Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

Pour votre recherche, nous avons trouvé :

  • Autour du 1er mai : 126 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • Médiathèque A. Sayad : 57 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • BED (Bretagne et diversité) : 25 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Socioeco.org : 20 résultats

    site ressources de l’économie sociale et solidaire

  • Autres Brésils : 7 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • TZCLD : l’expérience de la recherche dans les territoires (2), 2023

  • Territoires à vivreS, Vincent Glenn, 2022

    Ce film retrace la mise en place du projet Territoires à VivreS : des expérimentations territoriales de coopérations pour un accès digne à une alimentation de qualité.

  • Podcast : Remettre l’emploi au centre du village (3 épisodes) - Territoire zéro chômeur de longue durée, 2023

  • Travailler ensemble, en territoire zéro chômeur de longue durée, Guillaume Dreyfus, Sylvie Alphandéry, 2022

    Une rencontre entre des chômeurs de longue durée qui ont retrouvé du travail grâce au projet Territoire zéro chômeur (TZC) et la chercheuse Florence Jany-Catrice, tel est le fil conducteur de ce documentaire qui s’inscrit dans la tradition de l’éducation populaire et de l’échange de savoirs.

  • Territoires, 2013

    De la fiction au documentaire, du portrait serré à celui du groupe, de Marseille à la Camargue, du traditionnel au moderne, du passé au futur, de l'enfance à l'âge mûr, la collection territoires envisage la notion évoquée par son titre sous toutes ses formes: géographiques bien sûr mais aussi sociologiques, politiques, ou m^me intimes, tout simplement.

  • RTES, 20 ans d’actions ESS par et pour les territoires, 2022

  • Raconte-moi un éco-territoire. Une année de projets « French Impact » à Paris - Vallée de la Marne, Marina Galimberti, 2021

    Une année d’actions d’économie sociale et solidaire sur le territoire Paris Vallée de la Marne, portées par un réseau d’associations, institutions et entreprises, dans le cadre du projet d’innovation territoriale French Impact.

  • Les territoires de Amos Gitaï - Un certain regard du sud, 2005

    Portrait du cinéaste israélien Amos Gitaï à travers ses films, entre Haifa, Tel-Aviv et Jérusalem.

  • RTES, 20 ans d’actions ESS par et pour les territoires, 2022

  • Les atouts de l’ESS pour les territoires ruraux, 2022

    Avisemedia

  • Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée (TZCLD) (plusieurs), 2021

  • Théorie du Boxeur (La), Nathanaël Coste, 2024

    Vagues de chaleur, sécheresses, gels tardifs ou ravageurs, le climat se dérègle et notre agriculture doit bifurquer… Mais vers où ? Enquête dans la vallée de la Drôme pour comprendre comment s’adapter, tout en questionnant la résilience alimentaire des territoires.

  • 9-3, mémoire d'un territoire, Yamina BENGUIGUI, 2008

    La Seine-Saint-Denis cumule les mauvais scores : habitat dégradé, échec scolaire, chômage des jeunes, insécurité et violences urbaines. Un an après les émeutes qui, parties de Clichy-sous-bois, embrasèrent la France entière, Yamina Benguigui invite à prendre du recul. Avec les analyses d'historiens, d'architectes, de responsables politiques et les souvenirs personnels d'habitants des cités, son film brosse une fresque historique et humaine. Ce document en trois volets débute vers 1840, lorsque le nord-est parisien se couvre d'usines. Dans cette "arrière-cour" affluent, de France, d'Europe et bientôt de l'ancien empire colonial, des bataillons de travailleurs sans qualification. Surexploités (y compris des enfants de dix ans), exposés aux polluants chimiques, ils s'entassent dans des bidonvilles. Sous l'influence communiste, cette nouvelle population ouvrière acquiert cependant une conscience et des traditions politiques. En butte au pouvoir central qui tend à l'asphyxier, la "banlieue rouge" devient le "dépotoir" de la capitale, sous-équipée en services publics et surchargée en cas sociaux. Avec la désindustrialisation des années 1970, les grands ensembles deviennent des ghettos et les politiques de la ville lancées à partir de 1983 n'y changent rien. Mais la construction du Stade de France ouvre peut-être une ère post-industrielle, qui donnera leur chance aux petits-enfants d'immigrés.(Eva Ségal, CNC-Images de la culture)

  • Conférence en ligne « Structuration de filières économiques de territoire » 2 avril 2021, 2021

  • Territoires zéro chômeur, 2020

    Sénat en action

  • Territoire(s), 1996

    A travers les grandes dates de l’histoire de l’Algérie, le film explore et questionne les espaces d’appartenance politique, religieuse et sociale.

  • Conférence en ligne « ESS, territoires & transitions à l’échelle européenne » - Mai 2020, 2020

    Organisée par le RTES

  • La CRESS décrypte « Les dynamiques collectives de transitions dans les territoires », 2020

  • Pays de Grasse : table ronde « L’ESS, un atout pour la revitalisation des territoires! », 2020

    en partenariat avec la CRESS PACA et le RTES

  • Hautes Terres, Marie-Pierre Brêtas, 2013

    Dans le Nordeste du Brésil, Vanilda et son mari Antonio, ainsi qu’une vingtaine d’autres familles de paysans obtiennent enfin une propriété après avoir passé quatre ans à lutter dans un campement avec le soutien du syndicat des sans-terres. Tels les pinniers d’un Western, ils entreprennent la lente construction d’une communauté agricole, armés de la force de leurs bras et de leurs espoirs, sur ce territoire hanté par la sécheresse…

  • TRESSONS : présentation de l’étude du CNCRESS « La place de l’ESS dans les territoires ruraux », 2019

  • Je ne sais pas où vous serez demain, Emmanuel Roy, 2023

    Emmanuel Roy filme les consultations médicales de personnes internées au Centre de rétention administrative de Marseille, menées par la Docteur Reem Mansour. Son bureau est un espace d’écoute et de respect, où la dignité est rendue aux retenus menacés d’être expulsés du territoire français.

  • De l’eau jaillit le feu, Fabien Mazzocco, 2023

    Dans le marais poitevin, des milliers de personnes sont aujourd’hui engagées dans une lutte contre un projet de méga-bassines. Comment ce territoire à l’image si paisible est-il devenu l’épicentre d’une véritable guerre de l’eau ?

  • Territoires Hautement Citoyens en Région Centre-Val de Loire, 2016

  • Territoire de la liberté, Alexander Kuznetsov, 2014

    Près d’une ville industrielle de Sibérie se dresse une réserve naturelle faite de rochers, de bouleaux et d’isbas. Ceux qui viennent là se réfugient dans un autre monde entre la nature sauvage, l’escalade, la fête. Sur ce territoire, on vit, on respire ce qui en Russie n’a jamais existé : la liberté.

  • ATIS - Association Territoires et Innovation Sociale, 2015

  • Veau, la vache et le territoire, petit précis de biodynamie (Le), Patrice Gérard, 2015

    Immersion au cœur d’une ferme biodynamique qui pratique une agriculture pleine de poésie, qui redonne véritablement du sens et un coup de jeune au métier de paysan.

  • Unat Bretagne : le tourisme au service des hommes et des territoires, 2015

  • Formation dans les Régies de quartier et les Régies de territoire (La), Maxime Chard-Hutchinson, 2014

    Ce film est destiné à illustrer les pratiques de formation dans les Régies de quartier et de territoire. Il donne à voir ce que font les Régies, le réseau et la branche en matière de formation. Il montre la grande variété des formations mises en place et surtout, le champ des possibles ouverts par la formation.

  • Partage de l’eau (Le), Éric Blanco, 2022

    Le film remonte le cours de l’Argens jusqu’à sa source, pour rencontrer des personnes engagées, passionnées et innovantes qui pratiquent et défendent la sobriété et la solidarité dans les usages de l’eau, au cœur du territoire Provence Verte-Verdon.

  • Zou, Claire Glorieux, 2022

    Ahmad Shah est venu d’Afghanistan en claudiquant. Ce documentaire raconte le chemin de cet homme avec une jambe en moins qui avance plus intensément qu’un homme valide. La jambe amputée, membre fantôme qu’il peut encore bouger dans sa tête, est le pivot de cette histoire. C’est aussi le point d’appui pour son intégration dans un nouveau territoire.

  • Empire du Silence (L’), Thierry Michel, 2022

    La guerre en République démocratique du Congo a déjà fait des milliers de morts et pourtant, elle reste largement ignorée des médias occidentaux. Thierry Michel parcourt ce territoire déchiré, témoin des souffrances comme des espoirs du peuple congolais. Il dénonce avec le Docteur Mukwege cette violence qui ruine le Congo depuis un quart de siècle.

  • Contrefeux, Christophe Cordier, 2019

    Printemps 2019. Quatre syndiqués de la Commission Internationale de l'Union Syndicale Solidaire se rendent en territoires palestiniens occupés pour rencontrer syndicats de travailleurs, collectifs, travailleurs indépendants et pacifistes...

  • Fleurs du futur : água Boa, Valérie Valette, 2012

    Depuis 2003 au Brésil, dans un bassin d’un million d’habitants, le programme « Cultivando Agua Boa » restaure la démocratie participative, répare les passifs environnementaux et prépare un futur viable, en s’appuyant sur la qualité de l’eau et la gestion du territoire par micro-bassins. Un exemple réussi de volonté publique alliée à une éthique socio-écologique de pointe. Une méthodologie adaptable partout dans le monde.

  • Territoire et l’économie sociale et solidaire dans l’Hérault, 2011

    L’ESS dans les régions

  • Les Régies de Quartier et de Territoire actrices d’un Développement durable et solidaire, 2012

  • Régies de quartier et de territoire (Les) : actrices d’un développement durable et solidaire, Bruno Feindel, 2012

    Ce reportage met en lumière les activités portant sur le développement durable dans six Régies de quartier et leurs retombées.

  • Territoire de l’amour, Alexander Kuznetsov, 2010

    Un photographe suit la tournée à travers la Russie d’une troupe de chansons créée au sein d’un hôpital psychiatrique.

  • Territoire perdu, Pierre-Yves Vandeweerd, 2010

    A partir de récits de fuite et d’exil, d’interminables attentes, de vies arrêtées et persécutées, venus des deux côtés du mur du Sahara, ce film témoigne sur le peuple sahraoui, sur son territoire, sur son enfermement dans les rêves des uns et des autres.

  • Luciole, une monnaie locale pour un territoire en transition, le Sud Ardèche, 2011

    Interview réalisée à l’occasion de la Semaine internationale des monnaies sociales et complémentaires. Colloque académique et rencontres acteurs/porteurs de projets. Lyon, France 15-18 février 2011.

  • A ultima floresta, Luiz Bolognesi, Davi Kopenawa, 2021

    Au Brésil, le territoire des Yanomami est menacé par les chercheurs d’or. Davi Kopenawa, chaman et chef de la communauté ainsi que co-auteur du film, se bat pour préserver ces terres pour les générations futures. Tourné dans une jungle luxuriante où mythe et réalité se confondent, A ultima floresta est une véritable leçon sur le sens de la résistance.

  • Entre les plis, Guy Baudon, 2021

    Anne et Patrick Beauvillard arpentent les territoires à pied, à la rencontre d’acteurs (maires, élus locaux, paysans, salariés, bénévoles, habitants…) engagés dans des actions collectives qui ont toutes pour but le développement rural par la coopération.

  • Laval de Cère, mémoire d’un territoire, Marc Guiochet, 2009

    À partir de paroles d’anciens ouvriers de Péchiney, d’habitants du village de Laval-de-Cère (Lot) et d’images d’archives, le film raconte l’histoire d’une usine, de sa fermeture et des conséquences pour ce territoire à la frontière du Lot et du Cantal.

  • 9/3 mémoire d’un territoire, Yamina Benguigui, 2008

    Le 9-3 se dessine comme un territoire au début du XXe siècle. Paris délocalise ses industries polluantes au Nord Est. Les ouvriers parisiens, les paysans pauvres, les populations immigrées d’Europe et des anciennes colonies vont y travailler. Au fil des époques, les frontières du territoire du 9-3 se sont clairement dessinées. Tracé d’un processus d’exclusion à voir et à comprendre.

  • Pipriac et Saint-Ganton, deux villages pour le plein emploi, Anne-Sophie Lévy-Chambon, 2021

    Reportage à Pipriac et Saint-Ganton, deux communes d’Ille-et-Villaine où l’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée a redonné un sens social à des femmes et des hommes grâce à leur nouvel emploi. Des rencontres pleines d’humanité.

  • BAC Nord, Cédric Jimenez, 2021

    L’intrigue de ce drame policier est librement inspirée par une affaire de 2012 au sein de la brigade anti-criminalité (BAC) de Marseille. Sa sortie, repoussée pour cause de COVID et finalement fixée à août 2021, coïncide avec l’actualité : les quartiers nord de Marseille connaissent un été sanglant au cours duquel douze personnes sont assassinées dans la lutte pour les territoires du trafic de drogue, dont un adolescent de 14 ans. Le film se retrouve alors au cœur d’une polémique et de diverses stratégies de récupération politico-médiatiques. Le parallèle avec le film Les Misérables (2019) de Ladj Ly est souvent mentionné et voir les deux œuvres ensemble permet de confronter les façons différentes dont les cités en France sont représentées au cinéma.

  • Vers la tendresse /La mort de Danton, Alice Diop, 2017

    A la découverte du cinéma engagé d'Alice Diop. Deux documentaires : "La mort de Danton" (2011, 64') : Steve Tientcheu a vingt-cinq ans, la dégaine d'un loulou des quartiers. En 2008, il décide subitement de changer de vie. Ë l'insu de ses copains du quartier, il entame une formation d'acteur au cours Simon. ; "Vers la tendresse" (2015, 39') : exploration intime du territoire masculin d'une cité de banlieue, en suivant l'errance d'une bande de jeunes hommes.

  • Nécessaire(s) Territoire(s), Benoît Perraud, 2007

    À travers des rencontres à Limoges et à La Rochelle, des images et des sons glanés ici ou là, une recherche de ce qu’est et ce que peut être le squat, les alternatives, et par là même, l’utopie. Dans sa recherche, le réalisateur s’interroge aussi sur comment générer, au travers d’un film, cette utopie…

  • D'ocre et de sang, Vanessa Escalante, 2019

    Depuis vingt ans, Lance Sullivan, un homme initié du peuple Yarlarnga, poursuit une vie traditionnelle en lien avec les dernières tribus du territoire du nord et du Queensland... Il se soucie de la transmission de tous ses savoirs. Il y a urgence !

  • Décharge de déchets toxiques en territoire Papago, Réalisation collective, 2006

    Les Papagos sont un peuple apparenté aux Navajos. Comme leurs cousins du nord, leur terre doit être transformée en décharge.

