Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

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  • Autour du 1er mai : 75 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • Médiathèque A. Sayad : 39 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • BED (Bretagne et diversité) : 11 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Socioeco.org : 5 résultats

    site ressources de l’économie sociale et solidaire

  • Autres Brésils : 3 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • A Surya! Discussion autour de l'engagement des artistes syrien.ne.s, Festival A Surya !, 2020

    Cette vidéo est une captation de la table ronde du festival A Surya !, organisée par l'association Rhizomes, le 14 décembre 2019, sur la question de l'engagement des artistes syrien.ne.s en exil.

  • Claude Alphandéry, Labo de l’ESS : Un déclic, une vie d’engagement, 2019

  • Lettre à Inger, une histoire d’engagement, Maria Lucia Castrillon, 2018

    Inger Servolin, l’une des premières femmes productrices de documentaires en France, dont l’engagement a rendu possible un cinéma militant, aujourd’hui part essentielle du patrimoine cinématographique.

  • Movimento - L’engagement de l’église brésilienne, Marcello Lunière, 2008

    Frei Betto a une longue trajectoire de militance au sein de l’église brésilienne. Son histoire commence pendant la dictature : ll participe activement à l’organisation de la lutte de résistance, à la création des Communautés Ecclésiastiques de Base et au renforcement des liens entre l’église et les mouvements sociaux. Il participe aussi aux grèves ouvrières qui sont à l’origine du PT et il endosse des fonctions politiques au début du gouvernement de Lula. Dans ce film nous suivons son histoire, ses analyses sur le rôle des mouvements sociaux et les défis que le pays doit encore surmonter.

  • Youths engagement in Social and Solidarity Economy, 2021

    ASEC online event - 27 June 2021

  • L'engagement de Carole, Laurence AYONG LEKAMA, 2003

    Les jeunes issus de l'immigration ont surmonté quelques fois beaucoup d'obstacles pour décrocher des diplômes d'études supérieures. Seulement, lorsqu'ils arrivent sur le marché du travail les portes restent fermées. Carole connaît ce parcours mais elle a eu la chance d'avoir un poste à responsabilités. Aujourd'hui, elle le quitte et met son expérience de chargée d'insertion au service de son association qui se charge de l'intégration professionnelle de ces jeunes diplômés.

  • Marie, un engagement paysan, Daniel Blanvillain, 2015

    Un portrait de Marie, agricultrice dans le Bourbonnais. Une gestion rigoureuse, des produits de qualité, lui procurent un revenu tout à fait correct. Seule ombre au tableau : une charge excessive de travail que Marie n’a pas choisie au départ.

  • L’engagement SCOP, une autre vision du travail, 2014

  • Toute la beauté et le sang versé, Laura Poitras, 2022

    Le combat de la photographe Nan Goldin contre un groupe pharmaceutique. Art et engagement, un même idéal.

  • Nansen, un passeport pour les apatrides, Valentine Varela, Philippe Saada, 2017

    1919 : après un conflit qui a fait neuf millions de morts en Europe, la Société des Nations (SDN) est créée à Genève. Sa mission ? Empêcher que la boucherie de 14-18 ne se reproduise. La Norvège choisit son héros, Fridtjof Nansen (1861-1930), célèbre zoologue et océanographe, pour la représenter : nommé haut-commissaire aux réfugiés, cet humaniste se charge d'abord de faire rapatrier dans leur contrée d'origine les six cents mille prisonniers de la Grande Guerre. Il s'attaque ensuite au sort des Russes blancs qui, en fuyant la révolution bolchevique, ont été déchus de leur nationalité par Lénine. Le Norvégien met au point un certificat d'identité et de voyage, le passeport Nansen, pour que ces un million cinq cent mille réfugiés puissent migrer dans d'autres pays. En 1922, l'ancien explorateur reçoit le prix Nobel de la paix pour son engagement envers les apatrides. Il fera ensuite étendre ce passeport aux survivants du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman de 1915. Après eux, il servira aux juifs chassés d'Allemagne par le nazisme et aux républicains espagnols poursuivis par la dictature. C'est l'histoire d'un homme hors du commun que raconte ce passionnant documentaire illustré par d'étonnantes images d'archives et par des témoignages de descendants des bénéficiaires de l'œuvre de Nansen. - Présentation éditeur

  • Un autre monde dans tes yeux, Valérie Malek, 2017

    Xena est une jeune architecte jordanienne qui a conçu un projet de rénovation pour le plus grand des camps de réfugiés palestiniens en Jordanie. Au-delà du politique, elle en appelle à une autre conscience, plus éthique et témoigne de son engagement dans sa société musulmane.

  • Les monnaies complémentaires. Un nouvel engagement pour le XXIème siècle, 2011

    Présentation du sol-violette, Toulouse, France

  • Guérande, un peu de la beauté du monde, Sophie Averty, 2021

    Dans ce reportage, paysans et néo-ruraux de l’époque nous racontent leurs décennies de lutte et d’engagement pour sauver le site des marais salants de Guérande, aujourd’hui classé. Les plus faibles ont fini par avoir gain de cause en inventant collectivement un modèle alternatif pour préserver ce lieu magique qui est aussi leur outil de travail.

  • Bigger than Us, Flore Vasseur, 2021

    De Rio à Jakarta, des jeunes se lèvent et portent une humanité magnifique, celle du courage et de la joie, de l’engagement pour plus grand que soi. Ils nous disent comment vivre. Et ce qu’être au monde signifie.

  • Stéphane Hessel, une histoire d’engagement, Christine Seghezzi, 2008

    Ce film, évoque la vie de l’ambassadeur de France Stéphane Hessel, ancien résistant et déporté, né en 1917. Dans un monde qui a été secoué par des guerres, l’injustice et l’inégalité, Stéphane Hessel n’a de cesse de lutter pour que les hommes puissent vivre ensemble en harmonie.

  • Algérie du possible, Viviane Candas, 2017

    En rencontrant ses anciens compagnons de combat, le film suit le parcours d'Yves Mathieu, anticolonialiste en Afrique noire puis avocat du FLN. A l'indépendance de l'Algérie, il rédige les décrets de Mars sur les biens vacants et l'autogestion, promulgués en 1963 par Ahmed Ben Bella. La vie d'Yves Mathieu est rythmée par ses engagements dans une Algérie qu'on appelait alors "Le phare du Tiers-Monde". La réalisatrice, qui est sa fille, revient sur les conditions de son décès en 1966.

  • Ajuste, Daniel Veloso, Marcleo Berg, 2006

    Le film retrace le parcours de vie et d’engagement de 4 personnes, vivant et menant des activités sociales dans des favelas de la banlieue de São Paulo. C’est l’occasion pour eux, de questionner les problématiques rencontrées pour mener à bien ces actions, avec les autres habitants et de la nécessité d’information, de formation et d’incitation à l’action.

  • Bernard Foccroulle, un engagement pour l’opéra, Pierre Barré, Thierry Loreau, Françoise Wolff, 2007

  • The Iban Weavers of Rumah Gare, a community engagement project, 2015

  • J’y vis, j’agis. Portraits de femmes engagées au Sanitas, Yvan Pousset, 2020

    Entre 2018 et 2020, l’association Pih Poh a réalisé une série documentaire de 5 films courts. Dans le quartier le plus pauvre de Tours, le Sanitas, l’engagement des femmes contribue à une forte dynamique citoyenne. Commencée en 2018, une série de portraits-vidéos fait désormais état de cet engagement.

  • Forêt est à nous (La), Anne Faisandier, 2020

    Que se passe-t-il en forêt morvandelle ? C’est quoi ces alignements de bois noirs, ces champs de ruines… ? Je décide de mener l’enquête et, grâce à quatre militants, je découvre la lutte qui se joue ici pour la défense de la forêt. Tous différents, leur engagement s’enracine et se déploie, à la façon des arbres, comme quatre branches ou quatre racines de la lutte. Ils m’aident à comprendre. Je ne me rendais pas compte à quel point j’aimais la forêt : notre forêt.

  • Bachar à la ZAD, Pierre Boulanger, 2020

    Adil et Bilel n’avaient jamais entendu parler de Notre-Dame-des-Landes avant d’accepter l’idée d’y faire un court séjour. Originaires de Grigny en banlieue parisienne, ils découvrent sur la ZAD une conception du vivre ensemble qui leur est étrangère et qui les conduit à questionner leur rapport à la société et à l’engagement politique.

  • Bakur, Cayan Demirel, 2015

    Regard de l’intérieur sur la guérilla kurde du PKK. Entre moments d’entraînement et scènes de la vie quotidienne, la parole révèle les motivations intimes et politiques de l’engagement des combattants. Comment vivent ses membres depuis plus de 40 ans en extérieur dans l’aridité des montagnes ? Quelle est leur conception de l’État, de la Justice et de l’Autorité ?

  • Engagement (L’), Gérard Follin, 1988

    Au début des années 60, les étudiants découvrent le militantisme et l’engagement politique lors de la lutte contre la guerre d’Algérie.

