Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

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  • Autour du 1er mai : 38 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • Autres Brésils : 17 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • Médiathèque A. Sayad : 17 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • BED (Bretagne et diversité) : 3 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Shift, parcours d’un ex-coursier, Pauline Beugnies, 2021

    Shift, c’est l’histoire d’un coursier à vélo avec plus de 20 000 km au compteur, qui a porté le « maillot à pois » et qui se bat quotidiennement contre un algorithme. Un jour, ce coursier dit que non, il n’est pas d’accord avec le fait d’être payé à la tâche malgré la « coolitude » de son métier devenu un « flexi job ». Partant de l’histoire singulière de Jean-Bernard, poursuivi en justice aux côtés de l’État belge par Deliveroo, Shift raconte l’histoire d’une transformation personnelle et d’un combat face aux conditions de travail et au projet de société du capitalisme de plateformes.

  • Intimidades, Rodrigo Modenesi, 2013

    Le film présente cinq personnages : un serveur, une femme liftier (garçon d’ascenseur), un gardien de nuit, une call-girl et un pizzaïolo. Chacun d’eux parle de sa profession, des difficultés de la vie réelle, mais aussi de ses rêves, désirs et de son intimité. A travers deux rencontres de cinq minutes, au début et à la fin de leur journée de travail,le film nous expose leurs drames quotidiens, révélant la profonde inégalité de la société brésilienne.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • Délivrés (Les), Thomas Grandrémy, 2020

    Le reportage s’intéresse aux conditions de travail des coursiers en deux-roues qu’il suit dans leur quotidien et au gré de leurs tentatives pour s’unir et faire respecter leurs droits.

  • Portes ouvertes dans les foyers de travailleurs immigrés, Michael HOARE, 2001

    Samedi 12 mai 2001, le foyer Manouchian (ADEF) de Vitry-sur-Seine a organisé une journée "Portes ouvertes". Le 20 octobre 2001, le foyer Claude Tillier, Paris 12ème (Assotraf puis Aftam) a fait de même. Pourquoi les résidents et les délégués de ces foyers ont-ils estimé qu'il fallait inviter le quartier, les élus et les associations pour voir l'état de leurs logements. Pour deux raisons : - d'une part, leurs bâtiments sont très dégradés ; des programmes de rénovation sont annoncés depuis longtemps, mais prennent toujours plus de retard. Inexorablement, les conditions de vie se dégradent. Les résidents et les délégués ont voulu montrer aux voisins tout simplement comment ils vivent et l'état réel de leurs bâtiments. - d'autre part, si la rénovation pose tant de problèmes, c'est généralement parce que la recherche de nouveaux espaces pour héberger les gens qui vont être déplacés par l'amélioration du confort, ou pour héberger les occupants en surnombre, est très difficile. Le "desserrement" des foyers d'africains relève d'un vrai casse-tête. Les africains, et notamment les foyers d'immigrés africains, n'ont pas bonne presse en France. Pourtant ce sont des ouvriers, des employés des services, comme beaucoup de monde. Ce sont des gens qui vivent paisiblement. Les foyers, au vu du nombre de gens qui s'y trouvent, sont remarquablement tranquilles. Les espaces de vie communautaire présents (salle de prière, cuisine collective) profitent au tissu d'activités du quartier dans son ensemble. Ainsi c'est aussi pour combattre la mauvaise image qu'on leur attribue, que les résidents et les délégués de ces foyers ont décidé d'ouvrir leurs lieux, et d'inviter tous les intéressés à discuter de ce qu'ils y trouvent. Avenir vivable a filmé ces deux événements. Ces deux documents filmés rendent compte des journées en deux temps : à chaque fois une "visite des lieux" est suivi d'un débat. Les discussions réunissent responsables de l'Etat, (le délégué de la CILPI (Commission Interministérielle pour le Logement des Personnes Isolées), responsables locaux, gens du voisinage, résidents, délégués et membres d'associations de soutien. Ceci nous permet de saisir les enjeux, importants, de la rénovation des foyers de travailleurs immigrés, et de mesurer les blocages, lourds, qu'il s'agit encore de briser.

  • Manille, 2008

    Cette entreprise familiale installée sur le port de Lorient depuis presque 100 ans s’est spécialisée dans la fabrication de manilles, de gigantesques manilles. Dans une chaleur étouffante, des ouvriers parlent de leurs conditions de travail, des salaires médiocres, de l’individualisme, de la sécurité... Entre fierté et résignation, c'est une peinture un peu grise mais lucide d’un monde ouvrier en train de disparaître.

  • Carne Osso, Caio Cavechini, Carlos Juliano Barros, 2011

    Produit par Repórter Brasil, ONG qui dénonce les conditions de travail injustes, ce documentaire donne voix aux employés des abattoirs du Brésil : dans des salles à 8 degrés, ils désossent en moyenne 3 700 poulets par heure, en faisant 80 mouvements par minute. Ces actions répétées à l’infini provoquent des maladies physiques et psychiques chroniques graves.

    Mots-clés : Conditions de travail, Travail, Travailleur

  • El Año del Descubrimiento, Luis López Carrasco, 2020

    En 1992, dix ans après la victoire du parti ouvrier de Felipe Gonzalez, l’Espagne donne l’image d’un pays civilisé, moderne et dynamique. Cependant, dans la ville de Carthagène, située dans le sud-est du pays, émeutes et manifestations s’achèvent par l’incendie de la préfecture régionale à l’aide de cocktails molotov. Cet événement, annoncé dès le début de « El año del descubrimiento », constitue le point d’ancrage de discussions filmées de nos jours dans un café. Il y est question de conditions de travail, d’addictions, de pollution, du multiculturalisme espagnol, de la période franquiste, etc.