  • Maralinga Tjarutja, Larissa Behrendt, 2020

    Le peuple aborigène maralinga n’a jamais accepté d’abandonner ses terres malgré leur délocalisation forcée en 1920. Ce film raconte son combat pour retourner sur son territoire, pour qu’il soit décontaminé et pour y pouvoir y reconstruire sa communauté.

  • Avenir. L’histoire d’un réveil citoyen à l’heure du changement climatique, Laura Lardeux, 2020

    Avenir est le portrait d’un collectif en quête de sens dans le cadre la campagne municipale de la Clusaz en 2020. Novices en politique, des citoyens s’engagent pour une démocratie participative et une véritable transition écologique sur ce territoire de montagne.

  • Douce France, Geoffrey Couanon, 2020

    D’un côté, la capitale. De l’autre, les derniers champs de la plaine de France. Au milieu, la banlieue et le regard d’une jeunesse qui questionne son rapport à la terre, à la ville, à la consommation, à la société, à la démocratie. Une enquête enthousiasmante au cœur de leur territoire.

  • Les Roms, des citoyens comme les autres ?, Samuel Lajus, 2017

    Aux quatre coins de l'UE, cette enquête fouillée sur les raisons de cette stigmatisation déconstruit au passage des préjugés tenaces. En République tchèque, 28 % des enfants roms sont toujours scolarisés dans des écoles pour déficients mentaux, malgré la condamnation de la Cour européenne des droits de l'homme. Aujourd'hui, la situation des Roms est pire dans les Etats membres que sous le communisme. L'Union européenne a pourtant investi des milliards d'euros pour faciliter l'intégration de cette minorité, sans changement notable. Alors qu'en France on l'expulse et on lui dénie toute possibilité d'intégration, à Berlin, la communauté rom ¸aussi nombreuse que sur le territoire français ¸semble trouver une place dans la société allemande. Comment expliquer une telle différence ? Entre aberrations politiques et montée des populismes, cette population stigmatisée symbolise l'histoire d'une Europe qui se fissure.

  • Nouvelle cordée, Marie-Monique Robin, 2019

    L’histoire de l’expérimentation TZCLD (Territoires zéro chômeur de longue durée) à Mauléon, racontée par celles et ceux qui l’ont vécue.

  • Les flammes du paradis, Jean Froment, 2018

    Entre l’automne et le printemps, les FORSAP (forestiers-sapeurs) débroussaillent, aménagent et préparent les forêts pour qu’elles puissent traverser la période estivale sans trop de dommages. À l’évidence, l’effort démontre ici la grande passion de ces hommes pour leur terre et leur territoire.

  • Qu’est-il arrivé aux abeilles ?, Adriana Otero, Robin Canul, 2019

    Depuis que des millions d’abeilles sont mortes dans l’État de Campeche, au Mexique, les communautés apicoles mayas et leurs représentants décident de s’organiser pour en trouver la cause. Ils vont devoir affronter les autorités ainsi que la société Monsanto, qui ont mis en danger leurs moyens de subsistance en plantant du soja génétiquement modifié sur leur territoire.

  • Damien veut changer le monde, Xavier de Choudens, 2019

    Damien et sa sœur Mélanie ont vécu une enfance heureuse, bercée par les engagements militants de leurs parents. Lorsque leur mère disparait brutalement, la fibre militante de cette famille s’éteint. Vingt ans plus tard, Damien, est devenu pion dans une école primaire, et mène une vie tranquille. Pour sauver l’un de ses jeunes élèves Bahzad, et sa mère, d’une expulsion de territoire imminente, Damien renoue avec son passé et convainc Mélanie, devenue redoutable avocate d’affaires, son meilleur ami Rudy et une bande de potes improbables de l’accompagner dans son nouveau combat. Ensemble, ils vont enfreindre la loi par solidarité. Et très vite se faire complètement dépasser…

  • Image qu’on s’en fait (L’), Sébastien Coupy, 2019

    Solidement rivés au sol le long des autoroutes, des panneaux gigantesques jalonnent le territoire français. Il s’agit d’exposer des images incontournables, évidentes et réfléchissantes dans lesquelles certains acceptent de se reconnaître, où d’autres ne se retrouvent pas.

  • Contre-feux, résistance sociale et syndicale en Palestine, Christophe Cordier, Adeline Gonin, 2019

    Printemps 2019, 4 syndicalistes de la Commission Internationale de l’Union Syndicale Solidaires se rendent en Territoire Palestinien Occupé et en Israël pour rencontrer des représentants de syndicats indépendants, des collectifs, des associations et des travailleurs et travailleuses Palestinien-nes.

  • Paroles de bandits, Jean Boirons-Lajous, 2019

    Depuis la fermeture de la frontière entre la France et l’Italie en 2015, la vallée de la Roya est devenue le symbole de l’insoumission. À travers le récit de celles et ceux qui sont dans l’illégalité pour faire respecter des droits fondamentaux, Paroles de bandits raconte l’histoire de ce territoire et de tant d’autres…

  • Paysage ordinaire, Damien Monnier, 2019

    Entre 1958 et 2018, l’évolution d’un espace et d’un territoire dans le Morbihan Le documentaire montre des hommes et des femmes revenant sur des lieux qu’ils ont connus. Il nous expose des explications sur les évolutions des technologies qui ont changé les manières de travailler dans le milieu agricole. Il retrace ainsi les évolutions techniques, agricoles et humaines dans le Morbihan.

  • Objectif Zéro Chômeur : l’incroyable histoire d’une entreprise pas comme les autres, Marie-Monique Robin, 2019

    Un reportage pour l’émission Zone interdite qui a suivi pendant trois ans une expérimentation de l’opération « Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée ».

  • Histoires d’une nation, Françoise Davisse, Carl Aderhold, 2018

    Les « histoires d’une nation », ce sont celles de toutes ces générations venues faire leur vie dans un nouveau pays, la France. Elles nous racontent 150 ans de l’histoire de France, 150 ans qui ont conduit à ce qu’aujourd’hui, un quart de la population française trouve ses racines à l’extérieur du territoire.

  • Unti, les origines, Christophe Yanouwana Pierre, 2018

    Ce documentaire d’auteur nous emmène en voyage le long du fleuve Maroni. Des lieux comme la plage de Yalimapo ou Tumuc Humac se dévoilent devant nos yeux, mettant en évidence l’histoire des Autochtones et son lien avec le territoire. Entièrement réalisé en langue kali’na, il décrit également une quête identitaire et les problématiques auxquelles doit faire face la société guyanaise.

  • Miséricorde de la jungle (La), Joel Karekezi, 2018

    1998, région du Kivu, à la frontière entre le Congo et le Rwanda. Alors que la deuxième guerre du Congo fait rage, le sergent Xavier, héros de guerre rwandais, et le jeune soldat Faustin perdent la trace de leur bataillon. Ils se retrouvent alors isolés et sans ressources pour faire face à la jungle la plus vaste, la plus dense, et la plus hostile du continent. Éprouvés par la faim, la soif et la maladie, ils devront faire face à leurs propres tourments, et à ceux d’un territoire ravagé par la violence.

  • Notre-Dame-des-Landes, la reconquête, Thibaut Férié, 2018

    La reconquête des terres de Notre-Dame-des-Landes par des habitants porteurs de visions différentes quant à l’avenir de leur territoire commun, et leur confrontation avec l’État.

  • Portugais de France, Patrick Séraudie, 2016

    Regroupe deux films : "Lissac" (1998, 57') et "Le choix impossible" (2016, 52'). En interrogeant à Lissac la première génération (celle arrivée en France au coeur des Trente glorieuses), puis la seconde (dans "Le choix impossible"), ce programme illustre toute la complexité du statut d'immigré, tiraillé entre deux pays et deux cultures. Recueil de témoignages, échanges de paroles entre les générations, le film questionne les notions d'identité et d'appartenance à un territoire. C'est aussi une invitation à découvrir l'autre, au moment où le thème de l'immigration est sujet à tous les dérapages et à tous les amalgames.

  • Nul homme n’est une île, Dominique Marchais, 2017

    Un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la démocratie et à produire le paysage du bon gouvernement. Le local serait-il le dernier territoire de l’utopie ?

  • Tinselwood, Marie Voignier, 2017

    Aux confins du Sud-Est camerounais, la grande forêt primaire abrite un territoire que les puissances coloniales se sont disputées, exploitant par le travail forcé les ressources prodigieuses de la nature. Une région au cœur de laquelle la population s’organise aujourd’hui autour d’une économie de survie, héritage immédiat de cette histoire dont les paysages constituent aujourd’hui les plus puissants des monuments.

  • Mon panier, Marie-Josée Desbois, 2017

    Alors que le monde agricole est en pleine crise, de plus en plus de petites fermes choisissent la vente directe pour redonner du sens à leur travail. En tant que consommatrice, mère et citoyenne, la réalisatrice nous emmène chez les maraîchers, fromagers et boulangers de son territoire, qui garnissent son panier. Malgré de nombreuses difficultés, ils proposent des alternatives à l’agriculture conventionnelle qui conduit à la disparition des fermes.

  • Jusqu’à ce que le jour se lève, Pierre Tonachella, 2017

    Le cinéaste filme ses amis d’enfance, demeurés dans l’Essonne rurale où il a grandi. Leur quotidien de désœuvrement, de beuverie ou de travail est scandé par la musique. « Un film avec eux, pour aller chercher ce qui gronde dans l’oubli et les marges du territoire.» (Pierre Tonachella)

  • Saison en France (Une), Mahamat-Saleh Haroun, 2017

    Ce film est la chronique d’une famille dont le père est un migrant en attente de demande d’asile, entre rêves d’installation et délogements précipités. Pendant le temps long de la demande d’asile, l’enracinement sur le territoire est à la fois favorisé par la lenteur du processus administratif et empêché par l’incertitude de ses décisions.

  • Poutine, le nouvel empire, 2016

    Ennemi à abattre un jour, partenaire incontournable le lendemain, Vladimir Poutine souffle le chaud et le froid mais avance toujours ses pions. Après la Tchétchénie, la Géorgie et l'Ukraine, voici ses armées en Syrie, pour la première fois hors de son territoire depuis la chute l'ex-URSS. Allié préférentiel des grands émergents, de la Chine à l'Iran, il s'affirme également comme un modèle de rechange à l'extrême droite et parfois de la droite, comme de l'extrême gauche de l'échiquier européen. Un documentaire pour mieux comprendre les enjeux de la présence russe dans la géopolitique internationale.

  • Gente luta mas come fruta (A), Isaac Piyãko Ashaninka, Bebito Piyãko Ashaninka, 2006

    Le peuple Ashaninka, vivant à la frontière péruvienne, a vu son territoire délimité en 1992. Avec la destruction de la forêt, les invasions de différentes populations sur leurs territoires, ne pouvant plus vivre de la chasse, la pêche et du bois, ils ont commencé à produire des objets d’artisanat. Puis ils ont décidé d’une planification pour la faune et la flore en éduquant les plus jeunes à la préservation des plantes et des animaux.

  • Tournée dans la neige (Une), Hélène Marini, 2016

    Le 15 février 2013, Pauline, une jeune factrice, s’est suicidée après une dernière tournée dans la neige. Sur le chemin de celle-ci, viennent se croiser les luttes et les renoncements de ceux qui ont ou auraient pu connaître Pauline : syndicalistes en lutte, postiers heureux ou malheureux, fermiers enclavés dans leurs territoires de solitude, haut-responsables de La Poste convaincus de leur mission…

  • Poutine, le nouvel empire, Jean-Michel Carré, 2016

    Ennemi à abattre un jour, partenaire incontournable le lendemain, Vladimir Poutine souffle le chaud et le froid mais avance toujours ses pions. Après la Tchétchénie, la Géorgie et l’Ukraine, voici ses armées en Syrie, pour la première fois hors de son territoire depuis la chute l’ex-URSS. Allié préférentiel des grands émergents, de la Chine à l’Iran, il s’affirme également comme un modèle de rechange à l’extrême droite et parfois de la droite, comme de l’extrême gauche de l’échiquier européen. Un documentaire pour mieux comprendre les enjeux de la présence russe dans la géopolitique internationale.

  • Et pour quelques hectares de plus, Nicolas Vescovacci, 2016

    Avec 29 millions d’hectares de terres cultivables, la France est la première puissance agricole d’Europe. Mais cette superficie ne cesse de se réduire : chaque année, dans l’Hexagone, 60 000 hectares de terres agricoles sont transformées en hypermarchés, en stades de football, en immeubles de bureaux ou en parking. Aux confins du Loiret, du département du Rhône et de la Vendée, Nicolas Vescovacci a sillonné la France pendant six mois à la rencontre de ceux qui grignotent la France des territoires.

  • Inside the labyrinth, Caroline D’Hondt, 2016

    Dans le désert, à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ce documentaire nous emmène à la découverte du territoire des Indiens Tohono O’odhams. En quête d’un avenir meilleur, de nombreux migrants venus du Mexique transitent par ce désert malgré la militarisation accrue. Victimes, eux aussi, de l’intensification du contrôle des frontières, ces Indiens tentent comme ils peuvent de prendre soin des migrants de passage

  • Wild plants, Nicolas Humbert, 2016

    Un film documentaire sur la nature et les hommes qui la colonisent, leur histoire et leurs liens. Ce film montre comment la nature prend possession de la friche et comment les plantes germent et les fleurs s’épanouissent pour pouvoir conquérir un nouveau territoire.