  • Gilets jaunes, la fabrique de la révolte, Maxime Darquier, Florent Maillet, 2019

    Pendant un an, Maxime Darquier est allé à la rencontre des Gilets jaunes. Dans ce reportage, de rond-points en manifs, des femmes et des hommes lui confient les raisons de leur engagement sans éluder les dérives du mouvement.

  • Femmes du rond-point (Les) (collection « Femmes en jaune » ), Anne Gintzburger, 2019

    Elles se sont connues sur un rond-point un samedi de novembre 2018, dans l’une de ces campagnes de Normandie où l’engagement des femmes a marqué le mouvement des Gilets jaunes. Après des mois de mobilisation, elles n’ont pas baissé les bras et poursuivent la lutte, autrement, en retournant à la terre.

  • Damien veut changer le monde, Xavier de Choudens, 2019

    Damien et sa sœur Mélanie ont vécu une enfance heureuse, bercée par les engagements militants de leurs parents. Lorsque leur mère disparait brutalement, la fibre militante de cette famille s’éteint. Vingt ans plus tard, Damien, est devenu pion dans une école primaire, et mène une vie tranquille. Pour sauver l’un de ses jeunes élèves Bahzad, et sa mère, d’une expulsion de territoire imminente, Damien renoue avec son passé et convainc Mélanie, devenue redoutable avocate d’affaires, son meilleur ami Rudy et une bande de potes improbables de l’accompagner dans son nouveau combat. Ensemble, ils vont enfreindre la loi par solidarité. Et très vite se faire complètement dépasser…

  • Jeunesses engagées (Des), Camille Clavel, 2018

    Qu’est-ce que l’engagement quand on est jeune ? Comment faire bouger les choses dans son quartier quand les financements ne suivent pas ? Et si « jeunesse » et « banlieue » rimaient avec « engagement » et « l’ESS » ? C’est justement tout l’engagement de la jeunesse dans les banlieues franciliennes que le réalisateur Camille Clavel a voulu montrer dans ce documentaire, qui nous fait découvrir à travers quatre portraits, une jeunesse solidaire qui a décidé de prendre les choses en main pour avancer…

  • Dernier socialiste (Le), Maxence Voiseux, 2018

    Un documentaire qui raconte l’histoire de l’engagement de Grégoire, nouveau militant des jeunesses socialistes lors de la campagne présidentielle 2016.

  • La tête haute, au coeur de la vallée de la Roya, Thierry Leclère, 2018

    Dans les Alpes-Maritimes, à la frontière italienne, les habitants de la Roya ont été confrontés à l’arrivée inattendue de centaines de migrants. Entre doutes et engagement spontané, ils témoignent. Ce film donne aussi la parole à des migrants qui ont trouvé un refuge provisoire dans la vallée.

  • Va voir le délégué, Daniel Bouy, 2018

    Des femmes et des hommes consacrent leur temps, leur énergie, leur intelligence et leur coeur à la défense de leur collègues de travail au sein d’un syndicat. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Quel est leur quotidien ? Qu’espèrent-ils ? Que retirent-ils de cet engagement ? Comment sont-ils perçus par leurs familles, leurs collègues, leur hiérarchie ? « Va voir le délégué » propose d’aller à la rencontre de ces « citoyennes et citoyens de l’entreprise ».

  • Vie de maire, les dessous de l'écharpe, Pascal Carcanade, 2015

    Sandrine, Fatiha, Françoise, Nicolas, Bamadi et Noël, six personnages dans six régions françaises, six parcours de vie, six histoires personnelles, et pourtant un point commun : l'engagement au service de leur concitoyens. Argent, pouvoir, vie publique et vie privée, un voyage en immersion auprès de ces femmes et de ces hommes si proches et si différents... Le premier documentaire qui déshabille nos élus. (Résumé éditeur)

  • Lutte, Claire Bernard, 2017

    Lutte est un documentaire sur l’engagement et, plus particulièrement, l’engagement de femmes qui luttent pour une école de l’égalité des chances. Pendant 9 mois, elles vont s’opposer à la réforme qui menace de faire sortir les écoles du Bas-Montreuil (Seine-Saint-Denis) du Réseau éducation prioritaire (REP).

  • Chanson politique de Colette Magny (La), Yves-Marie Mahé, 2017

    Colette Magny a, très tôt, refusé la carrière dans le show-business que sa voix lui offrait. Elle choisit l’engagement politique et la recherche musicale. Blues, free jazz, collage, anti-poésie, voix parlée, chanson-enquête, musique contemporaine…

  • Camille Senon, la dame du pays rouge, François Perlier, 2017

    À l’âge de vingt ans, Camille Senon échappe miraculeusement au massacre d’Oradour sur Glane. Plus tard, elle s’engage dans la lutte sociale avec la CGT et devient une responsable syndicale importante, une porteuse de mémoire et une féministe intransigeante. Alors qu’elle mène ses derniers combats, le réalisateur la suit pas à pas retraçant son parcours de luttes politiques et intimes, et offre une réflexion pleine d’enseignements sur la notion d’engagement.

  • Cause commune, Sophie Averty, 2013

    Fin 2009, une quarantaine de familles roms, indésirables à Nantes, tractant des caravanes hors d'âge, arrivent à Indre, une petite commune des bords de Loire. Dès le lendemain, le maire Jean-Luc Le Drenn décide de mettre un terme à ce qu'il appelle " la politique de la patate chaude ", en refusant de les expulser à son tour. Grâce à l'engagement sans faille d'une poignée de citoyens et d'élus mobilisés par ce combat collectif et politique, les familles resteront 18 mois, avant qu'une solution digne et pérenne soit trouvée.

  • Les Rebelles du foot, Gilles Perez, Gilles Rof, 2015

    Cinq nouveaux joueurs à découvrir, avec la participation d'Eric Cantona. "Honey Thaljieh (Palestine)" : Palestinienne, chrétienne, femme et footballeuse, Honey Thaljieh a du combattre toute sa vie pour la reconnaissance de son identité. Première capitaine de l'équipe nationale féminine de Palestine, cette native de Bethléem a imposé ses choix dans une société patriarcale, sur un territoire occupé, face à des préjugés incessants et avec une domination aujourd'hui du Hamas... ; "Claudio Tamburrini (Argentine)" : gardien de but d'une équipe professionnelle de Buenos Aires, Almagro, Claudio Tamburrini n'est pas un footballeur comme les autres dans l'Argentine de la junte militaire. En 1977, il suit des cours de philosophie à l'université et milite dans des associations de gauche. Quelques mois avant le début de la coupe du Monde 1978, il sera arrêté, retenu arbitrairement et torturé pendant cent vingt jours dans la Mansion Séré, un camp de concentration tenu par l'armée de l'air. Il réussira à s'échapper quelques semaines avant le début du Mundial, se cachant pendant plusieurs mois. Avant de s'enfuir en Suède, où il va passer le reste de sa vie, Tamburrini va fêter, avec tout le peuple argentin, la victoire de la sélection en finale de la coupe du Monde.. ; "Cristiano Lucarelli (Italie)" : communiste proclamé, fou de son club, Livourne, anti-Berlusconi et ennemi du football-fric, Lucarelli a connu une carrière agitée. Son talent et son efficacité de buteur lui ont permis de survivre dans un milieu où il ne comptait plus ses ennemis. A la fin de sa carrière, il a décidé d'ouvrir un journal d'opinion dans sa ville natale. Cristiano Lucarelli est un personnage à part dans le football italien... ; "Afonsinho (Brésil)" : ancienne gloire du football brésilien, il est considéré par beaucoup comme un véritable pionnier dans la conquête des droits des athlètes de son pays. En 1971, en pleine junte militaire, Afonsinho se lance dans une grande bataille juridique contre son club de Botafogo qui lui reproche son engagement politique et son look subversif, et obtient un laissez-passer qui lui permet de changer d'employeur. En réussissant à faire valoir ses droits, Afonsinho devient le premier footballeur émancipé du Brésil... ; "Saturnino Navazo (Espagne)" : Navazo Tapia Saturnino. Joueur de football pendant les années de la République, a fui l'Espagne quand la guerre civile a éclaté. Saisi par l'armée allemande à la frontière française, il est déplacé près d'autres Espagnols au camp de concentration de Mauthausen, en Autriche. De là il continuera à jouer au football avec les autres prisonniers du camp de Matthausen. (Résumé éditeur)

  • Expedito, em busca de outros nortes, Beto Novaes, Aída Marques, 2006

    Ce film trace un panorama de la colonisation de l’Amazonie dans les années 1970. Expedito Ribeiro de Souza, travailleur originaire de l’état de Minas Gerais, part avec sa famille pour aller chercher un terrain dans l’état Amazonas. Son engagement dans les luttes syndicales et politiques l’emmène à une mort violente, provoquée par les fazendeiros. Les descendants suivent le chemin de lutte tracé par Expedito.