  • Gözün Aydin, Isabelle PRATX MAHENC, Karine MOREAU, 2015

    À l’occasion du cinquantième anniversaire de la convention de main d'œuvre franco-turque, la MJC du Briançonnais, avec son service de la MAPEmonde (mission d'accueil des personnes étrangères) à produit un film pour honorer ces familles et mettre en lumière leur histoire. Le 8 avril 1965, à la demande du patronat français, la France en pleine croissance économique signait avec la Turquie une convention de main d'œuvre. Cette date marque le début de l'immigration turque en France. Les Hautes-Alpes voient les premiers migrants turcs s'installer dans les années 70. Partis pour quelques années, poussés sur les routes de l'exil par les conditions de vie rude des campagnes, ils travaillent dans le secteur du bâtiment. Assez vite, leurs femmes et leurs enfants les rejoignent. Et les années passent. Aujourd'hui, une trentaine de familles vit dans le canton de L'Argentière-la-Bessée. Ce sont ces familles qu’ont rencontrées Karine Moreau (sociologue) et Isabelle Mahenc la réalisatrice du film. (Présentation éditeur)

  • Made in Bangladesh, Rubaiyat Hossain, 2019

    Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu’au bout.

  • Les filles de la sardine, 2001

    Elles sont encore 300 environ à travailler dans la dernière et la plus ancienne conserverie de Douarnenez. Embauchées depuis quelques mois ou à poste depuis des années, à l'usine et " hors les murs ", " les Filles de la sardine " nous racontent leur quotidien, leurs premiers jours, les conditions de travail, les copines, la solidarité, les revendications, leurs rêves.

  • L'Europe : inch'allah, Pierre Creisson, 2015

    Le voyage des candidats à l'exil, entassés par centaines sur des cargos vétustes, dure entre six et dix jours de mer dans des conditions de vie extrêmes. Les réfugiés arriveront à destination "Inch'allah !" (si Dieu le veut). Un des principaux lieux de départ de ces traversées est le port turc de Mersin, proche de la frontière syrienne. Les passeurs n'ont qu'à tendre la main pour trouver des candidats au départ. Quatre cent mille Syriens se sont réfugiés dans la ville, mais moins de 20% d'entre eux ont pu y trouver un travail pour survivre. Ceux qui peuvent se payer le voyage vers l'Europe sont issus de la classe moyenne. Ces familles syriennes vendent leurs derniers biens pour monter sur des bateaux fantômes, au péril de leur vie. Pris en charge par les trafiquants, ils vivent en reclus dans des hôtels tenus par la mafia turque en attendant le prochain départ. (Résumé éditeur)

  • Overseas, Sung A Yoon, 2019

    Ce documentaire, tourné aux Philippines, aborde les conditions de travail de futures aides ménagères formées pour aller travailler hors des frontières.

  • Loup d’or de Balolé (Le), Chloé Aïcha Boro, 2019

    Au cœur de Ouagadougou, une carrière de granit où près de 2 500 personnes, adultes et enfants, travaillent dans des conditions dantesques, en marge d’une société qui refuse de les voir. Mais en 2014, la révolution est passée par là et a soufflé sur les esprits, un vent d’émancipation et d’espoir. Le film est une plongée dans la vie de ces mineurs, dans la tendresse inattendue autant que dans la profondeur d’âme et de réflexion dont ils font preuves.

  • Nice, bonne au Brésil, Armelle Giglio-Jacquemot, 2009

    Originaire d’un petit village du sud-est du Brésil qu’elle a quitté dans l’espoir d’une vie meilleure, Nice est bonne à demeure dans une grande maison où elle vit confinée. Au service des autres, sa vie s’écoule loin de chez elle, dominée par la solitude et le labeur répétitif d’un travail mésestimé. Le film donne la parole à Nice qui nous livre son vécu de bonne à tout faire et nous entraîne par moments dans l’au-delà du travail domestique avec ses joies, ses projets, ses craintes.

    Mots-clés : Travail esclave, Conditions de travail

  • Poste, survivre à tout prix (La), Christophe Lancellotti, Yoann Gillet, 2018

    Comment La Poste se réinvente-t-elle, au plus près de ceux qui innovent, inventent, recherchent, mais aussi de ceux qui définissent la stratégie du groupe ? Derrière leur vision, qu’en est-il des conditions de travail, des nouvelles méthodes de management et des tâches de plus en plus nombreuses ? Quelles conséquences ont-elles sur le rythme de travail des « postiers » ? En coulisses, des voix s’élèvent, des doutes s’expriment et une bataille s’engage avec un spectre, omniprésent, celui de France Telecom. Dans ce documentaire, La Poste se retrouve face à elle-même, face à son histoire !

  • Et voilà le travail, Florette Eymenier, 2009

    Ce documentaire repose sur le portrait croisé de personnages témoignant autour de nouvelles formes du travail : travailleurs nomades, télétravailleurs, travailleurs flexibles. Si les témoignages sont issus d’entretiens réels, ceux-ci ont été transcrits puis interprétés par des comédiens amateurs, ce qui apporte une distance et accentue l’atmosphère froide de ces nouvelles conditions du travail.

