013

    La Paura : Tourné entièrement avec un téléphone portable, "La Paura" dévoile des images captées "sauvagement" par Pippo Delbono, artiste italien connu pour son travail au théâtre. Au fil des séquences de ce long métrage, une poésie incisive prend forme. Journal intime en images dont les appositions créent plusieurs moments cocasses, "La Paura" témoigne également de l’état général de la péninsule italienne et de sa culture politique si vive à stigmatiser l’autre : Roms et étrangers en l’occurrence. Oscillant entre gravité et anecdotique, la société du spectacle est disséquée sans ménagement. Saisi de près, le monde exposé ne souffre d’aucun embellissement, ni d’aucun artifice. Car la matière première du film est bien la vérité, la réalité portable et démontrable ; celle qui se trouve montrée par l’artiste italien transformant cet objet qui traîne dans la poche de tout un chacun en véritable instrument de libération. Grido Armé de son portable ou d’une petite caméra, en tournée avec sa troupe ou seul dans les rues du monde, Pippo Delbono livre quelques fragments de sa vie et de sa pensée. Film d’une grande liberté, emporté par la musique de Balanescu, "Amore Carne" est un voyage dans le temps présent, en compagnie de plusieurs figures amicales (Bobò et Irène Jacob, Tilda Swinton et Marie-Agnès Gillot). Grido Le film est une autobiographie filmée du metteur en scène de théâtre et réalisateur Pippo Delbono. Il y revient sur des rencontres et des moments importants de sa vie, en compagnie des personnages qu’il rencontre sur sa route. Récit poétique et portrait de son parcours à travers le théâtre et la réalité. Pippo Delbono évoque en particulier sa rencontre et son amitié avec Bobò, un ancien interné psychiatrique qui participe, depuis leur rencontre, à tous ses spectacles.

  • Des étrangers dans la ville, Marcel TRILLAT, 2013

    43 ans après Etranges, Etrangers, Marcel Trillat reprend la caméra et retourne à la rencontre des "Etranges étrangers" d'aujourd'hui. Avec la volonté de poser une simple question : Ces "Etrangers dans la ville", toujours aussi indispensables, sont-ils accueillis plus dignement par la société française en plein XXI ème siècle ?

  • SIDA, la guerre de trente ans, Frédéric Biamonti, 2013

    Il y a trente ans, l’équipe du Professeur Montagnier mettait un nom sur ce mal étrange venu des États-Unis qui en quelques semaines avait réduit à l’état de spectre plusieurs dizaines d’individus apparemment bien portants : le SIDA venait de débouler dans nos vies. Au delà des drames, la maladie a profondément bouleversé la société française. L’urgence d’une réplique a forcé les politiques à prendre à bras le corps des sujets tabous : l’homosexualité, la toxicomanie, l’éducation sexuelle… Trente ans plus tard, si la maladie tue toujours, la société Française est assurément plus généreuse et plus tolérante qu’en 1983…

  • Enquanto o trem não passa, Midia Ninja, 2013

    Croisade dans la réalité des communautés dont les droits sont usurpés par les grandes sociétés minières et par le gouvernement brésilien, provoquant des changements de mode de vie des populations vivant sur ces territoires.

  • Étrangers dans la ville (Des), Marcel Trillat, 2013

    En 1969, Marcel Trillat réalisait Étranges étrangers. 43 ans plus tard, il reprend la caméra et retourne à la rencontre des étranges étrangers d’aujourd’hui. Avec la volonté de poser une simple question : ces Étrangers dans la ville, toujours aussi indispensables, sont-ils accueillis plus dignement par la société française en plein XXIème siècle ?

  • Sarajéviens, Damien Fritsch, 2013

    Alors que toutes les caméras du monde ont détourné leurs objectifs, qui sont aujourd’hui les Sarajéviens ? Comment se projeter dans le futur lorsque les fondements de ce qui crée une société ont éclaté ? En explorant la mémoire des Sarajéviens, nous cheminons entre passé, présent et avenir en évoquant leurs espoirs et leurs doutes dans une ville en pleine mutation. Une quête cinématographique pour recréer une image contemporaine de Sarajevo.

  • Touch of sin (A), Jia Zhang-ke, 2013

    Dans cette fiction se croisent quatre personnages, quatre provinces, mais un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal, gangrenée par la violence.

  • O pai do gol, Luiz Ferraz, 2013

    Le réalisateur accompagne José Silvério, animateur radio, « père du but », dans sa cabine de transmission, montrant à travers ce portrait la relation singulière de la société brésilienne au football.

  • Dans la boîte, Nina Faure, 2013

    Une plongée tout en malice dans l’univers impitoyable de la société Adrexo, distributeur de prospectus dans les boîtes aux lettres, où la performance est exigée de tous les candidats, y compris les octogénaires… pour un salaire réel calculé en cadence horaire, soit un travail à la tâche normalement interdit en France !

  • Comme un poisson dans l’eau, Marion Lary, 2013

    Un film qui montre, preuves à l’appui, comment les chemins de l’intégration des populations immigrées empruntent aujourd’hui des modalités originales, propres à chacun, singularités qu’il s’agit de prendre en compte pour faire société.

  • Procès du viol (Le), Cédric Condom, 2013

    Grâce à la ténacité de deux femmes refusant d’abdiquer devant la pression d’une société et d’une justice qui préfèrent détourner les yeux, le 2 mai 1978 s’ouvre à Aix un procès marquant sur le viol.

  • Fim do esquecimento (O), Renato Tapajós, 2012

    « La fin de l’oubli » donne la parole à des protagonistes du tribunal de Tiradentes et à des acteurs engagés dans la lutte pour les droits de l’homme pour aborder, trente ans après, la question de la doctrine de la « sécurité nationale ». Le film étudie ce qu’il en reste et ses impacts sur la société brésilienne aujourd’hui.

  • Noces éphémères, Reza Serkanian, 2011

    Une société qui étouffe les désirs et les aspirations individuelles. Une relation entre le jeune et fougueux Kazem et sa belle-soeur Mariam. Une ville iranienne où se pratique une coutume étrange : le mariage à durée déterminée.

  • I love democracy : la Russie, Hérade Feist, Mathieu Pansard, 2012

    Immersion au cœur d’une société qui sort de sa torpeur pour dénoncer la corruption et les inégalités, juste avant la réélection de Poutine, en mars 2013.

  • Le temps n'attend pas, Ali Awat, 2011

    Un groupe de rappeurs kurdes face à la société patriarcale.

  • Requiem pour un champion, Suzanne Chupin, 2012

    Jeune cycliste dans les années 80, Michel Rollande rêve de devenir un champion. Mais le jour où il accepte de lier ses performances à l’usage de produits dopants, sans le savoir, il met le doigt dans l’engrenage de la dépendance. Quelques mois avant sa mort, le psychiatre qui le suit pour ses addictions, filme son témoignage. Ce documentaire raconte la quête éperdue de cet homme pour s’affranchir des limites physiologiques et nous amène à réfléchir aux conséquences de la performance absolue comme modèle de société.

  • Penser critique, Thomas LACOSTE, 2012

    Thomas Lacoste a tourné et rassemblé ces 47 films-entretiens indispensables pour comprendre notre temps, et retrouver des raisons d'agir Kit de survie éthique et politique : Il faut penser le monde autrement, réfuter la logique du néolibéralisme sa violence au quotidien, la marchandisation des rapports humains. Pour situations de crise[s] : D'où l'urgence de la critique, et la nécessité d'écouter ces témoins philosophes, sociologues, juristes, magistrats, historiens, psychiatres, économistes, syndicalistes, enseignants et chercheurs à l'usage du plus grand nombre. TRAVAIL, CRISE ET LUTTES SOCIALES DVD 1 Christophe Dejours, Penser le travail, une urgence politique | Christophe Dejours, La Centralité du travail | Patrice de Charette, Le Droit du travail | Robert Castel, La Société du précariat | Robert Castel, La Question sociale. Compléments : Patrice de Charette, « L' Affaire Charette » & Le Syndicat de la magistrature face à « l'affaire ». DVD 2 Luc Boltanski, Mettre en cause | Renaud Van Ruymbeke, Corruption et criminalité économique et financière. Complément : Charles Piaget, La Lutte pour des droits nouveaux dans les entreprises. DVD 3 Étienne Balibar, L'Ébranlement 68 | Charles Piaget, Lip, une école de la lutte. ENSEIGNEMENT ET RECHERCHE DVD 4 Collectif, Universités, le grand soir | Bernard Lahire, Pour un enseignement des sciences sociales dès l'école primaire | Bertrand Ogilvie, Lutter contre l'exclusion scolaire | Bernard Lahire, L'Illettrisme : un concept fourre-tout | Bertrand Ogilvie, La Laïcité, une idée d'avenir | Christian de Montlibert, L'Université et la recherche face au néolibéralisme | Christophe Charle, Penser la réforme des universités. Complément : Bernard Lahire, Où est passée la culture ? DES HOMMES ET DES FRONTIÈRES DVD 5 Monique Chemillier-Gendreau, Penser l'Europe | Étienne Balibar, L'Europe et ses frontières | Danièle Lochak, La France et ses étrangers | Danièle Lochak, Ouvrir les frontières | Louis-Georges Tin, Les Statistiques de la diversité. DVD 6 Emmanuel Terray, Les Raisons de la révolte | Pap Ndiaye, La Condition noire en France. DVD 7 Jérôme Valluy, Pour une Europe continent d'asile | Jérôme Valluy, Combattre la xénophobie | Laurent Bonelli, Le Tournant sécuritaire | Aïda Chouk, Pour une libre circulation des personnes. Compléments : Emmanuel Terray, Économie et immigration & Une Politique de la peur | Luc Boltanski, Identité nationale | Pap Ndiaye, Frontières intérieures | Laurent Bonelli, Le Syndicat de la magistrature face aux politiques sécuritaires | Aïda Chouk, 2001, le tournant sécuritaire & 2003, l'immigration choisie. JUSTICE ET LIBERTÉS DVD 8 Monique Chemillier-Gendreau, Pour une Cour mondiale | Éric Alt, Droits et libertés à l'échelle européenne | Hélène Franco, Justice des mineurs | Monique Chemillier-Gendreau, Les Conditions de détention carcérale | Jean-Pierre Dubois, Une histoire de la Ligue des Droits de l'Homme. Compléments : Éric Alt, La Criminalité politico-financière | Jean-Pierre Dubois, Ligue des Droits de l'Homme et Syndicat de la magistrature, bilan et perspectives | Hélène Franco, Bilan et perspectives. DVD 9 Pierre Lyon-Caen, Une histoire du Syndicat de la magistrature | Robert Badinter, Une relation singulière Compléments : Renaud Van Ruymbeke, Le Rôle du Syndicat de la magistrature | Étienne Balibar, Le Surgissement du Syndicat de la magistrature. Générique Musiques : Olivier Samouillan et Anthony Mowat, label Art Melodies.

  • Gao Xingjian, celui qui marche seul, Leïla Férault-Levy, 2012

    Écrivain, Prix Nobel de Littérature en 2000, dramaturge, metteur en scène et peintre, réalisateur de films en forme de ciné-poème, Gao Xingjian vit en exil à Paris depuis 1988. Si aujourd'hui Gao Xingian a la nationalité française, il se vit avant tout comme un citoyen du monde. Ce film-portrait est l'histoire d'un homme seul en quête de "sauvegarde spirituelle de soi-même afin d'éviter l'étouffement par la société" que ce soit l'oppression politique ou les oripeaux de la gloire. (Présentation éditeur)

  • Triangle des ondes (Le), Valérie Deschênes, 2012

    Regards sur des radios citoyennes en Normandie, en Guinée-Bissau et en Argentine, à la lumière d’Ester & Moïse, deux personnages qui ont en commun une double culture, la passion de la radio, l’engagement, la militance pour une société plus juste et plus équitable.

  • Nos ancêtres les sarrasins, Robert Genoud, 2012

    L’objectif de ce documentaire est d’apporter des pièces concrètes dans le débat sans cesse reformulé, de l’identité de la France et de ses habitants. Historique, idéologique, sociale, la trajectoire suivie emprunte successivement chacune de ces thématiques pour mettre au jour un événement qui n’a cessé à travers les siècles, d’interroger les fondements de la société française. Péninsule située aux confins du continent euro-asiatique et d’une certaine manière de l’Afrique méditerranéenne, le territoire français était en quelque sorte prédestiné à recevoir une bonne partie des peuples de la terre. Comment faire de cette diversité une identité, c’est la problématique que tous les gouvernants de l’hexagone ont eu à résoudre, sans savoir toujours y répondre. (Résumé éditeur)

  • Moulin-Galant, Mathieu PHENG, 2012

    Le département de l'Essonne compte une vingtaine de bidonvilles Roms sur son territoire. Environ 900 personnes vivent ainsi en marge de la société, entre installations clandestines et expulsions à répétition. Le documentaire, MOULIN GALANT LA QUESTION ROM, raconte plus d'un an de la vie du plus grand bidonville du département. C'est la chronique de la Question Rom dans ce qu'elle a de plus concret : des hommes, des femmes et des enfants, désireux de s'insérer en France, des militants associatifs défendant le droit des familles, et des responsables politiques chargés de gérer un dossier qui semble parfois totalement insoluble.

  • Rues de la mémoire, Carmen Guarini, 2012

    Des dalles posées par les habitants sur les trottoirs des quartiers de Buenos Aires rappellent qu’à tel ou tel endroit des opposants à la dictature ont été séquestrés et assassinés. Le travail de mémoire d’une société dévastée par les disparitions est choisi comme sujet de réflexion d’un atelier de cinéma animé et filmé par Carmen Guarini. Comment la mémoire des vies volées peut-elle s’inscrire dans la géographie urbaine ? Comment le cinéma peut rendre compte de cette démarche ?

  • What a fuck am i doing on this battlefield, Nicolas Peltier, Julien Fezans, 2012

    Ce film tente de rendre compte de l’univers sombre et torturé du musicien Matt Elliott, également connu pour ses travaux au sein de la formation Third Eye Foundation. C’est au travers de ses expériences humaines et musicales, que nous découvrons un homme révolté et lucide, en constante observation, qui n’est pas effrayé de donner ses opinions sur notre société contemporaine.

  • Ces sourds qui ne veulent pas entendre, Angélique Del Rey, Sarah Massiah, 2012

    Progrès technologique incontestable dans la réhabilitation de la surdité, l’implant cochléaire n’est pas considéré comme un progrès par tout le monde : certains sourds refusent cette prothèse. Comment comprendre que l’audition ne leur manque pas ? Dans nos sociétés, tout ce que la technique rend possible, institue un pouvoir de fait auquel nous prenons peu le temps de réfléchir : le rejet par des sourds de l’implant est l’occasion d’y réfléchir.

  • FATEA - Femmes au travail en Algérie, Carole Filiu, 2012

    Ce web-documentaire propose de partir à la rencontre de neuf femmes en Algérie et de découvrir comment les Algériennes transforment jour après jour la société dans laquelle elles vivent. Chacune d’elles nous offre son regard sur son quotidien et exprime ses espoirs et ses désirs de changement d’une Algérie en crise.

  • Boxe avec elle, Latifa Robbana Doghin, Salem Trabelsi, 2012

    Elles ont choisi de monter sur un ring et de se battre… pas pour se défouler, mais pour arracher des titres et pourquoi pas une médaille olympique qui les sortirait de leur condition très modeste ? Quel regard la société arabo-musulmane pose-t-elle sur ces femmes ? Elles ont baissé leur garde le temps d’une confession…

  • Invisibles (Les), Sébastien Lifshitz, 2012

    Des hommes et des femmes, nés dans l’entre-deux-guerres; ils n’ont aucun point commun sinon d’être homosexuels et d’avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l’amour.

  • I love democracy : la Turquie, Baudouin Koenig, 2012

    L’islam turc est-il soluble dans la démocratie ? Les équipes de « I love democracy ont sillonné le pays pour sonder un modèle républicain envié mais non exempt de dérives autoritaires, et prendre le pouls d’une société civile pleine de vitalité.

  • I love democracy : la Tunisie, Fabrice Gardel, Franck Guérin, 2012

    Un an après la “révolution de jasmin” et le départ de Ben Ali, où va la Tunisie ? Comment se fait l’apprentissage de la démocratie ? Qui sont les islamistes qui viennent de remporter les élections ? Immersion au cœur d’une société en pleine ébullition.

  • À quoi rêvent les Fennecs ?, Sarah Tikanounine, 2012

    Un portrait de jeunes footballeuses qui défendent les couleurs de l’Algérie dans l’équipe nationale de football féminin. Leur témoignage sur les difficultés qu’elles rencontrent à exercer librement leur sport, le regard des hommes, les préjugés de ces derniers et de la société dans laquelle elles vivent.

  • Faire quelque chose, Vincent Goubet, 2012

    Ce documentaire a été conçu comme un portrait – nécessairement subjectif – de la Résistance. L’auteur a cherché à lui donner un visage, par petites touches. Il réunit des récits parcellaires, évoque l’action au quotidien : des distributions clandestines de tracts aux états d’âme avant un sabotage, des premiers attentats antinazis à l’édification d’une organisation nationale, du refus basique de l’inhumain à la proposition d’un projet de société

  • Banque qui veut prêter plus (La), Valérie Denesle, 2012

    Après plusieurs mois d’immersion au sein de la Nef, la cinéaste Valérie Denesle a réalisé un documentaire représentant l’activité au quotidien de la société financière. Le film s’attache ainsi à suivre les sociétaires, salariés et emprunteurs de la Nef dans leur engagement pour construire une finance plus éthique, une économie plus solidaire, une société plus juste.

  • Ladies’Turn. Le Défi d’un tournoi de foot féminin au Sénégal, Hélène Harder, 2012

    Organiser un tournoi de football féminin, investir le terrain en bravant tabous et préjugés, tel est le défi de l’association sénégalaise « Ladies’ Turn ». À travers le suspense de la compétition et les différents parcours des personnages apparaît une société africaine et musulmane en pleine mutation.

  • Temps du J.T. - Marcel Trillat (Le), Yves Gaonac’h, 2011

    Marcel Trillat, ex-chef du service société de France 2, raconte son parcours iconoclaste au sein du PAF et sa relation avec le pouvoir.

  • On est là !, Luc Decaster, 2011

    Clean Multiservices est une société de nettoyage ordinaire. Pour les clients tout semble propre effectivement, jusqu’au jour où des employés en ont assez d’être traités comme le papier avec lequel ils font briller les toilettes. Des papiers, eux, ils n’en n’ont pas. Ils décident d’occuper l’entreprise.

  • Inuit song, Dominique Agniel, 2010

    La mutation de la société inuite, au Nunavik, entre monde moderne et traditions ancrées, au prisme des paroles de collégiens et de leurs enseignants.

  • Où est le soleil?, Claire-Sophie Dagnan, 2011

    Entre São Paulo et Tokyo, « Où est le soleil? » raconte les histoires des descendants de migrants japonais au Brésil à travers le regard de neuf artistes nikkeijin: leurs portraits questionnent les différences culturelles, les manières de se voir, d’être vu et reconnu comme pluriel, autre. C’est l’histoire d’une recherche d’une place dans la société, d’une place au soleil, y compris lors des évènements les plus sombres.

  • Mauvaises herbes, Anne de Giafferri, 2011

    Du maquis corse au jardin botanique de Salerne en Italie, de l'université d'Athènes aux Herboristes de Tissint dans le désert marocain, quelle place ont les savoirs botaniques dans nos sociétés ? Toute une palette d'expériences, de l’utilisation première et ancestrale des plantes sauvages du bassin méditerranéen jusqu’à celle, contemporaine, de la phytopharmacologie.

  • Korf Ha Korf, Roland Thepot, 2011

    Version Bretonne de Breizh Erotik. Un documentaire qui explore les rapports aux corps, à la sexualité et à l'amour dans les sociétés paysannes Bretonnes, généralement très pudiques.

  • Breizh Erotik, Roland Thepot, 2011

    Un documentaire qui explore les rapports aux corps, à la sexualité et à l'amour dans les sociétés paysannes bretonnes, généralement très pudiques.

  • Imulal, une terre, des racines et des rêves, Nunë Luepack, 2011

    Sylvain Derne, un jeune journaliste impliqué dans les débats qui caractérisent la société calédonienne, réalise une enquête sur les aspirations d’une jeunesse qui s’est volontairement exilée pour étudier. Sa rencontre avec les représentants de différentes cultures donne lieu à un échange de points de vue et de projections inédites sur l’avenir calédonien. Six étudiants impliqués dans des domaines variés évoquent ainsi leur projet d’avenir en portant un regard à la fois impliqué et distancé sur leur propre culture océanienne grâce à leur immersion dans la réalité occidentale. L’ensemble des réflexions développées par les étudiants anticipe l’échéance de 2014–2018, période au cours de laquelle doit être proposé un référendum portant sur l’issue de l’Accord de Nouméa. C’est à partir du regard unique de jeunes Calédoniens venus étudier en Métropole que ce film esquisse les attentes et les projets qu’ils façonnent pour le futur de leur pays.

  • Notre école, Mona Nicoară, 2011

    L'Union européenne interdit que les enfants roms soient envoyés dans des écoles séparées et soutient leur intégration sur le plan financier. Avec un humour doux-amer, le film suit trois enfants roms qui participent à un projet d’intégration scolaire dans une petite ville de Transylvanie. Un documentaire sans concession, une aventure humaine drôle et intelligente qui dissèque la complexité du processus d'intégration des Roms et la bonne conscience de nos sociétés. Entre rêve et profonde désillusion.

  • La langue de Zahra, Fatima Sissani, 2011

    Les Kabyles existent d’abord par la parole. Chaque geste, chaque instant de leur quotidien peut donner lieu à une langue de vers, de métaphores, de proverbes... Ne dit-on pas que, dans ces contreforts montagneux dont ils sont les hôtes, la joute oratoire était un exercice courant ? Une réalité qu’on se représente mal lorsque l’on plonge dans la société de l’immigration où ces hommes et femmes, souvent analphabètes, sont relégués exclusivement au rang d’ouvriers et de femmes au foyer…On imagine alors mal les orateurs qu’ils deviennent lorsqu’ils retournent dans leur langue.