  • Il est urgent de changer d’ère !, Gilles Balbastre, 2016

    Un documentaire sur l’état du transport de marchandises en France en 2016, commandé par le comité d’entreprise cheminot FRET SNCF. À moins de sauver dès maintenant le fret public, seuls les trafics les plus rentables seront demain assurés ; la circulation et la pollution routières vont continuer à augmenter ; toute politique d’aménagement du territoire sera d’avance condamnée ; le tout sur le dos des salariés et de la sécurité sociale qui paiera la facture finale, celle de la pollution de l’air et des accidents de la route. Un film

  • Les Rebelles du foot, Gilles Perez, Gilles Rof, 2015

    Cinq nouveaux joueurs à découvrir, avec la participation d'Eric Cantona. "Honey Thaljieh (Palestine)" : Palestinienne, chrétienne, femme et footballeuse, Honey Thaljieh a du combattre toute sa vie pour la reconnaissance de son identité. Première capitaine de l'équipe nationale féminine de Palestine, cette native de Bethléem a imposé ses choix dans une société patriarcale, sur un territoire occupé, face à des préjugés incessants et avec une domination aujourd'hui du Hamas... ; "Claudio Tamburrini (Argentine)" : gardien de but d'une équipe professionnelle de Buenos Aires, Almagro, Claudio Tamburrini n'est pas un footballeur comme les autres dans l'Argentine de la junte militaire. En 1977, il suit des cours de philosophie à l'université et milite dans des associations de gauche. Quelques mois avant le début de la coupe du Monde 1978, il sera arrêté, retenu arbitrairement et torturé pendant cent vingt jours dans la Mansion Séré, un camp de concentration tenu par l'armée de l'air. Il réussira à s'échapper quelques semaines avant le début du Mundial, se cachant pendant plusieurs mois. Avant de s'enfuir en Suède, où il va passer le reste de sa vie, Tamburrini va fêter, avec tout le peuple argentin, la victoire de la sélection en finale de la coupe du Monde.. ; "Cristiano Lucarelli (Italie)" : communiste proclamé, fou de son club, Livourne, anti-Berlusconi et ennemi du football-fric, Lucarelli a connu une carrière agitée. Son talent et son efficacité de buteur lui ont permis de survivre dans un milieu où il ne comptait plus ses ennemis. A la fin de sa carrière, il a décidé d'ouvrir un journal d'opinion dans sa ville natale. Cristiano Lucarelli est un personnage à part dans le football italien... ; "Afonsinho (Brésil)" : ancienne gloire du football brésilien, il est considéré par beaucoup comme un véritable pionnier dans la conquête des droits des athlètes de son pays. En 1971, en pleine junte militaire, Afonsinho se lance dans une grande bataille juridique contre son club de Botafogo qui lui reproche son engagement politique et son look subversif, et obtient un laissez-passer qui lui permet de changer d'employeur. En réussissant à faire valoir ses droits, Afonsinho devient le premier footballeur émancipé du Brésil... ; "Saturnino Navazo (Espagne)" : Navazo Tapia Saturnino. Joueur de football pendant les années de la République, a fui l'Espagne quand la guerre civile a éclaté. Saisi par l'armée allemande à la frontière française, il est déplacé près d'autres Espagnols au camp de concentration de Mauthausen, en Autriche. De là il continuera à jouer au football avec les autres prisonniers du camp de Matthausen. (Résumé éditeur)

  • Nowhere Line : Voices from Manus Island, Lukas Schrank, 2015

    Film d'animation qui relate avec pudeur et effroi l'enfermement de deux Iraniens détenus illégalement par les autorités australiennes sur une île de Papouasie. L’Australie, qui créé des centres de rétention dans des états voisins d’Océanie où elle séquestre ainsi des centaines d’individus, hors de son territoire, hors de tout cadre juridique, dans des conditions déplorables...

  • À Bure pour l’éternité, Aymeric Bonetti, Sébastien Bonetti, 2015

    Bure, Meuse, 94 habitants, l’un des territoires les moins peuplés de France, essentiellement agricole. Au coeur de ce minuscule village se trouve une ferme particulière, appelée la Maison de résistance à la poubelle nucléaire.

  • Santé en France (La). Enquête sur les inégalités, Éric Guéret, 2015

    La France a certainement l’un des meilleurs systèmes de santé au monde. Mais, tandis que depuis une dizaine d’années la situation sanitaire de nombreux territoires s’aggrave, sommes-nous réellement tous égaux face à la maladie et face à la mort ?

  • En quête d’énergies durables, Sonia Henry, Loïc Baffier, 2015

    Un documentaire qui propose un tour de France des énergies renouvelables. En fonction des atouts naturels de nos territoires, notre potentiel en la matière ne manque pas dans l’hexagone. Outre l’énergie hydraulique, dont nous avons déjà tiré largement parti, le solaire, l’hydrolien, l’éolien notamment, offre de véritables pistes de développement. Le niveau de production de ces énergies reste, par nature, souvent imprévisible et elles ont encore bien du mal à exister face à l’énergie nucléaire.

  • Samir dans la poussière, Mohamed Ouzine, 2015

    L’histoire des aspirations et peurs d’un jeune trafiquant algérien qui transporte du pétrole par mule de son village à la frontière marocaine. A travers son portrait, émerge la relation ambigüe du réalisateur avec ce territoire, lui qui vit en France.

  • Belrad 2015, Ramona Hugot, Michel Hugot, 2015

    Un court documentaire basé sur le séjour de Ramona et Michel Hugot au Belarus, aux côtés de quelques membres de l’Institut de Radioprotection “BELRAD », qui a pour mission de de contrôler le taux d’irradiation des habitants de la région de Tchernobyl et de leur nourriture, de contribuer au maintien de la sécurité radiologique des populations sur les territoires contaminés par les radio-nucléides par la réalisation des recherches scientifiques nécessaires, le développement et l’organisation de la mise en pratique des résultats.

  • Liberté, Paul Redman, 2015

    Liberté raconte l’histoire des Quilombolas, une communauté afro-brésilienne descendant des esclaves. Malgré une reconnaissance progressive de leurs droits par le gouvernement brésilien, l’accaparement des terres par des entreprises d’extraction met en danger leur territoire et leur mode de vie.

  • Intérêt général et moi (L’), Sophie Metrich, Julien Milanesi, 2015

    Une autoroute construite mais vide (l’A65 Langon-Pau), un projet ferroviaire pharaonique (la LGV GPSO), un projet d’aéroport vieux de plus de 40 ans (Notre Dame des Landes). Sous ces infrastructures, des vies, des territoires, des espaces naturels sacrifiés ou devant l’être, au nom de l’intérêt général. Mais qui détermine l’intérêt général ? Comment ? Un film sur la démocratie des grands projets, sur la façon dont on prend et ressent ce type de décisions, aujourd’hui, en France.

  • Ma cité au féminin, Johanna BEDEAU, 2014

    Dans une cité à la périphérie de Paris, trois jeunes femmes, Emma, Aïcha, et Fatou. Elles ne se ressemblent pas, ne sont pas de la même génération, mais elles ont en commun l'obéissance aux codes non écrits qui gouvernent la vie des filles des banlieues, sur un territoire où règnent les garçons. Elles nous font entrer dans leur quotidien, fait de multiples contradictions dans lesquelles elles sont enfermées, entre le modèle féminin imposé par le quartier, et leurs stratégies frontales ou cachées vers plus de liberté. (Présentation éditeur)

  • Trois sœurs, Magali McDuffie, 2014

    Portraits croisés de trois sœurs originaires des Kimberley, nord-ouest australien, qui se battent chacune à sa façon pour leur territoire et leur culture...

  • Zona franca, Georgi Lazarevski, 2014

    Zona Franca est une vaste étendue de centres commerciaux désuets au cœur de la province chilienne du détroit de Magellan. Ce territoire porte partout les cicatrices des bouleversements qui transformèrent le dernier espace sauvage de l’Amérique originelle en une vitrine de la société marchande. Un chercheur d’or qui n’a jamais trouvé l’amour, un routier doutant de son combat syndical, un jeune vigile en mal de reconnaissance et quelques autres s’y accrochent encore. Antihéros modernes, ils sont confrontés aux touristes, ambassadeurs d’un monde confiné dans un dépliant de papier glacé…

  • Oubliés de Norviliskes (Les), Dmitri Makhomet, 2014

    On dit qu’en 1939, lors du tracé de la frontière entre la Lituanie et la Biélorussie, Staline laissa sa pipe sur la carte. Personne n’osa y toucher, si bien que la frontière épousa ses formes. C’est ainsi que le village lituanien de Norviliskes se retrouva profondément enclavé dans le territoire biélorusse. Pour ses habitants et pour leurs voisins biélorusses du village de Pezkuny, cette frontière, longtemps symbolique, se matérialise brutalement en 2004, avec l’entrée de la Lituanie dans l’Union Européenne.

  • Cité muette (La), Sabrina Van Tassel, 2014

    Qui ne connaît le camp de Drancy, lieu d’internement et de transit, sur le territoire français, réservé aux juifs avant leur départ pour l’extermination, durant la Seconde Guerre mondiale ? La réalisatrice de ce documentaire a pourtant découvert une réalité bien plus complexe : la cité HLM, dite cité de la Muette, habitée aujourd’hui par des locataires modestes, est la même qui a fait office hier de camp de concentration, longtemps encadré par des gendarmes français.

  • Ceux qui se levèrent avant le jour, Raphaël Cartier, Clémence Davigo, Jean-Cédric Lazare, Franck Galbrun, Samuel Deléron, 2014

    Lorsque Franco prend les armes contre la jeune république espagnole en 1936, on ne soupçonne pas encore, sur la Montagne limousine, les conséquences que cet événement lointain aura pour notre territoire. « Ceux qui se levèrent avant le jour », comme les nommera plus tard Rol-Tanguy, partiront combattre le fascisme sur le front de la Catalogne. Après la défaite de 1939, ce sera au tour des républicains espagnols de traverser les Pyrénées pour trouver refuge. Femmes, enfants et personnes âgées seront accueillis dans des conditions souvent précaires

  • Sud Eau Nord Déplacer, Antoine Boutet, 2014

    Le Nan Shui Bei Diao – « Sud Eau Nord Déplacer » – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Le film dresse la cartographie mouvementée du territoire, sur les traces de ce chantier national.

  • Sel de la terre (Le), Wim Wenders, Juliano Ribeiro Salgado, 2014

    Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète. Sa vie et son travail nous sont révélés par le regards croisés de son fils, Juliano, qui l’a accompagné dans ses derniers périples et de Wim Wenders, lui-même photographe.

  • Souvenirs d’un futur radieux, José Vieira, 2014

    Ce documentaire est l’histoire croisée de deux bidonvilles qui se sont construits, à 40 ans d’intervalle, sur un même territoire, hors la ville.

  • Hautes terres, Marie-Pierre Brêtas, 2014

    Dans le Nordeste du Brésil, plusieurs paysans sans terre fondent une communauté avec la seule force de leurs bras et de leurs espoirs… Mais sur ce territoire hanté par la sécheresse, la gestion collective des terres et de leurs maigres ressources s’avère être une aventure difficile. Le film s’arrime à ce mouvement. Il va le regarder prendre corps, tisser des liens et construire dans l’épreuve d’une réalité désolée, une société rêvée dans une utopie.

  • Jours heureux (Les), Gilles Perret, 2013

    Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes vont rédiger le programme du Conseil national de la résistance intitulé magnifiquement « Les jours heureux ». Un programme qui a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

  • Pays lointain, pays d'avant, Sara Millot, 2013

    Raymundo et Mohamed ont traversé les mers et les océans. Matéo et Tadeusz ont parcouru les plaines. Tay et Melu ont franchi les montagnes. Ces hommes ont tous, un jour, quitté leur terre natale pour venir ici, dans cet eldorado imaginaire et fantasmé, cet Occident qui allait bousculer leur trajectoire et les conduire dans cette ville dont ils n'avaient jusqu'alors jamais entendu le nom : Saint-étienne. Un point sur une carte, un nom sur un atlas. Dans cette ville se construirait un ailleurs, dans cette cité ils trouveraient un travail, une compagne, un avenir. Un autre horizon pourrait se dessiner, une autre histoire pourrait s'écrire. Les histoires contées sont celles d'hommes rencontrés autour d'une recherche sur les paroles et récits de l'exil. Certains sont arrivés en France il y a trente ans, d'autres arpentent ce territoire depuis seulement quelques mois. Tous sont partis de manière précipitée, poussés par leur propre volonté ou pas les évènements extérieurs : les conflits, la misère ou les risques politiques encourus. Six personnages singuliers, venant de six contrées différentes. Six pays éloignés du nôtre par une succession de montagnes, de plaines, de mers et de fleuves. Six histoires empreintes d'une dimension narrative forte, portées par des conteurs capables de rendre compte, sous la forme du récit, de leur propre trajectoire. (Résumé éditeur)

  • Le foncier agricole, un bien commun ? Expériences croisées : SAFER - Terre de liens / Elsa Pibou, 2013

    In séminaire « Penser les biens communs dans le espaces ruraux : regards croisés », organisé par le laboratoire « Dynamiques rurales » de l’Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien des doctorants et étudiants du master « Développement des territoires ruraux et de l’École Doctorale TESC (Temps, Espaces, Sociétés, Cultures), Université Toulouse II-Le Mirail, 11-12 mars 2013.

  • Les communs, quelles définitions, quels enjeux ? / Geneviève Azam, 2013

    In séminaire « Penser les biens communs dans le espaces ruraux : regards croisés », organisé par le laboratoire « Dynamiques rurales » de l’Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien des doctorants et étudiants du master « Développement des territoires ruraux et de l’École Doctorale TESC (Temps, Espaces, Sociétés, Cultures), Université Toulouse II-Le Mirail, 11-12 mars 2013.

  • Enquanto o trem não passa, Midia Ninja, 2013

    Croisade dans la réalité des communautés dont les droits sont usurpés par les grandes sociétés minières et par le gouvernement brésilien, provoquant des changements de mode de vie des populations vivant sur ces territoires.

  • Parcelles, Inès Compan, 2013

    Portraits croisés de jardiniers de cultures contrastées, au cœur des jardins collectifs de l’espace urbain de Toulouse. Dans l’enclos de leurs parcelles, à travers gestes et paroles, ils expriment une part intime de leur identité et de leur relation au territoire. De singulières géographies s’y dessinent, entre eden et enfer…

  • Riche laboureur (Le), Thiebault Matthäus, 2013

    Un documentaire sur l’opposition aux projets de centres de stockage de déchets radioactifs en couches géologiques profondes dans des territoires ruraux appauvris en Lorraine.

  • In Sarmatien, Volker Koepp, 2013

    Depuis 1972, Volker Koepp filme la Sarmatie, qui s’étend de la Baltique à la mer Noire. Il y interroge aujourd’hui la jeunesse de ce territoire transnational mythique violemment remodelé par l’Histoire.

  • 1962, de l’Algérie française à l’Algérie algérienne, Malek Bensmail, Marie Colonna, 2012

    1962, l’Algérie, territoire français depuis un siècle et demi, connaît sa dernière année de colonisation, après sept années de guerre. Marie Colonna et Malek Bensmaïl, nés tous deux dans l’Algérie indépendante, font revivre les semaines qui séparent le cessez-le-feu du 19 mars 1962 de l’élection de la première Assemblée Nationale Algérienne fin septembre.

  • Bleu pétrole, Nadège Trébal, 2012

    Autour et à l’intérieur d’un territoire, une raffinerie de pétrole implantée sur l’estuaire de la Loire. Là où des centaines d’hommes triment à la transformation du brut en pétrole, où d’autres font fuser les idées, les matérialisent sur le papier dans cette véritable « usine à gaz » que peut être un local syndical.