  • Caminho do mundo, Humano Mar, 2007

    L’urbanisation et la modernisation de Cabo Frio liées à l’activité pétrolière, attire les touristes. L’augmentation des déchets attire des ramasseurs d’autres villes, qui supportent les pires conditions de travail.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • Penser critique, Thomas LACOSTE, 2012

    Thomas Lacoste a tourné et rassemblé ces 47 films-entretiens indispensables pour comprendre notre temps, et retrouver des raisons d'agir Kit de survie éthique et politique : Il faut penser le monde autrement, réfuter la logique du néolibéralisme sa violence au quotidien, la marchandisation des rapports humains. Pour situations de crise[s] : D'où l'urgence de la critique, et la nécessité d'écouter ces témoins philosophes, sociologues, juristes, magistrats, historiens, psychiatres, économistes, syndicalistes, enseignants et chercheurs à l'usage du plus grand nombre. TRAVAIL, CRISE ET LUTTES SOCIALES DVD 1 Christophe Dejours, Penser le travail, une urgence politique | Christophe Dejours, La Centralité du travail | Patrice de Charette, Le Droit du travail | Robert Castel, La Société du précariat | Robert Castel, La Question sociale. Compléments : Patrice de Charette, « L' Affaire Charette » & Le Syndicat de la magistrature face à « l'affaire ». DVD 2 Luc Boltanski, Mettre en cause | Renaud Van Ruymbeke, Corruption et criminalité économique et financière. Complément : Charles Piaget, La Lutte pour des droits nouveaux dans les entreprises. DVD 3 Étienne Balibar, L'Ébranlement 68 | Charles Piaget, Lip, une école de la lutte. ENSEIGNEMENT ET RECHERCHE DVD 4 Collectif, Universités, le grand soir | Bernard Lahire, Pour un enseignement des sciences sociales dès l'école primaire | Bertrand Ogilvie, Lutter contre l'exclusion scolaire | Bernard Lahire, L'Illettrisme : un concept fourre-tout | Bertrand Ogilvie, La Laïcité, une idée d'avenir | Christian de Montlibert, L'Université et la recherche face au néolibéralisme | Christophe Charle, Penser la réforme des universités. Complément : Bernard Lahire, Où est passée la culture ? DES HOMMES ET DES FRONTIÈRES DVD 5 Monique Chemillier-Gendreau, Penser l'Europe | Étienne Balibar, L'Europe et ses frontières | Danièle Lochak, La France et ses étrangers | Danièle Lochak, Ouvrir les frontières | Louis-Georges Tin, Les Statistiques de la diversité. DVD 6 Emmanuel Terray, Les Raisons de la révolte | Pap Ndiaye, La Condition noire en France. DVD 7 Jérôme Valluy, Pour une Europe continent d'asile | Jérôme Valluy, Combattre la xénophobie | Laurent Bonelli, Le Tournant sécuritaire | Aïda Chouk, Pour une libre circulation des personnes. Compléments : Emmanuel Terray, Économie et immigration & Une Politique de la peur | Luc Boltanski, Identité nationale | Pap Ndiaye, Frontières intérieures | Laurent Bonelli, Le Syndicat de la magistrature face aux politiques sécuritaires | Aïda Chouk, 2001, le tournant sécuritaire & 2003, l'immigration choisie. JUSTICE ET LIBERTÉS DVD 8 Monique Chemillier-Gendreau, Pour une Cour mondiale | Éric Alt, Droits et libertés à l'échelle européenne | Hélène Franco, Justice des mineurs | Monique Chemillier-Gendreau, Les Conditions de détention carcérale | Jean-Pierre Dubois, Une histoire de la Ligue des Droits de l'Homme. Compléments : Éric Alt, La Criminalité politico-financière | Jean-Pierre Dubois, Ligue des Droits de l'Homme et Syndicat de la magistrature, bilan et perspectives | Hélène Franco, Bilan et perspectives. DVD 9 Pierre Lyon-Caen, Une histoire du Syndicat de la magistrature | Robert Badinter, Une relation singulière Compléments : Renaud Van Ruymbeke, Le Rôle du Syndicat de la magistrature | Étienne Balibar, Le Surgissement du Syndicat de la magistrature. Générique Musiques : Olivier Samouillan et Anthony Mowat, label Art Melodies.

  • Burning out. Dans le ventre de l’hôpital, Jérôme Le Maire, 2016

    Quatorze salles et plus de 80 opérations par jour. C’est à l’hôpital Saint-Louis, l’un des plus grands établissements de santé de Paris, que le réalisateur a posé sa caméra. Après deux ans passés dans les couloirs et dans le bloc opératoire, il signe un documentaire qui dénonce les conditions de travail souvent extrêmes des soignants.

  • Argent amer, Wang Bing, 2016

    À peine sortis de l’adolescence, Xiao Min, Ling Ling et Lao Yeh ont des rêves plein la tête. Quittant leur village du Yunnan, ils partent grossir la main d’oeuvre de Huzhou, une cité ouvrière florissante des environs de Shanghaï. Soumis à la précarité et à des conditions de travail éprouvantes, ils veulent quand même croire en une vie meilleure.

  • Grand voyage d’un chocolat équitable (Le), José Huerta, 2015

    D’où vient donc ce produit qui régale petits et grands, au petit déjeuner comme au goûter ? En Bolivie, les paysans d’Alto Beni racontent comment ils ont réussi à améliorer leurs conditions de travail en organisant la filière du cacao avec l’aide des acteurs du commerce équitable.