  • Alma, Patrick Rouxel, 2011

    Alma est une prise de conscience de ce qui se cache derrière le cuir, la viande, les produits laitiers et le bois exotique. Ce film nous invite à remettre en question nos habitudes de consommation et notre modèle de société.

  • Ecuador, Jacques Sarasin, 2011

    L’Équateur est un pays fort méconnu, boudé par les médias. Peut-être parce qu’il est à une place unique sur la carte géopolitique mondiale. Alors que le reste de la planète fait la course à la dérégulation financière, le Président économiste Rafael Correa tente depuis 2006 de mettre en place un socialisme d’État en accord avec les principes modernes de responsabilité écologique. Ecuador propose une découverte de cette politique, encore hors du domaine de l’envisageable dans le débat public en France. C’est un document sur l’espoir, porteur d’idées et de réflexions sur la condition humaine, de propositions sur les crises quasi endémiques qui secouent nos sociétés. C’est aussi une invitation au débat constructif, autour de l’avenir des peuples.

  • Moulin-Galant, la question rom, Mathieu Pheng, 2011

    Le département de l’Essonne compte une vingtaine de bidonvilles roms sur son territoire. Environ 900 personnes vivent ainsi en marge de la société, entre installations clandestines et expulsions à répétition. Le documentaire, « Moulin-Galant, la question Rom » raconte plus d’un an de la vie du plus grand bidonville du département.

  • Survivre au progrès, Harold Crooks, Mathieu Roy, 2011

    Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires… Est-il urgent de renoncer à « l’illusion du progrès » qui s’est imposée progressivement à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d’avancées technologiques illimités?

  • Français d’août (Les), Cédric Defert, 2011

    Une traversée de la France à une période où celle-ci tourne traditionnellement au ralenti. Un road movie subjectif et plastique, décliné en une multitude de tableaux fixes pour approcher au plus près les réalités de notre société.

  • Journée avec (Une), Collectif, 2011

    Une journée avec est une collection de dix portraits d’enfants d’Afrique de l’Ouest. Ils ont entre sept et douze ans et vivent au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Nous les suivons à hauteur d’enfant, pas à pas, pendant une journée ordinaire, une journée d’école, avec ses temps forts, ses temps faibles, sa routine et ses imprévus. Les films documentent le quotidien des différentes sociétés dans lesquelles ces enfants évoluent, grandissent et sont éduqués.

  • Droit à l’avenir (Le), Patrice Peugeault, Yves Benitah, 2011

    Ce court métrage permet de comprendre comment l’économie sociale et solidaire agit depuis plus d’un siècle pour une société respectueuse de la dignité humaine.

  • Péniche Cancale, une aventure culturelle et coopérative (La), Damien Maheu, 2010

    Dijon, 2009. La SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) « L’Autre Bout du Monde » redonne vie à une vieille péniche de transport de marchandises et largue les amarres au Port du Canal de Dijon. Le 5 novembre, la Péniche Cancale ouvre sa cale et invite le public bourguignon à prendre l’air du large…

  • C’est par où la décroissance ?, Luca Casavola, Monica di Bari, 2008

    La société actuelle tient pour acquis le principe de croissance économique, postulat sur lequel elle s’est construite et qui conditionne largement nos styles et nos conditions de vie. Or on peut se demander si ce principe est vraiment pertinent et compatible avec d’autres exigences humaines et environnementales.

  • Regard sur le sport : Edgar Morin, Benjamin Pichery, 2010

    Edgar Morin, passionné de sport et notamment de football, livre dans cet entretien filmé son regard de sociologue sur la complexité du sport. En l’abordant comme un « phénomène social total » cher à la méthodologie maussienne, il analyse les différentes dimensions de la place qu’occupe le sport dans nos sociétés.

  • Les femmes de la cité Saint-Louis, Denis Gheerbrant, 2010

    La cité Saint-Louis est une cité jardin que les habitants, de génération en génération, depuis 1926, se sont appropriée pour en faire une petit monde ouvrier, joyeux et combatif. Une société de femmes ? En tout cas, ce sont les femmes qui portent le désir de faire société. D'autant que l'organisme HLM qui gère la cité veut mettre les maisons en vente.

  • Le centre des rosiers, Denis Gheerbrant, 2010

    La cité des Rosiers, construite à la fin des années cinquante, avec ses grandes barres de béton brut, a quelque chose d’une forteresse. Le chômage, le commerce de drogue, la concentration de toutes les misères du monde feraient exploser cette cité, s’il n’y avait une formidable force de vie : l’aspiration tout simplement à pouvoir aimer, gagner sa vie et faire partie de la société. Ce n’est rien d’autre que cela qui se joue ici, le centre des Rosiers est un centre social. - Denis Gheerbrant

  • La république, Denis Gheerbrant, 2010

    La République, à Marseille, c’est une grande artère de l’époque haussmannienne rachetée par deux groupes immobiliers. Elle est stratégique au sens où elle relie le nouveau centre d’affaires construit sur les ruines de l’industrie portuaire, au centre ville. À ce titre, elle doit être la plus belle, et la mairie y installe le tramway. Cette rue qui partait progressivement en déshérence, plus qu’une proie, devient le symbole d’une reconquête du centre ville. Mais les habitants se parlent, se réunissent pour échanger leurs expériences, la constituer en savoir et répondre aux "Américains" – une des sociétés immobilières a été créée par un fonds de pension texan. Ils étaient censés disparaître, ils se révèlent : Vincent, Jules et Monique, Madame Ben Mohamed et Madame Cary, certains ont un passé politique, d’autres pas, certains ont eu une vie tumultueuse, d’autres pas, c’est une petite république qui se monte là. - Denis Gheerbrant

  • Cette France-là, Thomas LACOSTE, Eric FASSIN, 2010

    Un film-entretien de Thomas Lacoste avec Eric Fassin, sociologue, professeur agrégé à l'Ecole Normale Supérieure (ENS) et chercheur à l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris/CNRS/EHESS). Il est membre de l'association Cette France-là. Il est, entre autre, l'auteur de Le sexe politique. Genre et sexualité au miroir transatlantique (éd. EHESS, 2009) et De la question sociale à la question raciale ? Représenter la société française (dir. avec Didier Fassin, La Découverte, 2006).

  • Nous étions communistes, 2010

    Des militants de gauche, marxistes ou nationalistes arabes, avaient aspiré pendant la guerre civile libanaise à créer une société non confessionnelle, démocratique, égalitaire, et solidaire de la résistance palestinienne. Aujourd'hui, l’espace public est occupé par le confessionnalisme et dominé par la méfiance et la peur de l’Autre.

  • Grosso Calibre, Ludmila Curi, Thiago Vieira, Guilherme Arruda, 2010

    Les textes des funks proibidos chantés par Mc Smith sont un portrait de la violence vecue par les habitants des favelas cariocas. Le film montre le quotidien d’une société qui vit au milieu d’une guerre entre les trafiquants et la police.

  • Rrom, premier peuple européen, Tania Rakhmanova, 2010

    Six siècles de présence en Europe n’auront pas suffi à diluer les préjugés : dix à douze millions de Rroms sont toujours relégués dans les marges de la société et traités en boucs émissaires des crises qui frappent les États où ils vivent. la réalisatrice tente de synthétiser leur passé, présent et avenir européen.

  • Citoyens ou étrangers ?, Jon Kalina, 2010

    Ce documentaire répond à l’une des plus importantes questions de notre temps : dans quelle mesure les politiques nationales et les attitudes sociales « fabriquent » des nouveaux résidents bien intégrés ou bien contribuent-elles à leur ségrégation aux marges de nos sociétés ? Qu’est ce qui fait des étrangers de nouveaux citoyens ?

  • Lessiveuses (Les), Yamina Zoutat, 2010

    Ce sont des femmes, des épouses, des mères et elles font la lessive pour leurs hommes qui sont en prison… Ces femmes simples et dignes, issues de tous les milieux sociaux, passent des heures à toucher, caresser, manipuler, contrôler, parfumer le linge… Des heures volées à la justice, à la prison, à la société

  • Guerre de Wiebo (La), David York, 2010

    Au cours des années 1990, des puits de gaz naturel acide ont été creusés tout près de la ferme de la famille Ludwig sans tenir compte de ses inquiétudes quant aux conséquences d’une telle opération. Par la suite, le bétail a commencé à mourir et les membres de la famille se sont mis à avoir des problèmes de santé. Après avoir été ignoré durant cinq ans par les sociétés pétrolières et gazières, Wiebo Ludwig décide de leur déclarer la guerre.

  • Fritkot, Manuel Poutte, 2010

    Portrait d’une friterie de quartier menacée de disparition. Petit théâtre de la société belge contemporaine

  • Squat, la ville est à nous, Christophe Coello, 2010

    À Barcelone, pendant six ans, l’aventure d’un groupe politique engagé dans le quotidien des luttes collectives, au moment d’une crise majeure de nos sociétés contemporaines : Squat.

  • Salaam Isfahan, Sanaz Azari, 2010

    Sous le prétexte de prendre des photos des passants la réalisatrice prend le pouls de l’Iran à la veille des élections de juin 2009 qui verront la reconduction de Mahmoud Ahmadinejad au pouvoir. Le film trace le portrait d’une société avant, pendant et après les élections, courte période de rêves ou un changement se dessine.

  • Sochaux cadences en chaîne, Laurence Jourdan, 2010

    En mettant en parallèle le témoignage d’ouvriers de l’usine Peugeot de Sochaux et les stratégies des directions de PSA , ce film donne à comprendre combien en quelques décennies, l’univers de l’industrie automobile s’est métamorphosé. Combien le fonctionnement de notre économie, de notre société a changé.

  • Fix me, Raed Andoni, 2010

    Raed, auteur réalisateur, sorte de cousin palestinien de Woody Allen, a mal à la tête, au sens propre comme au figuré. Cela l’empêche de travailler. Armé d’humour et d’une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne. Au risque de déconcerter sa propre famille et ses vieux amis, il décide de se faire soigner et de filmer sa psychothérapie…

  • Tumultueuse vie d’un déflaté (La), Camille Plagnet, 2009

    Après la privatisation de la société des chemins de fer du Burkina Faso, un conducteur de locomotive est licencié. Portrait tragi-comique d’un grand jouisseur impénitent, terrassé en pleine allégresse, qui coule depuis des jours bien sombres en attendant sa pension de retraite.

  • Working on it, Karin Michalski, Sabina Baumann, 2008

    Comment notre société réagit-elle à la rupture de ses normes de genre, au travail, dans la rue?

  • Cuba, entre deux cyclones, Bernard Mangiante, 2008

    Un panorama de la société cubaine d’aujourd’hui, plus complexe qu’il n’y paraît.

  • Françoise Héritier et les lois du genre, Anne-France Sion, 2009

    Françoise Héritier, anthropologue, développe sa pensée sur l’organisation du rapport hiérarchique entre les sexes et son origine. A partir de ses recherches sur la parenté, elle a également mis en évidence les règles multiples d’alliances et de filiation inventées par les sociétés.

  • No border (Aspettavo che scendesse la sera) Un homme idéal (Fragment K.) N'entre pas sans violence dans la nuit, Sylvain George, 2009

    No Border "Paris, ville ouverte. Vertiges des commémorations. Ruines. Vents. Marées. Naked eyes. De jeunes migrants irakiens, afghans, iraniens errent dans les rues, entre soupes populaires et camps de fortune. Partant, ils mettent en crise l'ordre des choses et la société bourgeoise. Un mouvement d'émancipation advient, profondément mélancolique, élégiaque : redéfinir le concept de révolution par un nouveau concept d'Histoire." - (CNC- images de la culture) Un homme idéal "Noir. Ombres. Une silhouette, et des murs qui défilent, acérés comme des rasoirs prêts à trancher ce qui ne saurait se voir. Un homme marche dans la ville. Paris. Monsieur K. À l'instar des 30 000 familles qui ont placé leur dernier espoir dans la circulaire de Monsieur S. (Sarkozy), Monsieur K. attend, attend et attend... Au cours de cette attente, on découvre un visage pétrifié, celui d'une société française en état de guerre... " - (CNC) N'entre pas sans violence dans la nuit "La rage au c½ur. De plein fouet. Gueules ouvertes. Rafles. Octobre 2005. Un quartier de Paris se révolte, spontanément. Et l'écho du désespoir et de la colère n'a d'égal que l'injustice qui frappe les habitants jours après jours. Gestus historique qui renvoie aux luttes populaires les plus belles, les plus ténues, les plus fragiles : esclaves de Spartacus, insurgés de la Commune, noirs et latinos américains... Des mondes comme des poings qui se serrent, des c½urs qui se battent, tandis que les poitrines se soulèvent." - (CNC)

  • Femme chef de clan, Colette Watipan, 2009

    Marguerite THYEM est une femme kanak âgée de 52 ans et mère de 5 enfants. Elle est originaire de la tribu de "Vieux Touho" dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie. C’est une femme forte et énergique. En 2008, elle décide de prendre la responsabilité de "chef de clan", une place qui a toujours été occupée par les hommes dans la société traditionnelle kanak.

  • Shaman tour, Laetitia Merli, 2009

    La Mongolie, qui est restée longtemps fermée aux voyageurs, s’ouvre aujourd’hui au marché libéral et est visitée par des touristes du monde entier. Quelles sont les interactions entre les touristes et les éleveurs nomades, les uns rêvant d’un monde « authentique » peuplé de rennes et de chamanes, les autres s’ouvrant au capitalisme et rêvant de la société de consommation ?

  • Art et poésie touareg pour le 3ème millénaire, Hélène Claudot-Hawad, 2009

    Comment exister hors des modèles hégémoniques imposés par la mondialisation ? Comment être Touareg aujourd'hui ? Comment poursuivre la marche nomade qui multiplie les horizons ? Comment occuper le vide ? Ces questions douloureuses se posent avec une violence accrue dans les espaces arides du Sahara et du Sahel à l'économie asphyxiée, à la population criminalisée et aux territoires âprement convoités pour leurs richesses minières. Pour résister au chaos et au non-sens, pour lutter contre l'ultime dépossession de soi : celle de l'imaginaire, quarante-quatre poètes touareg de l'Aïr, de la Tagama, de la Téshilé et de l'Azawagh, se sont réunis à Agadez pendant trois nuits et trois jours en novembre 2006. Dessinant des parcours sonores libérés des entraves qui immobilisent aujourd'hui leur société, ils réinventent à leur manière les trames du présent.

  • En comparaison, Harun Farocki, 2009

    Un film sans commentaire qui apporte sa contribution au concept de travail en comparant la production de briques au sein d’une société traditionnelle africaine, dans l’Inde en cours d’industrialisation et en Europe.

  • Des Comores à Marseille, Alain TENENBAUM, 2009

    80 000 Comoriens vivent à Marseille, 10% de la population ! Cette communauté discrète ne fait que rarement parler d'elle. Certains sont venus avec l'espoir de retourner un jour chez eux. D'autres se sont intégrés et n'envisagent plus de vivre leur vie ailleurs que dans la cité phocéenne. Ils ont fait le grand voyage, poussés par la misère et le manque de perspective qui règnent sur l'Union des Comores depuis l'indépendance du pays en 1975. Ceux des deuxième et troisième générations se sentent simplement Marseillais.. Comment ces gens sont-ils organisés ici ? Pourquoi le réflexe communautaire les aide-t-il à trouver leur place dans la société française et, dans le même temps, pourquoi constitue-t-il un handicap à leur intégration ? (Mécanos Productions)

  • En transition 1.0. De la dépendance au pétrole à la résilience locale, Emma Goude, 2009

    Les villes en transition offrent une vision pratique pour créer une société de l’après-pétrole, post-consumériste, où les gens font changer les choses. Un documentaire optimiste, axé sur des solutions pratiques, locales, transposables concrètement dans la vie de tous les jours.

  • Bananas !*, Fredrik Gertten, 2009

    Juan “Accidentes” Dominguez travaille sur la plus grosse affaire de sa carrière. Représentant 12 Nicaraguayens, travailleurs dans des plantations de bananes, il s’attaque à la société Dole Food Company dans une bataille juridique inédite. La raison ? Avoir utilisé des pesticides interdits entraînant la stérilité, en toute connaissance de cause.

  • Bienvenue dans la vraie vie des femmes, Agnès Poirier, Virginie Lovisone, 2009

    Dans les têtes, dans la loi, c’est l’égalité, mais dans la pratique, ce n’est pas la même chose. Aujourd’hui, les femmes sont plus diplômées que les hommes mais, elles ne sont pas aux postes de responsabilités. C’est le paradoxe français. Entre inégalités et tensions : radiographie de la société française.

  • Sortir du N’Kuta, Céline Metzger, 2009

    Au Cameroun, l’homosexualité est pénalisée depuis 1972. Dans la société camerounaise, l’homosexualité est taboue au point que,jusqu’alors, si l’on en croit l’opinion publique, « il n’y a pas d’homosexualité au Cameroun. » À travers les parcours de trois homosexuels et leur avocate, Alice Nkom, le Cameroun se dévoile. Plus qu’un jugement de valeur, ce film cherche à mieux comprendre cette société apparemment homophobe.

  • Monde sans fous ? (Un), Philippe Borrel, 2009

    Faute de trouver une prise en charge adéquate dans les services psychiatriques, les malades psychotiques chroniques se retrouvent souvent exclus de la société… Sur fond de réforme gouvernementale, Philippe Borrel dresse un état des lieux d’une psychiatrie privée de moyens…

  • Jeunes traces (Les), Sylvie Coren, 2009

    Ce film documentaire est partie prenante de l’action Soin et Culture dans le nord des Hauts de Seine pour que des jeunes en risque de désaffiliation puissent s’ouvrir à la société, se (re)donner confiance, travailler l’estime de soi et le respect de l’autre.

  • Dieu a-t-il quitté l'Afrique ?, Musa Dieng Kala, 2008

    À travers le quotidien de cinq jeunes adultes cherchant à immigrer coûte que coûte en Occident, ce long métrage documentaire révèle l'impuissance des individus face à l'indifférence internationale et au désengagement des dirigeants d'une société vidée de ses ressources. Août 1999, Bruxelles. Deux adolescents guinéens sont retrouvés morts dans le train d'atterrissage d'un avion en provenance de Conakry. Bouleversé par ce phénomène en perpétuelle expansion, le réalisateur d'origine sénégalaise Musa Dieng Kala retourne dans le quartier où il a grandi, à Dakar, avec une douloureuse question : Dieu a-t-il quitté l'Afrique?

  • Margem do Lixo (À), Evaldo Mocarzel, 2008

    Documentaire ciblé sur le travail des coopératives des ramasseurs de déchets au Brésil - surtout à São Paulo. Un travail dévalorisé par le pouvoir public et invisible pour la société, bien qu’il soit fondamental dans le milieu urbain et représente un nouveau chemin professionnel pour les sans abris.

  • Terre Sans pain, Luis BUNUEL, 2008

    Terre sans pain nourrit une partie de l'oeuvre du cinéaste, celle ou l'aspect social, ou l'intérêt porté vers les laissez-pour-compte est fondamental. Luis Buñuel réalise ce documentaire au tout début de sa carrière, en 1933. Il est encore un jeune artiste, auteur d'Un Chien andalou et de L'Âge d'or. Le film sera censuré par le pouvoir Franquiste. Terre sans pain nourrit une partie de l'oeuvre du cinéaste, celle ou l'aspect social, ou l'intérêt porté vers les laissez-pour-compte est fondamental. Terre sans pain débute au coeur d'un petit village principal et moyen-âgeux, ou les hommes se livrent à des coûtumes ancestrales proches de la barbarie (exécution de coqs dans le cadre des rites de mariages). Le propos se concentre pourtant ailleurs, Buñuel choisissant de poser sa caméra un peu plus loin, là ou la misère est encore plus grande et insoutenable. Terre sans pain est une charge violente, un témoignage d'une noirceur extrême et renforcée en plus par le réalisme de la démarche documentaire. A la fin, un carton de conclusion donne explicitement au film tout son sens politique. Il est dit que Le Front Populaire, qui accèda au pouvoir en 33 avant le coup d'Etat militaire de 36, accompagne l'émancipation sociale du pays, son entrée dans la modernité et le bien-être de la population quand au contraire la politique franquiste vise à privilégier les castes les plus riches au mépris des autres que l'on maintient presque volontairement sous verre. Terre sans pain continue ainsi de se voir comme une allégorie tant le message arrive à être perçu presque un siècle plus tard par nos société modernes, que ce soit da,s les rapports de classes au sein d'un pays moderne occidental ou le rapport entre pays riches et pays pauvres. On est dans un schéma du même ordre, même s'il ne faut considérer Terre sans pain que sa dimension symbolique. Les temps ont heureusement quand même changé. Benoit Thevenin

  • Noirs - L'identité au coeur de la question noire, Arnaud Ngatcha, 2008

    Alliant documents d'archives, entretiens (avec Maryse Condé, Christiane Taubira, Pascal Blanchard, Aimé Césaire...), et images contemporaines, une analyse de l'impact de l'esclavage et la colonisation sur la construction identitaire des Noirs et leur représentation dans la société française... Didactique, exhaustif et vivant...