  • Ceux qui disent oui, Sylvie Texier, Marie Ferrier, 2016

    Suite à la création d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) dans une petite commune rurale du Limousin en mai 2014, un élan de solidarités a vu le jour. Bénévoles et militants se sont mobilisés pour faire face à des situations humaines complexes, parfois dramatiques. Les suivre au fil des mois, dans leurs engagements, leurs convictions, leurs doutes et leur enthousiasme est l’occasion unique de révéler les enjeux d’une expérience solidaire en terre d’asile.

  • Je danserai malgré tout !, Blandine Delcroix, 2016

    C’est une histoire de danse et de corps. Une histoire sur la liberté, guidée par Bahri, Sandra et Selma les trois personnages principaux du film. Leur engagement consiste à offrir des outils pour construire une Tunisie ouverte et critique où chacun aurait sa place.

  • Migrants ne savent pas nager (Les), Jean-Paul Mari, Frank Dhelens, 2016

    Le 8 juin 2016, l’ONU annonce que plus de 10 000 migrants sont morts en Méditerranée depuis 2014. « L’Aquarius », navire pour 300 passagers, affrété par l’organisation « SOS Méditerranée » a passé deux mois en Méditerranée. Cette ONG se consacre exclusivement au sauvetage des naufragés entre les côtes de la Sicile et celles de l’Afrique – la partie la plus meurtrière – où des milliers de migrants ont péri noyés ces dernières années. Deux journalistes sont montés à bord pour 3 semaines pour témoigner des efforts d’une poignée de bénévoles. Ce film raconte l’engagement des uns face à la détresse des autres…

  • Comme des lions, Françoise Davisse, 2016

    Ce documentaire plonge le spectateur au cœur de deux ans d’engagement de salariés de PSA Aulnay, contre la fermeture de leur usine qui employait plus de 3 000 personnes, dont près de 400 intérimaires.

  • Pas de nostalgie camarades, Isabelle Solas, 2015

    Des travaux de rénovation de la Bourse du Travail de Bordeaux sont en cours et menacent ce petit palais du peuple d’un repositionnement patrimonial, culturel, muséifié et vidé de sa charge politique, racontant l’histoire d’une classe ouvrière qui a été mais n’est forcément plus. Face à ces changements, les travailleurs de la Bourse sont contraints de se poser des questions sur leurs pratiques, et de se demander comment faire venir du monde avec eux, dans ce bâtiment et dans l’engagement syndical.

  • On est vivants, Carmen Castillo, 2014

    Un film sur l’engagement politique aujourd’hui à la lumière d’un dialogue sensible avec la pensée de Daniel Bensaïd, philosophe et militant, récemment disparu. Avec Daniel, présent en image, et avec ses textes, la réalisatrice voyage dans l’espace et dans le temps, à la rencontre de ces inconnus indispensables qui font la grandeur de la politique. Avec ses désarrois, ses doutes mais aussi ses convictions, elle cherche inlassablement une réponse à la question : qu’est-ce qui fait avancer, quand tant d’autres se découragent, ceux qui persistent à vouloir changer le cours du monde ?

  • Le documentaire animé -Adieu Général - L'ami Y'a bon - Lazlo - Son indochine, Fabien BEDOUEL, Nadine Luis Rachid Serge Jeanne Cécile Nicolas Jean-Jacques Bruno BUSS BRICENO BOUCHAREB AVEDIKIAN PATURLE ROUSSET LEMEE CUNES COLLET, 2013

    1916 Hiver 1916. De l'arrière au front, un jour ordinaire dans la vie d'un poilu. Fabien Bedouel 2003 - 8min30 A l'époque Rares doivent être les Allemands venus se réfugier en France à la LIbération. C'est le cas de mon père. Son cauchemar : que quelqu'un apprenne sa nationalité. Nadine Buss 2005 - 5 min46 Adieu Général En voix off, retour avec humour et autodérision d'un Chilien sur le Chili des années quatre-vingts. À la fois lucide sur les espoirs face à la dictature de Pinochet et nostalgique d'une époque où les rapports humains étaient... Luis Briceno 2009 - 5min46 L'ami Y'a bon tirailleur sénégalais Rachid Bouchareb 2004 - 8 min Chienne d'histoire Constantinople, 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement nouvellement en place, influencé par un modèle de société occidentale, cherche auprès d'experts européens les moyens de s'en débarrasser avant... Serge Avédikian 2009 - 15 min Je suis une voix Ce film est une rencontre, celle de voix qui se questionnent sur l'engagement politique et sur son absence. La première voix est celle de Martine qui nous livre son parcours. De ses premiers pas en politique en 68 à sa découverte... Jeanne Paturle, Cécile Rousset 2006 -13 min Lazlo Laszlo est un homme sans racines qui aimerait juste vivre en paix, peu importe le lieu. Nicolas Lemée 2003 - 3 min 30 Mendelssohn est sur le toit Prague, 1942. Heydrich, grand mélomane et protecteur de la Bohême-Moravie, s'avise soudain que sur le toit de l'Académie de Musique, trône la statue du compositeur juif Mendelssohn parmi celles d'autres musiciens. Il ordonne à ses... Jean-Jacques Prunès 2010 - 14 min Son Indochine Lors de l'anniversaire d'Émile, un événement fait ressortir son passé d'ancien combattant. Un passé qu'une partie de sa famille ne veut plus entendre. Bruno Collet 2012 - 9min 50

  • Cette guerre et nous, Béatrice Dubell, 2014

    Au printemps 2012, cinquante ans après la signature des accords d’Evian, une exposition sur les engagements d’avocats lyonnais met en lumière des pages oubliées de la guerre de libération algérienne qui se sont jouées dans l’Hexagone. Des visiteurs d’âges divers s’expriment longuement et avec émotion, traduisant des mémoires antagonistes de la période : appelés, descendants de l’immigration algérienne, rapatriés, harkis ou désignés comme tels, leurs familles… La diversité de leurs récits compose une vue d’ensemble, reflétant l’état actuel des mémoires et des représentations de cette guerre.

  • Titubanda, Barbara Vey, 2014

    Dans les rues de Rome, on peut souvent croiser la Titubanda, une fanfare constituée d’amateurs de tous âges, originaires de tous les coins d’Italie, de toutes professions… Dans cette fanfare autogérée, où les morceaux engagés côtoient les airs plus légers, les musiciens jouent, donnent leur avis sur l’Italie d’aujourd’hui, résistent au décret qui voudrait leur interdire de jouer dans les rues le 1 er mai. Un engagement poétique et politique. Parce que la rue est aussi festive et joyeuse, place à la fanfare !

  • François Maspero, Les chemins de la liberté, Jean-François Raynaud, Bruno Guichard, Yves Campagna, 2014

    Le film retrace le parcours de François Maspero, un homme libre, porté par l’esprit de résistance, pour qui la vie ne vaut d’être vécue sans engagement. Ce film portrait de François Maspero nous invite à marcher avec lui sur les chemins des paysages humains et de la liberté.

  • Mille et une traites, 2011

    Raymond est paysan en Centre-Bretagne depuis 35 ans. Il doit partir à la retraite, arrêter la ferme… Un soulagement et en même temps, un crève-cœur. Alors, il se lance dans un ultime combat : tout faire pour qu’un jeune reprenne sa ferme et poursuive son engagement.

  • Cause commune, Sophie Averty, 2013

    Fin 2009, une quarantaine de familles roms, indésirables à Nantes, tractant des caravanes hors d'âge, arrivent à Indre, une petite commune des bords de Loire. Dès le lendemain, le maire Jean-Luc Le Drenn décide de mettre un terme à ce qu'il appelle "la politique de la patate chaude", en refusant de les expulser à son tour. Grâce à l'engagement sans faille d'une poignée de citoyens et d'élus mobilisés par ce combat collectif et politique, les familles resteront 18 mois, avant qu'une solution digne et pérenne soit trouvée. (Résumé éditeur)

  • Guerre d’Hollywood (La), Michel Viotte, 2013

    Un documentaire historique en deux parties sur l’engagement du cinéma hollywoodien dans la Seconde Guerre mondiale.

  • « Tu connais l’ESS ? » : une vidéo-découverte pour les jeunes, Réalisation collective, 2013

    Outil de sensibilisation à destination des professionnels travaillant avec un public jeune, cette vidéo vise à mieux faire connaître l’Économie sociale et solidaire (ESS) et ses opportunités d’emplois ou d’engagement.

  • Artistes et le Parti (Les), Yves Riou, Philippe Pouchain, 2013

    Nombreux sont les artistes qui, dans la France d’après-guerre, ont fait le choix de l’engagement, liant leurs vies et leurs carrières à l’espoir collectif porté par le communisme. Dans un monde divisé en deux blocs et dans une France en pleine reconstruction, ce documentaire retrace leurs itinéraires fascinants.

  • Y volveré, Elvira Diaz, 2013

    Ancien réfugié politique chilien, Porfirio, non-voyant depuis un accident lié à son engagement, revient au Chili pour la première fois après 30 ans d’exil en France. Filmé par sa nièce et guidé par sa fille, il part, espérant trouver une confirmation à son parcours.