  • Terre et l’ombre (La), Cesar Acevedo, 2015

    Un homme revient au pays dix-sept ans après avoir abandonné sa famille. Il retrouve son fils qui est tombé malade et se meurt à cause de la cendre qui s’échappe continuellement des exploitations de plantations de cannes à sucre. Pendant que son ex-femme et sa belle-fille travaillent au champ dans des conditions épouvantables sans avoir l’assurance d’être rémunérées, le vieux paysan prend soin de la ferme et il apprend à mieux connaître son petit-fils. Lorsque la santé du fils se détériore encore un peu plus, une question se pose : partir pour recommencer à zéro ou rester et continuer à se battre…

  • Migrantes, Cleisson Vidal, Beto Novaes, Francisco Alvez, 2007

    Ce film retrace la vie des travailleurs migrants, qui, faute de travail dans leur région, le Maranhão, partent tous les ans quelques mois dans l’Etat de São Paulo, pour la récolte de la canne à sucre. Les témoignages de leurs proches et d’eux mêmes nous font vivre la dure réalité d’une bonne partie de main d’oeuvre brésilienne.

    Mots-clés : Conditions de travail, Travail, Travailleur

  • Saint Denis - N'o doa eost ebet, Hervé Morzadec, 1996

    À la fin du XIXe siècle, les Bretons arrivèrent en masse dans la région parisienne. Chassés par la misère, à la recherche de travail, beaucoup s'installèrent à Saint-Denis. L'esprit communautaire leur permet de tenir dans des conditions difficiles.

  • Goodyear, la mort en bout de chaîne, Mourad Laffitte, 2012

    Un documentaire qui relate les conditions de travail des employés de l’usine Goodyear d’Amiens, et les risques sanitaires qu’ils encourent. Aujourd’hui, en effet, pour les centaines d’ouvriers, après leur licenciement, plane un risque de maladies professionnelles graves dues à leur exposition prolongée à certains produits nocifs tels que les HAP-CMR utilisés dans la composition des pneus.

  • Correntes, Caio Cavechini, Ivan Paganotti, 2005

    Aujourd’hui, les fers aux bras et aux chevilles des esclaves ont été remplacés par les jougs symboliques de la dette et de la violence, l’assujettissement par la misère, la migration, les leurres, le travail. Plongée dans la lutte quotidienne des abolitionnistes modernes, inspecteurs du travail et autres militants des droits de l’homme.

    Mots-clés : Travail esclave, Conditions de travail, Travail

  • Un monde moderne, Sabrina MALEK, Arnaud SOULIER, 2009

    Depuis quelques années, les chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire ont mis en place une nouvelle organisation du travail afin de baisser les coûts de production. Le principe est de faire massivement appel à la sous-traitance et à l'intérim. Parallèlement à la construction du plus grand paquebot du monde, le Queen Mary 2, les salariés des chantiers nous racontent comment ils vivent cette précarité organisée. Quelles conséquences cette réorganisation induit-elle au niveau individuel et collectif ? Quels changements implique-t-elle dans les conditions et les rapports au travail ? (Présentation éditeur)

  • Il Limite, Rossella Schillaci, 2012

    Quelque part entre Sicile, Libye et Tunisie, la limite du supportable social est-elle franchie sur ces bateaux pourris siciliens ? Les conditions de travail de pêcheurs tunisiens sur des bateaux italiens sont de plus en plus difficiles. Au même moment et sur la même mer, des bateaux transportent des réfugiés Africains, véritables radeaux de la Méduse… Tous ont en commun l’espoir d’une vie meilleure, mais sont sur le fil, entre la vie et la mort, une autre limite.

  • Mandarines et les olives ne tombent pas du ciel (Les), Silvia Pérez-Vitoria, 2011

    Un éclairage édifiant sur les conditions de vie et de travail des ouvriers agricoles migrants saisonniers en Calabre.

  • Pot de thé, pot de fer, Claude Hirsch, 2011

    Les ouvriers de l’usine Fralib de Gémenos, groupe Unilever, sont en lutte contre la menace de fermeture pour délocalisation. Ils parlent de leurs conditions de travail, de leur révolte contre le patron et le capitalisme, de leur lutte pour continuer à travailler ici, maintenant, collectivement, pour eux, pour leurs enfants. Ils s’interrogent. Ils résistent. Ils s’affirment…

  • Profs sur le fil, Rebecca Houzel, 2010

    Ce film est l’occasion de se pencher sur les conditions et les méthodes de travail des enseignants français. Tiraillés entre des exigences contradictoires, les profs doivent jouer les équilibristes.

  • Dissident du KGB (Le), Nicolas Jallot, 2010

    Étrange destin que celui de Viktor Orekhov, officier du KGB épris de littérature et de philosophie, qui va travailler secrètement pour la cause des dissidents communistes. Retour sur les raisons de son engagement et les conditions de sa résistance.

  • D’égal à égales, Corinne Mélis, Christophe Cordier, 2010

    Ce film s’intéresse à des pionnières. Elles sont migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration.

  • Affaire Coca-Cola (L’), Carmen Garcia, Germán Gutiérrez, 2009

    Alors que l’entreprise Coca-Cola serait impliquée dans l’enlèvement, la torture et le meurtre de syndicalistes qui luttaient pour l’amélioration des conditions de travail, la campagne « Stop Killer-Coke ! » vise à obliger le géant étatunien à répondre de ses actes.

  • Carvoeiros (os), Nigel Noble, José Padilha, 1999

    Le processus de production de charbon végétal vu à travers le quotidien de quelques familles de l’intérieur du Brésil. Portrait de la vie des charbonniers, véritables travailleurs semi-esclaves du XXIè siècle, qui partticipent malgré eux à la déforestation de l’Amazonie.

    Mots-clés : Travail esclave, Conditions de travail, Travail, Travailleur

  • RAS nucléaire - rien à signaler, Alain de Halleux, 2008

    Des ouvriers du nucléaire sortent de l’ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire.