  • D'en France et d'Ailleurs, Jean-Antoine BOYER, 2008

    "Le quartier de Belleville a connu, depuis le début du XXe siècle, plusieurs vagues d'immigration Liés par une forte solidarité communautaire, les Chinois ont donné à ce quartier une animation très particulière Ce film nous plonge dans l'histoire de ce quartier, à la rencontre d'artisans et de ceux qui en font la richesse La collection D'en France et d'ailleurs présente les portraits d'artistes étrangers ayant choisi de vivre en France. Nous découvrons leurs motivations, leur communauté, leurs relations avec la population environnante, le jugement qu'ils portent sur la société française." - ADAV

  • Histoire et mémoires des immigrations, 2008

    La collection "Mémoires et Histoire" répond à la demande des enseignants, de plus en plus confrontés à la problématique mémorielle : comment articuler l'étude de la construction de la mémoire et l'histoire enseignée à l'école, au collège et au lycée ? Elle énonce les exigences du travail d'analyse critique et de mise en perspective historique des témoignages oraux, des archives écrites, des documents, qui doivent toujours être replacés dans leur contexte. Elle relève la spécificité du rôle des historiens, des enseignants et des témoins. Ce coffret, réalisé par le CRDP de l'académie de Créteil avec la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, est composé de deux DVD. Le premier DVD "Histoire des immigrations" rappelle les grands évènements qui ont marqué deux siècles d'immigration en France et s'interroge sur l'intégration progressive à la société française d'une communauté, celle des Portugais de France. Le deuxième DVD "Mémoires et enseignement des immigrations" observe la façon dont des enseignants abordent l'enseignement du fait migratoire avec leurs élèves et les réponses apportées par les différents professionnels concernés, scientifiques, pédagogues, historiens, acteurs sociaux, associations. Il s'intéresse aux combats à mener contre le racisme et la xénophobie, pour les droits de l'homme et au lien particulier tissé entre la France et l'Algérie. A une époque où la place et le rôle de l'immigration dans la société française et la lutte contre les discriminations sont au coeur de l'actualité, ce coffret propose des documents et des pistes de réflexion pour les enseignants et les éducateurs qui travaillent sur ces questions avec des jeunes.La richesse des sources, la diversité des pratiques constituent un élément de réponse à la crise d'identité que traverse une génération d'enfants dont la plupart sont nés ici, mais dont les parents viennent d'ailleurs. (Sceren CNDP)

  • Zétwal, Gilles Elie-Dit-Cosaque, 2008

    Au milieu des années 1970, dans une Martinique empêtrée dans des problèmes sociaux, un homme, Robert Saint-Rose, grand admirateur d’Aimé Césaire, met sur pied un projet insensé : être le premier français dans l’espace. Conviant responsables politiques, scientifiques, personnalités de l’époque, sans oublier, bien sûr, des proches de Robert Saint-Rose, Zétwal retrace cette extraordinaire aventure. Et compose en fin de compte le portrait d’un homme, d’un rêve, d’une société.

  • Sous le niveau de la mer, Gianfranco Rosi, 2008

    À 300 kilomètres au sud-est de Los Angeles et 35 mètres sous le niveau de la mer, un groupe de marginaux vit au milieu du désert. Il ne s’agit pas d’une communauté de hippies, seulement de gens qui ont tourné le dos à la société autant qu’ils en ont été exclus.

  • D’un mur l’autre, Patric Jean, 2008

    Du nord au sud, Patric Jean part avec humour et tendresse à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont migré des quatre coins du monde et qui composent cette nouvelle société, y participant avec énergie et générosité.

  • Mémoires de mai, Philippe Harel, 2008

    Quarante ans après Mai 68, quel est l’héritage des évènements qui ont permis à la société française d’avancer ? Car les acquis et les excès de Mai 68 font toujours débat.

  • Mai 68, les images de la télévision, Hugues Nancy, 2008

    Avec les images de la télévision, nous suivons au plus près les manifestations étudiantes, l’occupation de la Sorbonne puis des usines, l’intervention du gouvernement et enfin la lente reprise du travail jusqu’aux élections législatives du 30 juin. Pour mieux comprendre les enjeux de la révolte, quatre dossiers dressent un portrait de la société d’avant Mai 68.

  • Mai 68, esprit es-tu là ?, Karine Bonjour, Philippe Cahn, 2008

    Que reste-t-il de l’esprit de Mai 68 ? À travers les témoignages d’anonymes ou d’inconnus de l’époque, le film dresse le portrait de la société française d’avant les événements et mesure l’impact de la « Révolte de mai » sur la vie de chacun d’eux.

  • Enfants de Mai 68 (Les), Isabelle Petitgas, 2008

    Cette série de 8 films s’attache à remettre en perspective les transformations de la société depuis 68, vues à travers le regard de trois générations.

  • Vacances de Clémence (Les), Michel Andrieu, 2008

    La vie d’une famille à St-Nazaire en 1967. Le film, qui s’achève le 13 mai 68, veut restituer ce moment où, tant dans la société que dans la vie de Clémence et Gérard, quelque chose de fondamental va basculer.

  • Vers une terre sans douleur, José Huerta, 2007

    Un voyage au cœur de la société civile brésilienne, où les hommes et femmes rencontrent des problématiques essentielles et luttent pour construire une société plus équitable, plus juste et plus humaine.

  • Stella, Vanina Vignal, 2007

    Stella est roumaine, elle a 49 ans, et vit avec son mari Tzigane au "Hanul", un bidonville de la plaine Saint-Denis situé sous l’A86, le long des rails du RER. Pour survivre, elle mendie dans le métro parisien, assise en bas des marches de la station Oberkampf. L’hôpital de la Pitié-Salpêtrière est un des rares lieux où elle a un contact direct avec la société française : elle tente de s’y faire soigner les dents, et préserve par là-même sa dignité, malgré tout. Qui est Stella ? Pourquoi est-elle venue en France ? Qu’a-t-elle laissé en Roumanie ? Comment s’est-elle adaptée à la vie dans un bidonville ? Comment a-t-elle pris la décision d'aller mendier ? Quelles sont ses attentes, ses projets... ses rêves ? « J’ai filmé Stella au plus près, sans occulter sa normalité mais sans prétendre non plus à la scientificité de l’étude sociologique. Je lui ai donné la parole, et elle l’a prise avec honnêteté, finesse et sensibilité. Avec Stella, j’ai pu approcher le mythe du mendiant de l'Est, pour mieux le déconstruire. Stella raconte donc tout à la fois l’histoire d’une ouvrière déboussolée par l’histoire chaotique de son pays, d’une amoureuse qui prend des risques pour la survie de son homme, d’une immigrée diabolisée par son pays d’accueil... mais surtout, Stella raconte l’histoire d’une femme ordinaire, une femme qui nous ressemble, et qui rêve encore. » Vanina Vignal

  • Vers une terre sans douleur, José Huerta, 2007

    Voyage initiatique à travers le Brésil et rencontres avec ceux qui luttent pour une société plus équitable, plus juste, plus humaine : premier contact avec les Guarani en lutte pour la reconnaissance de leur droits sur leurs terre, découverte du Mouvement des Sans Terre et d’une installation d’une coopérative de producteurs laitiers, plongée dans les bidonvilles de Recife, immersion dans le carnaval de Salvador et découverte des enfants des rues et d’une initiative pour les resocialiser, enfin incursion en Amazonie chez les indiens Satere Mawe qui vivent mieux grâce au commerce équitable du Guarana.

  • Cap XV : 12, Fernando Pinheiro, 2007

    Lors d’un trajet en voiture à travers une ville, la nuit, une femme prostituée raconte son histoire et fait part de sa vision de la société, des hommes, de ses goûts, ses regrets et ses rêves.

  • Française doit voter ! (La), Fabrice Cazeneuve, 2007

    Réalisé dans l’hémicycle du palais Bourbon, ce film mêle reconstitution avec des acteurs et images d’archives pour faire revivre l’histoire mouvementée de la proposition de loi en faveur du droit de vote des femmes, dont les débats ont agité la Chambre des députés en 1919. Leur mise en scène permet ainsi de mieux comprendre la société de la première moitié du XXe siècle et la place accordée aux femmes à cette époque.

  • Épopée de l’or noir (L’), Jean-Pierre Beaurenaut, Yves Billon, 2007

    Pour le meilleur et pour le pire, le pétrole a bouleversé les données de l’histoire du monde et les modes de vie des sociétés contemporaines. Le film raconte cette fabuleuse épopée planétaire de plus d’un siècle et demi, en 6 épisodes.

  • J’habite le français, Chantal Briet, 2007

    Le centre Elisabeth à Belleville. Une école d’apprentissage du français où candidats à l’intégration et bénévoles rêvent d’une société plus juste, plus généreuse.

  • We feed the world, Erwin Wagenhofer, 2007

    En s’appuyant sur des documents et des témoignages inédits de scientifiques, victimes de ses activités toxiques, avocats, hommes politiques et de représentants de la Food and Drug Administration ou de l’Environmental Protection Agency des Etats Unis, le documentaire montre comment, derrière l’image d’une société propre et verte décrit par la propagande publicitaire, se cache un projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde, mais aussi l’équilibre écologique de la planète.

  • France 2007, Jun Jee-Jung, 2007

    Des corps, des visages, des regards, des lieux de vie, de l’humanité. Cela se passe en France, en 2007, dans un bidonville de Lyon, habité de Roumains, de Tziganes, oubliés de la société, sans papiers, sans droits, qu’en d’autres contrées on appellerait des intouchables.

  • En attendant les hommes, Katy Lena Ndiaye, 2007

    Oualata, la ville rouge à l’extrême est du désert mauritanien. Trois femmes pratiquent la peinture traditionnelle en décorant les murs des maisons de la ville. Dans une société apparemment dominée par la tradition, la religion et les hommes, ces femmes s’expriment avec une surprenante liberté sur leur manière de percevoir la relation entre les hommes et les femmes.

  • Générations 68, Simon Brook, 2007

    Générations 68 revient sur un événement qui a marqué l’Histoire, en bousculant bon nombre d’idées reçues. Exclusivement à base d’images d’archives revisitées aujourd’hui, le film montre l’apparition d’une génération nouvelle qui revendique une autre vision de la société.

  • Poussière de femmes, Lucie Thierry, 2007

    Par les témoignages de leur vie professionnelle et familiale, Ramata, Mariam et Eugénie, révèlent leur combat. À travers leur vécu, leur âge, leur point de vue, elles prennent position dans une société urbaine en perpétuel changement.

  • Sept jours de la vie du Père Noël, 2006

    Portrait sensible d’une famille et d’une société russe en perte de repères. Igor et Luba sont comédiens au théâtre de Saratov. Au moment des fêtes de fin d’année, ils gagnent de l’argent en allant de maison en maison, déguisés en Père Noël et en Petite Fille des Neiges. Une prodigieuse intimité.

  • City walls - My own private Tehran, Afsar Sonia Shafie, 2006

    Afin de mieux cerner la société dont elle est issue, la cinéaste iranienne immigrée en Suisse retourne à Téhéran rencontrer les femmes qui ont marqué sa vie

  • Coluche la France a besoin de toi!, Eric Guéret, 2006

    Le réalisateur Eric Guéret nous avez déjà touché en dressant le portrait intimiste du chanteur Renaud, diffusé en 2002 sur France 3. Il donne aujourd’hui la parole au plus grand clown de France… L’histoire d’un mec qui 20 ans après sa brutale disparition, manque toujours à l’appel. Ce film replace le verbe acéré de Coluche dans son époque. Entre la censure médiatique et une société française encore muselée par ses tabous (homosexualité, drogue, racisme…), la grossièreté maîtrisée de Coluche vient bousculer l’ordre établi. Par son texte et sa voix, Josiane Balasko, la « pote » de la première heure, nous guide au coeur des motivations du comique rebelle. Au fil des sketches et des archives inédites, Coluche dérange, distribue les baffes. Les journalistes, les hommes politiques, l’armée, la police, la publicité, nul n’est épargné… 20 après sa disparition, son humour vachard, populaire et bagarreur n’a pas pris une ride. Celui qui reste l’un des plus grand clown de France nous rappelle par son courage, l’obligation à la dérision, au culot, voire à la prise de risque. Contrairement à ce qu’il avait coutume de dire, Coluche a laissé une place indélébile dans nos mémoires, dans nos coeurs…(présentation éditeur)

  • Negra, Franck SCHNEIDER, 2006

    En 1540, les conquistadors espagnols arrivent au Pérou. Ils sont accompagnés d'esclaves Africains qui participent à la conquête de l'Eldorado. Durant trois siècles, l'esclavage et le commerce triangulaires ont permis au pays de développer ces plantations de coton et de cannes à sucre. L'esclavage est aboli depuis un siècle et demi, mais le fossé entre les communautés ne s'est pas comblé. Lucy Acevedo, chanteuse afro-péruvienne, vit à Genève depuis plus de quinze ans. Elle chante la fierté d'être noire au sein d'une société péruvienne qui n'a jamais vraiment accepté les descendants des anciens esclaves. Sa musique est le reflet d'une culture ancienne, ses chants sont le témoignage fidèle des souffrances de l'esclavage et du racisme. Le processus de métissage est au c½ur des transformations qui fondent le XX Ie siècle. La culture afro péruvienne témoigne d'un métissage douloureux, plus souvent subi que choisi. Ce métissage, vécu par les populations noires et indigènes en Amérique latine, est un formidable laboratoire pour essayer de comprendre les incroyables richesses issues des rencontres interculturelles, mais aussi pour tenter d'en éviter les écueils. À travers différents regards, à travers les textes de poètes africains et afro-américains, nous nous interrogerons. Qu'est-ce que la négritude aujourd'hui ? Comment construire en Europe une société multiculturelle tolérante?

  • Les nouveaux hussards de la république, Marguerite CROS, Benoit Califano, 2006

    "Les enseignants d'origine maghrébine Ils s'appellent Nacéra, Ben, Wadi, ont en commun d'être enseignants en Languedoc-Roussillon, et de parents immigrés venus du Maghreb. Ils sont aujourd'hui nombreux en France, ces jeunes enseignants issus des immigrations, purs produits de l'école publique qui vivent une ascension social... Comme leurs aînés, fils et filles de paysans et d'ouvriers, instituteurs du début de XXème siècle que certains appelaient "les Hussards noirs de la IIIème République"... Héritiers, ils sont aussi passeurs des valeurs de l'Ecole de la République d'aujourd'hui. Les histoires croisées de Nacera, proviseur adjoint, de Ben, instituteur et de Wadi, professeur de technologie nous montrent le quotidien, les pratiques et les interrogations de ces pédagogues. Elles nous parlent aussi de leur histoire personnelle et familiale. Comment ces enseignants, issus d'une histoire migratoire et sociale particulière, mettent-ils en jeu ce qu'ils sont, pour former leurs élèves à être les citoyens de demain ? L'ambition du film est d'approcher et d'incarner une histoire collective, de montrer en quoi elle enrichit notre Ecole et notre société pour demain. C'est une parole rare qui rompt avec le discours commun généralement entendu sur l'Ecole et sur l'intégration aujourd'hui." - (France 5)

  • La France des Trente Glorieuses, Pierre RAMOGNINO, Frédéric CORGNAC, 2006

    Principalement réalisé à partir des archives audiovisuelles de la télévision scolaire et du SCÉRÉN-CNDP, ce DVD analyse les mutations profondes de la société française depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 1970. Une analyse historique, économique et sociale de cette période appelée les Trente Glorieuses, selon l'expression de Jean Fourastié, à travers trois axes : la croissance de l'économie ; les changements sociaux ; le rôle du politique. (CNDP)

  • Fernand Raynaud, comique des 30 glorieuses, Henri Herré, 2006

    Fernand Raynaud et les 30 Glorieuses ont vécu en parallèle des débuts difficiles, une prospérité exceptionnelle, et une mort aussi soudaine que dramatique.Ce documentaire met en parallèle la succès de l’acteur et la société dans laquelle il a vécu.

  • Autres hommes (Les), Michel Viotte, 2006

    À l’occasion de l’ouverture du musée des Arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, situé quai Branly à Paris, ce documentaire retrace l’histoire du regard occidental porté sur les peuples longtemps considérés comme “primitifs”. Une histoire dans laquelle le cinéma et la photographie ont joué un grand rôle, fixant les ultimes confrontations entre les dernières sociétés traditionnelles et l’Occident triomphant.

  • Paysan sans terre, Julien Farrugia, 2006

    Au Brésil, des paysans occupent des terres immenses délaissées par leurs propriétaires. Ils luttent afin d’obtenir du gouvernement le droit de les cultiver, et sortir ainsi d’une extrême pauvreté. Par leur action, leur courage et leur vision résolument moderne d’une vraie démocratie, les paysans sans terre font avancer toute la société brésilienne.

  • Nous sommes nés pour marcher sur la tête des rois, Vincent Sorrel, 2006

    La petite île d’Eigg en Écosse a toujours appartenu à un Landlord. En 1997, les îliens ont récolté des fonds pour acheter la terre et leur liberté. Alors que certains pensaient ainsi acheter aussi leur tranquillité, ils doivent désormais construire une société pour l’île…

  • Thank you for smoking, Jason Reitman, 2006

    Lobbyiste séduisant et ambitieux, Nick Naylor met son charme, son talent et son sourire carnassier au service de la société Big Tobacco pour contrer les ravages de la politique de prévention contre le tabagisme. De conférence de presse en talk-show télévisé, il défend l’indéfendable, mais a du mal à convaincre son ex-femme qu’il peut être un père modèle pour son fils.

  • Garder la tête haute, Martine Gonthié, 2006

    Ce film retrace la lutte des salariés de l’usine ST Microelectronics de Rennes qui subissent, au cours de l’été 2003, un plan de licenciement alors que la société réalise des bénéfices.

  • Silence des nanos (Le), Julien Colin, 2006

    Au fil d’une cyber-enquête virtuelle avec des séquences audiovisuelles glanées sur la toile, le réalisateur dévoile les implications de ce que l’on présente comme la troisième révolution industrielle. Le film introduit ainsi des pistes de réflexion, pour nous fournir des clés de débat sur ces technologies émergentes qui sont en passe de transformer radicalement la nature, la société et l’homme.

  • Teshumara, les guitares de la rébellion touareg, Jérémie Reichenbach, 2006

    Ce film, par la musique et les témoignages des fondateurs du groupe Tinariwen, conte la mémoire de la Teshumara, culture nouvelle issue des évènements politiques et des profonds changements de la société touareg.

  • Jovanny et les saumons, Patrice Spadoni, Thibault Dufour, Farid Zeroulou, 2006

    Jovanny est un jeune précaire. Venu de province, il habite une petite chambre dans un foyer de jeunes travailleurs à Belleville. Portrait d’un jeune révolté d’aujourd’hui, hors norme, dissertant sur la société et l’ennui…

  • Iran, une révolution cinématographique, Nader Takmil Homayoun, 2006

    Ce film revient sur les destins exceptionnels d’hommes et de femmes passionnés d’images. À travers les rapports entre création et censure, artistes et pouvoir, c’est véritablement l’évolution de la société iranienne depuis 1925 qui nous est racontée.

  • Rêves d’ouvrières, Thao Tran Phuong, 2006

    Toan et Ngan montent des dossiers d’embauches, passent des entretiens, essuient des refus. Dinh nous parle de la condition ouvrière dans ces sociétés internationales qui sont venues s’installer au Vietnam et elle exprime ses revendications.

  • Bamako, Abderrahmane Sissako, 2006

    Dans la cour de la maison de Melé et Chaka, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu’ils jugent responsables du drame qui secoue l’Afrique.

  • Mourir d'amiante, 2005

    A travers l’histoire de la société Eternit, la lutte de ses salariés victimes de l’amiante et l’analyse implacable des causes de ce drame sanitaire.

  • Carotte et le bâton (La), Stéphane Arnoux, 2004

    La France est confrontée à un choix de société : continuera-t-elle de détruire son héritage culturel et social au profit d’un rêve éculé de consommation pour le seul bénéfice des actionnaires ? Ou retrouvera-t-elle le temps de penser, d’échanger, de vivre, à échelle humaine ?

  • Cidade das Mulheres (A), Lázaro Faria, 2005

    Portrait du rôle des femmes dans le Candomblé, et plus largement, de leur rôle dans la ville de Salvador de Bahia, historiquement et aujourd’hui. Le film cherche à comprendre pourquoi on parle ici de société matriarcale, à partir de la vision de Ruth Landers, ethnologue américaine qui a vécu à Salvador dans les années 30, et auteure de « The City of Women ».

  • Essa gente vai longe, Argerimo F. Almeida, 2005

    Les catadores ramassent les déchets et trient les poubelles afin de récupérer les matériaux recyclables. Ce documentaire, réalisé par le Mouvement National des Catadores de Matériaux Recyclables (MNCMR) raconte leur quotidien. A travers des témoignages, ils reviennent sur leurs parcours et leurs rôles dans la société. Le mouvement du MCMR a été un facteur déterminant pour leur reconnaissance sociale (valorisation du métier en termes de gestion des déchets et retombées positives concernant l’environnement, la santé et l’économie) et avec elle, le regard plus positif que les gens portent sur eux et celui des catadores sur eux-même.

  • Intégration, de quoi parle-t-on ? De qui parle-t-on ?, 2005

    Ce DVD retrace l'intégralité des interventions faites au cours des Rencontres 2004, organisées par l'Association départementale pour l'accompagnement des migrants et de leur famille (Adamif) sur la question de l'intégration. Au programme, des interventions de Pascale Krief "Les processus d'intégration en Europe, spécificités et convergences" ; Alexis Spire "L'évolution des relations immigration/intégration, politiques publiques et société" ; Kathy Tolila "De la mémoire de l'immigration à la lutte contre les discriminations ; Aïsseta Cisse "De la mémoire de l'immigration à la lutte contre les discriminations, constats et expériences"; Jacqueline Costa-Lascoux "Qu'est-ce qui permet de faire société ? Analyses et réflexions sur le lien social".

  • Dans l'ombre d'une ville, Lola Frederich, Julien Sallé, 2005

    Un nombre important de femmes issues de l'immigration sont analphabètes. Très peu scolarisées dans leur pays d'origine, elles ne savent ni lire ni écrire leur langue maternelle. En France, elles doivent cumuler la double difficulté d'apprendre une nouvelle langue et de vivre dans une société urbaine dominée par l'écrit. film-documentaire.fr

  • Alerte à Babylone, Jean Druon, 2005

    Babylone était cette cité assiégée de l’extérieur. Ce qui menace aujourd’hui la société globale d’effondrement résulte de la mystérieuse contrainte qui s’impose à elle de poursuivre son développement sans limite. Et cette contrainte ne peut être satisfaite que par la restriction toujours plus poussée des libertés humaines. A travers une série de déplacements et rencontres au sein de la cité moderne, ce film propose un constat actualisé de cette inquiétante perspective.