  • Raiz forte, Aline Sasahara, Maria Luisa Mendonça, 2005

    L’Amazonie brésilienne est le théâtre d’une violente compétition pour la conquête de nouveaux territoires. Ce film témoigne des conditions d’installation au cœur de la forêt vierge d’un groupe de colons pauvres alors que dans les régions voisines, déjà défrichées et colonisées, les grands propriétaires s’accaparent l’essentiel des terres.

  • Vol spécial, Fernand MELGAR, 2012

    Le centre de détention administrative de Frambois, près de Genève, réputé pour être un centre de détention "modèle", enferme des hommes dans l'attente de leur renvoi hors du territoire hélvétique... Ceux qui refusent de partir sont menottés, ligotés et installés de force dans un avion... Un film remarquable qui saisit admirablement les aberrations et la violence d'un système...(Présentation éditeur)

  • Blocus 138 - la résistance innue, Réal Junior Leblanc, 2012

    La lutte d'une communauté innu qui bloque la route 138, accès vers leurs territoires ancestraux, menacés par les lobbys énergétiques canadiens.

  • Listening for the Rain, Indigenous Perspectives on Climate Change, Filoteo Gómez Martínez, 2012

    Listening for the Rain illustre les transformations environnementales de différents territoires autochtones tout en mettant en valeur les différentes solutions développées par les populations pour y faire face.

  • Nos ancêtres les sarrasins, Robert Genoud, 2012

    L’objectif de ce documentaire est d’apporter des pièces concrètes dans le débat sans cesse reformulé, de l’identité de la France et de ses habitants. Historique, idéologique, sociale, la trajectoire suivie emprunte successivement chacune de ces thématiques pour mettre au jour un événement qui n’a cessé à travers les siècles, d’interroger les fondements de la société française. Péninsule située aux confins du continent euro-asiatique et d’une certaine manière de l’Afrique méditerranéenne, le territoire français était en quelque sorte prédestiné à recevoir une bonne partie des peuples de la terre. Comment faire de cette diversité une identité, c’est la problématique que tous les gouvernants de l’hexagone ont eu à résoudre, sans savoir toujours y répondre. (Résumé éditeur)

  • Moulin-Galant, Mathieu PHENG, 2012

    Le département de l'Essonne compte une vingtaine de bidonvilles Roms sur son territoire. Environ 900 personnes vivent ainsi en marge de la société, entre installations clandestines et expulsions à répétition. Le documentaire, MOULIN GALANT LA QUESTION ROM, raconte plus d'un an de la vie du plus grand bidonville du département. C'est la chronique de la Question Rom dans ce qu'elle a de plus concret : des hommes, des femmes et des enfants, désireux de s'insérer en France, des militants associatifs défendant le droit des familles, et des responsables politiques chargés de gérer un dossier qui semble parfois totalement insoluble.

  • État commun, conversation potentielle, Eyal Sivan, 2012

    Vingt ans après les accords d’Oslo, la « solution des deux États » en Palestine-Israël est dans l’impasse. Le concept révolutionnaire d’État commun est d’abandonner la notion de partition du territoire pour embrasser celle du partage. Par le truchement du montage et de la division de l’écran en deux parties égales, Eyal Sivan provoque une rencontre entre Arabes palestiniens et Juifs israéliens. Vingt entretiens parallèles sur le thème d’un État commun avec des responsables politiques et des colons, des juristes et des artistes, des vieux et des jeunes, des juifs israéliens séfarades et ashkénazes, des Arabes palestiniens d’Israël et des territoires occupés…

  • Pirogue (La), Moussa Touré, 2012

    Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.

  • Mémoires tsiganes, l'autre génocide, Idit Bloch, Juliette Jourdan, 2011

    Le récit de l'histoire oubliée de la persécution des Tsiganes par les nazis et leurs alliés, d'un bout à l'autre de l'Europe... A partir de la parole des derniers survivants, relayée par des films d'archives inédits pour la plupart, le film identifie les architectes du génocide, parcourt les territoires de l'extermination, et décrypte le long processus d'anéantissement de l'une des plus vieilles nations d'Europe, et ses répercutions aujourd'hui. Présentation éditeur

  • Mémoires tsiganes, l'autre génocide, Juliette Jourdan, 2011

    Témoignages des derniers survivants tsiganes persécutés par les nazis ; images d’archives pour la plupart inédites. Ce film identifie les architectes du génocide, parcourt les territoires de l’extermination et décrypte le long processus d’anéantissement de l’une des plus vieilles nations d’Europe.

  • Chroniques de Cimade, Audrey HOC, 2011

    Mr K est enfermé dans le centre de rétention d'Hendaye, arrêté en situation irégulière alors qu'il s'apprétait à quitter le territoire français. Sarah et Georges, membres de la Cimade, sont les seules personnes qui peuvent écouter et aider Mr K dans son quotidien de « retenu ». Mr K participe malgré lui à cette désormais bien connue politique du chiffre. Le ministère de l'intérieur s'était fixé pour l'année 2011 un objectif de 30 000 reconduites aux frontières. Ce documentaire met en valeur sur le terrain l'absurde politique migratoire française, à travers l'exemple saisissant de Hendaye en zone frontalière. Des images inédites des centres de rétention, des témoignages d'avocats, de bénévoles et de retenus dévoilent ce que cachent les chiffres des expulsions. Avec la participation de Jacques Gaillot. Présentation éditeur

  • Resistencia en la linea negra, Collectif Zhigoneshi, 2011

    À travers un voyage révélateur, et partant d’une intimité rarement divulguée publiquement, une équipe de réalisateurs autochtones brandissent les caméras pour montrer au monde les actions que leurs autorités spirituelles – les Mamos – ont entreprises pour faire face aux graves menaces pesant sur leur territoire ancestral.

  • Moulin-Galant, la question rom, Mathieu Pheng, 2011

    Le département de l’Essonne compte une vingtaine de bidonvilles roms sur son territoire. Environ 900 personnes vivent ainsi en marge de la société, entre installations clandestines et expulsions à répétition. Le documentaire, « Moulin-Galant, la question Rom » raconte plus d’un an de la vie du plus grand bidonville du département.

  • Face cachée des agrocarburants (La), An Baccaert, Nico Muñoz, Cristiano Navarro, 2011

    À l’ouest du Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, les Guarani-Kaiowá ont perdu 90 % de leur territoire depuis 1915. Aujourd’hui confinés dans des réserves, ils se battent pour retrouver leurs droits et leurs terres.

  • A posteriori, Mickaël Foucault, Maëlle Maugendre, 2011

    Le parcours de deux anciens réfugiés espagnols, depuis leur passage de la frontière en février 1939 jusqu’à leur installation définitive sur le territoire français.

  • City, la finance en eaux troubles (La), Mathieu Verboud, 2011

    C’est à une plongée au coeur de la finance mondiale que nous invite ce film. Sur un très petit territoire, de moins de 3km2, se décident le présent et l’avenir du monde financier et économique. La City, c’est un État dans l’État que personne n’arrive plus à contrôler, que personne même, sauf ceux qui en sont les acteurs, ne parvient à comprendre.

  • Tahrir, Stefano Savona, 2011

    Le Caire, février 2011. Sur la place Tahrir on résiste, on apprend à discuter et à lancer des pierres, à inventer des slogans et à soigner les blessés, à défier l’armée et à préserver le territoire conquis — un espace de liberté où l’on s’enivre de mots…

  • Pour ne pas perdre le nord, Sarah McNair-Landry, 2009

    Le territoire du Nunavut n'échappe pas au problème de ses déchets et de la pollution.

  • Terre d’usage, Marc-Antoine Roudil, Sophie Bruneau, 2009

    Un territoire, l’Auvergne. Une ligne d’espace qui court de Vercingétorix à la mondialisation. Un personnage, ancien communiste, qui s’appelle Pierre Juquin. Des rencontres avec des gens qui pensent, agissent et sont. Des situations qui parlent République, religion, capitalisme et guerre. Un portrait en structure mosaïque qui suggère comme un état des lieux. L’hypothèse d’un autre monde.

  • Paroles d’habitants (qui réagissent aux 50 propositions), Bruno Feindel, 2010

    Réalisé à l’occasion des Assises nationales des Régies de quartier et des Régies de territoire à Bron, le 9 novembre 2010, ce reportage interroge les habitants qui y évoquent des thèmes évoqués dans les 50 propositions : le droit de vote pour les étrangers non européens, la santé, la violence, la sécurité…

  • Les guerres secrètes du FLN en France, 2010

    Une histoire douloureuse, avec le conflit qui oppose les militants du MNA et ceux du FLN, les attentats qui touchent tout le territoire français, les vagues de répressions…

  • Nyiru, Curtis Taylor, 2010

    Wati Nyiru est l'homme qui chassa les sept sœurs d'ouest en est. Une façon de nommer le territoire...

  • Oyapock, un fleuve en partage, Marcel Dalaise, 2010

    CNRS Images - Conseiller scientifique : Françoise Grenand... Un observatoire a été créé pour connaître l'impact de la construction d'un pont qui relierait la Guyane française au territoire d'Amapa, au Brésil... Problèmes d'habitat, de frontière, de non-reconnaissance des droits coutumiers, de cultures sur brûlis...(Résumé éditeur)

  • Dans les branches du Banian, Shu Aiello, 2010

    « En cette époque où la Nouvelle-Calédonie doit décider de son avenir par referendum, retour sur les instants passés et présents de ce territoire aux nombreuses turbulences. Comment et avec qui se fera la Nouvelle-Calédonie de demain ? Sera-t-elle comme l’avait voulu le leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou la terre « de deux peuples et un seul cœur « ? »

  • A ciel ouvert, Inès Compan, 2010

    Deux histoires parallèles dans des villages argentins qui nous plongent dans un territoire grandiose et malmené, théâtre de conflits faisant résonner de nombreux mythes…

  • 93 la belle rebelle, Jean-Pierre Thorn, 2010

    Une épopée - du rock au slam en passant par le punk & le hip hop- incarnant un demi-siècle de résistance musicale flamboyante et se faisant porte-voix d’ une jeunesse et de territoires en perte d identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l’ agression constante des pouvoirs successifs les stigmatisant comme « voyous »,« sauvageons » ou « racailles »

  • La grève des ouvriers de Margoline, 2009

    La première grève victorieuse en France des sans-papiers de l'entreprise Margoline de Nanterre et Gennevilliers en mai 1973 pour leur régularisation et la reconnaissance de leurs droits de salariés. Produit pour la CFDT dans le cadre du groupe Cinélutte, le film sera l'un des premiers à se pencher sur la condition des travailleurs immigrés sans papiers en France, et à leur donner la parole. Face à la caméra, en français ou en arabe, les ouvriers dénoncent une situation devenue absurde. Et ce notamment depuis la circulaire Marcellin - Fontanet de 1972 qui subordonne l'entrée sur le territoire français à celle d'un contrat de travail, et interdit les régularisations de sans papiers. Ayant malgré tout passés la frontière, des milliers d'immigrés se retrouvent ainsi dans l'incapacité d'obtenir un contrat de travail, puisque sans papiers, et ne peuvent non plus obtenir des papiers, puisque sans contrat.

  • Art et poésie touareg pour le 3ème millénaire, Hélène Claudot-Hawad, 2009

    Comment exister hors des modèles hégémoniques imposés par la mondialisation ? Comment être Touareg aujourd'hui ? Comment poursuivre la marche nomade qui multiplie les horizons ? Comment occuper le vide ? Ces questions douloureuses se posent avec une violence accrue dans les espaces arides du Sahara et du Sahel à l'économie asphyxiée, à la population criminalisée et aux territoires âprement convoités pour leurs richesses minières. Pour résister au chaos et au non-sens, pour lutter contre l'ultime dépossession de soi : celle de l'imaginaire, quarante-quatre poètes touareg de l'Aïr, de la Tagama, de la Téshilé et de l'Azawagh, se sont réunis à Agadez pendant trois nuits et trois jours en novembre 2006. Dessinant des parcours sonores libérés des entraves qui immobilisent aujourd'hui leur société, ils réinventent à leur manière les trames du présent.

  • La deuxième vie de Betty, Luis MIRANDA, 2009

    Le film raconte l'histoire bouleversante de Betty, fille aînée d'une famille africaine, victime des conflits armés au Burundi, qui est arrivée en 1995 sur le territoire français. C'est sa mère, Rosette, restée au pays, qui l'a sauvée tout comme elle a sauvé ses autres enfants, en les « abandonnant » à un passeur alors que le pays était en proie aux pires violences. En 2008, Betty se marie. Pour célébrer l'événement, elle décide de se réconcilier avec son passé et de retourner au Burundi pour revoir sa mère. Luis Miranda évoque le drame de l'exil et des atrocités vécues avec un ton serein et distancié. Ce film témoigne de la volonté de survivre et de ce que la force de l'amour peut accomplir dans les situations les plus extrêmes, et permet de nourrir une réflexion sur l'immigration. (Crescendo Films)

  • Boischaut, si tu savais… Réflexions sur l’avenir du bocage en Boischaut Sud, Philippe Henry, 2009

    L’agriculture écocompatible existe. Dans des coins secrets de nos territoires, l’arbre est roi et les humains règnent sur la nature sans la brutaliser.

  • Lakota Land, terre de survie, Sophie Gergaud, Edith Patrouilleau, 2009

    Après plus d’un siècle de politique fédérale visant à déposséder les Amérindiens de leur territoire, les Lakota décident de mettre le passé douloureux de la colonisation de côté et de regarder de manière constructive vers l’avenir.

  • Au sommet d’une colline, la Savine, Charlotte Ramette, 2007

    Sur le territoire du XVème à Marseille, trois mille habitants sont concernés par les nouvelles politiques mises en place par Jean-Louis Borloo, dans le cadre de la loi de cohésion sociale. La Savine, cité stigmatisée, où l’on voudrait favoriser la mixité sociale et l’égalité des chances, doit être détruite, avant d’être réhabilitée.

  • Taego awa, Henrique Borela, Marcela Borela, 2016

    L’homme âgé au visage burin, Tutawa Tuagaek, vit sur l’île de Bananal (dans l’état du Tocantins, au Brésil), toujours, entouré de sa descendance. Les vidéos trouvées par les réalisateurs dans une université sont ici l’occasion d’un témoignage rare, l’histoire de la tribu dont il est le chef. Tutawa raconte le massacre par les Blancs de nombreux Indiens Ãwa dans la forêt amazonienne orientale en 1973, tandis que le montage mêle des images de vie quotidienne des Ãwa, de la confection de peintures corporelles rituelles à la cuisine ou aux jeux des enfants. Parmi ces archives, l’entrée du Parlement brésilien par des indigènes en 2013 ramène à des enjeux présents: la délimitation d’un territoire concédé aux Ãwa mais toujours pas reconnu comme le leur.