  • Paroles de marins, Jocelyne Mallet, 2008

    Des marins amoureux de leur métier ont la parole, une parole bien vivante et humaine : leur quotidien, les rapports humains, les inquiétudes et les joies sans oublier les différences de conditions et de salaires, d’heures de travail et de mois de congés… selon leur nationalité. Pourtant tous travaillent ensemble : la loi le permet, il y a une différence entre naviguer à l’abri d’une législation française ou sous une législation dite internationale quasi inexistante, et incontrôlable.

  • Nous, ouvrières de la Sogantal, Nadejda Tilhou, 2008

    En 1974, dans un Portugal libéré de sa dictature, les ouvrières de la Sogantal exigèrent d’autres conditions de travail. Aujourd’hui, l’usine a disparu, la lutte et celles qui l’ont menées semblent oubliée.

  • Caminho da Escola Paraná, Heloisa Passos, 2006

    Un film sur les enfants des travailleurs da Serra Do Mar qui doivent faire jusqu’à 4 heures de marche par jour pour aller à l’école.

    Mot-clé : Conditions de vie

  • De la discrimination dans les loisirs, Nelly STEPHAN, 2004

    Ce film réalisé sous forme de micro-trottoir aborde la discrimination dans l'accès aux loisirs. S'il s'agit là de l'axe principal, le propos est plus large et engage une véritable réflexion autour des conditions à réunir pour promouvoir l'égalité des chances et la citoyenneté pour tous? Ce film est un véritable outil pédagogique à destination de tous les acteurs du champ socio-éducatif : enseignant, éducateur, travailleur social.

  • Handerson e as horas, Kiko Goifman, 2006

    2006, São Paulo. Plus de 200 bus sont brûlés dans la banlieue sud, ce qui attire l’attention sur les conditions de transport de la population. Depuis l’intérieur du bus de 6H00 du matin, le réalisateur va suivre, en temps réel, le voyage de ces travailleurs vers le centre de São Paulo.

  • Harkis, Alain Tasma, 2006

    1972, le sud de la France, en pleine forêt. Un camp de Harkis entouré de barbelés. Insalubrité, privation de liberté, couvre feu, tutelle administrative et financière infantilisante, travail obligatoire dans les champs constituent leurs conditions de vie. C’est dans ce camp que débarque la famille Benamar, famille qui fera tout pour s’en sortir….

  • Jaci – Sete Pecados de uma Obra Amazonica, Caio Cavechini, Carlos Juliano Barros, 2014

    Sur la base de témoignages recueillis durant quatre ans autour de la construction du barrage de GDF Suez, ce documentaire aborde les controverses socio-environnementales liées à ce projet. Dans la ville de Jaci, où la demande de travailleurs est forte, une révolte éclate en 2011 bloquant le chantier et menant à des arrestations …

    Mots-clés : Conditions de travail, Conditions de vie

  • Femmes précaires, Marcel Trillat, 2005

    En France, plus de trois millions de salariés travaillent à temps partiel et gagnent moins que le Smic. Et les trois quarts d’entre eux sont des femmes, élevant seules leurs enfants pour la plupart. Marcel Trillat propose cinq portraits croisés de femmes vivant et travaillant dans des conditions précaires.

  • Boca de Lixo, Eduardo Coutinho, 1992

    Il existe au Brésil des centaines de décharges publiques où vivent des milliers des personnes. Eduardo Coutinho suit le quotidien des gens qui ramassent des ordures dans une décharge près de Rio de Janeiro. Il les accompagne pendant leur travail, leur vie à la maison, il filme leurs histoires et les rapports qui s’établissent entre eux.

    Mots-clés : Conditions de travail, Travail, Conditions de vie

  • Nucléaire et l’homme (Le), René Baratta, 2003

    Ce documentaire traite des conditions de travail et de santé des salariés de la soustraitance dans le secteur nucléaire. Il analyse également les questions de statut et de représentation syndicale.

  • Sacrifice (Le), Emanuela Andreoli, Wladimir Tchertkoff, 2003

    Anatoli fait partie de ces centaines de milliers d’hommes qui dans les jours qui ont suivi la catastrophe de Tchernobyl en avril 1986 ont travaillé à la décontamination du site, des villages, des routes et des champs alentour et à la construction improvisée du sarcophage recouvrant le réacteur n°4 en fusion pour éviter qu’il ne s’effondre provoquant une explosion atomique 20 à 50 fois supérieure à celle d’Hiroshima. Ces hommes appelés « liquidateurs » ont travaillé dans des conditions de radioactivité extrêmes, déblayant les décombres de l’explosion à la pelle ou à la main, avec pour seule protection un tablier de plomb.

  • Do outro lado da cozinha, Jeanne Dosse, 2013

    La bonne mère est la deuxième mère, la mère noire de l’enfant des patrons, au Brésil et à Rio de Janeiro. Une relation d’amour pure et naïve unit l’enfant et la nounou. Pourtant derrière cette relation se cache un système socioculturel, celui qui régit la société brésilienne. La bonne mère raconte mon histoire de petite fille devenue adulte, avec Zelita, l’ancienne bonne de ma famille à Rio de Janeiro.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • Chiclete e a Rosa (O), Dácia Ibiapina, 2002

    Ce film relate, après l’exode vers une favela péri-urbaine, la recherche de conditions de vie et de travail meilleures que celles du monde rural de Bahia. Vendeurs à la sauvette pour tout le monde : fleurs, chew gum, vendus à l’unité, permettront peu à peu de ne pas sombrer, avec l’espoir d’un avenir meilleur. Face à la caméra, la joie et l’optimisme n’occultent en rien l’analyse du système de pauvreté dans lequel ils sont.