  • Monde moderne (Un), Sabrina Malek, Arnaud Soulier, 2005

    Saint-Nazaire, 2003, les Chantiers de l’Atlantique. Recours massif à la sous-traitance, fragmentation des équipes de travail, afflux de travailleurs de multiples nationalités… Un film remarquable sur la réorganisation du travail dans nos sociétés contemporaines.

  • Moulinex, la mécanique du pire, Gilles Balbastre, 2003

    Le 7 septembre 2001, la société Moulinex dépose son bilan, une catastrophe pour des milliers de salariés qui perdent ainsi leur emploi. Comment le n° 1 de l’électroménager français en est-il arrivé là ? C’est ce que tente d’expliquer ce documentaire en retraçant l’histoire de l’entreprise.

  • Une nuit avec les ramasseurs de volailles, 2004

    Toutes les nuits, des hommes et des femmes ramassent manuellement des milliers de volailles pour assurer l'approvisionnement des abattoirs. Ils racontent leur vie de tous les jours, une vie faite d'espoirs mais surtout d'abandon et de fatalité face à leur place dans la société.

  • Ma grena et moi, 2004

    La grena est le surnom donné aux Antilles à la mythique mobylette de Motobécane. Elle y a eu un tel impact qu'à une époque on pouvait dire qu'elle faisait office de baromètre social. Ma grena et moi est le portrait des derniers irréductibles qui la chevauchent encore et, au-delà, un instantané de la société guadeloupéenne.

  • Closed district, Pierre-Yves Vandeweerd, 2004

    En 1996, Vandeweerd est à Mankien au Sud-Soudan, pour filmer la guerre civile du pays, dans un acte d’engagement. Il découvre vite une réalité complexe, qui dépasse sa vision d’une lutte entre un gouvernement oppresseur et des minorités opprimées. De retour en Belgique, pris d’un sentiment d’impuissance, le réalisateur décide de ne pas montrer ses images. Depuis, Mankien a été massacré, probablement avec la complicité des sociétés pétrolières occidentales. Les personnes filmées sont pour la plupart mortes… Vandeweerd décide finalement d’en faire un film.

  • Do lado de fora, Monica Marquês, Paula Zanettini, 2004

    C’est à travers le regard de quelques femmes, mères, épouses, amantes, filles, visiteuses, que nous sont décrits les liens ainsi que les codes qui les unissent aux prisonniers des centres pénitentiaires de l’état de Rio de Janeiro. Les préparatifs de ces rencontres hebdomadaires sont indispensables pour dépasser le rejet de la société. Chacune trouve une posture vis-à-vis de son homme, qui nous montre qu’elles sont les protagonistes d’un drame social qui les dépasse.

  • Mensageiras da Luz: Parteiras da Amazônia, Evaldo Mocarzel, 2004

    Que ressent un bébé lors de sa naissance? Des sages-femmes d’Amazonie ont répondu à cette question avec pragmatisme, mais aussi empathie pour les nouveaux venus au monde. C’est ainsi qu’elles pratiquent leur profession: avec efficacité et beaucoup de bon sens. Dans les villes brésiliennes, le nombre de césariennes augmente autant que dans les sociétés industrielles occidentales. Ce n’est pas le cas dans la région d’Amapá, au nord du pays, où la proportion de naissances normales est la plus élevée: 88 % des femmes accouchent avec le concours des 918 sages-femmes qui y pratiquent.

  • Regards de femmes, Michel Amarger, 2004

    Réunis à l’occasion du second Festival des cinémas d’Afrique, sept artistes dont quatre femmes s’expliquent sur la place des femmes dans le cinéma africain. Malgré les pressions de leur famille et de la société, malgré la pauvreté des États et la faiblesse des politiques culturelles, quelques unes se sont imposées comme comédiennes, réalisatrices ou plasticiennes.

  • Amandiers de l’histoire (Les), Jaco Bidermann, Valentin Lagard, 2004

    Quarante ans après le débarquement des harkis à Largentière, l’anniversaire est célébré. L’occasion de se remémorer et surtout de donner la voix aux enfants de harkis qui stigmatisent leurs problèmes de société autour d’une identité qu’ils ont du mal à reconnaître.

  • Musiques rebelles Americas, Marie Boti, Malcolm Guy, 2004

    Ce film prend le pouls de l’autre Amérique – celle du sud, populaire, dynamique et résistante – par les rythmes et les paroles d’artistes engagés dans les causes qui animent leurs sociétés.

  • Home squat, le wagon des punks (L’), Larbi Benchiha, 2004

    En quoi la situation de squat constituerait parfois, le dernier maillon qui maintient actif le lien d’intégration dans la société des hommes.

  • Fin des chimères ? (La), Suzanne Körösi, 2004

    Outre les menaces qu’ils font peser sur la santé, sur l’environnement et sur la société, les OGM s’avèrent aujourd’hui un fiasco économique et commercial : les Monsanto, Aventis et autres Novartis vont mal financièrement. La valeur de leurs actions chute, les conseils en investissement et les actionnaires n’ont plus confiance dans l’avenir de ce secteur.

  • École de la République (Une), Richard Hamon, 2003

    Une documentaire sur l’école Vitruve, créée en 1982 dans le but d’émanciper l’enfant par l’éducation, former l’individu grâce à une organisation et une gestion nouvelle de l’école. Cette scolarité différente veut intégrer les repères citoyens qui viennent à manquer dans notre société.

  • Bonne longueur pour les jambes (La), Christian Rouaud, 2003

    C’est l’histoire de Patrick et Nathalie, un couple de « personnes de petite taille », et d’Éric, un autiste dont Patrick est le tuteur depuis 24 ans. Dans notre société « normale » où le geste vers autrui est souvent furtif et chargé de bonne conscience, Patrick et Nathalie présentent l’image dérangeante d’un engagement vital vers l’autre.

  • Déserteurs de la Wehrmacht (Les), Guillaume Dreyfus, 2003

    Ce film raconte l’histoire de plusieurs déserteurs pendant et, surtout, après la guerre, où, dans la société ouest-allemande, ils étaient stigmatisés par un casier judiciaire et considérés jusque dans les années 1980 comme des « traîtres » et des « lâches » .

  • Iran, sous le voile des apparences, Thierry Michel, 2002

    Ce documentaire parvient à rendre la complexité de la société iranienne, écartelée entre fondamentalisme religieux et une profonde aspiration aux libertés démocratiques

  • Bien commun, l’assaut final (L’), Carole Poliquin, 2002

    L’eau, la santé, les gènes humains et végétaux, les connaissances anciennes et nouvelles, plus rien aujourd’hui ne semble pouvoir échapper au destin de marchandise. Face à la voracité des marchands, qu’adviendra-t-il de la notion de bien commun qui est à la base de toute vie en société ?

  • Du vent dans le voile, Inès Compan, 2002

    De Sanaa à Aden, ce film croise les combats de jeunes citadines Yéménites rebelles, fers de lance de l’évolution du statut de la femme dans une société encore très traditionnelle où se télescopent coutumes, islam et modernité. Elles prennent position sur la question du voile et témoignent plus largement de leur combat quotidien pour accéder à leur liberté.

  • Autrement, Christophe Otzenberger, 2002

    Mélangeant fiction et documentaire, « Autrement » met en conflit le désir et le réel dans une société où il reste possible de choisir sa douleur.

  • Voyage à la mer (Le), Denis Gheerbrant, 2001

    Un voyage au bord de la mer, de l’Espagne à la Camargue, dans les campings, sur les plages et le soir dans les stations : en vacances, tout est possible. L’envers d’une société comme un jeu de cartes mélangées, le voyage d’un cinéaste parmi ces vacanciers et leurs sensibilités.

  • Ris ta vie, Riga, Tallin, Vilnius, 2001

    "Décembre 1994. Quelques jours avant mon départ pour les pays baltes, Guy Debord, le fondateur de l'Internationale situationniste, l'auteur de " La Société du spectacle " meurt, par suicide et par noyade dans l'alcool. C'est donc sous influence que s'est effectué ce voyage aux marges septentrionales du monde". Patrick Prado

  • A bientôt, j'espère, Chris MARKER, Mario MARRET, 2001

    En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta qui font partie d'une chaîne d'usines de textiles dépendant du trust Rhône-Poulenc. Cette grève a pris un aspect inhabituel par son refus de dissocier le plan culturel du plan social. Les revendications mises en avant ne concernaient plus seulement les salaires ou la sécurité de l'emploi, mais le mode de vie que la société imposait, impose à la classe ouvrière.

  • Enfant tout de suite (Un), Chantal Briet, 2001

    Manou, Elfriede et Manouzette sont amies. Elles vivent seules, habitent la même ville de province. Elles appartiennent à ce qu’on a coutume d’appeler hypocritement «  l’âge d’or » mais que Manou préfère qualifier de “… vieillesse qui ne peut plus serrer les fesses”. Comment occuper des journées “devenues si longues” ? Comment ne pas se sentir exclu d’une société où jeunesse et travail sont les valeurs dominantes ?

  • Cinéma dans tous ses états (Le), Collectif, 2001

    En association avec Les Cahiers du cinéma et Les Films d’ici, la Société des réalisateurs de films a proposé à des cinéastes du monde entier de témoigner des conséquences de la mondialisation dans leur pays.

  • Sound system, Jérôme Duval, 2000

    Les teknivals et free parties sont des phénomènes underground de la musique techno. Aux travers de ces évènements, se crée de façon éphémère un mode de vie à part, en rupture avec un certain nombre de valeurs qu’impose la société actuelle

  • Emploi du temps (L’), Carole Poliquin, 2000

    Tourné en France, au Québec, aux États-Unis et au Danemark, l’Emploi du temps propose une réflexion stimulante sur le travail. Il illustre la nécessité de repenser le travail en tenant compte de la diversité des aspirations humaines. Il questionne au passage la société de consommation, le rôle des nouvelles technologies et la loi du profit maximal.

  • Chronique d’un printemps paysan, Herta Alvarez-Escudo, Gilles Luneau, 2000

    Le film est la chronique du voyage de deux paysans, François Dufour et José Bové, partis d’Arras à Millau présenter leur livre, remettre l’agriculture au cœur des débats de société et faire comprendre partout leur combat contre la malbouffe.

  • Je rap donc je suis, Philippe ROIZÈS, 1999

    Ce documentaire explore le rap sous tous les angles : phénomène de société autant que courant musical, alternative à la violence et au désespoir, expression poétique, affirmation d'une conscience politique ou recherche d'une identité multiculturelle. Dans les banlieues de Paris et Marseille, à Londres, Berlin et Alger, la culture hip-hop rend parole et dignité à la jeunesse des ghettos urbains. "Une pluie de rimes s'abat sur la France..." Les rappeurs de Ministère A.M.E.R., I AM, Fonky Family, 3e Oeil, Intik, Hamma ou La Rumeur témoignent de cette réappropriation de la langue par des jeunes d'origine immigrée, sur fond d'enfermement dans des cités sinistrées. La démission des politiques, les violences policières et les injustices du libéralisme sont dénoncées avec une lucidité glaciale, la colère restant entièrement contenue dans la bande-son des textes entrecroisés avec les interviews ; car, en contre-point, tout le film baigne dans un climat de douceur et de lenteur qui contraste avec son propos. L'habillage réalisé à partir des évolutions des Yamakasi, athlètes aériens bondissant par-dessus les murs et entre les tours des cités, constitue la métaphore de la culture hip-hop et de son rêve d'émancipation. (Anaïs Prosaïc, CNC-Images de la culture)

  • Je rap donc je suis, Philippe Roizès, 1999

    Ce documentaire explore le rap sous tous les angles : phénomène de société autant que courant musical, alternative à la violence et au désespoir, expression poétique, affirmation d’une conscience politique ou recherche d’une identité multiculturelle. Dans les banlieues de Paris et Marseille, à Londres, Berlin et Alger, la culture hip-hop rend parole et dignité à la jeunesse des ghettos urbains.

  • Quatre femmes d'Egypte, 1997

    A travers l’amitié inaliénable de quatre Égyptiennes, Tahani Rached dessine les contours de la société égyptienne, des luttes qui l'ont traversée, des religions qui la façonnent. Plaidoyer pour la force tranquille, pour la place des femmes, c'est, en plus d'être une leçon de tolérance, un joli hommage à l'humour !

  • La colline oubliée, Abderrahmane Bouguermouh, 1997

    A Tasga, village de Kabylie, la 2ème guerre mondiale ébranle toute la société. Les jeunes tentent de s'affranchir des limites figées imposées par tradition, refusant de subir le destin. Chronique d'un monde à la charnière du temps où chacun tente de poursuivre ses rêves et de vivre. Premier film tourné en langue berbère, adaptation du roman éponyme de Mouloud Mammeri.

  • Le bouillon d'awara, Cesar Paes, 1996

    Le bouillon d'awara est une sorte de pot-au-feu constitué d'une grand nombre d'ingrédients liés par la pâte du fruit d'un palmier très courant en Guyane, l'awara. À partir de la longue fabrication de ce plat typiquement créole que l'on déguste traditionnellement à Pâques, lors d'une fête qui réunit la famille et les amis, le film fait découvrir toute la diversité de la société guyanaise et la recomposition actuelle de son identité. Le bouillon d'awara joue comme une double métaphore : pour la variété de son contenu et pour la coutume qui veut que tout étranger convié à en manger un lundi de Pâques ne quitte plus la Guyane ou bien y revienne forcément. (Présentation éditeur)

  • Nourriture divine, Mary STEPHEN, 1996

    Dans ce documentaire, il s'agit de voir comment une femme immigrée reconstitue sa société autour d'un plat familial et transmet ainsi à ses enfants les émotions et les lois de son passé. Ce volet est dédié à la cuisine tamoule.

  • Salut cousin !, Merzak Allouache, 1996

    Alilo débarque à Paris où l’accueille son cousin,pur parisien deuxième génération.Durant ce séjour,l’étonnement de l’un révèle le carcan étouffant de la société algérienne,et les activités de survie de l’autre. Alilo ratera son avion de retour alors que son cousin,victime d’une sombre affaire est expulsé vers l’Algérie…

  • Dockers de Liverpool : un récit de morale contemporaine (Les), Ken Loach, 1996

    Sous-titré « Un Récit de morale contemporaine », ce film retrace la pugnacité et la rigueur des 500 dockers licenciés en 1995 par la Société portuaire de Liverpool. Une lutte ignorée, minorée, trahie, que le cinéaste Ken Loach s’attache à restituer dans son extraordinaire dignité.

  • Congés payés 1936 (Les), Philippe Kohly, 1996

    Le film montre l’évolution des pratiques collectives liées à l’allongement progressif des vacances légales et restitue la notion de travail dans notre société.

  • Kan ha diskan, 1995

    Jean-Michel Guilcher, auteur d'une thèse sur la danse traditionnelle en particulier la " dans tro " (danse en rond), nous décrit la société bretonne d'avant la première guerre mondiale et nous montre des extrait des films qu'il réalisa il y a cinquante ans.

  • Mémoires du Limousin 1905-1968, Gérard Larpent, 1995

    La vie quotidienne des Français au XXe siècle ; à partir de documents d’archives inédits, ce film raconte l’évolution de la société française depuis les années 1900. Il constitue un formidable témoignage sur le bouleversement des paysages, de l’économie et des modes de vie.

  • Gardarem Lou Moussu, 1995

    Dans le langage pyrénéen, l’ours se dit « Lou Moussu », il est un seigneur que l’on respecte et que l’on craint. Il est le dernier grand fauve de France et d’Europe à résister encore à la pression de la société moderne dans les vallées d’Aspe et d’Ossau.

  • Moissons de l’utopie (Les ), Yves Billon, 1995

    L’arrivée dans les années 68-70 en Ardèche des « hippies », « poilus », « bourrus », « babas ». Cette population d’origine urbaine en rupture avec la société capitaliste, fuyant la ville et la société de consommation, évoque aujourd’hui les préoccupations qu’ils partagent avec la population locale.

  • Age de la performance (L’), Carole Poliquin, 1994

    Tourné au Québec, aux Etats-Unis, en Europe et Au Japon, l’âge de la performance questionne la condition humaine dans une société qui a érigé en dogme la productivité et la compétitivité.

  • Chomsky, les médias et les illusions nécessaires, Peter Wintonick, Mark Achbar, 1992

    Noam Chomsky, linguiste, philosophe et militant de renom, examine le pouvoir de l’information et les forces qui, dans la société, s’exercent sur sa formulation et sa propagation. Ses commentaires sont entrecoupés d’archives retraçant son parcours ainsi que de débats avec des personnalités de l’information.

  • Enquanto o Trem não Passa, 2013

    Croisade dans la réalité des communautés dont les droits sont usurpés par les grandes sociétés minières et par le gouvernement brésilien, provoquant des changements de mode de vie des populations vivant sur ces territoires.

  • Il est un cinéma enchanteur, Patrick Cazals, 1990

    Le cinéma géorgien est d’une étrange justesse et vérité sur les thèmes de la condition humaine et de l’humour nécessaire à chacun pour survivre dans une société hostile. Quels sont les secrets de cette réussite et saura-t-il à présent traverser l’incessante crise politique géorgienne ?

  • Good news, Ulrich SEIDL, 1990

    Vêtus d'un ciré jaune et coiffés d'une casquette, des vendeurs de journaux - généralement venus du Bengladesh, d'Egypte, du Pakistan ou de Turquie - proposent leur marchandise aux passants de Vienne. Formés par la société qui les emploie à sourire, à porter l'uniforme, à brandir leur journal, ils sont surveillés nuit et jour dans leur travail et dénoncés s'ils mettent les mains dans les poches ou échangent quelques mots. Ulrich Seidl, le réalisateur de "Dog Days" (2001), révèle déjà ici sans concession les contradictions d'une société autrichienne vieillissante. Il montre à la fois l'Autriche des poivrots, des salons de beautés, des hôpitaux, des communautés étrangères, des salles de musculation... dans une alternance entre le monde des vendeurs et celui des acheteurs, entre le contenu du journal et le spectacle de la rue.

  • André Gorz - Sur le travail, Marian Handwerker, 1990

    André Gorz est journaliste et philosophe. Français d’origine autrichienne, compagnon de route de Jean-Paul Sartre, il fonda avec lui la revue « Temps modernes ». Travailler plus pour gagner plus, ou travailler moins pour travailler tous et vivre mieux ? Pionnier des réflexions sur le concept de revenu garanti indépendant du travail salarié, le philosophe ébauche un projet de société à la fois écologiste et émancipateur.

  • Terre (La), Robert Bober, 1989

    Comment se transmet la terre entre générations ? En Lozère et dans le Perche notamment, des familles témoignent de l’influence des pratiques successorales d’ancien régime sur la société rurale. Cette « histoire juridique des paysages » montre comment, par exemple, la disparité entre le nord et le sud a façonné jusqu’à nos jours les paysages, les modes de vie et l’économie…

  • Route One USA, Robert Kramer, 1989

    Robert Kramer, cinéaste-voyageur, parcourt la route numéro 1, caméra à la main. Il dresse le portrait étrangement prophétique d’une société en décomposition.

  • Citadelle (La), Mohamed Chouikh, 1988

    Une journée particulière dans la vie d’un village du Sud Oranais. Une farce tragique sur la solitude des uns et des autres : l’histoire d’une population composée de deux sociétés divisées par des murs. Le personnage central du film est Kadour, un Pierrot lunaire…

  • Comrades, Bill Douglas, 1986

    Grande-Bretagne, Dorset, 1834. George Loveless et ses amis, laboureurs à Tolpuddle, sont de plus en plus exploités par les propriétaires terriens, avec la complicité du clergé. Ils s’organisent pour revendiquer des hausses de salaires et créent en secret la Société amicale des laboureurs. Dénoncés par un propriétaire, six d’entre eux sont condamnés à la déportation en Australie. Devenus très populaires et hérauts d’une classe de plus en plus pauvre, ils deviennent les « martyrs de Tolpuddle ».

  • Ennemi intime (L’), Omar Amiralay, 1986

    Les attentats qui frappent Paris en 1985 déclenchent une vague d’hostilité aux immigrés arabes et aux musulmans de France. Douceur, ironie et implacable critique des intégrismes composent une vision enfin à échelle humaine d’une « question de société » médiatique.

  • Hors les murs 3 : Paroles à vif, Abraham Ségal, 1985

    À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.

  • Hors les murs 2 : projet ou aventure ?, Abraham Ségal, 1985

    À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.

  • Hors les murs 1 : Passage critique, Abraham Ségal, 1985

    À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.

  • Années déclic (1957-1977) (Les), Raymond Depardon, 1984

    À travers un montage réalisé à partir de documents s’étalant sur une période de vingt ans, 1957-1977, Depardon nous offre un témoignage d’une grande richesse sur ces années qui ont bouleversé notre société.

  • Debout sur leur terre, Maurice Bulbulian, 1983

    Documentaire sur trois villages inuits du Québec, qui luttent pour la survie de leur culture. Voulant demeurer maître de leur destinée, leurs habitants défient la société du développement à outrance, en contestant la convention de la Baie-James qui, selon eux « ouvre la porte du pays inuit aux hommes blancs ».

  • Born in flames, Lizzie Borden, 1983

    Dix ans après une révolution socialiste aux États-Unis, la structure patriarcale de la société est toujours en place. Des groupes de femmes de tous horizons, conscientes de leur oppression, décident d’entrer en lutte…

  • Mère de tant d'enfants, 1977

    Un album de témoignages de femmes indiennes et inuit dépeignant une société matriarcale à qui, depuis des siècles, on a voulu imposer des habitudes et des coutumes étrangères.

  • Réponses de femmes, Agnès Varda, 1977

    Des femmes prennent successivement la parole pour dénoncer le conditionnement que leur impose dès l’enfance une société machiste et revendiquent le droit d’exister en tant qu’individus à part entière. Un ciné-tract représentatif de la vigueur de la revendication féministe dans les années 1970.

  • Hannah Arendt (Émission : Un Certain regard), Jean-Claude Lubtchansky, 1975

    Hannah Arendt, philosophe américaine d’origine allemande, revient sur des points forts de sa pensée. Elle évoque tour à tour : la Constitution américaine, la notion d’État Nation, l’évolution politique des sociétés contemporaines avec notamment l’affaire du Watergate, la notion de raison d’état, l’avenir du libéralisme, l’existence d’Israël et l’identité juive, le totalitarisme.