  • Régies en constellation, 2008

    De 2006 à 2008, le Réseau national des Régies de quartier et des Régies de territoire a organisé cinq événements régionaux qui ont rassemblé 8000 personnes. Six films ont été réalisés, dont cinq dans chacune des régions et l’un reprenant les moments clés des cinq manifestations.

  • El bi'r, Béatrice Dubell, 2008

    Des pages de la guerre d’indépendance algérienne, se sont jouées en France, et notamment à Lyon sur un terreau de solidarité sociale, dans lesquels les chrétiens étaient très actifs. Ces récits d’engagement s’articulent autour du rôle majeur du père Albert Carteron, aujourd’hui disparu, personnage discret mais central de la résistance anti-coloniale, surnommé par les Algériens « El bi’r », c’est-à-dire « le puits », l’homme des secrets bien enfouis. Le « 28 », son appartement lyonnais, devient un refuge pour les militants harcelés par la police et un lieu de rencontre et de fraternisation entre Français et Algériens. Convaincu de la nécessité historique de l’Indépendance, son action se traduit par un soutien aux familles d’Algériens emprisonnés, puis se radicalise en même temps que la guerre, jusqu’à son inculpation pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Dans le groupe du père Albert, Marie-thérèse, Hadria, Hamid, Amor et Jean, qui allaient « tous les jours au 28 comme on va visiter sa famille », racontent les tortures, l’exil, les camps d’internement, sans occulter les luttes intestines entre MNA et FLN. Témoignages croisés entre analyse politique et évocation d’un quotidien fait de joies, d’angoisses et d’amitiés, ils lèvent le voile sur la guerre clandestine qui se menait sur le sol français. ( Sadia Saïgh, extrait : « Images de la Culture)

  • Défis du Guarana (Les), José Huerta, 2008

    A travers la filière du guarana, le film illustre comment, dans un territoire qui est soumis à de forts enjeux environnementaux, le commerce équitable est moteur de projets de préservation de l’environnement.

  • D’une seule voix, Xavier de Lauzanne, 2008

    Préparation de la tournée, concerts (scène & coulisses) et vie des musiciens pendant la tournée. Filmé en France, en Israël et dans les Territoires palestiniens.

  • Champ sacré, Sonia Pastecchia, 2007

    Émigrer implique de faire un deuil, celui du territoire qui nous a vu naître et qui, une fois quitté, devient dans nos souvenirs un lieu sacré auquel on se rattache. Dans les années 50, les parents de la réalisatrice ont quitté leur village natal d’Esanatoglia dans les Marches en Italie pour partir travailler en Belgique. Depuis une trentaine d’années, de nouveaux migrants venus d’Europe et du monde entier viennent travailler dans cette région italienne redevenue prospère et certains s’installent au village. Au départ d’une trajectoire familiale, un récit polyphonique se tisse pour faire ressortir la parole vraie de ce processus de deuil et de renaissance qui peu à peu transforme profondément notre identité.

  • Travail Esclave, Nikola Chesnais, 2007

    Le film se passe au Brésil et nous fait découvrir un système d’exploitation des ouvriers par les patrons mis en place dans les fermes. Les patrons rendent dépendants les ouvriers isolés du reste du territoire pour tous leurs besoins (logement, nourriture). Ils deviennent donc des travailleurs esclaves condamnés à travailler pour combler leurs dettes.

  • Ca sent le roussi, Arnaud Brugier, 2007

    Au début des années quatre-vingt, dans les Aspres, petit massif des Pyrénées-Orientales bordant la Méditerranée, des hommes et des femmes se sont engagés pour que leur territoire, enclin à la déprise agricole et soumis au risque incendie, ne brûle plus.

  • Paris couleurs, Pascal BLANCHARD, Eric André DEROO DUSSOLIER, 2006

    Paris, ville des libertés, est aussi, pendant plus d'un siècle, la capitale du deuxième empire colonial du monde. « Paris couleurs » nous invite à un voyage dans l'imaginaire attaché aux couleurs de l'empire dans la ville Lumière : le Noir, le Jaune et le Brun, correspondant à l'Africain, l'Asiatique et l'Arabe. Un imaginaire construit et véhiculé par le cinématographe mais qui a fini par tenir lieu de réalité pour nombre de métropolitains. Constitué d'images d'archives commentées par la voix d'André Dussolier, le film nous montre comment les populations des territoires colonisés par la France ont été enfermées dans une identité factice, puis il traque la persistance des stéréotypes dans les représentations. (CNDP)

  • Ce qui reste - Fragments d'un retour en Arménie, Cécile Ohanessian, 2006

    Comment la transmission d'une histoire familiale, arménienne ici, sa mise en mémoire, se frottent à une perception de la réalité d'un peuple et d'un territoire.

  • Une chaine sans fin, Nabila AMGHAR, Corine WABLE, 2006

    "Belges, Polonais, Tchécoslovaques, Italiens, Maghrébins, Portugais, Espagnols ou Africains exilés de leur famille, de leur village, de leur ville arriveront en France, en Picardie, pour y refaire leur vie. Poussés par la misère, l'exploitation sociale, la domination coloniale ou la terreur politique et drainés par les besoins massifs de main d'½uvre, ils feront souche dans cette région, dont ils constituent aujourd'hui une mémoire collective à travers une histoire et une identité ouvrière agricole et industrielle commune. Ces immigrations successives ont façonné le territoire et l'histoire de la Picardie. Elles y ont laissé leur empreinte, dans les champs, sur les murs, les bitumes des villes et dans les esprits. Pourtant, dans le regard de l'autre, la présence de ces hommes et de ces femmes oscille en permanence entre désir et passion, entre fascination et exclusion. Chargées en émotions, les traces de cette identité demeurent peu connues et reconnues. Dans "Une chaîne sans fin", ces hommes et ces femmes témoignent de leur expérience de migrant et d'ouvrier et nous emmènent revisiter les lieux d'histoires individuelles et collectives." - Les Films du Toukir

  • La couleur des oliviers, Catherine Rivas, 2006

    En 2002, les Israéliens débutent la construction d'un mur dans le but de prévenir les attaques terroristes palestiniennes dans les colonies des territoires occupés de Cisjordanie. La phase A du Mur commence à 60 kilomètres au nord du village de Masha et finit sur la colline autrefois idyllique qui surplombe Tel Aviv. Béton armé, grillages, barbelés, militaires, le mur sectionne le village sous la fenêtre de la famille Amer, qui vit du travail de cette terre depuis des générations. Portes électriques, cadenas, présence permanente des soldats. Humiliation, attente imposée, ne plus être chez soi, entendre qu'on n'existe pas, chaque jour le cliquetis du cadenas, chaque jour des geôliers méticuleux. En face, les mots n'ont plus prise. La colère muette, brute sourde devant la taille de l'injustice. Ne pas renoncer, à son corps défendant, rester, chaque jour, ne céder aucun terrain. (Ardèche images)

  • It’s not a gun, Héléna Cotinier, Pierre-Nicolas Durand, 2006

    Depuis 2003, chaque été, Ramzi invite des musiciens de divers horizons dans les territoires palestiniens. Ils sont plus de trente à s’être succédés pour donner des concerts et animer des ateliers pour les plus jeunes.

  • Depuis San José de la Zorra, nord-ouest du mexique, Réalisation collective, 2006

    Les Kumiais sont cernés par des gros propriétaires qui grignotent peu à peu leur territoire.

  • Ado d'ailleurs, Didier CROS, 2005

    Yassin est afghan, il a dix-sept ans, peut-être dix-huit, seul, sans famille, il est arrivé clandestinement en France et rêve d'obtenir des papiers pour régulariser sa situation En attendant, il va à l'école chaque matin Avec candeur et maturité, il raconte son histoire. Etre forcé de venir d'ailleurs ne veut pas dire que l'on vient de nulle part, Ado d'Ailleurs donne la parole à un enfant venu du bout du monde. Yassin est afghan. Il a dix-sept ans, peut-être dix-huit. Sans famille, il a parcouru seul le douloureux chemin qui l'a mené clandestinement jusqu'en France. Depuis son arrivée à Paris, Yassin n'a qu'un rêve : obtenir des papiers qui régularisent sa situation de réfugié. En attendant, il faut bien continuer à vivre le plus normalement possible. Alors, chaque matin, comme tous les enfants de France, Yassin va à l'école. Ce qui m'a surtout poussé vers ce film, ce sont les adolescents réfugiés sans famille, les mineurs isolés demandeurs d'asile, comme les nomme froidement l'administration française. C'est une problématique mal connue, et les chiffres disponibles sont inquiétants. Un mineur sur deux est refoulé dès son arrivée sur le territoire français, et il y a entre 2500 à 3000 enfants étrangers seuls en France sans aucun repère familial. Près de la moitié seulement est engagée dans un processus de demande d'asile, et pas plus de 26 % de statuts ont été attribués à ces mineurs en 2004. Près de 3000 enfants, ça paraît beaucoup, c'est certain. Mais, au regard de la capacité d'absorption d'un pays comme le nôtre, c'est finalement très peu. À mon sens, si le statut de réfugié doit effectivement se discuter pour des adultes dans le strict cadre de la convention de Genève, le refuser à des mineurs sans famille me paraît inacceptable.- Didier CROS.

  • Détail, Avi Mograbi, 2003

    Faits divers dans les territoires occupés. Une famille palestinienne veut se rendre à l’hôpital : un blindé israélien, chargé de couper la route, l’empêche de passer.

  • Mur, Simone Bitton, 2004

    À la fois française, israélienne et marocaine, la réalisatrice signe une méditation cinématographique belle et humaniste sur le conflit israélo-palestinien en filmant la vie quotidienne des deux côtés du mur de séparation des territoires juif et palestinien… Un film généreux, pacifiste et indispensable…

  • 2000 Nordestes, Vicente Amorim, David França Mendes, 2000

    Ce film est le résultat d’un voyage de 4000 km à travers les états du Nordeste brésilien. Armés d’une mini-caméra, les réalisateurs ont recueilli près de 200 témoignages des habitants de ces territoires et de la communauté nordestine de São Paulo et Rio de Janeiro. Portrait fidèle d’une population, dans laquelle on découvre une myriade de rêves, de joies et de frustrations diverses, pour autant de visages. Une réalité multiple donc, au delà des traditionnels stéréotypes.

  • Voyage en Gallésie, Hubert Blanchard, 2002

    " Voyage en Gallésie " explore le territoire haut-breton pour nous parler de la langue et de la culture gallèses. Qu’est-ce que le gallo ? La question est posée à de multiples intervenants, acteurs, locuteurs et linguistes.

  • Régie de quartier une association en mouvement (La). Interpeller les acteurs des quartiers sur les orientations de la Régie, Frédéric Pascal, 2003

    Les acteurs des Régies de quartier situent le dispositif dans son contexte local et sa réalité de terrain. Des points de vue, parfois complémentaires, parfois contradictoires, sur le territoire, le partenariat et la participation des habitants, les logiques d’emplois et d’insertion, l’entreprise Régie, le Réseau.

  • La survie de nos enfants, 2003

    Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.

  • Controverses nucléaires, Wladimir Tchertkoff, Emanuela Andreoli, 2003

    Un crime se perpétue au cœur de la civilisation occidentale depuis 18 ans : un accord signé par l’OMS et l’AIEA condamne sciemment des millions de cobayes humains dans les territoires contaminés par Tchernobyl.

  • 20 ans à Molène jamais Molènais, 2003

    Molène, une île au large du Finistère. Paradis et enfer pour Philippe Richard, secrétaire de mairie qui s'y est installé depuis plus de 20 ans. Portrait drôle et acide, un regard sur " les autres " que l'on aime, que l'on subit. Sentiments exacerbés sur un territoire aussi restreint.

  • Flying solo, Alex MacLean, Odile Fillion, 2003

    Pilote d’avion, architecte diplômé de Harvard, spécialiste de l’environnement et photographe spécialisé dans les vues aériennes, Alex Maclean survole le territoire des États-Unis et en donne des images étonnantes, à la fois documents d’analyse et œuvres d’art. Odile Fillion l’a accompagné dans ses expéditions et a rencontré avec lui les paysagistes, les chercheurs en urbanisme ou les galeristes d’art qui suivent son travail.

  • Caracoles, les nouveaux chemins de la résistance (2003), Réalisation collective, 2003

    Depuis 1994, les peuples indiens zapatistes ont créé une trentaine de communes autonomes en rébellion qui couvrent plus de la moitié du territoire de l’État du Chiapas. Ces regroupements de communautés en résistance cherchent à résoudre les problèmes posés par leur volonté de s’autogouverner.

  • Témoins pour la paix, Abraham Ségal, 2003

    Répondant à l’appel de Goush Shalom - le Bloc de la Paix -, des Français juifs se sont rendus fin janvier 2003 en Israël et dans les territoires palestiniens. Ils ont constaté sur place les méfaits de l’occupation, des attentats et de l’apartheid.

  • La véritable histoire du bus 402, André VAN IN, 2002

    Pensée au milieu des années 60 pour désengorger l'agglomération parisienne, Evry-Ville Nouvelle est, le long de la Seine, une de ces cités utopiques fondées par des urbanistes et des architectes pour intégrer l'habitat, le travail et les loisirs en favorisant le contact et la vie communautaire entre habitants. Mais très vite la crise a stoppé toutes les ambitions et certains quartiers se sont ghettoïsés, devenant le déversoir d'une population pauvre et marginalisée pour laquelle il y a peu d'espoir de travail et de perspectives d'intégration. Le film explore la vie du quartier des Pyramides en suivant le trajet du bus 402 qui traverse la ville et de nombreux quartiers dits « difficiles ». Le bus est l'une des cibles préférées des jeunes lorsqu'il traverse « leur » territoire. Constatant l'augmentation des altercations plus ou moins violentes, le service des transports publics a mis en place un réseau de prévention qui implique des jeunes, habitants du quartier. Pour ces médiateurs, le dialogue et la prévention sont les seules armes possibles face à une jeunesse qui a le sentiment de vivre « en fin de zone ». De longues séquences du film nous font assister à leur entraînement à base de jeux de rôles. Comme son film précédent, La Commission de la Vérité, André Van In part ici à la rencontre de ceux qui croient encore à la réconciliation, au dialogue et à la responsabilité. Ce film a été primé au festival Cinéma du réel en 2002. (Résumé de la Direction du livre et de la lecture / BPI)

  • Entretiens courants de la station, Sébastien Coupy, 2002

    Point fixe nourri du flux des automobilistes, la station-service est un espace unique où se superposent la vie privée et l’activité professionnelle, l’intime et le public, comme si tout ce qui fait l’existence du pompiste se trouvait concentré sur un minuscule territoire qui va de la piste à la cuisine.