  • Monde plus propre (Un), Jérémie Reichenbach, 2000

    En janvier 1998, les grévistes de la COMATEC, compagnie de nettoyage du métro parisien, filiale de Vivendi, revendiquent l’embauche du personnel intérimaire, une augmentation des salaires et l’amélioration générale des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader.

  • Un siècle d'immigrations en France, Mehdi LALLAOUI, 1997

    Sur un commentaire sobre et efficace, la vie et les espoirs, entre les deux guerres, des immigrés grecs, arméniens, russes, polonais et juifs : recrutés dès 1920 pour les besoins d'une France en reconstruction ; montrés du doigt après le krach boursier de 1929 ; premiers débauchés devenus boucs émissaires de la crise économique qui frappe le pays, sur fond de xénophobie et d'antisémitisme. Au lendemain de la Grande Guerre, le nombre d'étrangers passe en dix ans de un à trois millions. Les Grecs sont employés aux salines de Camargue. L'arrivée de Mussolini au pouvoir précipite vers la France un million d'Italiens qui travaillent pour beaucoup aux carrières dans l'Agenais. Les "as du cousu main", les Arméniens, installent leurs ateliers de bottiers dans la Drôme, d'autres sont recrutés par les soyeux lyonnais. Recrutés au pays, les Polonais s'installent sur le carreau des mines du Nord et de Lorraine. Les Russes affluent dans la région parisienne (10 000 sont employés aux usines Renault dans les années 1930). Pour les immigrés, l'amélioration des conditions de vie amenée par le Front Populaire est de courte durée. Les thèses xénophobes et antisémites trouvent une audience de plus en plus large. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture )

  • Profession : conchylicultrice, Carole Roussopoulos, Claude Vauclare, 1984

    Des conchylicultrices du bassin de Marennes-Oléron (Charente-Maritime) témoignent de leurs conditions de vie et de travail.

  • Ville à prendre (La), Patrick Brunie, 1979

    Témoignage sur les conditions de vie et de travail dans les milieux populaires, ce documentaire se veut aussi une réflexion sur l’intégration de l’homme à son environnement urbain.

  • Lignards (Les), 1975

    Les conditions de travail des poseurs de câbles téléphoniques dans les égouts.

  • Étranges Etrangers, Marcel TRILLAT, Frédéric VARIOT, 1970

    "Un film sur les conditions de vie des émigrés Portugais et Maliens en Seine-Saint-Denis en 1970. L'idée de faire ce film est partie d'un fait divers qui relatait la mort de trois hommes maliens dans un foyer, asphyxiés pour cause d'insalubrité des lieux. Caméras au poing, les réalisateurs mènent une véritable enquête pour comprendre les conditions de vie de ceux qui, fuyant leur pays pour des raison politiques et économiques, affluent chaque année vers la France, croyant y trouver un refuge et surtout du travail. Un véritable document historique sur ce que signifiait "être travailleur émigré" pendant les trente glorieuse".- (CREPAC)

  • Fensch, Réalisation collective, 1969

    Les conditions de vie et de travail de jeunes ouvriers de l’usine De Wendel.

  • Prostituées de Lyon parlent (Les), Carole Roussopoulos, 1975

    En juin 1975, les prostituées lyonnaises occupent l’église de Saint-Nizier. Elles parlent de leur histoire personnelle, de leurs rapports avec la société, de leurs conditions de travail et de leurs revendications.

  • Essa gente vai longe, Argerimo F. Almeida, 2005

    Les catadores ramassent les déchets et trient les poubelles afin de récupérer les matériaux recyclables. Ce documentaire, réalisé par le Mouvement National des Catadores de Matériaux Recyclables (MNCMR) raconte leur quotidien. A travers des témoignages, ils reviennent sur leurs parcours et leurs rôles dans la société. Le mouvement du MCMR a été un facteur déterminant pour leur reconnaissance sociale (valorisation du métier en termes de gestion des déchets et retombées positives concernant l’environnement, la santé et l’économie) et avec elle, le regard plus positif que les gens portent sur eux et celui des catadores sur eux-même.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • Cosmópolis, Camilo Tavares, Cói Belluzzo, Otavio Cury, 2005

    A travers l’univers de douze habitants de São Paulo qui ont émigré vers la ville en quête d’opportunités et d’une vie meilleure, le film met en évidence le mélange des cultures et des religions dans la ville cosmopolite de São Paulo. Parallèle entre l’histoire de la ville et celle de ces personnes, des marchands arabes et juifs, aux chanteurs de rue du Nordeste, en passant par la vendeuse ambulante bolivienne et le champion de karaoké, entre autres.

    Mots-clés : Conditions de travail, Conditions de vie

  • Grève des ouvriers de Margoline (La), Jean-Pierre Thorn, 1974

    Margoline décrit le combat de la centaine d’ouvriers immigrés de l’usine MARGOLINE de Nanterre. Une grève dure permet la régularisation de la plupart des clandestins et l’amélioration des conditions de travail.

  • Jusqu’au bout, Collectif Cinélutte, 1973

    Ce documentaire est consacré à la grève de la faim, dans l’église de Ménilmontant à Paris, de cinquante-six travailleurs tunisiens pour l’obtention de leur carte de travail. Après une séquence montrant le recrutement d’ouvriers en Tunisie même, d’autres travailleurs immigrés témoignent de la dureté de leurs conditions de vie en France. Soulignant la continuité entre combat antiraciste et lutte contre l’exploitation, le film accompagne les grévistes de la faim jusqu’à la victoire, célébrée collectivement en une danse débridée.