  • Bataille du Chili (La), Patricio Guzmán, 1975

    Neuf mois avant le coup d’État militaire sanglant de 1973, le jeune cinéaste Patricio Guzman entreprend un tournage qui se révèlera sans précédent. Sa trilogie, chef-d’œuvre du cinéma documentaire, est un témoignage émouvant du Chili de l’époque. Le renversement du président socialiste Allende marque la fin du rêve d’une société plus juste.

  • Prostituées de Lyon parlent (Les), Carole Roussopoulos, 1975

    En juin 1975, les prostituées lyonnaises occupent l’église de Saint-Nizier. Elles parlent de leur histoire personnelle, de leurs rapports avec la société, de leurs conditions de travail et de leurs revendications.

  • Mets pas tes doigts dans le nez ils sont radioactifs, Paul Bourron, Pierre Camus, Comité contre le nucléaire de Montelimar, 1975

    On peut toujours se dire que le nucléaire assure l’indépendance de la France. Mais dans ce cas l’installation des centrales par des trusts américains déguisés en sociétés belges ne semble pas la meilleure solution.

  • Bretonneries pour Kodachrome, Jean-Louis Le Tacon, 1974

    Quand on ne peut s’offrir un safari photo au Kenya, rien de tel que de filmer en Super 8 les us et coutumes de la Bretagne. Une satire grinçante de la société du spectacle.

  • Bretonneries pour Kodachrome, 1974

    Quand on ne peut s'offrir un safari au Kenya, rien de tel que de filmer en Super 8 les us et les coutumes de la Bretagne. Une satire grinçante de la société de spectacle.

  • Edvard Munch, Peter Watkins, 1974

    « Edvard Munch » est une biographie très subjective des jeunes années du peintre expressionniste norvégien, aux prises avec les conventions de la société puritaine de son temps. Un film considéré par beaucoup comme la meilleure œuvre jamais consacrée à l’acte créatif et à la peinture (« un travail de génie » selon Ingmar Bergman).

  • Soleil vert, Richard Fleischer, 1973

    New York, 2022. Les ressources naturelles sont épuisées. Seul le soleil vert, sorte de pastille, parvient à nourrir une population trop nombreuse et miséreuse. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir, au péril de sa vie, le secret de cette société malade et crépusculaire.

  • Week-end, Jean-Luc Godard, 1967

    À la veille de mai 68, la société de consommation débouche sur une série d’embouteillages et d’accidents.

  • Jardin des Finzi-Contini (Le), Vittorio De Sica, 1971

    L’imprégnation progressive du fascisme dans les couches les plus hautes de la société provinciale italienne et l’inconscience générale qui va de pair

  • Traître sur commande, Martin Ritt, 1970

    En 1876 dans les mines de charbon de Pennsylvanie, les mineurs sont sans défense, exploités de façon éhontée pour les besoins d’une industrie en plein essor. Le seul baume à leur misère quotidienne : les exploits des « Molly Maguires », société secrète qui venge par la violence les injustices faites aux ouvriers.

  • Hospital, Frederick Wiseman, 1969

    Frederick Wiseman investit un grand hôpital municipal (public et gratuit) de New York et, par delà les plaies et pathologies des patients, y observe les symptômes d’une société malade.

  • Temps de vivre (Le), Bernard Paul, 1969

    À Martigues, Louis, un ouvrier maçon rémunéré à la tâche, doit constamment faire des heures supplémentaires pour donner à sa femme Marie et à ses deux enfant, Jean-Marc et la petite Corinne, le confort auquel chacun aspire. Paradoxe de notre société, cela ne lui laisse plus guère de temps pour se consacrer à sa famille.

  • Solo, Jean-Pierre Mocky, 1969

    Un film violent et audacieux où de jeunes idéalistes s’en prennent à une société qu’ils jugent pourrie par l’argent et le sexe, un film noir et romantique…

  • Deux ou trois choses que je sais d’elle, Jean-Luc Godard, 1968

    « Elle », c’est la région parisienne, ses grands ensembles et le malaise qu’ils drainent… Un constat noir sur la perdition de la société industrielle… Portrait psycho-sociologique d’une jeune femme vivant dans un grand ensemble de banlieue.

  • À bientôt, j’espère, Chris Marker, Mario Marret, 1968

    En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta. Les revendications mises en avant ne concernent plus seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie que la société impose à la classe ouvrière.

  • Jeudi on chantera comme dimanche, Luc de Heusch, 1967

    Luc de Heusch, à la fois cinéaste et ethnologue, signe avec Jeudi on chantera comme dimanche son unique film de fiction. Jean qui rêve de devenir son propre patron saute sur l’occasion qui, pense-t-il va lui permettre d’accéder à son rêve, abandonnant par la même occasion ses camarades en grève. Mettant à profit ses talents de documentariste, le réalisateur dépeint les conséquences néfastes de la société de consommation sur les individus et le délitement de la conscience de classe.

  • Algérie, année zéro, Marceline Loridan, Jean-Pierre Sergent, 1962

    Documentaire sur les débuts de l’indépendance algérienne filmé au cours de l’été 1962 à Alger. Le film fut interdit en France et en Algérie mais obtint le Grand prix du festival international de Leipzig en 1965. Par amitié, la société de production Images de France, leur envoya un opérateur : Bruno Muel.

  • Regard sur la folie, Mario Ruspoli, 1961

    En 1960, Mario Ruspoli décide de tourner un documentaire sur l’hôpital psychiatrique de St Alban en Lozère. Pari courageux, à une époque où la folie est un sujet tabou, totalement occulté par la société.

  • Ferme des animaux (La), John Halas, Joy Batchelor, 1954

    Les animaux d’une ferme sont opprimés par un fermier brutal et stupide lorsqu’un vieux cochon leur fait prendre conscience de leur aliénation. Ils se rebellent, chassent le fermier et créent une société égalitaire

  • Premières années : Pologne (Les), Joris Ivens, 1949

    Ces premières années sont celles de quatre pays qui vont essayer de construire une nouvelle société sur la base du socialisme : la Tchécoslovaquie, la Bulgarie, la Pologne et la Yougoslavie…

  • Charmes de l’existence (Les), Jean Grémillon, Pierre Kast, 1949

    En évoquant les salons de peinture de 1860 à 1910, Jean Grémillon et Pierre Kast ont fait le procès pince-sans-rire de la société française de la fin du siècle dernier.

  • Bâtisseurs (Les), Jean Epstein, 1938

    Ce film manifeste la volonté, de la part de la CGT , d’inscrire son action, dans une vision de la société qui réclame plus de prévision et d’action publique, anticipant les mesures de reconstruction que prendra le gouvernement après la guerre.

  • En vie !, Manuel Poutte

    Réflexion sur la société contemporaine et la menace d’un nouveau totalitarisme, imperceptible, dégradant les hommes sans les tourmenter : il ne brise pas les volontés mais les amollit, ne détruit pas mais empêche de naître…

  • Meu Brasil (My Brazil), Daniela Broitman, 2008

    Dans l’État de Rio de Janeiro, plusieurs leaders communautaires participent aux activités de préparation du Forum Social Mondial à Porto Alegre. Le film nous montre le travail de chacun de ces leaders dans leurs communautés, la participation aux activités pendant le FSM, la formation, les rencontres, les difficultés d’organisation, les échanges, les articulations et la suite des travaux qu’ils réalisent quand ils retournent à leur communauté.

    Mot-clé : Société civile

  • On est là !, Decaster Luc

    Clean multi services est une société de nettoyage ordinaire. Pour les clients tout semble propre effectivement. Jusqu’au jour où des employés en ont assez d’être traités comme le papier avec lequel ils font briller les toilettes. Des papiers, eux, ils n’en n’ont pas. Ils décident d’occuper l’entreprise. Ces 24 travailleurs maliens et mauritaniens sont vite rejoints par trois employées françaises. Dans le quotidien de la lutte des liens se nouent. Personnalités étonnantes, émotions fortes, échecs et victoires… Le conflit va durer trente neuf jours. Les salariés parviendront-ils à faire plier leur patron ? Les sans-papiers gagneront-ils le droit de vivre ici ? (Le film documentaire)

  • Dallas de Paris, Nadège BATOU

    "Le mouvement de la SAPE (Société des Almbianceurs etdes personnes Elégantes) est un milieu hostile aux femmes. Dallas, est une adepte née, a choisi le costume pantalon-cravate pour réussir à s'imposer dans ce milieu. Mais derrière ce masque coloré, se cache une femme sensible et pudique..." -(Ateliers Varan)

  • Vous avez-dit discriminations?, Federica BERTELLI

    "Vous avez dit discriminations ?" (95') : ce film est consacré à la lutte contre les discriminations et aux enjeux que cette dernière pose par rapport au devenir de notre société. Il aborde des méthodologies et des initiatives d'acteurs de terrain, donne voix à des réflexions au plan sociopolitique et culturel, autant qu'il invite à des actions juridiques fondamentales pour une lutte plus efficace contre les discriminations... (Présentation éditeur)

  • Qui suis-je ? (Marseille 1990), Hélène CHATELAIN

    Treize récits autobiographiques racontés face à la caméra, présentés ainsi au début du film : "Ecrits et enregistrés par les exclus eux-mêmes, pour être projetés au début de la pièce 'Le Cinécadre de l'esplanade Loreto' (écrite et mise en scène par Armand Gatti). Ces fragments de vie sont aussi leur première confrontation au monde de l'écriture." Le dispositif : un espace, une personne, un destin et une question : "Qui suis-je ?" Un carton annonce le lieu, un quartier de Marseille (Le Panier, L'Estaque, Saint-Charles, Les Aygalades...), puis un panoramique nous le dévoile et se fixe en plan rapproché sur celui qui va se présenter. Fugues, vol, drogue, délinquance, violence, prison, reclassement professionnel... ces femmes et hommes de tout âge ont pour point commun la souffrance d'une vie trop dure ; ils ont été exclus d'une société qui ne leur a pas donné leur chance. Ils déclament leur texte en nous regardant dans les yeux, ils sont en quête de terre nouvelle et de reconnaissance. Ecrire pour soulager la douleur, chanter quand parler devient trop dur, utiliser tout le champ des possibles du langage, c'est là leur sauf-conduit pour exorciser le passé, s'en défaire et le dépasser. Il faut "consolider la charpente pour que l'édifice ne s'écroule pas." Par l'expérience du théâtre et de la parole, ils se sont trouvés eux-mêmes. "Je suis passé à côté de ma vie, mais me voilà au rendez-vous du langage." Tristan Gomez - CNC, Images de la Culture

  • Génération égalité des chances, Sylvie DEPIERRE, Anthony FAYADA

    Un groupe de18 jeunes marseillais, entre 17 et 19 ans, issus des quartiers nord et des 3 lycées ZEP de la ville, est sélectionné pour passer une année au sein du meilleur lycée de l'académie, le Lycée Thiers, afin de préparer le concours d'entrée à Sciences-Po Aix en Provence. Une classe préparatoire très spéciale, qui n'existe nulle part ailleurs : la SPé-IEP. Mais à la fin de l'année, contrairement à Paris qui intègre directement les élèves de ZEP sur dossier, ceux-là devront faire leurs preuves et passer le concours pour intégrer cette formation d'excellence. Après les émeutes des banlieues, les blocages du CPE ce groupe d'origine sociale et ethnique complètement mélangée représente-t-il la génération de l'égalité des chances ? Celle qui ouvrira la voie ? Une année à Marseille, de septembre 2006 à juillet 2007, en pleine campagne présidentielle, alors que cette génération montante joue son avenir L'école, la famille, la société seront vues à travers le regard neuf et percutant de leurs 18 ans Un groupe haut en couleur, une très belle matière humaine pour un film complètement inscrit dans notre époque.

  • En Quête d'identité (s), Elie SEONNET, Floryd Mbakata

    Mélissa, Hicham, Kevin et leurs camarades de classe quittent Evry, en région parisienne. Ensemble, ces quinze lycéens partent à Montréal, au Québec, LA destination à la mode pour les français qui souhaitent partir de France. Pour ces jeunes banlieusards de 18 ans, d’origines, de religions et de classes sociales variées, ce voyage est l’occasion de voir comment se vit la diversité ailleurs. La vie est-elle plus facile à Montréal quand on est issu(e) d’une minorité ? Pour le savoir, ils sillonnent la ville à bord d’un bus jaune, à la rencontre de jeunes de leur âge, de français installés sur place, d’universitaires et d’acteurs associatifs. Face à cet autre modèle de société, ils s’interrogent sur leur propre identité, et dressent un portrait frais et revigorant de la France de demain ! (Présentation éditeur)

  • Chez nous Belonging pertencer

    Dans le cadre d'ateliers créatifs organisés dans des quartiers de Londres / Newham, la banlieue de Lisbonne / Casal da Boba et dans le XXème arrondissement de Paris une quarantaine de jeunes ont eu la possibilité de réaliser leur propre film, après avoir examiné l'histoire sociale locale de leur quartier. L'objectif est de permettre à ces jeunes de s'exprimer et de communiquer de leur propre voix, par le biais de la vidéo, leurs expériences, émotions et interprétations personnelles autour des thèmes liés au sentiment d'appartenance (chez nous'). Assistés par des historiens et des vidéastes / réalisateurs, chaque participant a exploré le sujet de son choix en développant les compétences nécessaires à la réalisation de son film. Tout en travaillant en groupe, chaque participant a pu réaliser sa propre vidéo, d'une longueur de 1 à 3 minutes. Le résultat - une série de 43 vidéos rend compte de la vie de quartier de ces adolescents tout en nous éclairant sur la manière dont ces jeunes perçoivent leur place dans la société actuelle: identités, relations intergénérationnelles, gestion du temps et de l'espace (territoires), tissu social autant de facettes abordées, parfois de manière détournée en utilisant la fiction, parfois par le biais du documentaire ou de poème en vidéo, et souvent avec humour.

  • Chaâba, du bled au bidonville, Wahid Chaïb, Laurent Benitah

    Dans le dialecte sétifien, le mot chaâba signifie "endroit perdu, nulle part, no man's land". Mais le Chaâba a été le lieu de vie, de 1949 à 1967, d'une trentaine de familles algériennes venues en France métropolitaine pour travailler et participer à la reconstruction du pays. Ce film retrace l'histoire de ces primo-arrivants, celle de leur implantation dans la ville de Villeurbanne, pour mieux connaître de l'intérieur l'histoire de ce bidonville...Les problèmes identitaires que connaissent les nouvelles générations, ce sentiment de non appartenance à la société française trouve t-il un début de réponse dans des histoires comme celle du Chaâba ? - Présentation éditeur

  • Terminus, Haval Salah

    Quand on vieillit, comment vivre dans la « nouvelle » société kurde ?

  • Vacances au Pays, Jean-Marie TENO

    "Un voyage qui traque le fantasme de modernité qui hante la société camerounaise.Après les ravages de l'esclavage et de la colonisation, le continent africain est confronté à une autre sorte d'anéantissement : l'éducation qui pérennise dans les consciences, un complexe d'infériorité et de dépendance vis-à-vis de l'Europe et établit dans la société une hiérarchie au bas de laquelle se trouve le villageois. En refaisant ce voyage que je faisais il y a trente ans de Yaoundé, la grande ville vers Bandjoun, mon village, pendant les grandes vacances, j'essaie de cerner les espoirs, les regrets, les peurs et les frustrations des gens ordinaires face aux changements qui leur sont imposés. Le film interroge avec ironie la notion de développement, associée en Afrique à une modernité "tropicale" qui se résume dans la formule suivante : tout ce qui vient d'Europe est moderne, tout ce qui est local est archaïque et doit disparaître. Il part à la recherche de cette humanité qui semble disparaître progressivement en même temps que s'impose le modèle unique et global." "Vacances au Pays" est une réflexion personnelle sur l'obsession de modernité, un modèle de développement pour le moins problématique qui tourne le dos au progrès pour se conformer à n'importe quel prix à ce moule, fait de misère sans fin pour les uns et d'un contestable assistanat fort rentable pour les autres." - Jean-Marie Teno.

  • Urbs & Civitas, LEBESSON

    très volontariste selon ce leitmotiv : "briser les isolements, favoriser le brassage ethnique et social, faire en sorte que l'urbain soit un facteur d'intégration plutôt que de coupures et d'affrontements". Bernard Devert qui est prêtre et ses amis n'y vont pas par quatre chemins pour imposer leurs idées sur la ville : ils mettent en place et développent des outils techniques et financiers performants. "Habitat et Humanisme" est aujourd'hui un véritable holding social, composé d'une dizaine de sociétés financières et immobilières. Depuis Lyon, leur action rayonne dans toute la France, ayant depuis 1990 permis à 2 200 familles d'être relogées. C'est cette aventure sans précédent que le film nous invite à découvrir, amenant à mesurer les enjeux culturels et économiques d'un mouvement qui commence à faire parler de lui.

  • Un aumônier musulman, Laurent SAVARIAUD

    "Ce film suit le quotidien d'Abdelhak Eddouk, aumônier musulman à Fleury-Mérogis. Rencontre d'un sujet révélateur d'une société qui cherche son identité, entre un strict respect de la laïcité et l'acceptation de l'altérité de ses populations immigrées."-(Injam)

  • Trois cas d'école, Michèle BOURGEOT

    Marseille, Gênes, Hambourg. Trois exemples d'écoles primaires en Europe qui ont en commun d'accueillir des enfants d'origines sociales et culturelles différentes. Le film montre comment l'école accomplit ses fonctions premières de transmission des savoirs de base et d'intégration. Il met également en évidence, à travers les innovations et autres projets pédagogiques originaux, les moyens mis en oeuvre par l'école d'aujourd'hui pour mieux préparer l'enfant au monde de demain. Ce film pose un regard critique et tendre sur les enfants et les enseignants qui accompagnent l'école dans son adaptation aux changements de la société. (Présentation éditeur)

  • Trajectoires, SEBBAN Gabriel, SEBBAN Marie-José

    3 classes de 3 établissements d’Eure et Loir, partent en voyage à Paris à la Cité de l’histoire de l’immigration, avec des migrants. Les jeunes expriment leurs représentations et leurs repères sur l’étranger, les vieux, l’immigration, l’éducation. Les anciens d’origines diverses, confient leurs trajectoires de vie et leurs visions de la société. Les 2 générations se découvrent, se surprennent et se livrent parfois avec émotion et toujours avec bienveillance. La rencontre a eu lieu. (Résumé éditeur)

  • Toumouranke, Cheikh NDIAYE

    Un reportage très complet sur la vie des Africains à Paris alliant le maintien des liens avec la tradition et l'intégration dans la société française. Sont tour à tour présentés : la vie dans les foyers, les projets de retour et de transformation du village, la famille... Et aussi les grandes questions que posent la polygamie, l'alphabétisation des femmes ou l'avenir des enfants à la culture métissée. Il est aussi débattu d'une intéressante orientation : celle qui fait de plus en plus des africains exilés des acteurs de développement de leur propre pays. (résumé éditeur)

  • Terre de refuge, Favio FISCHER, Hernan BELON

    "Dans le courant des années soixante-dix, plusieurs dictatures militaires sont instaurées dans les pays latino-américains pour éradiquer l'action de mouvements politiques et sociaux jugés subversifs. Des arrestations entraînent l'exil d'un million et demi de Latino-Américains. Plusieurs milliers d'entre eux - Chiliens, Argentins et Uruguayens, surtout -, arrivent en France. Ceux qui viennent à Grenoble demeurent très reconnaissants de l'accueil qu'ils y reçoivent. C'est la raison pour laquelle les réalisateurs du documentaire Terre de refuge ont choisi cette ville pour tourner leur film. Ainsi vont-ils à la rencontre d'un groupe d'exilés qui racontent leur passé, leurs souffrances et témoignent du processus singulier de leur intégration progressive à la société française."- ( Musée de la résistance et de la déportation)

  • Stolat, Peter KARANJA, Sammy OYANDO

    L'âge, tout court. Des étudiants cinéastes de Papouasie Nouvelle Guinée choisissent de faire un film sur le 3ème âge en France, une condition qui dans notre société les intrigue. Leur quête les conduira à un fringuant jeune homme de 80 ans, polonais. Sans la plus petite bribe de langue commune, ils vont communiquer et même bien s'entendre.