  • Diesel : la dangereuse exception française (Cash investigation), Édouard Perrin, 2013

    Aujourd’hui en France, près des trois quart des voitures neuves sont équipées de moteurs diesels : un record planétaire ! Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les gaz d’échappements des diesels sont cancérigènes. Cette enquête révèle, pourquoi, malgré des normes de pollution de plus en plus strictes, la France est toujours incapable de respecter ses engagements européens en la matière et risque des amendes record.

  • Gardiens du nouveau monde (Les), Flo Laval, 2013

    Un documentaire sur les hacktivistes, ces hackers qui ont fait le choix de l’engagement politique aux côtés des ONG et des cyberdissidents.

  • Francis Jeanson, itinéraire d'un intellectuel engagé, 2011

    Pour beaucoup, son nom résonne encore comme celui de l’homme qui, l’un des premiers, a défendu la cause de l’indépendance algérienne contre la colonisation française. Mais cette lutte aux côtés du FLN occulte les multiples engagements pris tout au long de sa vie. Lier en permanence réflexions intellectuelles et pratiques concrètes est le leitmotiv du parcours du philosophe Francis Jeanson : de la pensée sartrienne à l’engagement pour une Bosnie pluriethnique, en passant par l’action culturelle et la défense de la psychiatrie du sujet et du citoyen.

  • Triangle des ondes (Le), Valérie Deschênes, 2012

    Regards sur des radios citoyennes en Normandie, en Guinée-Bissau et en Argentine, à la lumière d’Ester & Moïse, deux personnages qui ont en commun une double culture, la passion de la radio, l’engagement, la militance pour une société plus juste et plus équitable.

  • Banque qui veut prêter plus (La), Valérie Denesle, 2012

    Après plusieurs mois d’immersion au sein de la Nef, la cinéaste Valérie Denesle a réalisé un documentaire représentant l’activité au quotidien de la société financière. Le film s’attache ainsi à suivre les sociétaires, salariés et emprunteurs de la Nef dans leur engagement pour construire une finance plus éthique, une économie plus solidaire, une société plus juste.

  • Monique Hervo : Nanterre 1961, Mehdi Lallaoui, 2011

    Cette lecture de texte filmée s’inspire de l’engagement militant de Monique Hervo dans le bidonville de Nanterre où elle commence à travailler dans le cadre du Service civil international. Elle revient sur les évènements d’octobre 1961 et sur le quotidien des habitants.

  • Ivo Livi, dit Yves Montand, Patrick ROTMAN, 2011

    La vie de Montand est faite de beaucoup de vies qui s'entremêlent : l'ascension d'un petit immigré italien qui devient une star internationale, l'extraordinaire carrière au music-hall, les dizaines de rôles sur le grand écran, la rencontre avec des femmes qui sont elles-mêmes des mythes : Signoret, Piaf, Marilyn, l'engagement enfin dans les combats de son siècle... A travers cette vie d'un acteur de son siècle, ou tant de rôles se superposent et le suivent dans les méandres de son existence, ce portrait c'est au fond retrouver notre histoire... (Présentation éditeur)

  • Le rapporteur d'images, 2010

    À l'occasion d'un tournage à la Grande Comore, la rencontre avec un cinéaste local, Damed Soilihi, confronte Nicolas Jouvin à son métier et à son attitude face aux situations qu'il filme. Il décide de revenir sur l'île pour dresser le portrait subjectif de Damed et s'interroger sur l'engagement et les choix de ce filmeur singulier. Damed est-il un cinéaste, un documentariste au sens que nous lui donnons en Europe ou un filmeur que l'on peut qualifier de " naïf " ?

  • Buffy, John Walker, 2010

    Buffy Sainte-Marie, auteure légendaire de la chanson Universal soldier, revient sur son engagement d'autochtone.

  • Emmanuel Terray et les raisons de la révolte, Thomas LACOSTE, 2010

    Un film-entretien de Thomas Lacoste avec Emmanuel Terray, anthropologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il est, entre autres, l'auteur de Immigration : fantasmes et réalités (avec Claire Rodier, La Découverte, 2008) et Face aux abus de mémoire (Actes Sud, 2006). Ce film s'articule autour de 15 chapitres : * Parcours * De l'influence des textes * L'engagement auprès des sans-papiers * Les causes des phénomènes migratoires * Les médias et l'immigration * Conflits sociaux et auto-censure médiatique * Collusions d'intérêts à la tête des médias ? * Penser le développement des pays du sud * Le rôle des migrants dans l'économie de leur pays d'origine * Les fonctions de l'« Europe forteresse » * Les fonctions des thèses national-sécuritaires en période de crise * Le « déferlement de la misère du monde » : un fantasme * Rétablir les migrants dans leurs droits pour préparer l'ouverture des frontières * Du discours de Dakar à l'avant-garde des travailleurs sans-papiers * De l'actualité de Marx

  • Dissident du KGB (Le), Nicolas Jallot, 2010

    Étrange destin que celui de Viktor Orekhov, officier du KGB épris de littérature et de philosophie, qui va travailler secrètement pour la cause des dissidents communistes. Retour sur les raisons de son engagement et les conditions de sa résistance.

  • Elle s’appelait Simone Signoret, Christian Lamet, Nicolas Maupied, 2010

    Un documentaire qui rend hommage à Simone Signoret, abordant les trois grandes affaires de sa vie : le cinéma, Yves Montant, et l’engagement politique et citoyen.

  • Insurgés de la Terre (Les), Philippe Borrel, 2010

    Pour protéger la planète, certains jeunes militants écologistes vont très loin dans leur engagement. Mais leurs actions radicales servent de prétexte aux États pour criminaliser la désobéissance civile.

  • Daniel Cordier, la Résistance comme un roman, Bernard George, 2010

    Mêlant le suspense du récit à l’authenticité du témoignage, ce film inspiré du livre « Alias Caracalla », de Daniel Cordier, nous conduit de Londres sous le Blitz à Paris occupé, en passant par Lyon, capitale de la clandestinité. Dans un aller- retour entre passé et présent, Daniel Cordier partage avec Régis Debray son expérience de Français Libre sur les lieux-mêmes de son engagement

  • Ici et là-bas, Elise Picon, 2010

    En France et au Sénégal, deux écoles primaires correspondent, se filment et se rencontrent. Entre Dagana et Paris, des enfants s’écrivent. Puis, les lettres s’enrichissent de dessins, de photos et enfin de films. Il y est question du quartier des enfants, de leur vie quotidienne. Un engagement dans une démarche d’éducation au développement pour les enfants d’ici et là-bas.

  • Nico Papatakis, portrait d'un Franc-tireur, Timon KOULMASIS, Iro SIAFLIAKI, 2009

    Ce film propose, dans la célèbre collection Cinéma, de notre temps, un portrait radical de Nico Papatakis, cinéaste français d'origine gréco-abyssinienne. Éternel exilé, ce jeune homme de 90 ans est auteur de cinq films seulement: Les Abysses (1963), Les pâtres du désordre (1967), Gloria Mundi (1976 / 2005), La Photo (1986), Les Équilibristes (1991). Cinq films qui font, chacun, l'effet d'une bombe. Cinq films qui constituent une ½uvre personnelle qui ne semble influencée par personne et n'a été, semble-t-il, imitée par personne. Combattu violemment par la France bien-pensante mais défendu par Sartre, de Beauvoir, Breton, Prévert et son ami Jean Genet, Nico Papatakis considère le cinéma comme une arme de subversion voire de combat. Poursuivi pour ses engagements militants pendant la guerre d'Algérie, aventurier malgré lui, producteur de Genet et de Cassavetes, fondateur aussi de la Rose Rouge, le plus célèbre cabaret de Saint-Germain où débutèrent Juliette Gréco, Boris Vian, Léo Ferré et Raimond Queneau, mais cinéaste avant tout, Nico Papatakis est un homme solitaire et secret. Il se confie ici pour la première fois. - Présentation éditeur

  • Daniel Timsit, l’Algérien, Nasredine Guenifi, 2009

    Daniel Timsit, né à Alger, en 1928, dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères, a participé activement à la guerre d’indépendance de l’Algérie. Dans un documentaire réalisé par Nasredine Guenifi, l’ancien militant s’exprime sur l’évolution de l’Algérie, explique ses engagements et parle de son identité algérienne : « Je n’ai jamais été un Européen » déclare-t-il.

  • Écologie : ces catastrophes qui changèrent le monde, Virginie Linhart, 2009

    Le documentaire retrace en images l’émergence de la prise de conscience écologiste : depuis 1945, avec l’accélération de l’industrialisation du monde, des catastrophes écologiques majeures secouent la planète. Leurs conséquences, les réactions et engagements qu’elles suscitent font naître un nouveau combat : l’écologie. Le film comporte des archives exceptionnelles et des interviews tournées de témoins-clé connus et d’experts.