  • Elise ou la vraie vie, Michel Drach, 1969

    Une jeune Bordelaise rejoint son frère à Paris où elle trouve un emploi dans la même usine d’automobiles que lui. Là, elle découvre les conditions de travail des ouvriers; l’amour d’Arezki, un Algérien qui travaille avec elle à la chaîne et se révolte contre le racisme haineux qui divise alors les Français et les Algériens…

  • Ordre règne à Simcaville (L’), Jean-François Lecomte, Catherine Moulin, 1968

    Documents réunis par un groupe de cinéastes et d’ouvriers pour illustrer un scandale permanent, celui des conditions de vie et de travail aux usines Simca de Poissy.

  • Caderno de historias, Nancy Nery da Conceiçao

    Dans le cadre des activités du collège Bialik de la communauté juive de São Paulo, les élèves ont réalisé ce documentaire qui donne la parole à des habitants de la périphérie ayant émigré il y a quelques années pour échapper à des conditions de vie difficiles.

    Mot-clé : Conditions de travail

  • Grève (La), Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1924

    Russie, 1912. Lassés de leurs conditions de travail difficiles et suite au suicide de l’un d’eux accusé de vol, des ouvriers se mettent en grève. A l’enthousiasme des premières journées se substitue le désœuvrement puis les difficultés à subsister. Suite à une provocation orchestrée par une bande recrutée par les patrons dans les bas-fonds, la répression sera impitoyable et sanglante.

  • Les immigrés en France, Robert BOZZI

    Réalisé en 1970, ce documentaire témoigne des conditions de vie et de logement des travailleurs immigrés en banlieue parisienne, où l'immigration est la plus importante. Le film est constitué de nombreuses interviews de migrants d'origines diverses (Mali, Portugal, Espagne, Mauritanie, Guadeloupe) qui expliquent les raisons de leur venue en France : économiques (pauvreté du pays d'origine), professionnelles (apprendre de nouvelles techniques) ou pour aider la famille restée au pays d'origine. Les conditions dramatiques de logement des migrants sont également largement exposées, notamment dans une longue séquence consacrée au bidonville d'Argenteuil (95). La rencontre avec plusieurs familles qui y vivent permet de dénoncer les situations d'insalubrité. (Ciné-Archives)

  • Tant que tu ne pars pas, Marie-Hélène ROINAT

    Dans les années 60-80 des hommes viennent nombreux depuis le Maghreb pour travailler en France. Beaucoup habitent entassés dans des foyers collectifs misérables. Ces logements conçus comme temporaires ont perdurés. « Tant que tu ne pars pas » donne la parole à d'anciens résidents de ces foyers. Ils reviennent sur leur vie ; ils nous expliquent le contexte politique et économique qui les a fait venir en France ; ils nous parlent des raisons qui les poussent, encore aujourd'hui, à rester en France alors qu'ils atteignent l'âge de la retraite. A travers le récit de ces hommes, le film donne un éclairage particulier sur les conditions d'accueil des travailleurs immigrés en France, notamment en terme de logement ; une histoire plus que jamais d'actualité. (Présentation éditeur)

  • Récits de l'île Seguin, Mounir DRIDI

    1967 enregistre des mutations dans le personnel de Renault : l'usine compte 27 800 ouvriers, essentiellement des immigrés maghrébins. On augmente les cadences. Témoignages et images d'archives restituent l'un des combats les plus opiniâtres menés, en France, par le prolétariat, pour l'amélioration de ses conditions de vie et le respect de sa dignité. Après la grève générale de 1968 et l'occupation du site pendant 33 jours, les accords de Grenelle décident l'embauche des travailleurs migrants jusqu'alors en statut précaire. En 1970, les gauchistes qui prônent l'opposition radicale et le sabotage des machines engagent un affrontement violent avec les cégétistes, lequel prendra fin avec l'assassinat de Pierre Overney par un vigile de la Régie. A partir de 1973, la lutte des immigrés se focalise sur la formation professionnelle, qui leur est systématiquement refusée. Le combat n'aboutira pas. En 1980, commence le déclin de l'usine : les ouvriers les plus qualifiés sont reclassés sur d'autres sites, ce qui exclut, de fait, la plupart des immigrés. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • Qui a peur des tziganes roumains ?, Evelyne RAGOT

    Entreprise courageuse mais délicate que de filmer ces gens du voyage, arrivés en France après la révolution roumaine de 1989, le plus souvent clandestinement. Pour ce tournage, dont les conditions s'avéraient d'emblée particulièrement difficiles, l'équipe du film a eu recours, comme à un passeur, à Leonardo Antoniadis, photographe argentin qui travaillait depuis trois ans pour la mission Médecins du Monde auprès des Tziganes. Le film décrit une situation complexe avec le souci de soulager les difficultés de cette communauté mais sans tomber pour autant dans l'angélisme. Il transforme durablement le regard du spectateur sur une communauté qui se dérobe moins sans doute pour préserver son identité culturelle que pour résister aux tracasseries administratives des autorités. C'est aussi un document permettant de réfléchir sur la complexité des rapports entre droit d'asile et législation sociale.(BPI)

  • Les émigrés des 4 saisons

    A Bordeaux, le marché des capucins accueille depuis longtemps des émigrés : ils viennent d'Espagne, du Maghreb, d'Europe de l'Est. Ce documentaire leur donne la parole, pour évoquer leurs conditions de vie en France, leur relation au travail, et les liens qui se tissent entre des populations de cultures différentes.(Périphéries Productions)