  • Skull*Cult, BARGUES Christophe

    En 2002, dans le cadre du "Vif du sujet" manifestation initiée par la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) pour permettre à des danseurs de commander un solo au chorégraphe de leur choix , Rachid Ouramdane, danseur, performer et chorégraphe lui-même, a fait appel à l'un de ses complices de création, Christian Rizzo, touche-à-tout génial qui fut aussi son interprète. Initialement formé aux arts plastiques avant d'aborder la musique (rock), puis la danse et la performance, Rizzo conjugue à ses diverses pratiques de la scène la conception d'"objets" ou d'installations et la création de costumes. Pourtant, s'il cultive la pluridisciplinarité, une question centrale anime l'ensemble de ses ½uvres : le corps et ses transformations... jusqu'à cette transformation ultime qu'est la mort, la disparition. Ainsi, dans "Skull*Cult", c'est de dos, vêtu, botté, ganté, casqué, encapuchonné de noir, c'est-à-dire sous l'enveloppe - que l'on pressent désincarnée - d'un motard, qu'apparaît Ouramdane. D'une rive à l'autre d'un plateau nu, recourbé au lointain comme une vague, il effectue une lente et incertaine traversée qui est aussi une traversée des apparences, un rite de passage. En 2005, les deux artistes reviendront sur cette figure tragique Rizzo dans "Comme crâne, comme culte" et Ouramdane dans "Les Morts pudiques", sa relecture du "Jeune homme et la mort". (Myriam Bloeddé, CNC-Images de la culture)

  • Remue-ménage dans la sous-traitance, Ivora CUSACK

    "À Paris en mars 2002, des femmes de chambre employées par la société Arcade pour travailler dans les hôtels Accor, se mettent en grève. Leurs revendications principales : la baisse des cadences de travail et le paiement de toutes les heures travaillées. La plupart des grévistes sont des mères de famille d'origine africaine qui vont pour la première fois lutter pour leurs droits. Après un an de lutte, elles sortent victorieuses Mais en mai 2004, la déléguée syndicale qui avait joué un rôle prépondérant dans la grève, est licenciée. La lutte reprend autour d'elle. Tourné sur une période de plus de quatre ans, ce film brosse un tableau de luttes où avec peu de moyens mais une volonté tenace, des individus organisés collectivement bousculent la loi de la soumission qui règne dans le monde du travail et en particulier dans la sous-traitance."- 360°

  • Qui suis-je ? (Sarcelles 1996), Stéphane GATTI

    Suite d'une trentaine d'autoportraits, face à la caméra, des participants au spectacle "L'Inconnu n°5 du fossé des fusillés du pentagone d'Arras", écrit et mis en scène par Armand Gatti, et présenté à Sarcelles en janvier 1997 dans le cadre d'un stage organisé par Solidarité Jeunes Travailleurs. Médiatiser les rêves et le désir de reconnaissance, tel pourrait être le moteur de ce dispositif frontal, qui permet une accroche directe du spectateur. Chacun des récits autobiographiques s'organise selon le même mode : hommes et femmes déambulent dans un paysage urbain, filmés au ralenti, de face en plan rapproché. Au bas de l'écran, un petit cadre tel un miroir reprend le visage de la personne, immobile cette fois-ci ; c'est de ce cadre qu'émane la parole. Chacun raconte son histoire en commençant par montrer en gros plan sa main écartée, comme pour en laisser l'empreinte sur le film. La formulation identitaire passe en premier par le corps ; la parole vient ensuite, quelquefois hésitante, souvent débitée à vive allure. Il faut croire à ses rêves pour retrouver la liberté retirée par le moule de la société. Retrouver le chemin de la passion, du désir de la vie et de sa formulation par l'art et la parole. Par le théâtre, ils ont appris à devenir leur "propre lumière" pour partir en quête d'eux-mêmes et croire à nouveau en l'avenir. "Je ne connais que le silence, mais ma mémoire a pour souvenir des paysages inconnus." Tristan Gomez - CNC, Images de la Culture

  • Printemps à la Source, Chantal BRIET

    A La Source, cité HLM d'Epinay-sur-Seine, dans un centre commercial à l'abandon, l'épicerie d'Ali reste l'unique lieu d'échange, un refuge pour beaucoup d'habitants âgés ou esseulés. Pendant l'année du tournage, ce dernier commerce est menacé de fermeture. Le film est la chronique d'une résistance joyeuse, chaleureuse, solidaire. "Il m'a semblé que ce lieu recréait à son échelle ce que nos sociétés modernes étaient précisément en train de perdre : une manière d'exister ensemble, un mode de rapport au temps, à la parole, à l'autre (...). J'ai été touchée par le sentiment général d'abandon qui émane de cette communauté, abandon causé non seulement par la société HLM mais aussi abandon de la société entière qui relègue dans des endroits où elle ne met plus les pieds, toute une catégorie de misères." (Chantal Briet)

  • Par là, c'est pas comme ici, Thierry Kubler

    120 kilomètres de frontière séparent les Ardennais français des Ardennais belges. Séparent ? Elles partagent le même climat, les mêmes paysages, la même langue : tout semble pareil pourtant, à mieux y regarder, tout est différent... D'où viennent ces différences ? Tout au long de la ligne de frontière, les tribulations verbales de l'écrivain Franz Bartelt nous amènent à croiser ardennais belges et français. Doctes campeurs, raisonneurs patentés, aquacyclistes, spécialiste es accent, roi de la moule, bistrotières de mères en filles, supporters sans frontières, Vierge furtive... au fil des rencontres apparaissent le poids des coutumes et celui des us ; et puis les traditions, la culture et peut-être, par dessus tout : les habitudes... Que pèse l'Histoire face à la Géographie ? A travers cette ballade ardennaise s'esquisse une méditation poétique sur ce qui façonne et soude les sociétés humaines. Présentation éditeur

  • Nous les jeunes MC, Franck SCHNEIDER

    En banlieue parisienne, autour de la figure du rappeur Daoud MC, dont le but principal est d'aider les jeunes en animant des ateliers de rap dans des hôpitaux de jour, des foyers de jeunes délinquants ou d'orphelins, une série de témoignages dresse le portrait peu flatteur d'une société face à ses cités. Une séquence résume à elle seule l'enjeu de cette démarche. Daoud MC répète un refrain de rap avec un jeune enfant qui se détourne de l'exercice en faisant l'idiot, jusqu'à déformer le dernier vers "Je veux être allégé du poids d'être un étranger" en "Je veux être allégé du poids d'être dérangé". D'autres parlent de leurs "bêtises" qui les ont conduit en foyer pendant plusieurs années et résument le cycle infernal qui circonscrit leur avenir : "Les jeunes ont des problèmes avec leur famille, alors, à l'école, ils ne travaillent pas, se retrouvent dans la rue et veulent trouver des refuges. Ensuite, ils font des conneries, ils dealent." Militants les rappeurs ? A leur façon, oui : " On peut dire que le rap est politique, mais pas politique-politicien ; nous on est politique-revendicatif." (Fabienne Arvers, CNC-Images de la culture)

  • Nos mères de Méditerranée, BITTON

    Nos mères de Méditerranée (sciences humaines & faits de société) 1982 , 58' , couleur , documentaire Réalisation : Simone Bitton. Production : A2, Ina. Participation : ministère de la Culture. Pour mieux nous parler de sa mère, Simone Bitton est allée trouver Christiane l'Italienne, Norma la Palestinienne, Jacqueline la Juive algérienne et Nadira la Kabyle qui nous racontent la leur. Un hymne à quatre voix auxquelles s'ajoute celle de la réalisatrice pour célébrer la mère de Méditerranée, partout la même en dépit des déchirures d'une actualité trop violente. Difficile de la quitter, le jour venu, cette mère jugée tour à tour envahissante mais chaleureuse, étouffante mais maternelle, nourricière à l'excès, aimante, quelquefois trop. Qu'elles tentent de s'en différencier ou qu'elles se surprennent elles-mêmes à tant lui ressembler, elles la gardent toujours présente au plus profond de leur être. Cette mère les poursuit de sa tendresse, y compris au-delà de la Méditerranée, car rien ne peut freiner son élan : "Vole quelques minutes à quelque chose ou à quelqu'un pour me les offrir", écrit l'une d'elles à sa fille. Même loin, elle veut être là. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Noirs - L'identité au coeur de la question noire, Arnaud NGATCHA, Jérôme SESQUIN

    "Le documentaire aborde l'histoire de l'esclavage mais aussi celle de la colonisation et de l'immigration africaine pour comprendre leur impact tant sur la construction identitaire des Noirs que sur leur représentation dans la société française. Arnaud Ngatcha illustre et affine sa réflexion à travers une série d'entretiens avec des personnalités aux sensibilités diverses, telles qu'Aimé Césaire, Christiane Taubira, Kofi Yamgnane ou encore Gaston Kelman, mais aussi avec des historiens et des anonymes, à travers des images d'archives et des documents récents. Le documentaire aborde l'histoire de l'esclavage mais aussi celle de la colonisation et de l'immigration africaine pour comprendre leur impact tant sur la construction identitaire des Noirs que sur leur représentation dans la société française. Arnaud Ngatcha illustre et affine sa réflexion à travers une série d'entretiens avec des personnalités aux sensibilités diverses, telles qu'Aimé Césaire, Christiane Taubira, Kofi Yamgnane ou encore Gaston Kelman, mais aussi avec des historiens et des anonymes, à travers des images d'archives et des documents récents. Arnaud Ngatcha déroule aussi le fil chronologique de la revendication identitaire des Noirs de France. Récente, elle est marquée par deux dates symboliques. Le 23 mai 1998, 40 000 personnes défilent à Paris sous le slogan "Esclavage : crime contre l'humanité". Serge Romana, président du comité du 23 mai raconte : "ce n'était pas une démarche de revendication mais d'apaisement. (~) Une société, une communauté, un groupe humain, un peuple ne peut pas vivre dignement si l'on n'honore pas ses morts". Puis, vient le 10 mai 2001. La loi Taubira, qualifiant la traite négrière et l'esclavage de crimes contre l'humanité, est adoptée. (Maya Larguet, Altérités). Quels sont les effets de la traite négrière et de la colonisation dans la représentation des Noirs au sein de la société française actuelle ? En quoi le travail de mémoire est-il indispensable ? Quel lien peut-il y avoir entre un Antillais descendant d'esclave et un descendant de tirailleur sénégalais, alors qu'ils se retrouvent actuellement autour de revendications semblables ? S'appuyant sur de nombreux témoignages, parmi lesquels ceux de Maryse Condé, Christiane Taubira, Disiz La Peste, Gaston Kelman ou Aimé Césaire, ce film tente de répondre à ces questions. Mené sous la forme d'une enquête et ponctué d'images inédites et d'images d'archives, il retrace également les différents épisodes historiques qui ont lié la France à la communauté noire" - CNC

  • Noires beautés, Lorène DEBAISIEUX

    Elles se sont surnommées les FFF : Femmes Fatalement Féminines. Françaises et Noires, elle se nomment Fatou, Charlayn, Nadège et Lucie... Quatre générations de femmes nées en Afrique ou en France, pour la première fois filmées dans l'intimité du hammam, du salon de coiffure afro et des préparatifs d'un mariage. Soins du corps et soins de l'âme se confondent, le rituel de beauté devient rite de passage dans une société encore hostile. Ni dans la victimisation, ni dans la revendication. Mais dans la joie et la bonne humeur de l'affirmation de soi : "Noires et non pas Blacks ! Pas de politiquement correct, s'il vous plaît ! Nous, on appelle un Blanc un Blanc et non pas un White !". Présentation éditeur

  • Miroir de l'intégration en Rhones-Alpes

    L'action repose sur un appel à projet qui propose aux jeunes de collecter en vidéo et de mettre en forme le témoignage de personnes de plus de 60 ans, anciens immigrés, afin de mettre en lumière comment elles se sont intégrées dans la société française. Le temps fort est le jour du rassemblement dans chaque département de tous les participants pour une projection ouverte au public, dans un cinéma. Ces projections permettent la mise en commun des différents témoignages, la confrontation et la comparaison entre les différentes approches. C'est le moment de l'accession au groupe, passage du particulier au collectif. L'ensemble des films réalisés est réuni dans une compilation DVD qui est distribuée aux collèges, lycées et structures jeunesse qui peuvent s'en servir pour initier des animations autour de l'immigration. Un soin particulier est apporté à l'accompagnement scientifique et culturel qui est proposé tout au long du projet : - tutorat de réalisateurs documentaristes pour les groupes de pilotages, et parfois les groupe de réalisation. - formations ou rencontres avec des historiens ou sociologues mises en place dans chaque département pour des apports de connaissances sur les problématiques liées à l'immigration et les spécificités locales, - encouragement pour la recherche de partenariats locaux avec le tissu local, musées, archives, associations culturelles étrangères et personnes ressources.(Présentation éditeur)

  • Mémoire Arménienne, Jacques KEBADIAN

    Ce film est consacré à la manière dont les survivants du génocide se sont intégrés à la société française. Des regroupements se sont opérés aboutissant à la constitution de véritables communautés arméniennes avec leurs associations, leurs églises, leurs commerces. Si certains d'entre eux sont retournés par la suite en Arménie soviétique, la naturalisation française est intervenue pour la plupart en 1947. Mais le sentiment d'une sécurité, d'une tranquillité ultime, au soir de la vie, se mêlent au souvenir d'une langue et d'une couleur qui se perdent à jamais. (résumé éditeur)

  • Loulou, Angiola ZAMPIERI

    Auto-portrait d'un sympatique videur de cinéma. Il est beur, il vit en banlieue. Il parle sans complaisance, à la réalisatrice italienne qui le filme, de lui-même et de la société qui l'entoure. (Ateliers Varan)

  • Les FTP-MOI dans la résistance, Mourad LAFITTE, Laurence KARSZNIA

    Les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans - Main-d'½uvre immigrée) jouèrent un rôle essentiel au sein de la Résistance dont ils furent parmi les plus actifs et les plus déterminés. Beaucoup étaient de tout jeunes gens, d'autres plus anciens étaient issus des Brigades internationales qui avaient acquis dans le combat, l'expérience nécessaire pour mener cette lutte contre le fascisme. S'ils étaient, en tant qu'étrangers, syndicalistes, engagés politiques, directement visés par le régime de Vichy et les nazis, leur engagement n'avait rien d'un choix par défaut. A travers l'histoire du groupe Manouchian (Île de France) et des bataillons Carmagnole-Liberté (Lyon et Grenoble), ce documentaire revient sur les origines des FTP-MOI nés d'un long processus politique et social. Au-delà du nécessaire devoir de mémoire, ce documentaire questionne notre présent. Aujourd'hui, face au démantèlement systématique des acquis du Programme du Conseil National de la Résistance, face aux discriminations de toute sorte et à leur banalisation, face à la stigmatisation de « l'étranger », désigné comme le parfait responsable de tous les maux de notre société, comment ne pas s'interroger sur cette éternelle stratégie de la peur et sur le sens de toute résistance ? Avec la participation de Arsène Tchakarian (FTP, groupe Manouchian), Léon Landini (FTP, bataillon Carmagnole), Stéphane Hessel (Résistant, membre du BCRA), Henri Karayan (FTP, groupe Manouchian), Stéphane Hessel (Résistant, membre du BCRA), Dora Wajsbrot (s½ur de Wolf Wajsbrot du groupe Manouchian), André Schmer (FTP, bataillon Liberté), Salomon Mossovic (FTP, bataillon Carmagnole), Katia Guiragossian (petite-nièce de Missak et Mélinée Manouchian), Benoit Rayski (fils d'Adam Rayski, MOI) , Alya Aglan (historienne).

  • Les enfants du Borinage, Patrick JEAN

    Après la vision de "Misère au Borinage" de Storck et Ivens, je décide de retourner au Borinage, lieu de mon enfance, pour écrire une lettre-film à Henri Storck à propos de la misère sociale qui s'est perpétuée jusqu'à mon époque. Faux candide, je découvre dans les quartiers les plus pauvres, les conséquences les plus ignobles de l'horreur économique. [...]Pauvres de générations en générations, les personnages sont des "désaffiliés" pauvres parce qu'inutiles à l'intérieur d'une société qui n'a plus besoin de leur main d'½uvre non qualifiée, ils sont tout simplement oubliés. Leur misère est avant tout intellectuelle, leurs enfants se retrouvent souvent dans des écoles pour handicapés mentaux légers parce qu'ils ne sont pas stimulés par leur milieu. D'autres ne vont pas à l'école du tout. Privés d'éducation et d'instruction, les générations se suivent et perdent jusqu'à leur capacité de revendiquer. A force d'être méprisés, il se méprisent eux-mêmes. Ils souffrent en silence dans une violence de tous les jours. (Patric Jean)

  • Les éclaireurs, Simone FLUHR, Daniel COCHE

    Dans une maison jaune au cœur de Strasbourg, des gens venus de tous les coins du monde livrent par bribes leur espoir de trouver un refuge suite aux persécutions qui les ont fait basculer dans l'exil. Progressivement, une autre violence va se superposer à la violence passée : celle qu'on leur fait subir, ici, chez nous... Ce film interroge l'état d'une société criminalisant ceux qui cherchent la sécurité et notre protection. Il montre aussi le combat mené au quotidien par les citoyens qui sont les témoins, plus ou moins impuissants, de leur désespérance. Présentation éditeur

  • Les deux rives, Valérie GAILLARD

    La cité phocéenne, au carrefour de la Méditerranée, abrite de nombreuses familles immigrées dont les valeurs d'hospitalité, de chaleur et de générosité semblent intrinsèques à leurs origines maghrébines. Valérie Gaillard choisit de nous faire partager le quotidien de l'une d'entre elles, la famille Mouaci. Une famille nombreuse, à cheval sur les "deux rives", qui nous raconte avec beaucoup de fraîcheur et de gaieté son histoire ici et là-bas. Débarqué d'un petit village de Kabylie, Mohand et sa femme Louisa, personnage truculent, sont arrivés dans le quartier de La Joliette il y a 40 ans. L'aîné, "passager clandestin dans le ventre de sa mère", évoque ses premiers souvenirs politiques. Le père, n'ayant pas le privilège de voter, n'a eu de cesse que ses enfants, mais aussi ses collègues, accomplissent ce devoir citoyen lors de la percée du Front national aux législatives de 1985. Le cadet, lui, nous fait part de ses réticences quand au terme galvaudé d'"intégration" : "On peut être français sans avoir le béret et la baguette." La fille, Linda, qui a été déléguée de classe, représentante de son lycée et qui est titulaire d'un BTS, s'interroge sur la difficulté de décrocher un stage ; elle préfère croire "qu'une meilleure qu'elle a été choisie". Ces instants volés d'intimité nous apprennent également que ce sont les enfants qui ont parfois fait le lien entre les parents et une société en évolution perpétuelle. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Le pacte fragile, Alain DUFAU

    C'est un portrait du photographe Jacques Windenberger, membre de l'Agence Rapho, qui, depuis 35 ans, dresse la chronique des gens et de leur cadre de vie. Avec eux, il engage une réflexion sur l'utilisation de l'image dans notre société. Le tournage s'est effectué à Marseille, dans les quartiers nord et le centre ville, et dans les collèges où les photographies donnèrent lieu à un travail d'expression. Mais aussi à Sarcelles où le photographe engagea son métier, à Cap d'Aïl dans un foyer pour travailleurs immigrés, à Carros dans une ville nouvelle, à Niolon dans des cabanons... Un film dont la simple ambition est de partager le désir de rencontre comme source du travail d'image. Le film trouve son origine dans le travail photographique "Images de Marseille, question de fraternité", publié aux éditions "Alternatives". (Résumé éditeur)

  • Le monde est ma maison, Sepideh FARSI

    En écho aux confidences de huit exilés iraniens - femmes et hommes cadrés au plus près, en intérieur et dans l'intériorité méticuleuse de leurs souvenirs - Sepideh Farsi choisit de filmer en extérieur un Iran hivernal, tout de gris, de neige et de boue, de silhouettes sombres et d'habitations désolées. Un point de vue contredisant volontairement la mémoire magnifiée des réfugiés, évoquant "le pays perdu". Leur "je me souviens" renvoie toujours aux maisons d'enfance. Ici, "les maisons condamnent à sortir au lieu d'inviter à entrer". Dans leurs intérieurs, les photos du passé, les calligraphies, les tapis ou un recueil de poèmes de Hâfez ne parviennent pas à faire oublier la douleur de l'exil. Surtout celle, intense, des débuts, "quand les regards glissent" sur les nouveaux venus, alors que ceux-ci ne cherchent que "des ressemblances avec le pays quitté". Néanmoins, la nostalgie s'apaise avec le temps. Certains, même, s'attachent à la France, s'adaptent "aux règles du jeu d'une autre société". Pour tous, en revanche, la langue d'origine devient cette maison immatérielle "qu'on peut emmener partout", qui maintient le lien et l'appartenance. Et c'est en persan qu'ils nous récitent poèmes et contes, qu'ils décrivent la maison du passé, les bruits qu'on y percevait, les odeurs du jardin. Et les variétés infinies des couleurs du ciel iranien et de la mer Caspienne. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • La tribu Akbal, Bernard CORTEGGIANI

    Trois générations d'une famille issue de l'émigration algérienne nous font partager leur quotidien ; la caméra parfois met en scène, mais jamais ne commente. Les sujets abordés portent sur les différences culturelles, notamment la notion de respect, la transmission des cultures, l'intégration, l'ouverture à la société française, etc.Le père est venu travailler en France, puis il a fait venir sa femme, et les huit enfants y sont nés. Dans un premier temps, la mère cherchait à tout prix à apprendre le français, elle écoutait les radios françaises plutôt qu'arabes ; aujourd'hui, quand elle cuisine, elle chante toujours des chansons kabyles. Les enfants ont choisi d'habiter en cité ou en pavillon, dans la banlieue de Paris ou en Lorraine. Certains ont fait circoncire leurs fils sans se poser de questions, d'autres attendent qu'ils soient grands pour prendre la décision. Pour cette deuxième génération "la famille a bien poussé" et c'est à la mère que l'on doit cela ; elle est l'exemple de ce qu'il faut faire pour l'éducation des enfants. Quant aux petits-enfants, le "bled" est avant tout leur livre de grammaire... (Nathalie Magnan, CNC-Images de la culture).

  • La raison du plus fort, JEAN Patric

    Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. L'Europe : ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la "tolérance zéro". On construit une prison quand on ferme une usine. Les pauvres en général et les jeunes issus de l'immigration en particulier sont l'objet de toutes les peurs. Passant de l'autre côté du miroir et brisant les clichés, le film les montre dans leur humanité, dans une rue, une prison, un tribunal ou une cave de cité, avec leurs émotions, leurs envies, leurs peurs et leur désespoir. Loin d'une image de la démocratie européenne où tous ont leur chance, le film, prenant à témoin la France et la Belgique, offre un regard critique et émouvant sur une société parfois sordide et brutale, la nôtre. "Quelle drôle d'époque ! Que sommes-nous en train de faire ? Avons-nous perdu la raison ?" (Résumé éditeur)

  • La loi du collège, Mariana OTERO

    Chaque jour de l'année scolaire 1992-1993, Mariana Otero a filmé les élèves d'un collège implanté au c½ur d'une cité en banlieue parisienne. Dans les salles de cours ou le bureau du principal, pendant les conseils de classe ou les conseils de discipline, la réalisatrice a capté les moments ordinaires, exceptionnels ou dramatiques de la vie d'un collège. Agés de dix à seize ans, les élèves découvrent avec le collège, ses règles et ses sanctions, un lieu de socialisation. Le film met ainsi en évidence la complexité des rapports que ces jeunes, issus pour la plupart de milieux en difficulté, entretiennent avec l'organisation de la société. (Résumé éditeur).