  • Choix de Valentin (Les), Marine Place, 2009

    Calais, 2007. Valentin passe son bac et partage son temps entre le lycée, l’hôpital où est soignée sa mère et l’engagement auprès de jeunes réfugiés. Ils viennent d’Afghanistan, d’Irak, d’Iran,d’Afrique… tous portés par l’espoir de rejoindre l’Angleterre.

  • El bi'r, Béatrice Dubell, 2008

    Des pages de la guerre d’indépendance algérienne, se sont jouées en France, et notamment à Lyon sur un terreau de solidarité sociale, dans lesquels les chrétiens étaient très actifs. Ces récits d’engagement s’articulent autour du rôle majeur du père Albert Carteron, aujourd’hui disparu, personnage discret mais central de la résistance anti-coloniale, surnommé par les Algériens « El bi’r », c’est-à-dire « le puits », l’homme des secrets bien enfouis. Le « 28 », son appartement lyonnais, devient un refuge pour les militants harcelés par la police et un lieu de rencontre et de fraternisation entre Français et Algériens. Convaincu de la nécessité historique de l’Indépendance, son action se traduit par un soutien aux familles d’Algériens emprisonnés, puis se radicalise en même temps que la guerre, jusqu’à son inculpation pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Dans le groupe du père Albert, Marie-thérèse, Hadria, Hamid, Amor et Jean, qui allaient « tous les jours au 28 comme on va visiter sa famille », racontent les tortures, l’exil, les camps d’internement, sans occulter les luttes intestines entre MNA et FLN. Témoignages croisés entre analyse politique et évocation d’un quotidien fait de joies, d’angoisses et d’amitiés, ils lèvent le voile sur la guerre clandestine qui se menait sur le sol français. ( Sadia Saïgh, extrait : « Images de la Culture)

  • Baya, Daniel Kupferstein, 2008

    Portrait de Baya Bouhoune-Allaouchiche-Jurquet; de son mariage forcé à quatorze ans à ses multiples engagements. D'abord au sein du parti Communiste Algérien, puis comme secrétaire de l'Union des femmes d'Algérie en 1949 sans oublier son ralliement au FLN en 1955. À partir des années 70, Baya s'illustre par son combat antiraciste dans le MRAP de Marseille, et sa lutte pour les droits des femmes du monde entier, notamment contre le Code de la Famille en Algérie. (Présentation éditeur)

  • Gougnette, Jackie Raynal, 2008

    « Gougnette » (désordonnée en patois camarguais), ou la mémoire ds parents de la réalisatrice (morts en 1983 et 1995),résistants pendant la seconde guerre mondiale et communistes dans le Midi. Ce film retrace leurs vies dans leur univers d’engagement politique. C’est aussi l’hommage d’une cinéaste à ses parents.

  • Robert Badinter : la justice et la vie, Joël Calmettes, 2008

    Un documentaire sur la vie et les combats de Robert Badinter, alternant séquences tournés sur le vif, images d’archives et entretiens tournés dans l’intimité. Le film révèle la cohérence d’un homme dont les engagements trouvent en partie leurs origines dans le drame d’une jeunesse heureuse brisée par les horreurs de la guerre.

  • Plages d’Agnès (Les), Agnès Varda, 2008

    En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Varda invente avec Les Plages d’Agnès une forme d’auto-documentaire. Agnès se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages. Elle nous fait partager avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre, puis de cinéaste novatrice dans les années 1950, sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyages à Cuba, en Chine et aux États-Unis, son parcours de productrice indépendante, sa vie de famille et son amour des plages.

  • Jacques Prévert, paroles d’un insoumis, Camille Clavel, 2008

    Jacques Prévert était un subversif, un homme libre, terriblement pessimiste. Le documentaire de Camille Clavel ne cesse de rappeler son anticonformisme mais également la violence de son engagement contre toutes les injustices sociales.

  • An prochain la révolution (L’), Frédéric Goldbronn, 2008

    Après Diego et La Maternité d’Elne, Fréderic Godbronn poursuit son travail autour de l’histoire et l’engagement à travers ce portrait de Maurice Rajsfus, enfant juif dont les parents moururent en camp et dont la vie fut révolte et militantisme contre toutes les formes de répression.

  • 68, année zéro, Ruth Zylberman, 2008

    Une traversée des « années 68 » à partir du récit de cinq anonymes de différents pays dont les vies ont été bouleversées par leurs engagements respectifs. L’occasion de s’interroger sur l’héritage de 68 dans sa dimension européenne.

  • Moudjahidate, Alexandra Dols, 2007

    Ce documentaire retrace des engagements de femmes dans les luttes pour l’Indépendance de l’Algérie, au sein du FLN-ALN (Front de Libération Nationale – Armée de Libération Nationale) à travers des récits de vies d’anciennes combattantes.

  • Racines, Jean-Denis Robert, Patricia Bodet, 2007

    À l’aide d’archives personnelles et de souvenirs, un film documentaire en deux parties se penche sur le destin de deux familles sur trois générations: les Géminel et les Kaced, ballottés par des allers-retours entre la France et l’Algérie. Une démarche qui révèle le poids de la grande Histoire sur celle, plus intime, des familles, et démontre que chaque individu est le produit de multiples contradictions, de tragédies et d’espoirs, de guerres et d’engagements.

  • Invitation à quitter la France, Marion Stalens, 2007

    Récit d’un combat mené pour éviter l’expulsion de lycéens sans papiers. Face à des dérives politiques inacceptables et des pratiques administratives inhumaines, le film est un vibrant appel à repenser le sens de l’engagement citoyen.

  • Commune présence, Michaël Dacheux, 2007

    Guidé par une lettre d’un vieil ami rencontré adolescent, un jeune homme visite les lieux et les témoins d’un passé marqué par l’engagement et par l’histoire.

  • Gérald Bloncourt, Mehdi Lallaoui, 2006

    Portrait de Gérald Bloncourt, photographe aujourd’hui âgé de 80 ans, artiste internationaliste qui a su allier expression artistique et engagement social et politique, en France, à Haïti et ailleurs. On lui doit entre autres de fort belles images du Paris populaire et de luttes ouvrières à Renault.

  • Entre deux eaux, Éric Martin, 2006

    C’est le portrait d’un ancien directeur de prison qui, confronté à une ancienne collaboratrice, parcourt son histoire à la recherche des raisons de son « engagement » dans l’administration pénitentiaire. À travers ce regard singulier, le film interroge la place de chacun dans son rapport à l’enfermement.

  • Nuit noire, Patrick ROTMAN, Alain TASMA, 2005

    Le 17 octobre 1961, 30 000 Algériens gagnent le centre de Paris pour une manifestation pacifique, à l'appel du FLN. Dans la soirée, des milliers de personnes sont arrêtées. Dans les jours qui suivent, on repêche des cadavres dans la Seine. "Le film croise les destins de personnages qui ont, chacun, une vue partiale et partielle de la situation : Sabine, journaliste ; Nathalie, porteuse de valises ; Martin, jeune flic sans engagement politique ; Tierce, policier syndicaliste ; Tarek, ouvrier de nuit non militant ; son neveu, Abde, qui suit des cours du soir ; Ali Saïd, cadre du FLN ; Maurice, coordonnateur de la Fédération de France du FLN. A ces personnages s'ajoute une figure historique : le préfet Papon. A partir de la juxtaposition et de la confrontation de ces points de vue, le spectateur reconstitue le puzzle des événements, épouse tour à tour les " vérités changeantes " de chacun." - Cipango

  • Closed district, Pierre-Yves Vandeweerd, 2004

    En 1996, Vandeweerd est à Mankien au Sud-Soudan, pour filmer la guerre civile du pays, dans un acte d’engagement. Il découvre vite une réalité complexe, qui dépasse sa vision d’une lutte entre un gouvernement oppresseur et des minorités opprimées. De retour en Belgique, pris d’un sentiment d’impuissance, le réalisateur décide de ne pas montrer ses images. Depuis, Mankien a été massacré, probablement avec la complicité des sociétés pétrolières occidentales. Les personnes filmées sont pour la plupart mortes… Vandeweerd décide finalement d’en faire un film.

  • Au nom du maire, Isabelle Ingold, 2004

    Communiste depuis plus de 30 ans, ouvrière à la chaîne, puis présidente de la fédération du Nord, conseillère régionale, Annick Mattighello est depuis 2001, maire du Val-de-Sambre, 7 000 habitants, canton parmi les plus sinistrés du Nord… Un engagement au quotidien…

  • Algérie, d’autres regards, Raphaël Pillosio, 2004

    Durant la guerre d’Algérie, de jeunes cinéastes français ont réalisé des documentaires qui dénonçaient la nature du conflit mené par leur pays. Depuis, ces films militants n’ont pratiquement jamais été vus. Dans « Algérie, d’autres regards », René Vautier, Pierre Clément, Olga Poliakoff et Yann Le Masson reviennent sur les conditions de leur engagement, les méthodes de production et de diffusion de ces œuvres oubliées aujourd’hui.