  • Véritable Histoire du bus 402 (La), André Van In, 2002

    Le film explore la vie de la cité des Pyramides, à Evry-ville Nouvelle, en suivant le trajet du bus 402. Le bus est une des cibles préférées des jeunes lorsqu’il traverse leur territoire. Face au vandalisme, la municipalité fait appel à la médiation et au civisme des habitants.

  • Ticket pour Jérusalem (Un), Rashid Masharawi, 2002

    Jaber vit près de Ramallah. Il a mis sur pied un cinéma itinérant dans les territoires. Mais avec les tensions croissantes, Jaber a de plus en plus de mal à circuler.

  • Gaza, l’enfermement, Ram Loevy, 2002

    Gaza est une zone de 288 kilomètres carrés entourée d’une clôture électronique. Une prison d’un million de détenus. C’est ainsi que les habitants de Gaza voient leur territoire. D’autant que depuis 1991, quitter Gaza est en principe interdit…

  • Quel travail…, Cyril Mennegun, 2002

    Les angoisses et les espoirs de quatre élèves du lycée professionnel de Delle, dans le territoire de Belfort. Ce film se présente comme une réflexion sur ce qu’est le travail aujourd’hui et propose à chacun de se pencher sur son propre rapport au travail.

  • Vie contaminée (La), David Desramé, Dominique Maestrali, 2000

    La Biélorussie est le territoire le plus touché par l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Guidé par le témoignage de sa population, le film propose de dresser l’état des lieux d’un pays où la catastrophe est encore à venir.

  • Etre ailleurs...ici, Evelyne RAGOT, 2001

    Les Arméniens sont arrivés en France à partir de 1923, en provenance des orphelinats et des camps de réfugiés de Syrie, du Liban et de Grèce. De Marseille, leur port d'arrivée, ils ont émigré vers les centres industriels de la vallée du Rhône. Décines, dans la banlieue est de Lyon, fut un lieu de concentration très important, autour de l'Usine de la Soie qui fabriquait de la rayonne et employait plus de 50% d'Arméniens. Elle l'est restée avec l'arrivée plus tardive des Arméniens du Liban qui ont émigré dans les années 70. La famille Mardirossian illustre, sur trois générations, le parcours classique d'une famille arménienne de Décines, des débuts difficiles à la réussite de certains de ses membres. C'est une famille très impliquée dans la vie communautaire : Jules Mardirossian est un militant actif de la cause arménienne, son frère Edouard est un des piliers de la vie associative de Décines et sa fille ainée travaille à Erevan à la reconstruction de l'Arménie indépendante. A travers le parcours et les différents points de vue des membres de cette famille, le film interroge le sentiment de l'arménité et la question du territoire où s'enracine aujourd'hui l'histoire d'une famille et d'une communauté qui s'est voulue et sentie française mais se comporte aussi en diaspora.

  • Être ailleurs… Ici, Evelyne Ragot, 2001

    À travers le parcours et les différents points de vue des membres d’une famille Arménienne qui vit dans le Rhône, le film interroge le sentiment de l’arménité et la question du territoire où s’enracine aujourd’hui l’histoire d’une famille et d’une communauté qui s’est voulue et sentie française mais se comporte aussi en diaspora.

  • Traversée des mots (La), Sarah Franco-Ferrer, 2001

    Suite du premier film « Citoyens d’une terre à l’autre ». J’interroge Jean Baudrillard, Jean-Paul Dollé, Danielle Mitterrand, des jeunes des cités, des personnes vivant au foyer Sonacotra, des étudiants… un flic… bref… sur les mots : territoire, désobéissance, résistance, Droits de l’homme, violence, liberté…

  • Capitaines d’avril, Maria de Medeiros, 2000

    Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 Avril 1974, la radio diffuse une chanson interdite : « Grândola ». Il pourrait s’agir de l’insoumission d’un journaliste rebelle ; c’est en fait le signal programmé d’un coup d’état militaire qui changera la face de ce petit pays et le destin d’immenses territoires en Afrique. Au son de la voix du poète José Afonso, les troupes insurgées prennent les casernes. À trois heures du matin elles marcheront sur Lisbonne. Peu après le triste putsch militaire au Chili, la Révolution Portugaise se distingue par le caractère aventureux, mais aussi pacifique et lyrique de son déroulement.

  • Pluie de pierres à Whiskey Trench, 2000

    Le 28 août 1990, un convoi de 75 voitures quitte le village mohawk de Kahnawake et traverse le pont Mercier en direction de Montréal, où il tombe sur une foule en colère qui lui lance des pierres. Les cibles de cet acte de violence sont les femmes, les enfants et les aînés mohawks qui quittent Kahnawake, craignant une avancée éventuelle de la part de l'armée canadienne. Dans Pluie de pierres à Whiskey Trench, les Mohawks de toutes générations se rappellent la terreur qu'ils ont éprouvée au son des éclats de verre jaillissant de partout. Les policiers avaient reçu l'ordre de ne procéder à aucune arrestation--et bien qu'étant en retrait pendant la volée de pierres, ils ont réussi à empêcher que la foule n'atteigne les voitures et n'en attaque les occupants. Pluie de pierres à Whiskey Trench est le quatrième d'une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la rébellion mohawk qui a secoué le Canada en 1990. Portrait social soigneusement documenté, Pluie de pierres à Whiskey Trench évoque les événements qui ont mené à l'attaque du 28 août et à ses suites. Il fouille également l'histoire de Kahnawake et les conséquences sociales de l'appropriation des parcelles de terrain qui ont réduit progressivement la superficie initiale du territoire mohawk de plus des deux tiers au cours des 300 dernières années. En faisant un retour sur le passé, les résidants de Kahnawake reconnaissent que le temps et les cercles de guérison ont contribué à refermer leurs blessures. Mais personne ne voudra vraiment tourner la page avant longtemps.

  • La mémoire dure, Rossella RAGAZZI, 2000

    "Dans une "classe d'initiation linguistique", des enfants de primaire qui viennent d'arriver en France apprennent le français intensivement afin d'être intégrés dans une classe ordinaire de leur niveau. Des enfants non francophones entre 6 et 12 ans, et une maîtresse en face d'un dilemme presque incurable, ce sont les protagonistes de ce film dans lequel l'espace entre deux pays, deux langues, deux âges se laisse explorer comme un territoire dans lequel nos modèles basculent, nos mots d'adultes et d'Européens résonnent trop fort souvent faux. Cette captivité d'une classe d'école, que nous tous avons vécue et oubliée, les enfants de Chine, d'Afrique noire, du Maghreb, d'Amérique du Sud et d'ailleurs s'en évadent par les regards, les songes et l'expérience du monde qu'ils ont apportée dans leur petit sac, avec le silence obstiné des porteurs d'eau. La caméra a été là, avec les uns et les autres, pendant neuf mois. Peu à peu, elle a révélé des histoires de vie, des émotions, des aléas, des incompréhensions, des secrets, des tentatives... La communication et la collision, la résistance de la mémoire à se faire oublier..." -Présentation Editeur

  • Raiz forte, Aline Sasahara, Maria Luisa Mendonça, 2000

    L’Amazonie brésilienne est le théâtre d’une violente compétition pour la conquête de nouveaux territoires. Ce film témoigne des conditions d’installation au cœur de la forêt vierge d’un groupe de colons pauvres alors que dans les régions voisines, déjà défrichées et colonisées, les grands propriétaires s’accaparent l’essentiel des terres.

  • On tire et on pleure, David Benchetrit, 2000

    En Israël, rencontre et entretiens avec des objecteurs de conscience qui refusent de combattre dans les territoires palestiniens même si c’est au risque de l’emprisonnement, du mépris, du déclassement social

  • Le rire contre les larmes, 1999

    Une troupe de cinq artistes français de "Clowns sans frontières" en tournée en territoire palestinien, dans la bande de Gaza, Leur travail permet d'entendre aussi les éducateurs palestiniens.

  • Pripyat, images de la zone interdite, Nikolaus Geyrhalter, 1999

    À Tchernobyl, après la grande catastrophe de 1986, la ville de Pripyat a été évacuée. Pourtant 15 000 d’entre eux continuent encore à vivre et à travailler dans ce territoire, malgré la radioactivité et les mises en garde.

  • Jour où la Guinée a dit non (Le), Valery Gaillard, 1998

    Le 25 août 1958 au matin, un militaire français se pose à Conakry, Guinée. C’est le Président du Conseil et il s’appelle de Gaulle. Toute la population est venue l’acclamer. Mais l’accueil n’est pas seulement chaleureux : il est bien organisé… Au centre du dispositif, un homme : Sékou Touré un Parti : le Rassemblement Démocratique Africain et une opération politique qui va précipiter en quelques heures un territoire colonisé hors de l’empire français. Ce jour-là, la Guinée a dit non à de Gaulle. Elle en paiera le prix….

  • L'ombre blanche au pays des Papous, 1996

    Sur un des derniers territoires vierges de notre planète, dans la jungle montagneuse de l'Irian Jaya, partie indonésienne de la Nouvelle Guinée, plane l'ombre blanche : la civilisation technocratique moderne avec ses compagnies minières, pétrolières et forestières occupées à exploiter les ressources naturelles de cette moitié d'île où vivent encore des populations harmonieusement intégrées à la nature, riches d'un savoir empirique. L'ombre blanche, avec le grand chantier de la route trans-irianaise qui, bientôt, traversera le pays de part en part.

  • Spudwrench : l'homme de Kahnawake, 1997

    Randy Horne est un monteur de poutres d'acier de la communauté mohawk de Kahnawake, près de Montréal. Durant la crise d'Oka de 1990, il était connu sous le nom de «Spudwrench». Il se retrouva derrière les barricades pour empêcher la municipalité d'Oka d'agrandir un terrain de golf qui aurait empiété sur un territoire mohawk sacré. Comme de nombreux autres Mohawks, Horne a parcouru le continent et travaillé sur certains des plus hauts édifices du monde, sans toutefois perdre de vue ses racines. Spudwrench, l'homme de Kahnawake est à la fois un portrait de Randy Horne et des générations de Mohawks audacieux qui l'ont précédé comme travailleurs dans la construction, et un regard unique derrière les barricades sur un homme qui défend avec passion un territoire sacré.

  • Sans commentaire, Valérie Osouf, 1997

    Trois ans après le vote des lois dites Pasqua, qu’en est-il de l’immigration ? Depuis 1993, 80 000 personnes ont été expulsées du territoire français, dont plus d’un millier vers le Sénégal. Huit d’entre elles témoignent de leur histoire…

  • Paysage sous les paupières, Lucie Lambert, 1995

    1995, dans le petit village de Sainte-Anne-de-Portneuf sur la Haute-Côte-Nord. Le temps s’arrête, le temps s’étire, le rêve et le réel se frôlent. Des femmes de différentes générations nous partagent leurs histoires, leur lien au territoire, leur passé, présent et futur.

  • Milli-milli, 1994

    Balade à travers trois régions des Kimberley, au nord-ouest de l'Australie. Une vision aborigène, rare et précieuse, de ce territoire.

  • Enquanto o Trem não Passa, 2013

    Croisade dans la réalité des communautés dont les droits sont usurpés par les grandes sociétés minières et par le gouvernement brésilien, provoquant des changements de mode de vie des populations vivant sur ces territoires.

  • Kanata : l'héritage des enfants d'Aataentsic, René Sioui Labelle, 1990

    Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés.

  • Vie et rien d’autre (La), Bertrand Tavernier, 1989

    1920. La seconde manche du suicide européen dont il ne reste à disputer que la belle est achevée depuis 2 ans. La France, détruite sur un quart de son territoire, panse ses plaies dans une fête travailleuse qui a pour décor l’immense chantier de la reconstruction. Partout, les survivants s’activent, s’acharnent à oublier quatre années de cauchemar et y réussissent. Dans ce climat, deux jeunes femmes, d’origines sociales très différentes, poursuivent un même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente.

  • Journal de campagne, Amos Gitaï, 1983

    En 1982, Amos Gitaï entreprend un voyage dans les territoires palestiniens occupés, alors qu’Israël s’apprête à envahir le Liban et à entrer dans un conflit meurtrier. La caméra de Gitaï serpente entre les différentes parties en présence : soldats, colons et palestiniens.

  • Le pays de la terre sans arbre ou le mouchouânipi, 1980

    Récit des chasses anciennes sur des images du temps présent, une interrogation plus qu'une narration. À qui appartient donc ce territoire de Mouchouânipi où vit un peuple d'Amérindiens nomades dont les gestes rituels renouvellent journellement le poème séculaire d'harmonie, de respect et de solidarité les liant au pays de la terre sans arbre ?

  • Hirbet Hizaa, Ram Loevy, 1978

    Ce film aborde le sujet tabou de l’expulsion des Palestiniens de leurs terres par l’armée israélienne, en 1948, contre la thèse officielle de leur fuite et de l’abandon de leur territoire

  • Condamnés à réussir, François Jacquemain, 1976

    Un jour les habitants et les élus des environs de la Hague, pointe ouest de la presqu’île du Cotentin, ont appris qu’on allait bâtir une usine sur le territoire de leur commune. Quelle usine ?

  • Problème du logement (Le), Bernard Roland, 1958

    En novembre et décembre 1958, la Radio télévision française (RTF) diffuse une série de cinq émissions hebdomadaires consacrées aux problèmes de la construction et programmées à la demande du gouvernement. Elles portent sur la question du logement et les solutions à y apporter en termes de politique de construction, d’aménagement du territoire et d’urbanisme.