  • La langue de Zahra, Fatima Sissani

    "Les Kabyles existent d'abord par la parole. Chaque geste, chaque instant de leur quotidien peut donner lieu à une langue de vers, de métaphores, de proverbes... Ne dit-on pas que dans ces contreforts montagneux dont ils sont les hôtes, la joute oratoire était un exercice courant ? Une réalité qu'on se représente mal lorsque l'on plonge dans la société de l'immigration où ces hommes et femmes, souvent analphabètes, sont relégués exclusivement au rang d'ouvriers et de femmes au foyer On imagine alors mal les orateurs qu'ils deviennent lorsqu'ils retournent dans leur langue. Cette réalité, je la pressentais. J'en ai réalisé toute l'acuité, mesuré la dimension en filmant ma mère, son quotidien et son histoire. J'ai vu, fascinée, une femme arrimée à sa langue de façon indéfectible. Une femme dévoilant une oralité transmise de génération en génération. Une langue charriant éloquence et poésie pour dire l'enfance bucolique, l'exil, la pauvreté Cette langue, c'est l'ultime bagage que des milliers d'émigrants kabyles ont emporté avec eux Une langue pour se construire un ailleurs qui ne soit pas que l'exil "24 images

  • La France des camps 1938 -1946, Jorge Amat, Denis Peschanski

    Entre novembre 1938 et mai 1946, près de 600 000 personnes ont été internées par mesure administrative en France. Non pour un crime ou un délit qu'elles auraient commis, mais pour la seule raison qu'elles étaient censées représenter un danger potentiel pour l'Etat ou pour la société. Des films, photos, archives écrites, objets, dessins et témoignages reconstituent cette page occultée de l'Histoire.

  • La danse, l'art de la rencontre, Dominique HERVIEU, Jose MONTALVO

    "Depuis plus de vingt ans, José Montalvo et Dominique Hervieu entremêlent dans leur ½uvre mémoire, histoire et géographie de la danse. Ensemble, ils dessinent un monde métis qui retentit comme une ode au multiple, se dresse comme un rempart à la xénophobie. Poursuivant cette réflexion sur les relations que tissent diversité, ouverture et identité culturelle, Dominique Hervieu, dans « La Danse, l'art de la rencontre », se mue en passeuse ludique pour nous guider d'un monde à l'autre : le Mali, le Cambodge, la Tunisie, où chorégraphes et danseurs sont sollicités pour créer un duo dans un lieu emblématique de leur ville. En nous montrant ces artistes au c½ur du processus d'invention, le film interroge la place et la nécessité de la danse dans chacune de ces sociétés. D'un mouvement à l'autre, d'un continent à l'autre, les témoignages de création et les images documentaires répondent aux évocations poétiques intercalaires rêveurs de José Montalvo, bestiaire fantaisiste et contes chorégraphiés. De cette recherche de croisements et de partages jaillissent ainsi une joyeuse éthique du mélange, une pensée humaniste tendue vers l'horizon imprévisible des rencontres, qui font de la danse un indispensable témoin de notre temps." - (Arte)

  • Là d'où on vient, Marie BLANDIN

    "Là d'où on vient" délivre une parole brute des jeunes des cités, entre espoir et désespoir, une parole profonde et intime donnée à visage découvert, à c½ur ouvert. Mourad, Yoan, Yazid et Moustapha se dévoilent avec pudeur et sincérité. Tous parlent adossés à un mur, comme acculés et racontent, entre autres, la recherche désespérée du lieu où se retrouver, l'enfance heureuse dans la cité, le manque d'argent, le trouble identitaire, les injustices vécues "Je voulais montrer des jeunes des quartiers, des cités, leur donner la parole, leur donner du temps pour parler. Qu'on ait le temps de les regarder, de les écouter, de les comprendre, de comprendre la complexité et l'ambivalence de ce qu'ils ressentent en vivant en France dans des quartiers laissés en marge. Quelle place ces jeunes ont-ils dans la société ? Mais aussi et peut-être même surtout... quelle place nous donnons leur ? Je crois que la question centrale de mon film au fond, c'est cette question de l'espace, de la place mêlée invariablement à celle de l'identité." (Marie Blandin). Un film poignant et juste. (MRAP)

  • La barrière des préjugés, Luc SAINT-ELOY

    "L'Association pour Favoriser l'Intégration Professionnelle (AFIP), vient de faire paraître un DVD sur le thème des discriminations dans le monde de l'entreprise. Intitulé « La Barrière des préjugés », le document réunit 4 courts métrages inspirés d'histoires vécues. Selon Carole Da Silva, fondatrice et directrice de l'AFIP, la diversité doit être vécue par les entreprises comme un atout et vue par la société comme un garant de la cohésion sociale. Explications et en exclusivité Internet, regardez l'un des 4 courts. « Faire de la diversité culturelle un atout de réussite ». Tel est le slogan de l'Association pour Favoriser l'Intégration Professionnelle (AFIP). Créée en février 2002, elle a pour objectif de favoriser l'accès à l'emploi des jeunes diplômés français issus des minorités visibles. L'association vient de sortir un DVD de sensibilisation contre les préjugés, écrit et réalisé par Luc Saint-Eloy et Foued Mansour. Le document, intitulé « La Barrière des préjugés », s'adresse aux entreprises, mais également à l'Etat et à ses diverses institutions représentatives. Les 4 courts métrages du DVD, agrémentés de riches témoignages et inspirés par le parcours de jeunes diplômés, démontrent comment, à diplôme et formation égales, le taux de chômage chez les personnes issues de l'immigration est quatre fois plus élevé que la moyenne nationale. Un état de fait que Carole Da Silva, fondatrice et directrice de l'AFIP' entend stigmatiser." -(Afrik.com)

  • L'énergie de l'espoir, Jean-Marie FAWER

    "Ils ont entre 16 et 18 ans. Ils ont fui leur pays : l'Angola, la Guinée ou la Russie. Après des parcours d'une grande violence, ils débarquent clandestinement à Strasbourg. Pour l'administration, ce sont des « Mineurs étrangers isolés ». Pour d'autres - éducateurs, juristes, citoyens - ce sont des enfants qu'il ne faut pas « laisser tomber ». Ils découvrent alors des jeunes dont l'énergie à se reconstruire en France est bouleversante. Parce qu'ils n'ont pas le choix, les épreuves sont vécues comme autant de défis : l'apprentissage de la langue, la découverte d'une société aux antipodes de la leur, la solitude profonde de l'exil. Sous le regard bienveillant de ces adultes responsables, ces jeunes réintègrent petit à petit le monde des humains, partageant leurs espoirs, leurs rêves, leurs désarrois aussi. A l'heure du durcissement législatif des frontières de l'Europe, ces adultes par leur action quotidienne en faveur des mineurs étrangers résistent aux démons du repli national et s'inscrivent avec force dans les traditions généreuses de la France. Vartan, Rochette, Juliao, Mohamed et Abdalah , l'avenir de la France pour demain ?" M3M

  • Khmers américains : retour à l'envoyeur, Séverine Bardon

    En dix ans, près de 400 Cambodgiens américains, les Khmericans, ont été renvoyés au Cambodge. La plupart sont de jeunes hommes, anciens membres de gangs. Le rythme des retours s'est accéléré avec le durcissement de la politique migratoire américaine : près de 2 000 Khmericans sont actuellement menacés d'expulsions. Leurs pantalons baggies, leurs casquettes à l'envers et leurs tee-shirts trop larges qui masquent à peine leurs tatouages font souvent retourner les curieux. Dans les rues de Phnom Penh, la capitale cambodgienne, le look "gangster américain" ne passe pas inaperçu. Recherche d'un logement, d'un emploi, adaptation à la société cambodgienne, les expulsés doivent reprendre leur vie à zéro, coupés de leurs familles restées aux Etats-Unis. (Résumé éditeur)

  • Je veux apprendre la France, Daniel BOUY

    "Dans un centre social du XVIIIe arrondissement de Paris, Marion, enseignante de français, forme chaque année un groupe de jeunes migrants récemment arrivés en France. Ils ont 20 ans. Ils ont quitté le Vietnam, le Mali ou la Tchétchénie pour échapper à la misère, fuir guerres et persécutions ou retrouver des parents. Tous aspirent à vivre pleinement leur jeunesse dans un pays accueillant. Marion a 6 mois pour leur enseigner les bases du Français, les informer sur les rouages de la société, les guider dans leur découverte de la vie culturelle. Alternant cours de vocabulaire et visites de la capitale, "Je veux apprendre la France" est le journal intime de cette initiation. Il nous fait vivre ses étapes, quelques fois émouvantes, souvent drôles... Ce documentaire se veut une contribution au débat sur les conditions d'accueil des immigrants. Il suscite également la réflexion sur ce que notre société donne à voir d'elle-même à ces étrangers simplement désireux de vivre à nos côtés." - (DGLFLF)

  • J'habite le Français, Chantal BRIET

    À Paris, Majouba, Huan Xiao, Moumita, Gounda, Chonchucha et Moindze se rendent à "La Maison du Bas Belleville", dans l'espoir d'apprendre ou d'améliorer leur français. Ainsi, le temps d'un premier entretien avec des formateurs, des hommes et des femmes de tous continents vont nous laisser entrevoir quelques fragments de leur histoire, et leur besoin vital d'accéder aux clés de la langue. Mais comment s'exprimer quand on ne parle pas du tout la langue, ou si peu ? Ces rencontres sont l'occasion de séquences mémorables, où le tragique avoisine le comique dans un film qui, doucement, prend la forme d'une comédie douce-amère sur notre société. Le film documentaire

  • invitation à quitter la France, Marion STALENS

    Elèves au Lycée Jules Ferry à Paris, Ivan, colombien, et Rachel, camerounaise, sont sous le choc de la lettre de la Préfecture reçue à leurs 18 ans, les "invitant à quitter la France dans un délai d'un mois". En suivant au plus près la mobilisation des enseignants, lycéens et parents d'élèves pour soutenir Ivan et Rachel dans leurs démarches, Marion Stalens retrace les solidarités spontanées qui déclenchèrent le Réseau Education sans Frontières. Leur vie bascule. Ivan et Rachel, culpabilisés, réalisent qu'ils sont des sans papiers, avec, pourtant, "des liasses de papiers compliqués à remplir" comme ironise la déléguée des parents d'élèves. La solidarité s'organise : accompagnement des élèves à la Préfecture, pétitions, banderoles aux fenêtres du lycée. Premier succès : la délivrance d'une Autorisation provisoire de séjour. Mais tout reste à faire. En salle des profs, les discussions sont vives : certains prônent le soutien au mérite, d'autres que tous les élèves ont le droit de rester en France. Peu à peu, on sort des cas particuliers pour entrer dans une prise de conscience plus collective sur la nécessité d'un choix de société. Le tout nouveau RESF est contacté pour défendre les dossiers à la Préfecture et "semer les germes d'un engagement citoyen". Rachel et Ivan vont finalement obtenir leur titre de séjour. Ce qui ne sera pas le cas de Jeff, un autre élève, dont tous vont tenter, jusqu'à l'aéroport, d'empêcher l'expulsion.(Doucha Belgrave - CNC-Images de la culture)

  • Intégrations, Michèle MASSE

    Li Dong, Jade, Lin et Wei ont quitté la Chine pour Paris. Exilées politiques ou économiques, en situation régulière ou irrégulière, depuis un an, deux ans, dix-sept ans, elles se sont intégrées ou tentent de s'intégrer dans la société française. Pour ces femmes, la réalité de la vie parisienne est bien différente de ce qu'elles s'étaient imaginées. Pourtant, il n'est pas question de rentrer en Chine les mains vides. Ce film raconte les histoires de ces femmes chinoises exilées. Au plus proche d'elles, il est témoin de leurs sentiments et de leurs pensées profondes et permet de voir par leurs yeux le quotidien d'une femme chinoise à Paris. (Résumé éditeur).

  • Intégration à l'africaine, Michel HOARE

    L'expérience politique et médiatique des familles de Vincennes (1992) après leur expulsion. Mais après ? Partir ou s'installer, la question reste posée à ces familles. Et puisqu'elles ont pris le parti de rester, quelle sera la réaction de la société française ? rejet ou accueil ? Cette ½uvre fera ½uvre de mémoire sur l'immigration en France.

  • Imam Made in France, Djamel ZAOUI

    Pour répondre aux besoins cultuels des 5 millions de musulmans qui vivent en France, nous comptons un peu plus de 2 000 lieux de culte. L'encadrement religieux est assuré par près de 1 700 imams. Après plusieurs décennies d'imams envoyés par des pays extérieurs (75% de ces imams viennent d'Algérie, du Maroc, de Tunisie et de Turquie) , une nouvelle génération de jeunes imams français est en train d'émerger. Des imams qui oeuvrent quotidiennement à la transformation des mentalités et des pratiques en accord avec la société française. (Présentation éditeur)

  • Histoires vives, Fitouri BELHIBA, Jean-Marie FAWER

    Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la contribution des soldats issus de l'ex-empire colonial à la libération de la France n'a laissé que peu de traces dans les livres d'Histoire. Avec "A nos morts", spectacle mêlant hip hop, rap et images d'archives projetées sur grand écran, la compagnie Mémoires vives tente la réparation de cet oubli et la réhabilitation des tirailleurs africains et indochinois tombés pour la France. Au plus près de cette jeune troupe volontaire, la caméra dévoile les coulisses du spectacle dont le directeur artistique, Yan Gilg, a adopté une démarche reposant autant sur un travail de recherche historique que sur la création artistique (chorégraphie, musique, chant et vidéo). Présent dans les cérémonies commémoratives sur l'ancien front alsacien, à la médiathèque de Lunéville pour l'exposition "Les Goums marocains 39/45", ou en conversation avec Nicolas Bancel, auteur de "La Fracture coloniale", ouvrage qui a nourri le spectacle, pour Yan Gilg "pas question de perdre cette guerre des mémoires" ; la question coloniale, mal réglée par la France, a des prolongements dans les problèmes actuels de notre société. "A nos morts", hommage hip hop aux goumis, indigènes et tirailleurs étrangers à la mémoire euthanasiée, parle efficacement aux jeunes générations. Le spectacle ne condamne que l'ignorance et revendique qu'à "côté de Jean Moulin on ajoute N'Guyen et Hady Bah". (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Godd News, Ulrich SEIDL

    Vêtus d'un ciré jaune et coiffés d'une casquette, des vendeurs de journaux - généralement venus du Bangladesh, d'Egypte, du Pakistan ou de Turquie - proposent leur marchandise aux passants de Vienne. Formés par la société qui les emploie à sourire, à porter l'uniforme, à brandir leur journal, ils sont surveillés nuit et jour dans leur travail et dénoncés s'ils mettent les mains dans les poches ou échangent quelques mots. Ulrich Seidl, le réalisateur de «Dog Days» (2001), révèle déjà ici sans concession les contradictions d'une société autrichienne vieillissante. Il montre à la fois l'Autriche des poivrots, des salons de beautés, des hôpitaux, des communautés étrangères, des salles de musculation... dans une alternance entre le monde des vendeurs et celui des acheteurs, entre le contenu du journal et le spectacle de la rue. (BPI)

  • Génération hip-hop ou le Mouv' des ZUP, Jean-Pierre THORN

    Filmé dans des cités de la région Rhône-Alpes, ce documentaire fait le lien entre les compagnies de break dance (Ex-Wanes, Street Boy'z, Traction Avant, Accrorap, B-Boys Breakers, Fradness, Azanie), désormais invitées dans les théâtres, et leur lieu d'origine. Pour chacun de ces danseurs, la danse s'est révélée comme la seule ouverture possible pour palier à l'enfermement des cités. La lucidé de leur propos, la sincérité de leur démarche et leur difficulté à prouver, d'abord à leur famille, ensuite à la société, qu'ils refusent de se donner en sacrifice à la conjoncture sociale, font de ce film un modèle du genre. Les moments d'émotion saisis par la caméra sont sans concession ni complaisance : lorsque Kader Attou (Cie Accrorap) évoque la nuit où sa mère a voulu s'assurer qu'il ne prenait pas d'héroïne ; lorsque Samir Hachichi parle de son frère "buté" dans la rue parce qu'il était maghrébin. Tous revendiquent le désir d'aller plus loin que là où on a l'habitude de les mettre. Et tous le confirment : "La danse a été le moyen de donner forme à cette rage de devenir quelqu'un." Du coup, les moments de danse peuvent se faire rares, la parole les fait exister avec beaucoup d'intensité. (Fabienne Arvers, CNC-Images de la culture).

  • Fils et filles de..., Jean-Thomas CECCALDI

    Ils sont fils et filles de travailleurs immigrés. Ils sont cadres, ingénieurs, médecins, chefs d'entreprises~ Ils ont accédé à un niveau de vie et à un statut social bien éloigné de celui de leurs parents, bien éloigné de celui dans lequel ils ont grandi. Est-il possible, souhaitable, nécessaire, de "refouler" un passé souvent fait de douleur et d'humiliation, alors même que l'on s'en est soi-même "sorti", que l'on a "réussi" ? Ou ce même passé est-il au contraire un terreau sur lequel a poussé une soif de revanche, de réhabilitation, presque de "vengeance", auquel cas les "piqûres de rappel" sont alors une douleur nécessaire ? Peut-on faire "comme si de rien n'était", alors même que toute la société française ne cesse de vous renvoyer à vos origines ? Pour explorer toutes ces dimensions Fils et filles de~ s'immerge entre les générations, en interrogeant autant ces nouveaux "Beurgeois" que leurs parents travailleurs immigrés. (Résumé éditeur)

  • Et Allah dans tout ça?, Philomène ESPOSITO

    Aujourd'hui, beaucoup de religions deviennent plus dogmatiques. Elles imposent leurs règles et édictent de nouveaux commandements. En même temps, de plus en plus de croyants, confrontés aux évolutions de la société, aspirent à décider eux-mêmes et à choisir leur manière de vivre le message de Dieu. Alors comment concilier sa foi et son respect des commandements imposés par la religion ? "Et Allah dans tout ça ?" propose d'aller à la rencontre de musulmans pratiquants qui, pour la plupart, tentent de concilier l'expression de leur foi avec les pratiques démocratiques de la France du XXIème siècle. Qu'est-ce qui relève du dogme, des préceptes du Coran, de la superstition ou d'héritages de coutumes tribales importées des pays dont certains sont originaires ? Comment vivre son homosexualité et son attachement à la foi musulmane ?

  • Enquête d'identité, Mohammed LARKÈCHE, Seddik LARKÈCHE

    Loin des discours éculés et condescendants, Seddik et Mohammed Larkèche proposent une réflexion intelligente, profonde et résolument optimiste sur les problèmes d'insertion des populations immigrées dans la société française. Les témoignages d'acteurs sociaux et économiques alternent avec les interventions de chercheurs au CNRS, et confèrent à ce film une approche à la fois théorique et solidement ancrée dans le réel. Pour les uns, historien, sociologue, démographe, les problèmes d'insertion de la communauté algérienne proviennent des contentieux historiques d'une guerre fratricide, de la difficulté d'accepter l'égalité avec un peuple anciennement colonisé, de l'absence de volonté politique et de relève pour assurer sa promotion, de la télévision qui renvoie une image négative des Maghrébins. Pour les autres, tous enfants d'immigrés - une jeune commissaire de police, une avocate, un cardiologue, des chefs d'entreprise -, c'est le pragmatisme qui prévaut. Pour eux, la base de toute insertion sociale et culturelle passe d'abord par : la réussite économique, "un état d'esprit de gagneur", le refus de toute ghettoisation, faire de sa différence un atout, croire en l'éducation. Si ce kaléidoscope d'opinions diverses et variées donne à réfléchir, toutes rappellent de ne "jamais renoncer à son identité". (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • En vie !, Emmanuel POUTTE

    "Nous sommes menacés aujourd'hui par une nouvelle forme de totalitarisme. Il dégrade les hommes sans les tourmenter, il ne brise pas les volontés mais les amollit, il ne tyrannise pas mais il gêne, comprime, éteint. Dans ce monde soumis à l'hyper-individualisme, aux diktats des logiques économiques et commerciales, certains n'ont pas renoncé à vouloir changer la société, à inventer de nouvelles pratiques collectives, à vivre leurs idéaux au quotidien." - BPI

  • D'un mur l'autre, JEAN Patric

    Ce road-movie nous fait traverser l'Europe. Quatre frontières au moins mais un seul axe : une société métissée, multiculturelle riche de ses diversités en dépit de ses traditions de rejet. Patric Jean part à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont migré des quatre coins du monde et qui composent cette nouvelle société. Patric JEAN pose d'emblée un regard optimiste, jubilatoire et parfois grinçant sur l'Europe et son immigration. (Résumé éditeur)

  • D'égal à égales, Corinne MELIS, Christophe CORDIER

    Elles sont migrantes ou filles d'immigrés, et syndicalistes. Elles ont choisi de s'engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés notamment dans les secteurs des services aux particuliers et aux entreprises, où l'on retrouve nombre de femmes issues de l'immigration. Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus. Elles prennent la parole, librement inspirées par les ouvrières en lutte de LIP qu'elles redécouvrent à travers le film "À pas lentes" du collectif ciné-luttes (1977). Par-delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d'émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d'actualité, tandis que s'accentue la précarisation du salariat. Dans l'espoir d'être traitées, enfin, "d'égal à égales". Présentation éditeur