  • Tu seras communiste, mon fils !, Jean-Christophe Victor, 2003

    Pourquoi, à ton avis, tu crois que je fais ce film papa ? « Oh, je pense que tu ne dois pas avoir que des raisons commerciales… Tu dois avoir aussi des raisons personnelles… » Le réalisateur revient vers sa famille, et plus précisément auprès de son père, militant communiste depuis 60 ans. Trois générations se télescopent pour parler de politique, d’engagement et peut-être d’amour…

  • Bonne longueur pour les jambes (La), Christian Rouaud, 2003

    C’est l’histoire de Patrick et Nathalie, un couple de « personnes de petite taille », et d’Éric, un autiste dont Patrick est le tuteur depuis 24 ans. Dans notre société « normale » où le geste vers autrui est souvent furtif et chargé de bonne conscience, Patrick et Nathalie présentent l’image dérangeante d’un engagement vital vers l’autre.

  • Lucie Aubrac, en plein cœur, Emmanuel Laborie, 2000

    Depuis son engagement dans la Résistance, Lucie Aubrac n’a eu de cesse de chercher à transmettre son expérience, en sillonnant les lycées et collèges de France. Ce jour-là, elle venait parler aux élèves tailleurs de pierre du lycée Saint-Lambert à Paris.

  • La tête haute, DELOEUIL Christian, 2002

    La mine, elle en a avalé des générations de travailleurs et parmi eux, bon nombre d'immigrés. Les parents de Felipe ont quitté l'Espagne en 1914, ils sont arrivés à Raismes-Sabatier, petite commune du bassin du Valenciennois. Felipe est né en 1916. En 1936, il n'a pas encore 20 ans lorsqu'il entend l'appel de la Passionaria, ces paroles vont le conduire à s'engager. Il rejoint les républicains espagnols. Après la guerre, Felipe retrouve la mine et poursuit ses engagements en devenant délégué syndical. Aujourd'hui à la retraite, c'est en témoignant que Felipe poursuit son combat. (Résumé éditeur).

  • Jean-Marie Tjibaou ou le rêve d’indépendance, 2001

    Le 4 mai 1989, Jean-Marie Tjibaou, alors leader du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), est assassiné par l’un des siens. Il avait signé, un an plus tôt, les accords de Matignon acceptant le dialogue avec l’État français, malgré le massacre d’Ouvéa. À travers l’engagement de ce pacifiste pragmatique, ce documentaire retrace l’histoire de la marche du peuple kanak en quête de son indépendance.

  • Sous le ciel lumineux de son pays natal, Franssou Prenant, 2001

    Trois Libanaises, l’une juive, l’autre musulmane et la dernière chrétienne, évoquent en voix off leur jeunesse, leurs rêves, leurs engagements, leurs luttes, leur exil et leur retour à Beyrouth. Jamais on ne les verra. Leurs témoignages s’enlacent, se complètent, s’enrichissent, formant un tableau indirect mais précieux des terribles années de guerre qui ont endeuillé le pays.

  • Nous voulons un autre monde, Mariana Otero, 2001

    À travers le portrait d’un groupe d’adolescents, ce film traite de l’engagement et tente de comprendre comment une conscience naît au politique et comment, en s’éveillant au monde, on l’analyse et on songe à le changer, à l’améliorer.

  • Sociologie est un sport de combat (La), Pierre Carles, 2001

    Un film sur la pensée en mouvement de Pierre Bourdieu, un des plus grands sociologues de notre époque, que le réalisateur Pierre Carles a suivi pendant 3 ans dans ses réflexions et engagements.

  • Johan van der Keuken, Thierry Nouel, 2000

    D’Amsterdam à Paris, le cinéaste Johan van der Keuken retrace son parcours. 40 années d’un cinéma intime et social, entre engagement et épure. Dans les rues et au travers de rencontres avec d’anciens condisciples de l’IDHEC, le film glisse doucement des interrogations sur l’image aux souvenirs de jeunesse, de la théorie au portrait, de la force des formes à la présence acérée d’un regard.

  • PSU en Mai 68 : mémoires de militants, Jean-Michel Carré, 1999

    30 ans après 68, des militants du PSU ont ressenti la nécessité de se retrouver pour faire le point de leur mémoire sur un événement qui a été ressenti pour chacun d’entre eux comme déterminant dans leur engagement politique.

  • Chronique d’une abolition, Stéphane Diss, Michel-Ange Rafoni, 1992

    17 septembre 1981 : conformément à l’engagement du candidat Mitterrand, Robert Badinter, Garde des sceaux, obtient l’abolition de la peine de mort à une large majorité. Une chronique illustrée par des témoignages d’une grande qualité.

  • Folles années du twist (Les), Mahmoud Zemmouri, 1985

    Dans un petit village d’Algérie, pendant la guerre d’indépendance, deux adolescents, Salah et Boualem, pensent plus à s’amuser qu’à montrer quelques signes d’engagement. Ce n’est qu’en décembre 1960 que Salem saura, avec beaucoup d’opportunisme, se mettre du côté des vainqueurs de l’Indépendance de son pays.

  • Retour à Vienne, Ruth Beckermann, Josef Aichholzer, 1983

    Franz West (1909-1985), historien et journaliste communiste autrichien, se souvient de son enfance, qu’il a passé dans l’atmosphère judaïque du 2e arrondissement de Vienne. Il évoque la diversité de la population juive de la Mazzesinsel, son engagement dans le mouvement ouvrier de Vienne la rouge et parle de la montée de l’austro-fascisme et du national-socialisme.

  • Écoutez May Picqueray, Bernard Baissat, 1983

    May Picqueray a laissé le souvenir d’une femme intrépide et généreuse. Ennemie de la guerre, elle milita contre l’armée et pour le statut des objecteurs de conscience. Dans ce documentaire de Bernard Baissat, elle raconte sa vie d’anarchiste et d’animatrice du journal « Le réfractaire ». Jusqu’au bout elle reste fidèle à son engagement pour la défense de la paix et des libertés individuelles.

  • De la belle ouvrage, Maurice Failevic, 1969

    C’est le récit de la révolte d’un ouvrier qui, à la suite d’un changement technique dans son travail, voit sa vie bouleversée. Tout ce qui jusqu’ici justifiait ou donnait un sens à son existence, la conscience professionnelle, la nécessité d’un engagement syndical et politique, est remis en cause.

  • Dossier « Simone de Beauvoir », Max Cacopardo, 1967

    Interrogée dans son appartement par madeleine Gobeil et Claude Lanzman, Simone de Beauvoir parle de ses mémoires, de son engagement envers la gauche, de la guerre d’Algérie et du féminisme. Cet entretien a été mené en 1967 pour la télévision de radio-canada.

  • Ghjiacumu Biancarelli, Dumé Maestrati

    Enfant de Porto-Vecchio, Jacky Biancarelli est un être aux multiples facettes. Militant infatigable au PCF, instituteur aux méthodes avant-gardistes, linguiste réputé, poète… Il fut de mille combats, depuis son engagement contre la guerre d’Algérie jusqu’au développement de la langue et de la culture corse dans sa région. Le portrait d’un homme singulier, qui dresse aussi en creux celui d’une époque, et d’une région.

  • Bonafedi Karlo, Dumé Maestrati

    Ce film retrace le parcours héroïque du jeune résistant corse Charles Bonafedi, son engagement précoce et sa lutte contre le pétainisme et le nazisme, qui le mena de la Corse à l’Autriche, puis jusqu’en Slovénie, où il trouva la mort à 19 ans en 1945.

  • Les migrants ne savent pas nager, Jean-Paul Mari, Franck Dhelens

    Le 8 juin 2016, l'ONU annonce que plus de dix mille migrants sont morts en Méditerranée depuis 2014. L'Aquarius, navire pour trois cents passagers, affrété par l'organisation SOS Méditerranée, a passé deux mois en Méditerranée. Cette ONG, créée par un groupe de citoyens européens autour du capitaine Klaus Vogel, se consacre exclusivement au sauvetage des naufragés entre les côtes de la Sicile et celles de l'Afrique - la partie la plus meurtrière - où des milliers de migrants ont péri noyés ces dernières années. Deux journalistes sont montés à bord pour trois semaines pour témoigner des efforts d'une poignée de bénévoles. Ce film raconte l'engagement des uns face à la détresse des autres. - Présentation éditeur

  • Everyday is a celebration, Isabelle Blatrix

    Les jeunes danseurs de Krump qui figurent dans cet essai forment un "peuple éphémère". Ils viennent tous des banlieues environnantes pour se retrouver chaque jour dans un lieu d'art situé à Paris : le Centquatre. Au début de cet essai, j'ai figuré ma joie de rencontrer de vraies personnes assumant pleinement leur qualité d'individus et de membres d'une communauté flottante et fugace, certes, mais heureuse. Le film présente ce "peuple" joyeux et respectueux, la rigueur de chaque engagement singulier dans cette danse à la fois improvisée et structurée, la fermeté de leur démarche collective basée sur un esprit d'émulation plutôt que de compétition. Le film figure une communauté humaine qui pratique la surenchère des dons, dans une forme de potlatch contemporain. Loin des clichés, cet essai figure une expérience de vie intérieure et collective consciemment assumée et accomplie dans sa plénitude, qui prend son origine dans une culture toujours vibrante de vie et porteuse de valeurs universelles depuis 40 ans déjà : le hip-hop (Présentation Ateliers Varan)