  • Le lion, sa cage et ses ailes, Armand GATTI

    Il y a les immigrés italiens du Nord et ceux du Sud ; il y a les anciens de l'immigration italienne, aujourd'hui Français, qui occupent aujourd'hui des postes de contremaîtres, et les jeunes migrants qui veulent rappeler à leurs aînés leurs origines. Gian Luca, Vicenzo, Orazio, Pasquale, Gianni ont la vingtaine, ils sont arrivés avec Gramsci (le fondateur du parti communiste italien) dans leurs bagages ; leur film sera marxiste. Qu'elle soit du Nord ou du Sud, l'italianité, dans cette communauté masculine, passe avant tout par la quête de la femme. Orazio met en garde : "S'il faut la chercher, il ne faut surtout pas la trouver" ; tandis que Pasquale cherche désespérément la femme fellinienne. C'est Gian Luca qui a trouvé le titre au film : un verre pour rompre les pourparlers avec la solitude ; un verre comme un travailleur immigré : interchangeable ; un verre contre l'Italie qui leur a donné l'envie d'aller en France ; un verre contre la France qui leur donne envie de retourner en Italie ; un verre brisé contre le mur en pensant au contremaître ; un verre cassé contre le racisme ou la défaite de l'équipe italienne de foot. Dans le local où le film se concentre, ils manipulent de grandes photos les représentant. Les discussions (en italien non traduit) vont bon train, sur le scénario à suivre pour décrire leurs conditions de travail chez Peugeot ou sur la figure récurrente de Gramsci. (Stéphane Gérard, CNC-Images de la culture)

  • L'assiette sale, Denys PININGRE

    "Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l'agriculture dans ce département n'existerait pas. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de très nombreux cas indignes. Il suffit de rappeler qu'aucun droit à l'ancienneté ne leur est accordé, quand certains viennent en France depuis 30 ans, que leur couverture sociale s'arrête à nos frontières alors que certains traitements chimiques dans les plantations provoquent des maladies « à retardement », cancers ou Parkinson et la liste est encore longue. Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l'engendrent. Au passage, il fustige l'agriculture intensive, ses excès et les dangers qu'elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution. La quasi-totalité du marché des fruits et légumes est concentrée entre les mains de six centrales d'achat, qui disposent ainsi de tous les moyens de pression sur les producteurs français et étrangers pour obtenir des prix toujours plus bas, et permettent des marges toujours plus élevées Devons nous subir sans rien dire, accepter qu'à nos portes se pratique une forme moderne de servage ? Et nous rendre malades à force d'ingurgiter les résidus de fongicides, pesticides, engrais chimiques, tandis que la terre se gorge de ces produits qui se retrouvent ensuite dans la nappe phréatique ? Est-ce une fatalité ? Le film montre qu'au contraire, il est des luttes qui, menées par des militants acharnés et pugnaces, aboutissent parfois à des victoire, et aussi que d'autres formes d'agriculture existent, qu'elles permettent la pérennisation d'exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur. Opter pour une autre forme de consommation, refuser de manger des tomates « hors-sol » en hiver, et retrouver le goût des produits naturels, fruits et légumes de saisons cueillis murs et distribués immédiatement, c'est à la fois garantir une vie plus saine à nos enfants et manifester son désaccord vis-à-vis des catastrophes engendrées par le libre-échange qui ne profite qu'à une poignée de privilégiés et empoisonne le reste du monde !" - (Denys Piningre)

  • Echos des stades, Abdelkader ENSAAD

    Grand rendez-vous hebdomadaire et jour de fête : le match de foot de l'USMA d'Alger, que pour rien au monde Haidi et ses amis ne voudraient rater, excepté s'ils ont pris la route de l'exil. Abdelkader Ensaad rend compte des conditions sociales, mais aussi des pensées et des rêves de ceux qui constituent plus de 60% de la population algérienne : un portrait coloré de cinq jeunes supporters de la célèbre équipe. Redha est lycéen, les autres sont bijoutier, agent de sécurité, employé de bureau... mais au chômage et à l'affût du moindre job. Une oasis, pourtant, dans cette lutte pour la survie : retrouver les autres supporters pour composer ou adapter des chants et slogans qui seront repris en ch½ur par la foule de spectateurs le jour J. Un jour sacré, qui va au-delà du simple amour du foot. Pour crier leur rage contre un pouvoir qui les méprise et leur dénie le droit au travail. Pour raconter leurs rêves de liberté, d'un ailleurs où la vie serait normale, sans risque. Pour chanter, rire, danser, se défouler. "Car si le c½ur est habité par l'obscurité, il ne faut pas laisser tout à l'intérieur", comme le dit si bien Karim. L'Algérie serait-elle devenue une prison dont le seul moyen d'évasion serait le stade ?(Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • D'égal à égales, Corinne MELIS, Christophe CORDIER

    Elles sont migrantes ou filles d'immigrés, et syndicalistes. Elles ont choisi de s'engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés notamment dans les secteurs des services aux particuliers et aux entreprises, où l'on retrouve nombre de femmes issues de l'immigration. Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus. Elles prennent la parole, librement inspirées par les ouvrières en lutte de LIP qu'elles redécouvrent à travers le film "À pas lentes" du collectif ciné-luttes (1977). Par-delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d'émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d'actualité, tandis que s'accentue la précarisation du salariat. Dans l'espoir d'être traitées, enfin, "d'égal à égales". Présentation éditeur

  • Tudo sobre rodas, Sergio Bloch

    Au départ : la roue, une invention vieille de 7000 ans, à l’origine de la révolution. A l’arrivée : le portrait du quotidien d’un petit nombre d’habitants de Rio de Janeiro qui, à l’aide de véhicules non motorisés gagnent leurs vies dans les rues de la mégalopole.

    Mots-clés : Conditions de travail, Conditions de vie