  • Comme une ligne rouge dans la mer, Richard VOLANTE, Chantal GRESSET

    "Le film de Chantal Gresset et Richard Volante, proposition artistique accueillant la parole sensible de descendants d'immigrés autour de l'origine, de ses traces, de l'acclimatation et de la frontière est contribution à la diversité culturelle. Il interroge la trace intime de l'origine, de l'histoire particulière, par où le réel et l'Histoire apparaissent peut-être plus nettement encore Redonner une part de la mosaïque qui nous constitue pour nourrir le « ici et maintenant » : C'est cette mosaïque - au sens de mélange et non de juxtaposition - qui est le sujet du film. Le -très- relatif éloignement géographique des participants dessine une carte sensible et transparente. Il permet de replacer les paroles confiées dans un espace mental et géographique élargi et ouvert, et permet au spectateur d'interroger la nature de sa propre identité. Par un autre regard que sociologique ou psychanalytique, à cette place d'artistes inscrits dans le monde contemporain, Richard Volante et Chantal Gresset interrogent notre commune situation. A partir des sensations intimes des personnes filmées, les images habituellement affichées et véhiculées sont re-questionnées par le biais de ces choses' ténues: la trace et la sensation, plutôt que le factuel. Avec ce film, s'imagine une forme de proximité avec ceux qui nous fondent. Côtoiement et échanges de paroles libres autour de l'origine et de ses traces parfois minces, ou fragiles ; il fait la part belle à la sensation. La part personnelle, qui compose l'individualité, nourrit la relation à l'autre et l'ensemble de la société. « Quelle part invisible d'étranger perdure en vous ? »: Les réponses à cette question posée à chaque participant donnent le ton et la couleur du film. (comme) Une ligne rouge dans la mer' est un film à l'esthétique affirmée. Ce parti pris concourt à une mise en lumière accrue de la parole poétique de citoyens sur leur origine étrangère. Il permet de marcher au plus près de l'empreinte de cette parole, de marcher avec l'étranger en nous'. Et compose une forme de conversation entre inconnus, à partir de la position particulière du descendant." - (Candela production)

  • Ces rêves païens, Anne Tsoulis

    Christopher Barnett est une figure emblématique de ces trente dernières années dans son pays natal, l'Australie. Considéré comme l'un des plus grands écrivains vivants, il fut acclamé puis décrié au point de s'exiler définitivement il y a une vingtaine d'années. Son travail engagé, ses performances et oeuvres littéraires contre la "culture dominante" australienne ont froissé l'establishment et les courants bien pensants. Exilé artistique volontaire, il a trouvé en France une liberté d'expression, une place essentielle auprès des personnes en situation de marge, la reconnaissance et l'estime de nombreuses personnalités... "Ces rêves païens" est un portrait intime de sa vie et de sa philosophie révolutionnaire. Mêlant images d'archives des années 1960 et images contemporaines du travail du poète, auteur, dramaturge et performeur, le film interpelle sur l'engagement politique et artistique, mais plus généralement sur le rôle et la place de la culture dans nos sociétés. (Résumé éditeur)

  • Aux premières loges, Frédéric COMPAIN

    Sous les auspices d'un organisme Hlm qui gère treize mille logements en Ile de France pour une trentaine de milliers d'habitants, vit une communauté informelle d'une centaine de gardiens, chacun logeant sur le site dont il a la charge. Cités, immeubles, sites, barres, résidences diffèrent mais sont généralement ancrés en zone urbaine sensible. Sur le terrain, les gardiens sont aux premières loges. Il y a Aïcha à Fresnes, Nadine à Villiers le Bel, Lucie à Blanc-Mesnil, Eduardo à Clichy sous bois. De part et d'autre de la banlieue, les gardiens forment une communauté invisible et soudée. Ils communiquent entre eux, utilisant l'écrit (via internet) et la parole (le téléphone). Ils se retrouvent aussi au siège de la société ou bien « entre amis ». Les histoires de locataires et de vie se croisent sous leur regard : un accident, un incendie, une inondation, une crise, une banlieue qui s'enflamme mais aussi un accouchement subit, une fête, des séances d'entraide émouvantes et une cité qui sera peut-être démolie et qui se cherche un avenir

  • Au bout du rêve, MEBTOUL Mohamed

    Cette émission aurait pour but de réaliser des portraits de personnes issues de l'immigration dont la réussite sociale, économique, artistique, symbolise une intégration réussie dans la société française.

  • Algérie, d'autres regards, Raphaël PILLOSIO

    Durant la guerre d'Algérie, de jeunes cinéastes français ont réalisé des documentaires qui dénonçaient la nature du conflit mené par leur pays. Depuis, ces films militants n'ont pratiquement jamais été vus. Dans "Algérie, d'autres regards", René Vautier, Pierre Clément, Olga Poliakoff et Yann Le Masson reviennent sur les conditions de leur engagement, les méthodes de production et de diffusion de ces ½uvres oubliées aujourd'hui. La volonté de transmettre leur conviction profonde que l'Algérie devait être indépendante a coûté cher à ces cinéastes : blessures, arrestations et emprisonnements qui ont fortement marqué leur existence. Enfin, à travers les souvenirs de ces hommes et de ces femmes, il était question de soulever la question essentielle du rôle des cinéastes dans une société où l'image tient une place de plus en plus importante. Présentation éditeur

  • Alger Oran Paris, Michèle MIRA PONS

    Le music-hall d'Algérie... Un courant musical à la saveur unique né d'Alger à Oran dans les années 50 et qui mêle rumba, cha-cha-cha, tango ou variété française de l'époque sur un fond d'héritage arabo-andalou. Portraits d'artistes tels Lili Boniche, Salim Halali, Line Monty... À travers cette musique, patrimoine aujourd'hui partagé des deux côtés de la Méditerranée, chansons d'exil, hymne à l'amour ou chroniques sociales, le film est aussi la peinture d'une époque, celle d'une Algérie révolue, prétexte à parler des rapports entre musique et société.

  • "C'est dur d'être aimé par des cons", Daniel LECONTE

    "Pour avoir reproduit les douze caricatures danoises ayant déclenché la colère des musulmans aux quatre coins du monde, Philippe Val, le patron de Charlie Hebdo, journal satirique français, est assigné en justice. Un procès hors norme que Daniel Leconte suit en temps réel. Pour décrypter, avec les acteurs clés, les enjeux politiques internationaux, médiatiques et idéologiques. Avec, en images : avocats, témoins, médias, conférences de rédaction, manifestations de soutien. Avec aussi les prises de positions des intellectuels et des hommes politiques, les réactions de l'accusation et des pays musulmans. Une réflexion sur l'Islam, sur la presse, sur l'état de l'opinion dans la société française mais aussi une tentative de réponse aux défis lancés par l'intégrisme à toutes les démocraties. "

  • Cité de l’ordre (La), Antoine Dubos, 2021

    Sur le site de simulation de l’école de police de Oissel, les élèves gardiens de la paix s’entraînent dans une ville recréée de toutes pièces. Par ses mises en scène de situations de la vie ordinaire, la police y révèle sa vision de l’ordre social.

  • Commune commune, Dorine Brun, Sarah Jacquet, 2021

    Aux élections municipales de 2014, à Saillans dans la Drôme, une liste citoyenne est élue sur un projet de démocratie participative. L’espoir est immense. Cinq ans plus tard, le village se réunit pour tirer un premier bilan.

    Production : La Société des Apaches, Bocalupo Films

  • République de Saillans (La), Dorine Brun, Sarah Jacquet, 2020

    En 2014, une liste citoyenne est élue à mairie de Saillans dans la Drôme. Le film La République de Saillans revient sur six années de démocratie participative. Entre utopie, réalité et désenchantement, la parole est donnée à ceux et celles qui l’ont vécue.

    Production : La Société des Apaches, Bocalupo Films

  • Retour à la normale, Christina Firmino, 2019

    Octobre 2021, une succession de défaillances dans le réacteur d’une centrale conduit au premier accident nucléaire français. Suite aux retombées radioactives massives, la population est évacuée et la zone interdite d’accès. Le film adopte le registre de l’anticipation et nous plonge dans un futur où les autorités proposent aux habitants de rentrer chez eux huit mois seulement après l’accident.

    Production : La Société des Apaches, France Télévisions

  • Ombre des ancètres (L’), Max Hureau, 2019

    Isolés aux confins des Carpates Ukrainiennes, vivent les Houtsoules. Au fil des travaux saisonniers, leurs chansons et leurs rituels païens révèlent le rapport ambigu qu’ils entretiennent avec leur passé. Y ressurgissent les Arméniens, les Tsiganes et les Juifs, ceux qui partageaient avec eux l’espace des montagnes reculées qui leur servaient à tous de refuge. Avant que la guerre ne massacre les uns et ne disperse les autres, laissant les Houtsoules face à eux-mêmes.

    Production : La Société des Apaches, Les films de l’œil sauvage, TVM Est parisien

  • Paman, Fabiola Schwob, 2018

    Après une transition Aude est devenue Adel. Pour sa fille Charlie, enfantée il y a neuf ans, de maman hier, il est aujourd’hui son paman. Adel et Charlie, chacun.e à leur manière, portent attention aux effets de cette singulière métamorphose. Avec sensibilité et respect le film s’avance au plus près de leur quotidien, de leurs incertitudes et de leur complicité exigeante et interroge ainsi les mutations des relations parent-enfant.

    Production : Master Image et société - Université d’Évry Val d’Essonne

  • Toujours le printemps, Julien Malassigné, Fabien Benoit, 2017

    Ce documentaire raconte l’apprentissage politique de Miguel, militant du jeune parti Podemos pleinement investi dans la campagne pour les élections générales espagnoles de 2016.

    Production : La Société des Apaches, Télé Bocal

  • Magazine populaire, L’équipe technique de la société La Marseillaise, 1938

    Durant l’été 1938, naquit l’idée de réaliser un magazine d’actualités populaires. Un seul numéro vit le jour.

  • No es una crisis, Fabien Benoit, Julien Malassigné, 2013

    Depuis 2008, l’Espagne s’enfonce dans le crise. Les politiques d’austérité s’abattent sur Madrid. La ville est exsangue, meurtrie. Pourtant, le peuple résiste.

    Production : La Société des Apaches

  • Blagues à part, Vanessa Rousselot, 2011

    Convaincue que le rire ne connait pas de frontière, la réalisatrice sillonne la Palestine à la recherche de l’humour…

    Production : éO productions, Télévision Suisse Romande, Planète, Pijo productions, Société Radio-Canada

  • Est-ce qu’on a gagné ou est-ce qu’on a encore perdu?, Claire Simon, 2005

    Claire Simon filme pendant trois jours le Comité de suivi de l’assurance chômage des intermittents.

    Production : Claire Simon, SRF (Société des réalisateurs de films)

  • Fleuve aux grandes eaux (Le), Frédéric Back, 1993

    Film d’animation québécois consacré au fleuve Saint-Laurent. “Magtogoek”, tel que le nomment les Amérindiens Micmacs, prend sa source dans les Grands lacs et se jette dans l’Atlantique après sa longue traversée du Québec. Ses eaux, où abondaient autrefois d’innombrables espèces animales et végétales, se sont appauvries sous les coups d’une exploitation abusive et de la pollution industrielle.

    Production : Société Radio-Canada

  • Homme qui plantait des arbres (L’), Frédéric Back, 1987

    L’homme qui plantait des arbres raconte l’histoire d’Elzéard Bouffier, un berger provençal, qui reboise patiemment un coin de pays d’où la vie s’était retirée. La fascination du narrateur pour l’homme et sa mission l’amène à retourner à la montagne à plusieurs reprises.

    Production : Société Radio-Canada

  • Affaire Dominici (L’), Claude Bernard-Aubert, 1972

    Le 5 août 1952, la police découvre un triple meurtre qui va choquer la France entière. Après 15 mois d’enquête, un homme de 70 ans fait des aveux puis se rétracte.

    Production : Société Nouvelle de Cinématographie (SNC)

  • Gendarme se marie (Le), Jean Girault, 1968

    Le Maréchal des logis-chef Cruchot rencontre, suite à un accident, Josépha, la veuve d’un colonel de gendarmerie. Sous le charme, et pour plaire à la belle, Cruchot fait de nombreux efforts.

    Production : Société Nouvelle de Cinématographie (SNC)

  • Dossier « Simone de Beauvoir », Max Cacopardo, 1967

    Interrogée dans son appartement par madeleine Gobeil et Claude Lanzman, Simone de Beauvoir parle de ses mémoires, de son engagement envers la gauche, de la guerre d’Algérie et du féminisme. Cet entretien a été mené en 1967 pour la télévision de radio-canada.

    Production : Société Radio-Canada

  • Tante Zita, Robert Enrico, 1967

    Alors que sa tante adorée se meurt, Anne erre dans les rues de Paris et fait des rencontres insolites, amicales et amoureuses… Un film plein de charme sur le douloureux passage à l’âge adulte…

    Production : Société Nouvelle de Cinématographie (SNC), Ocirne productions

  • Vieille dame indigne (La), René Allio, 1964

    À Marseille, une vieille femme, Madame Bertini, se retrouve seule à la mort de son mari. Tous ses enfants sont mariés et dispersés dans la région à part Albert et Gaston qui sont restés à Marseille. Par intérêt pour l’héritage, les deux fils cherchent à accaparer leur mère. Mais elle décline leurs invitations et, avec le peu d’argent reçu des ventes de l’entreprise familiale en faillite et de tous les biens qui avaient constitué son quotidien jusqu’alors, elle s’achète une voiture et part à l’aventure en compagnie d’une serveuse de bar

    Production : Société de Participation Artistique et Commerciale

  • Oliviers de la justice (Les), James Blue, 1962

    Le film ne comporte pas d’action proprement dite. C’est une sorte de reportage romancé sur la cohabitation pacifique des deux communautés de l’Algérie : l’européenne et la musulmane.

    Production : Société Algérienne de Production des Studios Africa

  • Scènes de grève en vendée, Paul Bourron, 1973

    Inspirées par Lip, les ouvrières de l’usine Cousseau à Cerisay dans les Deux-Sèvres, ont inventé une nouvelle manière de faire la grève dans la joie.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Ambassade (L’), Chris Marker, 1973

    Dans l’ambassade anonyme d’un pays anonyme, des réfugiés politiques vivent les heures et les jours difficiles qui suivent un coup d’état militaire.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • On vous parle… du Chili : ce que disait Allende, Chris Marker, Miguel Littin, 1973

    Curieux de découvrir la singulière expérience de révolution à la chilienne, le philosophe Régis Debray s’est rendu au Chili en janvier 1971. Président depuis à peine 2 mois, Salvador Allende le rencontre lors d’un long entretien dans lequel il évoque les défis de son projet de « voie chilienne du socialisme ». Une nouvelle voie qu’il imaginait possible et qu’il mettait en œuvre avec conviction.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Petit soldat (Le), Jean-Luc Godard, 1960

    Dans ce premier film politique, Jean-Luc Godard raconte le cauchemar de Bruno Forestier, petit tueur à la solde de l’OAS, qui, tout à coup et sans raison apparente, hésite à honorer un contrat.

    Production : Société Nouvelle de Cinématographie (SNC)

  • À bout de souffle, Jean-Luc Godard, 1960

    L’itinéraire d’un jeune délinquant qui, après avoir volé une voiture et tué un policier, est traqué par la police…

    Production : Société Nouvelle de Cinématographie (SNC), Les Films Impéria

  • Trois-quarts de la vie (Les), Groupe Medvekine de Sochaux, 1971

    Les jeunes immigrés de Sochaux démontent le mécanisme de l’exploitation dans leur vie quotidienne telle qu’elle a été organisée par Peugeot

    Production : Iskra, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Traîneau-échelle (Le), Jean-Pierre Thiébaud, 1971

    Poème de Jean-Pierre Thiébaud, illustré par ses photos.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA), Iskra, Groupe Medvedkine de Besançon

  • Train en marche (Le), Chris Marker, 1971

    Portrait d’Alexandre Medvedkine et de son expérience ciné-train transformé en unité de production mobile pour filmer les problèmes de la révolution Russe et du développement économique en 1930.

    Production : Iskra, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • On vous parle de Prague : le deuxième procès d’Artur London, Chris Marker, 1971

    Sur le plateau du tournage de «L’AVEU», les interviews d’Artur London, Jorge Semprun, Costa-Gavras, Yves Montand, Simone Signoret et de techniciens du film.

    Production : Iskra, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • On vous parle de Paris : Maspero. Les mots ont un sens., Chris Marker, 1970

    Portrait de l’éditeur, écrivain, voyageur engagé François Maspéro.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • On vous parle du Brésil : Carlos Marighela, Chris Marker, 1970

    Portrait funèbre du résistant communiste tombé sous les balles de la junte fasciste brésilienne.

    Production : Iskra, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Mots ont un sens (Les), Chris Marker, 1970

    Portrait de François Maspéro, libraire et éditeur engagé à gauche, symbole et bouc émissaire de 68. Produit par SLON et conçu par Chris Marker, On vous parle… est un magazine de contre-information diffusé dans les circuits parallèles.

    Production : Iskra, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Sochaux 11 juin 68, Groupe Medvekine de Sochaux, 1970

    En juin 1968, après vingt-deux jours de grève, la police investit les usines Peugeot de Sochaux. Une sanglante répression s’ensuit qui fait deux morts et cent cinquante blessés. Pour commémorer l’anniversaire du massacre, des témoins, réunis au Centre culturel du comité d’entreprise de Clermoulin, se souviennent.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Lettre à mon ami Pol Cèbe, Michel Desrois, 1970

    Où le ruban d’une autoroute se met à enregistrer les pensées.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • On vous parle du Brésil : Tortures, Chris Marker, 1969

    Témoignages de prisonniers politiques sur leurs conditions de détention et les tortures vécues au Bresil…

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Rhodia 4x8, Groupe Medvekine de Sochaux, 1969

    Colette Magny interprète une chanson tirée de son album Mai 68 et dédiée aux luttes ouvrières à l’usine Rhodiaceta de Besançon.

    Production : Iskra, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Classe de lutte, Groupe Medvedkine de Besançon, 1969

    Réponse des ouvriers de la Rhodiaceta de Besançon au film « A bientôt, j’espère ». Il suit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière dont c’est le premier travail militant en 1968. On y découvre comment Suzanne réussit à mobiliser les autres femmes de l’entreprise, malgré la méfiance des dirigeants syndicaux et les intimidations du patronat.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Cléon, Réalisation collective, 1968

    Cléon, l’une des premières usines à se mettre en grève en Mai 68. Les grévistes de l’usine Renault décrivent le quotidien de l’occupation et débattent de l’accès à la culture et de la reprise du travail.

    Production : Iskra, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Ciné-tracts, Anonyme, 1968

    Films de banc-titre réalisés à la prise de vues à partir de documents photographiques de l’actualité nationale et internationale. L’expérience des ciné-tracts a été lancée en mai et juin 1968 à l’initiative du cinéaste Chris Marker.

    Production : Iskra, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Charnière (La), Antoine Bonfanti, 1968

    La réaction sonore des ouvriers suite à la première projection de A BIENTOT J’ESPERE de Mario Marret et Chris Marker.

    Production : SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Antoine et Antoinette, Jacques Becker, 1946

    Antoine, ouvrier imprimeur, aime Antoinette, jolie et coquette vendeuse dans un grand magasin des Champs-Elysées. Leur vie réglée et heureuse, faite de petits riens, de gentillesse, d’un peu de jalousie et de rêve aussi, frôlera une fois le drame sous la forme d’un billet de loterie perdu mais finalement retrouvé.

    Production : Société Nouvelle des Etablissements Gaumont (SNEG)

  • Main basse sur la ville, Francesco Rosi, 1963

    Sous l’impulsion de l’entrepreneur Nottola, la municipalité de Naples transforme des terrains agricoles en terrains constructibles. Les spéculateurs construisent sans précaution et le chantier provoque l’écroulement d’une maison ancienne et des morts. Ce drame ayant lieu peu avant les élections municipales, les débats font rage dans la majorité qui cherche à évincer Nottola tandis que l’opposition, menée par le conseiller communiste De Vita, pousse à la création d’une commission d’enquête.

    Production : Galatea films, Société Cinématographique Lyre

  • Loin du vietnam, Collectif : Jean-Luc Godard, Joris Ivens, William Klein, Claude Lelouch, Chris Marker, Alain Resnais, 1967

    1967, un groupe de cinéastes décide d’affirmer son soutien au peuple vietnamien en lutte contre les USA, le but n’étant pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste.

    Production : La SOFRA SAS, SLON (Société pour le lancement des oeuvres nouvelles) (devenu ISKRA)

  • Marseillaise (La), Jean Renoir, 1938

    En 1792, pendant la Révolution, le peuple marseillais forme un bataillon de volontaires qui part pour Paris où il participe à la prise du château des Tuileries, le 10 août. Ce grand classique est une exaltation de la liberté et un hymne à la gloire du peuple français.

    Production : Societé d’Exploitation et de Distribution de Films (SEDIF)

  • Pour la suite du monde, Michel Brault, Pierre Perrault, 1962

    Deux raisons ont attiré les cinéastes à l’Île-aux-Coudres : la langue et la pêche aux marsouins. Mais au travers du langage et des gestes quotidiens de la pêche, c’est tout un esprit mythique qui s’est révélé, faisant de ce documentaire un chef-d’œuvre du cinéma direct.

    Production : Office National du Film du Canada (ONF), Société Radio-Canada

  • Japon : repas sur l’herbe, Inconnu, 1900

    Un groupe de jeunes Japonais assis par terre chahutent autour d’un repas. L’un fume, d’autres s’amusent ou boivent du saké. Certains regardent le cinématographe en souriant.

    Production : Société A. Lumière et ses Fils

  • Repas annamite, Gabriel Veyre, 1900

    Deux Annamites, assis en tailleur face à face, mangent dans un bol avec des baguettes du riz mélangé à différents mets ; l’un d’eux donne à manger à un petit chien.

    Production : Société A. Lumière et ses Fils

  • Mexique : Repas d’Indiens, Gabriel Veyre, 1896

    À Popotla, au pied de l’arbre de la Noche Triste, des Indiens sont assis en cercle, certains d’entre eux mangent.

    Production : Société A. Lumière et ses Fils

  • Repas de bébé, Louis Lumière, 1895

    Dans le jardin de la maison Lumière, la petite Andrée Lumière prend son repas aidée par ses parents, Auguste et Marguerite.

    Production : Société A. Lumière et ses Fils

  • Croisière jaune (La), Léon Poirier, André Sauvage

    Mêlant aventure, recherche et opération promotionnelle pour son commanditaire André Citroën, la Croisière jaune, expédition dirigée par Georges Marie Haardt et Louis Audouin-Dubreuil, allait faire se rejoindre entre mars 1931 et février 1932 deux équipes parties l’une de Beyrouth, l’autre de Pékin, en véhicules autochenilles.

    Production : Société anonyme André Citroën, Pathé-Natan