  • Ciao compagni, Marco Astolfi

    Au début des années 1920, l'ascension du fascisme en Italie obligeait des milliers de travailleurs antifascistes à émigrer. Une grande partie choisirent la France comme terre d'exil. Dans "Ciao Compagni", Nella, Darno, Carlo et les autres nous racontent leur parcours de vingt ans, les joies et les déceptions entre la marche sur Rome et l'exécution de Mussolini à Dongo. Point commun de leurs récits, l'esprit d'insoumission, la volonté de poursuivre la lutte dans leur nouvelle terre d'accueil. La France devient alors le théâtre d'autres batailles et des premières victoires pendant le Front populaire. Puis, viennent l'engagement durant la guerre d'Espagne et dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. En toile de fond des événements, l'utopie communiste et l'écho de la révolution en Russie. Certains des témoins vécurent le communisme comme une religion, d'autres comme la seule alternative pour s'opposer de manière concrète et organisée à l'oppression fasciste. Les témoignages sont appuyés par des images d'archives, photos et documents sonores retraçant les moments clés de cette période sombre de l'histoire européenne. - Présentation éditeur

  • Voilà les Américains!, François BOROT

    Le 4 juillet 1917, Paris est à l'heure américaine. Des milliers de Parisiens en liesse accompagnent le général Pershing sur la tombe du Marquis de Lafayette. Le célèbre « Lafayette we are here ! » est prononcé. C'est le début de l'engagement américain aux côtés des Français et de leurs Alliés. Ce documentaire, réalisé à partir d'images inédites de l'ECPAD entraine le téléspectateur dans le quotidien des soldats américains pendant la Grande Guerre menés par leur chef charismatique Black Jack Pershing. ECPAD

  • Traces de luttes, Jérémy FORNI

    Fin 1967, après une longue grève à la Rhodiacéta que Chris Marker est venu filmer, des ouvriers s'associent avec des cinéastes parisiens pour produire des films qui montreront la classe ouvrière de l'intérieur : son travail, ses luttes et ses espoirs. Collectif de cinéma militant, le groupe Medvedkine de Besançon allait écrire une des plus belles pages du mouvement de mai 68. Huit protagonistes témoignent de cette rencontre exceptionnelle. Film de fin d'études à l'ESAV de Toulouse, "Trace de luttes" exprime l'engagement d'un apprenti cinéaste originaire de Franche-Comté, soucieux de transmettre la mémoire des luttes ouvrières de sa région. Sans être passés par aucune école de cinéma, Georges Binetruy, Henri Traforetti, Georges Lièvremont ou Suzanne Césard, alors âgés de 25 ans, se sont saisis du cinéma comme d'une arme. Dans leur lutte pour une émancipation à la fois politique, sociale et culturelle, ils expriment tous leur dette envers Pol Cèbe (décédé en 1974), bibliothécaire de l'usine, militant féru de cinéma qui fut l'âme de cette rencontre entre ouvriers et intellectuels bourgeois. Du côté des "Parisiens", Bruno Muel et Jacques Loiseleux, tous deux chefs opérateurs, témoignent de leur rencontre bouleversante avec ces autodidactes capables de toutes les audaces. Sur les images de l'ancienne usine désaffectée, le film fait entendre le dialogue décisif de décembre 1967 entre Marker et les militants de la Rhodiacéta. (Eva Ségal / CNC-Images de la culture)

  • Robyn Orlin, de Johannesbourg au palais Garnier, LAINE, Philippe

    Ce film s'appuie sur la création de "L'Allegro, Il Penseroso ed Il Moderato" à l'Opéra Garnier. La chorégraphe sud-africaine, Robyn Orlin, en est le personnage principal. Ses préoccupations artistiques, les sources de ses engagements, ses contradictions, son rapport au pouvoir et à la danse sont indissociables de sa relation à l'Afrique du Sud. Confrontée à une institution, symbole du ballet classique et de la culture occidentale où hiérarchie et pouvoir prévalent, elle devra préserver son identité... (Résumé éditeur)

  • Les FTP-MOI dans la résistance, Mourad LAFITTE, Laurence KARSZNIA

    Les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans - Main-d'½uvre immigrée) jouèrent un rôle essentiel au sein de la Résistance dont ils furent parmi les plus actifs et les plus déterminés. Beaucoup étaient de tout jeunes gens, d'autres plus anciens étaient issus des Brigades internationales qui avaient acquis dans le combat, l'expérience nécessaire pour mener cette lutte contre le fascisme. S'ils étaient, en tant qu'étrangers, syndicalistes, engagés politiques, directement visés par le régime de Vichy et les nazis, leur engagement n'avait rien d'un choix par défaut. A travers l'histoire du groupe Manouchian (Île de France) et des bataillons Carmagnole-Liberté (Lyon et Grenoble), ce documentaire revient sur les origines des FTP-MOI nés d'un long processus politique et social. Au-delà du nécessaire devoir de mémoire, ce documentaire questionne notre présent. Aujourd'hui, face au démantèlement systématique des acquis du Programme du Conseil National de la Résistance, face aux discriminations de toute sorte et à leur banalisation, face à la stigmatisation de « l'étranger », désigné comme le parfait responsable de tous les maux de notre société, comment ne pas s'interroger sur cette éternelle stratégie de la peur et sur le sens de toute résistance ? Avec la participation de Arsène Tchakarian (FTP, groupe Manouchian), Léon Landini (FTP, bataillon Carmagnole), Stéphane Hessel (Résistant, membre du BCRA), Henri Karayan (FTP, groupe Manouchian), Stéphane Hessel (Résistant, membre du BCRA), Dora Wajsbrot (s½ur de Wolf Wajsbrot du groupe Manouchian), André Schmer (FTP, bataillon Liberté), Salomon Mossovic (FTP, bataillon Carmagnole), Katia Guiragossian (petite-nièce de Missak et Mélinée Manouchian), Benoit Rayski (fils d'Adam Rayski, MOI) , Alya Aglan (historienne).

  • Les frères des frères, Richard COPANS

    De 1954 à 1962, pendant la guerre d'Algérie, des Français ont aidé concrètement le FLN en France : hébergements, faux papiers,passages de frontières, transports de fonds Attachés aux idéaux de la République ou révolutionnaires tiers mondistes, ils voulaient construire un pont d'amitié entre les peuples. Ils ont payé de la prison et de l'exil leur engagement. Quatre anciens du réseau Jeanson se remémorent cette période. Aujourd'hui, ils ne sont plus des traîtres ou des héros mais des témoins qui racontent « leur » guerre avec une passion adoucie par le temps.

  • Les amandiers de l'histoire, Jaco BIDERMANN

    Quarante ans après le rapatriement d'une communauté harkie dans un petit village de basse Ardèche, les survivants décident d'en célébrer l'anniversaire. Marins et harkis préparent la fête, se replongent dans leurs souvenirs. Les enfants et les petits-enfants, victimes d'une histoire qu'ils n'ont pas vécue, reviennent sur l'engagement de leurs pères et réagissent à l'événement.

  • Joseph Mustacchi dit Georges Moustaki, Marie BINET

    D'Alexandrie à Paris, le chanteur ouvre le livre d'images de son enfance méditerranéenne et de ses amitiés musicales : Piaf, Reggiani, Henri Salvador, Paco Ibanez, Barbara... Des images d'archives de mai 68, de la Grèce des Colonels et de la révolution des Oeillets illustrent ses engagements qui se radicalisent après son interdiction de se produire en Espagne. L'écrivain brésilien Jorge Amado, qui a fait de Georges Moustaki un personnage de son roman "Yansan des orages", vante son sentiment de liberté et son sens de la fraternité. Le Brésil est d'ailleurs pour ce "voyageur du temps et de l'espace" un des pays qui a réussit "la plus belle synthèse que l'on puisse rêver entre les musiques africaines, portugaises, indiennes et européennes". Ses habitants ont avec elle une intimité et une exigence très rare. La chanson reste pour cet "Africain des bords de la Méditerranée", tel qu'il se nomme lui-même, un art de l'émotion. "Elle peut seule créer une chanson ; il n'y a pas assez de place pour autre chose, dit-il, et l'amour en est la source chaque fois renouvelée." (Marie Christine Balcon, CNC-Images de la culture)

  • J'ai révé d'Arménie, Jean-Pierre CARLON

    « J'ai rêvé d'Arménie » oscille entre le souvenir et le devenir des Français d'origine arménienne qui tentent de trouver un équilibre entre leur histoire douloureuse et le besoin impérieux de se projeter vers le futur. Le film tente de traduire le sens de cette quête migratoire, l'expérience éprouvante de la séparation et le cheminement vers l'intégration réussie d'une diaspora qui a su garder une fidélité sans faille à ses traditions, à sa culture, et à son histoire. Au travers de ce récit porté par la musique, nous découvrons l'engagement de ce peuple pour que soit enfin reconnu par ses auteurs le génocide dont il a été victime en 1915. Seul l'aveu de ce crime par la Turquie permettra, selon eux, de refermer cette plaie demeurée béante.