  • Captive aux yeux clairs (La), Howard Hawks, 1952

    En 1830, deux trappeurs rejoignent une expédition remontant le fleuve Missouri, en traversant le territoire indien. Ils sont conduits par une princesse indienne captive. Mais une horde de trappeurs rebelles dresse contre eux des tribus indiennes…

  • Bienvenue au Carami, Natacha Cyrulnik

    Coll."Habiter le territoire" - Deuxième volet d'une série documentaire sur l'évolution urbaine et humaine du quartier Le Carami à Brignoles. Un an après "Le Quartier, la ville et nous", ce film nous ramène au sein du quartier le Carami et au coeur de la ville de Brignoles pour interroger les mêmes protagonistes et de nouveaux, sur l'évolution de ce territoire. (Résumé éditeur)

  • 1962, de l'Algérie Française à l'Algérie Algérienne, BENSMAÏL Malek, Marie COLONNA

    962, l'Algérie, territoire français depuis un siècle et demi, connaît sa dernière année de colonisation, après sept années de guerre. Marie Colonna et Malek Bensmaïl, nés tous deux dans l'Algérie indépendante, font revivre les semaines qui séparent le cessez-le-feu du 19 mars 1962 de l'élection de la première Assemblée Nationale Algérienne fin septembre. Ils vont à la rencontre des Français et des Algériens qui témoignent des violences, des peurs, des espoirs et désespoirs, du cours de vies prises dans la tourmente de l'histoire, dont les récits traduisent l'intensité de cette période, qui, pour les uns, est la fin d'une époque, pour les autres, le début d'une histoire à construire. Présentation éditeur

  • Bons baisers de Barbès, avec l'Orchestre National de Barbès, Hélène LEE

    Bien inscrit sur le territoire de Barbès et dans la communauté maghrébine dont il est issu, ce groupe de onze copains algériens, marocains et français est lancé en 1995 et sort son premier disque chez Virgin, l'année suivante. Il mélange différentes musiques populaires du Maghreb à des influences rock ou reggae. L'ONB sait articuler animations de fêtes de quartiers et tournées de concerts. Ce groupe de musiciens est à géométrie variable : au Zénith, il se nomme Le Diwaan de Béchar, avec Michel Pétry (batterie), Ahmed Bensidhoune (percussions), Alain Debiossat (saxophone), Olivier Louvel (guitare), Kamel Tenfiche (percussions/chant) et Fathellah Ghoggal (guitare). Mais on peut aussi le retrouver sous forme de trio avec Aziz Sahmaoui (chant), Jean-Baptiste Ferré et Toufik Mimouni (claviers), ou encore en duo : Fateh Benlala (chant) et Youcef Boukella (basse) en compagnie d'un maître du Chaâbi, dans un restaurant. Parfois, il prête la main aux chanteuses berbères, les B'net Houariyat . Il est accompagné d'une pléiade de producteurs de la communauté ainsi que d'un habile manager : Djilali Aïchoune. (Marie-Christine Balcon, CNC-Images de la culture)

  • Souvenirs d'un futur radieux, José Vieira

    "Souvenirs d'un futur radieux" est l'histoire croisée de deux bidonvilles qui se sont construits, à quarante ans d'intervalle, sur un même territoire, hors la ville... A Massy, dans la banlieue sud de Paris, nous habitions un bidonville par temps de croissance, de plein emploi et d'avenir prometteur. C'étaient les années 1960. Ils vivent dans un taudis dans un climat de crise, de chômage et d'exclusion... Nous sommes au début des années 2000. (Présentation éditeur)

  • L'épopée des gueules noires, Fabien Béziat, Hugues Nancy

    "L'épopée des gueules noires" revient sur le geste héroïque des mineurs de fond, sans lesquels la France n'aurait pu devenir une grande puissance à la fin du XIXe siècle et survivre à deux conflits mondiaux. Grâce à des images d'archives époustouflantes et aux prises de vue cinégéniques des territoires miniers désertés, le film raconte le roman de la classe ouvrière la plus emblématique de l'histoire industrielle française, en recueillant la parole d'anciens mineurs, symboles désormais entrés dans notre imaginaire collectif. - Présentation éditeur

  • Israel, non aux immigrés Africains, Uri Schneider

    Dans un quartier pauvre du sud de Tel Aviv, le pasteur Jeremiah Dairo, originaire du Nigéria a réussi à créer une petite paroisse dans une ancienne usine. Tous les soirs, il recueille ici 70 à 80 sans-papiers, Africains pour la plupart. Sans argent, sans permis de travail, sans assurance. Et aucune chance de faire valoir un quelconque droit d’asile. En Israël, seul un sans-papier sur cent a l’espoir d’être régularisé. Tous les autres sont considérés comme des intrus. La population est à cran : le racisme est palpable. Les réactions extrêmes aussi. Les citoyens israéliens manifestent une colère proportionnelle à l’arrivée des immigrés. Ici, on veut clairement éviter les mariages entre Africains et femmes juives. En embuscade, derrière ces citoyens en colère, le parti du Likoud de Benyamin Netanyahou, favorable à la construction de "camps d’internement" supplémentaires. C'est là que les soldats amènent tous ceux qui pénètrent illégalement en territoire israélien. Depuis plus d’un an, plus aucune caméra n’est autorisée à témoigner du quotidien de ces réfugiés politiques dont le nombre s'est multiplié par dix. Le camp est au bord de l'asphyxie. (Arte)

  • Grenoble Xeme édition contre le racisme et pour l'égalité

    Cette campagne se déroule chaque année autour du 21 mars. Portée par la Mission Lutte contre les Discriminations (service Citoyenneté et DSU) de la Ville de Grenoble, elle est le fruit d'un travail collectif ,sur le long terme, qui mobilise près de 150 acteurs d'horizons divers dans des projets de réflexion ou d'échanges, de sensibilisation et d'éducation contre le racisme. Cette 10ème édition de "Grenoble contre le racisme et pour l'égalité" a été coordonnée par l'ODTI (Observatoire des Discriminations sur les territoires Interculturels).

  • Commune et solidarité, Michael Hoare

    En mai 1999, pour la première fois dans l’histoire du Mali, des élections communales se sont déroulées en milieu rural, marquant la dernière étape d’une réforme de décentralisation visant la création de 682 nouvelles communes. Moussa Cissé, premier maire de la commune de Maréna Diombougou (région de Kayes) a entrepris d’établir un plan de développement communal en concertation avec sa population et l’accompagnement technique du GRDR (Groupe de Recherche pour le Développement Rural dans le Tiers Monde, ONG française). Afin de le rendre effectif et d’entreprendre les réalisations qui s’imposent, ce maire a opté pour une démarche participative associant l’ensemble des acteurs intervenant dans la commune (associations, ONG…), y compris ceux qui ne résident pas sur son territoire. Ce maire malien s’est donc rendu en France pour y rencontrer les nombreux migrants originaires des huit villages composant la commune, des élus français ainsi que d’autres partenaires. Le film suit la mission de ce maire malien en France, dans les foyers où habitent les émigrés de sa commune, dans les forums et rencontres où des jumelages et des partenariats sont discutés. - Présentation éditeur

  • Chez nous Belonging pertencer

    Dans le cadre d'ateliers créatifs organisés dans des quartiers de Londres / Newham, la banlieue de Lisbonne / Casal da Boba et dans le XXème arrondissement de Paris une quarantaine de jeunes ont eu la possibilité de réaliser leur propre film, après avoir examiné l'histoire sociale locale de leur quartier. L'objectif est de permettre à ces jeunes de s'exprimer et de communiquer de leur propre voix, par le biais de la vidéo, leurs expériences, émotions et interprétations personnelles autour des thèmes liés au sentiment d'appartenance (chez nous'). Assistés par des historiens et des vidéastes / réalisateurs, chaque participant a exploré le sujet de son choix en développant les compétences nécessaires à la réalisation de son film. Tout en travaillant en groupe, chaque participant a pu réaliser sa propre vidéo, d'une longueur de 1 à 3 minutes. Le résultat - une série de 43 vidéos rend compte de la vie de quartier de ces adolescents tout en nous éclairant sur la manière dont ces jeunes perçoivent leur place dans la société actuelle: identités, relations intergénérationnelles, gestion du temps et de l'espace (territoires), tissu social autant de facettes abordées, parfois de manière détournée en utilisant la fiction, parfois par le biais du documentaire ou de poème en vidéo, et souvent avec humour.

  • Ce qui reste fragments d'un retour d'Arménie, Céline OHANNESSIAN

    "Ce qui reste, fragments d'un retour d'Arménie" est un film vidéo qui oscille entre documentaire et essai poétique. Envisagé comme un rapport sur l'origine, ce voyage cherche comment se reconnaître en pays indirectement connu et met en doute le fait d'appartenir. Ou comment la transmission d'une histoire familiale, sa mise en mémoire, se frottent à une perception de la réalité d'un peuple et d'un territoire. Ce film est l'histoire d'un retour à l'origine. Un ½il renferme ce que le grand-père a vécu en Arménie, ce qu'il a fui. Le père n'a pas voulu voir. Cette histoire transmise par le silence était marquée par le "sans retour possible", jusqu'au jour où vint ce besoin de vérifier sur place ce qu'on croyait savoir. Ainsi sa fille, c'est-à-dire toi, se résout à aller voir ce qui reste, sentir ce qu'elle est ou pas, entre reconnaître et appartenir. Partie pour conjurer un passé qui ne t'oublie pas, l'image que déploie le pays au présent recouvre ce territoire hanté. Tu cherches dans la réalité de cette terre et de ces hommes, en quoi ils peuvent encore te toucher, tu y enregistres quelques éclats de mythes défaits. Dans ce voyage au travers des apparences fragiles, une parole intérieure trace une ligne, entre désolation et résistance. L'origine est bien plus lointaine que prévue." -(Le film documentaire).

  • Une histoire de l'outre-mer, Christine SUCCAB-GOLDMAN

    L'Outre-Mer d'aujourd'hui regroupe près de trois millions de personnes sur quatorze territoires aux caractères géographiques, statutaires et culturels profondément distincts. Ces territoires, repartis sur quatre océans, foisonnants de biodiversité, ne représentent en superficie qu'un sixième du territoire métropolitain, mais font de la France le deuxième plus vaste territoire maritime du globe. Leur histoire fait partie intégrante de l'histoire de France. Raconter en images de l'Outre-mer, c'est entreprendre la traversée d'une constellation d'univers singuliers situés aux confins de la France hexagonale, mais pourtant intimement liés à elle depuis l époque des conquêtes coloniales. Ce double paradoxe la multiplicité des différences et l'attachement à la France dans l'éloignement a produit une histoire atypique dont le déroulement s'apparente à un feuilleton inachevé, nourri de rebondissements, de tensions et d'explosions cyclique. Une histoire aussi ancienne que méconnue, brouillée par les clichés, enracinée dans la période sombre de la décolonisation et de la traite négrières, pétrie de mémoire douloureuse et d'autant d'espérance, de domination et d'émancipation, d'orgueil et de vanité, mais aussi de rires et de plaisirs. Une histoire relatée en trois volets. Une histoire enfin considérée dans son ensemble.

  • Un ciel a part, Maria PINTO

    Dès que l'on franchit la porte, c'est le Portugal. On entre là et on oublie la France. C'est un territoire symbolique avec ses codes et ses rituels que le film explore. Peut-être est-ce une deuxième vie, une vie parallèle pour recréer ce qui a été perdu sur les chemins de l'exil.

  • Tête de turc, Civa DE GANDILLAC

    L'objet de ce film est de tracer le parcours d'un combattant. Arrivé à l'âge de 2 ans en Lorraine, Ozkan, durant sa vingt et unième année, est arrêté et condamné à 5 ans de prison pour trafic de stups, puis expulsé définitivement du territoire. Dix années se sont écoulées. Ozkan revient clandestinement en France et essaie de retrouver ses droits. Le film documentaire

  • Terminus Paris, Thibault FERIE

    On estime qu'ils sont près de 3000 à arriver chaque année sur le territoire français. Ce sont encore des enfants. Fuyant les guerres et la misère, laissant derrière eux leur famille, ils sont entrés en clandestinités et ont traversé seuls les frontières pour rejoindre un pays ami. L'administration les appelle MIE - Mineurs Isolés Étrangers. Si leur minorité est avérée, ils seront protégés par l'état français jusqu'à leur dix-huit ans. Jimmy arrive de Somalie, Sebanyakan du Sri Lanka et Majid d'Afghanistan. Le film suit pas à pas leur parcours et le compliqué chemin de leur reconstruction. Ce film raconte leur découverte de la France et de la liberté, leur rêve d'une vie meilleure, mais aussi leur solitude et le terrible dilemme qui les habite. (Présentation éditeur)

  • Tanger, le rêve des brûleurs, Leïla KILANI

    Ville-fenêtre du détroit de Gibraltar, Tanger a une identité ouverte. La frontière, à Tanger, est une présence, on la voit, elle apparaît par rebond, on la sent partout : c'est l'eau. En face, il y a une ligne continue : l'Espagne, la dernière avancée naturelle de l'Europe. Nul besoin de temps clair pour voir les côtes espagnoles. L'Europe est là, proche, palpable, évidente, à portée d'yeux, elle nargue de nouveaux aventuriers à la recherche d'une vie moins difficile. En mai 1991, l'Espagne, à l'unisson des pays membres du groupe de Schengen, décide de soumettre les ressortissants maghrébins au régime de visas. Depuis, les candidats au départ clandestin, Marocains, Maliens, Sénégalais, Mauritaniens, et autres Africains, affluent massivement et sans discontinuité à Tanger. On les appelle en dialecte marocain les herraguas, les " brûleurs ", et le brûleur est celui qui est prêt à tout accepter pour partir, celui qui est prêt à brûler ses papiers, son identité, pour faire de ce départ une entreprise irréversible. Partir est plus qu'une fantaisie, c'est une véritable obsession. en face, c'est la porte de l'Europe-Eldorado. Tanger est un n½ud, un lieu et un moment où les destins individuels et l'histoire collective se rencontrent. Au-delà de la description globale d'un mouvement de masse, ce film suit l'aventure de quelques brûleurs. Il tente de rendre visible leur "territoire", réel ou non, physique ou intérieur. D'une saison l'autre, on suit l'aventure de Rhimo, Denis et Azîz, leur vie ou plutôt leur survie, les différents états de la relation changeante, conflictuelle, obscure, désespérée, mais aussi ludique et désinvolte, qu'ils entretiennent avec le défi qu'ils se sont lancé : brûler, coûte que coûte... (Vivement Lundi !)

  • Sans papiers, ni crayon, Marie BORRELLI

    Aller à l'école ? Fastoche ! Mais qu'en est-il pour les enfants sans papiers, arrivés illégalement sur le territoire français ? Sont-ils des écoliers comme tous les autres ? Icham, Fatima et Lionel nous font partager leur vie à travers ce documentaire.

  • Revoir Cergy, Marie-Elise BEYNE

    Revenir sur les lieux laissés en friche au moment de la création de la ville. Aller à la frontière. Parcourir cet archipel qu'est la Ville Nouvelle et approcher du centre. Prendre le temps de regarder : les gens, les paysages. Rencontrer, sur les lieux où elles ont grandi, les personnes nées en même temps que la ville il y a quarante ans. Écouter les textes d'Annie Ernaux. Et tenter ainsi de cerner ce territoire.

  • Paul Chemetov et Didier Daeninckx, Hélène BLESKINE, François PAIN

    En prélude à la rencontre, Didier Deaninckx lit une de ses nouvelles où il raconte la mise en scène de la destruction des barres d'une cité HLM de banlieue : les habitants y sont invités à applaudir au spectacle. L'architecte Paul Chemetov, ému par le récit, accuse confrères et politiques de vouloir normaliser les banlieues au nom de la modernité et de l'élimination de l'immigration. "L'amour de la ville ne peut se construire sur la haine des banlieues", déclare Chemetov. L'écriture militante de Deaninckx et l'architecture urbaine et sociale de Chemetov ont en commun d'entrer en résistance contre la disparition de la mémoire de la banlieue. Elles posent la question politique de la ville, celle de la place des uns et des autres en son sein, celle du partage des territoires, celle de la banlieue en tant qu'espace social. Les romans de Deaninckx, sortes de polars sociologiques, puisent leur inspiration dans la forme des villes, leur modification, la manière dont le pouvoir les régit et la trace des exclus qui l'habitent. Les constructions de Chemetov déclinent des modes d'habitat populaire, empruntant parfois des thèmes au lieu préexistant. (Annick Spay, CNC-Images de la culture)

  • Mayotte, si loin, si proche, Jean-Luc OURY

    Sur les 25 000 reconduites de clandestins à la frontière annoncées par le gouvernement français en 2007, 16 000 auront eu lieu à... Mayotte. Ce magnifique territoire français de l'archipel des Comores concentre à lui seul tous les phénomènes de l'immigration : arrivées massives de clandestins, décès de nombre d'entre eux lors du passage, exploitation par les autochtones, mais aussi place primordiale de ces immigrés dans l'économie et la culture locale. Un film comme une loupe sur le phénomène de l'immigration tel qu'on peut le vivre ou le ressentir en France métropolitaine. Un film d'une incroyable actualité. Le film documentaire

  • Les traces algériennes, Natacha CYRULNIK

    A partir de deux femmes, Dany et Nadia, et de leur entourage proche, on tente de comprendre comment on pense à l'Algérie quand on vit en France et que l'on a un lien avec ce pays... « Les traces algériennes» propose une forme inscrite dans la force du témoignage, par le biais du film documentaire. L'interrogation principale consisterait à traduire la transmission du non-dit, de ces traces qu'un événement tel que le départ d'Algérie laisse à travers les générations, qu'il soit voulu ou non. «Faire vivre ce qui n'est plus sans l'empailler mais avec un fil d'Ariane à rembobiner pour faire apparaître quelque chose de partageable, rendre hommage à la vie qui se transmet, rendre hommage anthropologiquement de ce déplacement transgénérationnel avec une possibilité d'avenir de ceux qui ne sont pas encore, se débarrasser des morts, partager la vie qu'ils laissent derrière eux, croire, avoir la foi, la crédulité et la confiance, c'est ce que propose le cinéma.» (Marie - José Mondzain aux Etats généraux de Lussas, été 2008). "Comment une femme, Dany, qui a du quitter Alger en catastrophe en 62, et sa fille, sont accueillies pour les aider à retrouver les traces de ce passé ? De son appartement, à la piscine où elle faisait des compétitions, en passant par la maison de sa grand-mère et son chemin d'écolière, des dizaines d'algériens l'aident à retrouver ses marques sur ce territoire. Ce voyage témoigne de cela et de sa transformation au fil du voyage... Avec la participation de Dany Catsaing, Ilyana Chauvin, Aziz Necib Abde et Malika Bouzendour" -(la cie des embruns)

  • Les recettes du grand Parc, Daniel PELLIGRA

    " Peut-on considérer que l'espace est la clé de tous les problèmes des grands centres urbains? Un élément de réponse sur les 2200 hectares du Grand parc de Miribel-Jonage, à quelques minutes des centre-villes de la banlieue et de Lyon, la ville centre, où groupes informels, fmilles communautés ethniques ou nationales se retrouvent régulièrement, se rencontrent parfois, selon les modalités qui évoluent de saison en saison, au grè des partages de territoires. Recettes culinaires et adaptations sociologiques. Ou comment un faux film ethnographique devient un authentique document sur la diversité urbaine""-(D pelligra.)

  • Les parallèles se croisent aussi

    Entre la classe de 1ère du lycée Maximilien-Vox à Paris et le centre des jeunes détenus de la prison de Fleury-Mérogis en banlieue parisienne, une tentative de rapprochement sur "une idée de territoires et d'intrusions". Un dialogue sans face à face, par images interposées, centré sur le monde parallèle - et clos par essence - de la prison, dirigé par Sylvie Berrier et Mathilde Mignon.

  • Le temps des Chibanis, Edouard CUEL

    Après avoir travaillé toute leur vie en France pour aider leur famille restée au pays, de nombreux travailleurs maghrébins peinent à retourner chez eux une fois la retraite arrivée. Décalages divers avec la famille et avec l'entourage, contraintes de durée de séjour pour avoir le bénéfice de nombreuses prestations... font que soit ils restent, soit ils se partagent entre leurs 2 pays. Alors ils ont 2 revendications, la liberté de circulation et la sécu... "Le temps des chibanis" (vieux en Arabe) nous emmène dans leur univers, ces foyers (ici le foyer "Les Grésillons" de Gennevilliers) qui sont leur seul véritable territoire et où ils peuvent déployer un art de vivre qui leur est propre.

  • La France et ses immigrés, Valérie GAILLARD

    De nombreux films ont été consacrés à la question de l’immigration. Pour la plupart, ils se sont attachés à décrire l’aventure des migrants et leur implantation sur le territoire français. Cette fois, il s’agit de prendre – sinon le contrepied – du moins le contrechamp. La France et ses immigrés est une histoire des politiques d’immigration. Une histoire dans laquelle on regarde les hommes politiques, les hauts-fonctionnaires, les magistrats. Par leurs interviews et sur fond de documents d’archives, on découvre comment la France, voilà quarante ans, a changé son rapport aux étrangers. Comment le mot d’immigré, lui-même, a peu à peu supplanté celui d’étranger. Comment certains flux migratoires ont été favorisés par rapport à d’autres. Comment, et pourquoi, en 74, la porte s’est refermée…(Résumé éditeur)

  • L'arrière-pays, Safia BENHAÏM

    Fin de jour, campagne française. Une femme, ma mère, se promène dans les paysages du Morvan, où elle a choisi de vivre, parce qu'ils lui évoquaient sa terre d'enfance, le Maroc. Réfugiée politique communiste, opposante au régime du roi Hassan II, elle a vécu plus de vingt ans en exil. Dans ces paysages élus du Morvan, vont peu à peu surgir des réminiscences de l'autre lieu. Un pays s'invente dans la mémoire de l'exilée, un pays qui n'existe pas, suspendu entre le souvenir d'une terre absente et la présence d'une autre, entre l'enfance lointaine et une utopie à venir. Un territoire intérieur, une géographie et un temps mental, seul pays de l'exilée, se propage.

  • L'affaire de l'OJAM, Camille MAUDUECH

    La Martinique, ancienne colonie devenue département français d’outremer en 1946, s’enlise dans un "indéfectible attachement à la France" alors que le grand souffle des luttes d’indépendances s’étend à travers le monde. La guerre d’Algérie portée sur le territoire français contraint de se positionner de s’engager. Une affiche aux couleurs chatoyantes apparaît au petit matin du 23 décembre 1962 sur tous les murs des bâtiments publics, écoles, commissariats, mairies, églises en tout point de la Martinique. Cet affichage massif, clandestin et nocturne porte en lettres capitales un slogan incantatoire "la Martinique aux Martiniquais". Le signataire, l’OJAM, Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de la Martinique, affiche ainsi sa volonté nationaliste. Cette organisation de jeunes gens serait pilotée par des étudiants et des personnalités intellectuelles de la diaspora antillaise à Paris, séparatistes et intouchables, préparant la lutte de libération nationale avec le soutien logistique du FLN, fraîchement victorieux en Algérie. Dix-huit jeunes "ojamistes" martiniquais dont cinq membres du Parti Communiste Martiniquais sont inculpés en février 1963 pour complot et atteinte à l’intégrité du territoire national, en d’autres termes de volonté séparatiste. On a ainsi tué dans l’œuf un mouvement qui portait le spectre des évènements algériens, on a mis un terme à une "fellaghalisation" des Antilles. (Résumé éditeur)

  • Harat, Sepideh FARSI

    Au départ de Paris, une petite fille accompagnée de sa mère - la cinéaste elle-même - part en Iran rejoindre son grand-père et entreprend un voyage en Afghanistan, pays tant fantasmé, mais jamais visité depuis trois générations, depuis le départ de son arrière grand-père pour l'Iran. Filmant sa fille et son père - et filmée à son tour par sa fille avec une caméra de poche - la cinéaste met en scène deux regards et tisse un carnet de voyage doublé d'un album de famille qui éclot. Au pays des ancêtres disparus, la rencontre émouvante des paysages oubliés et les retrouvailles improbables avec des parents éloignés font renaître la mémoire d'une famille, déplacent les frontières de son territoire et dessinent un nouvel horizon. Présentation éditeur

  • Grand littoral, Valérie JOUVE

    Banlieue de Marseille. Des femmes, des hommes, des enfants se croisent en marchant sur les collines surplombant des cités HLM, sur des passerelles d'autoroute ou de voie ferrée. Au coeur de leurs itinéraires, un centre commercial où circulent voitures et caddies. Sans commentaire, sur une bande son qui répercute les bruits de la ville, Valérie Jouve livre l'instantané onirique d'un territoire urbain hostile. Grand Littoral est le nom de ce centre commercial construit à flanc de colline dans les quartiers nord de Marseille. De ce site contradictoire, où la nature et la ville semblent se livrer un combat sans pitié, l'artiste Valérie Jouve fait le support de son premier film. Connue pour ses portraits d'anonymes photographiés sur fond de paysages urbains, elle observe ici à nouveau les relations entre l'individu et son environnement. Elle fait appel pour cela à des personnes venues d'horizons divers, quidam, amis, habitants. Ces "sujets" forment une communauté fragile dont elle suit les déambulations sur un littoral défiguré par d'effrayantes infrastructures. Loin des clichés sociaux sur la banlieue, ces parcours tissent un territoire étrange : l'énergie de la marche, l'intensité des regards et la douceur des rencontres apparaissent comme autant d'actes de résistance à une réalité urbaine ennemie, où l'humain doit sans cesse reconquérir sa place. (Sylvain Maestraggi, CNC-Images de la culture)

  • Gibraltar un bateau pour l'Afrique, Sven JAAX

    "Trois allers-retours Europe-Afrique, c'est le quotidien de Jesus Borrego. Avec son "Ceuta Jet", le capitaine de ferry sillonne l'un des détroits les plus aventureux du monde. Le trafic y est intense, et constitue un secteur d'activités en pleine expansion. Jusqu'à 400 transbordeurs croisent dans le détroit de Gibraltar, transportant marchandises et voyageurs vers le port marocain de Tanger, ou l'enclave espagnole de Ceuta. Auxquels s'ajoutent des milliers de touristes désireux d'acheter des articles dédouanés à Gibraltar, colonie anglaise. Mais la proximité de l'Afrique présente aussi un inconvénient : le flux migratoire. Fuyant les zones de conflit ou la pauvreté, de nombreux Africains tentent eux aussi la traversée, souvent à bord de pneumatiques ou d'embarcations de fortune, pour entrer sur le territoire de l'Union européenne." - (Arte video).

  • Ellis Island, une histoire du rêve américain, Michaël Prazan

    Ils ont, comme 12 millions d'émigrants, débarqué sur Ellis Island : avant-poste des services américains de l'immigration dans la baie de New York et dernière étape avant de fouler le sol américain. Durant ces heures décisives, où le destin des émigrants ne leur appartient pas, où les inspecteurs des services de l'immigration déterminent qui peut entrer sur le territoire américain et qui doit être refoulé, s'invente le melting pot américain, alimenté par les soubresauts du vieux continent. (résumé éditeur)

  • Comment peut-on être Français?, Négar ZOKA

    Sujets tabous par excellence, les thèmes de l'immigration et de l'intégration mêlent dans un mariage forcé, l'intime le plus profond et l'administratif le plus glacé. À travers les regards croisés de ceux qui vivent, étudient ou travaillent sur le territoire national, en attente de devenir citoyens français à part entière, la réalisatrice nous fait pénétrer dans une zone trouble où les frontières symboliques ne coïncident pas toujours avec les frontières géographiques. « Être ou ne pas être français ? », telle est la question à laquelle elle se propose de répondre. Présentation éditeur

  • 93, la belle rebelle, Jean-Pierre THORN

    "Une épopée - du rock au slam en passant par le punk & le hip hop - incarnant un demi-siècle de résistance musicale flamboyante et se faisant porte-voix d'une jeunesse et de territoires en perte d'identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l'agression constante des pouvoirs successifs les stigmatisant comme «voyous», «sauvageons» ou «racailles». Ou comment, par strates successives, s'est fabriquée une contre-culture «underground» réinventant - par-delà le délitement des valeurs traditionnelles de la «banlieue rouge» - d'autres codes, d'autres mots, d'autres sons, d'autres façon de bouger, de colorer les espaces, d'écrire et de penser le monde qui permettent à toute une jeunesse, se vivant comme exclue, de trouver ses repères et sa place dans la cité. La banlieue - à contrario des clichés - se révèle un espace incroyablement riche de métissages engendrant une créativité époustouflante." -(ADR productions)

  • Mathilde, Grégoire Orio, 2019

    Un moment passé avec Mathilde, jeune bergère du Lot en voie d’installation. Elle nous parle de son rapport aux animaux, aux êtres vivants, à la vie.

  • Messagers (Les), Hélène Crouzillat, Laëtitia Tura, 2014

    Du Sahara à Mellila, des témoins racontent la façon dont ils ont frôlé la mort, qui a emporté leurs compagnons de route, migrants littéralement et symboliquement engloutis dans la frontière.

    Production : The Kingdom, Territoires en marge

  • Le temps d'un rêve, Éric PINOY

    Le temps d’un Rêve retrace l’aventure d’un groupe de jeunes femmes et hommes issus des quartiers Nord de Marseille, quelques mois après la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » en 1983, moment de ruptures historiques majeures en termes de mobilisation, d’investissement et de renouveau d’espoir pour toute une génération issue des quartiers populaires. Engagé-e-s dans cet élan, Raïb, Souad, Zohra, Rabia… ont créé en 1984 à Marseille, une coopérative de création de mode, l’Association pour la Recherche et la Promotion du Travail dans le Textile. Entre images d’archives du grand témoin de cette époque - le photo-reporter Pierre Ciot - et entretiens synchroniques avec les acteurs de cette coopérative, le documentaire livre un regard plus que jamais d’actualité sur la recherche d’une utilité collective. (Présentation éditeur)

    Producteurs : Approches cultures et territoires (ACT)