  • invitation à quitter la France, Marion STALENS

    Elèves au Lycée Jules Ferry à Paris, Ivan, colombien, et Rachel, camerounaise, sont sous le choc de la lettre de la Préfecture reçue à leurs 18 ans, les "invitant à quitter la France dans un délai d'un mois". En suivant au plus près la mobilisation des enseignants, lycéens et parents d'élèves pour soutenir Ivan et Rachel dans leurs démarches, Marion Stalens retrace les solidarités spontanées qui déclenchèrent le Réseau Education sans Frontières. Leur vie bascule. Ivan et Rachel, culpabilisés, réalisent qu'ils sont des sans papiers, avec, pourtant, "des liasses de papiers compliqués à remplir" comme ironise la déléguée des parents d'élèves. La solidarité s'organise : accompagnement des élèves à la Préfecture, pétitions, banderoles aux fenêtres du lycée. Premier succès : la délivrance d'une Autorisation provisoire de séjour. Mais tout reste à faire. En salle des profs, les discussions sont vives : certains prônent le soutien au mérite, d'autres que tous les élèves ont le droit de rester en France. Peu à peu, on sort des cas particuliers pour entrer dans une prise de conscience plus collective sur la nécessité d'un choix de société. Le tout nouveau RESF est contacté pour défendre les dossiers à la Préfecture et "semer les germes d'un engagement citoyen". Rachel et Ivan vont finalement obtenir leur titre de séjour. Ce qui ne sera pas le cas de Jeff, un autre élève, dont tous vont tenter, jusqu'à l'aéroport, d'empêcher l'expulsion.(Doucha Belgrave - CNC-Images de la culture)

  • Harkis, le pays caché, Luc GETREAU

    « Accusés d'être des traîtres, qui étaient vraiment les harkis : quelles furent les conditions de leur engagement et, surtout, comment furent-ils accueillis en France? Ces questions replacent dans la lumière un conflit encore mal connu ou oublié par les Français :la guerre d'Algérie ».

  • Harkis Histoire d'un abandon, Marcela FERARU

    Des images d'archives rappellent l'histoire de l'Algérie depuis St Augustin, la piraterie barbaresque et la conquête de 1830. Tous les témoins évoquent ensuite les raisons de leur engagement et de leur combat aux côtés de l'armée française, et les conditions de leur abandon en 1962. L'étudiante Karima Chalaal assiste aux entretiens et exprime sa fierté d'être fille de harki. Le film fait donc connaître aux Français d'aujourd'hui ce qu'ils doivent d'estime et de reconnaissance à ceux qui ont combattu pour un noble idéal : une Algérie nouvelle, fraternelle et en paix. Le film, dont le texte est lu par Jean Piat.

  • Génération Baru, Jean-Luc Muller

    Baru - de son vrai nom Hervé Baruléa - est une véritable "exception culturelle" dans le paysage de la BD française. Depuis le triomphe de son 1er album ("Quéquette Blues") au festival de la BD d'Angoulème en 1985, il n'a cessé de décrire la vitalité, les soubresauts et le besoin de dignité de ce qu'on nommait encore autrefois la "classe ouvrière". Son style est unique, le trait rageur ; sa personnalité sans concession. Récompensé à deux autres reprises par Angoulème (meilleur album en 1996 notamment), il restait encore à faire de lui un vrai portrait, qui ne trahisse ni ses engagements ni son style. 2009 étant l'année de la ressortie en fanfare de son album emblématique "La Piscine de Micheville", ce fut l'occasion de choisir cet événement comme leitmotiv d'un film à l'esprit libre - comme le personnage - qui renoue les liens du passé et du présent. Baru revient avec nous sur les "lieux du crime", à savoir Villerupt, les vestiges d'un passé sidérurgique qui lui tient toujours à coeur, mais le "road-movie" réserve quelques surprises puisque pour la première fois en 25 ans, nous avons reconstitué la bande des copains représentés dans "Quéquette blues" !

  • Frantz Fanon, mémoire d'asile, Abdenour ZAHZAH, Bachir RIDOUH

    Si le nom de Frantz Fanon évoque moins le psychiatre que le révolutionnaire, c'est pourtant par sa pratique auprès des malades qu'il a mesuré les inégalités et les injustices engendrées par le colonialisme. Une prise de conscience politique née de son engagement contre le nazisme, quand il a découvert que la hiérarchie de l'armée d'Afrique était bâtie sur la couleur de la peau. Archives et interviews témoignent de ce double parcours. Né en Martinique en 1925, Frantz Fanon est nommé à 28 ans médecin chef de l'hôpital psychiatrique de Blida, au sud d'Alger. Il va s'employer à transformer ce bastion de la folie - "où les cris des malades ne doivent pas atteindre les chastes oreilles des bien-pensants" - en appliquant des thérapeutiques basées sur le travail manuel, le sport et l'expression artistique. Des méthodes révolutionnaires pour l'époque, impliquant malades indigènes, déconsidérés jusqu'ici, et personnel soignant. Ses idéaux le conduisent très vite à épouser la cause de la lutte de libération, en hébergeant et en soignant des combattants algériens. Contraint de démissionner, il poursuit la lutte en rejoignant le FLN à Tunis. Nommé ambassadeur itinérant en Afrique, il publie chez Maspéro "Dans l'enceinte de la révolution algérienne", interdit dès sa sortie. Malade, il se hâte de finir "Les Damnés de la terre", ouvrage sur l'aliénation du colonisé, et meurt aux Etats-Unis, un an avant l'indépendance de l'Algérie. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Francis Jeanseon, Itinéraire d'un intellectuel engagé, B. VRIGNON

    Pour beaucoup, son nom résonne encore comme celui de l'homme qui, l'un des premiers, a défendu la cause de l'indépendance algérienne contre la colonisation française. Mais cette lutte aux côtés du FLN occulte les multiples engagements pris tout au long de sa vie. Lier en permanence réflexions intellectuelles et pratiques concrètes est le leitmotiv du parcours du philosophe Francis Jeanson : de la pensée sartrienne à l'engagement pour une Bosnie pluriethnique, en passant par l'action culturelle et la défense de la psychiatrie du sujet et du citoyen. Ce film vise à retracer la cohérence de cette démarche et servir un débat autour des prolongements qu'elle peut inspirer aujourd'hui à tous ceux qui ne se résignent pas à subir l'ordre des choses et font le pari d'une réappropriation du monde. Présentation éditeur

  • Femmes assises sous le couteau, Laurence PETIT-JOUVET

    "En Bambara « se faire exciser » se dit « s'asseoir sous le couteau ». Tous les personnages de ce film, Africaines ou Africains vivant en France, traversés chacun à leur façon par la question de l'excision, ont tous reconnu, pendant le tournage, l'importance de ce film, c'est pourquoi ils lui ont offert leurs paroles les plus intimes. Leurs témoignages éclairent la complexité de cette pratique : croyances, non-dit, souffrances, révoltes, engagements, espoirs... sont exprimés. Sur une idée originale du G.A.M.S (Groupe pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles)." -M3M

  • Excalibur, quels métiers pour demain ?, TYR Alain

    Ce film suit Bernard Héloua, peintre muraliste, qui de par son engagement, tente d'apporter sa pierre à l'édifice concernant le problèmes d'insertion, et ce à travers un "chantier d'école" aux diverses ramifications. sous couvert d'une formation au métier de peintre en bâtiment et de peintre muraliste, les thèmes associés à ce chantier portent sur "parler de soi", "la remise à niveau culturelle, mathématique et française", "la prise de parole et l'expression orale", "l'esprit d'entreprendre"...

  • Cet incessant souci du monde..., Sarah BENILLOUCHE

    "Tandis que François Maspero écrit ses "Mémoires", une cinéaste, se questionnant sur l'engagement aujourd'hui, part à sa recherche. Ensemble, ils interrogent le présent et l'Histoire qu'il a traversée. Ils convoquent quelques amis. Retracer son itinéraire, c'est tenter de préciser ce qui, à travers les générations, s'est transmis des valeurs politiques." - Yumi production

  • Ces rêves païens, Anne Tsoulis

    Christopher Barnett est une figure emblématique de ces trente dernières années dans son pays natal, l'Australie. Considéré comme l'un des plus grands écrivains vivants, il fut acclamé puis décrié au point de s'exiler définitivement il y a une vingtaine d'années. Son travail engagé, ses performances et oeuvres littéraires contre la "culture dominante" australienne ont froissé l'establishment et les courants bien pensants. Exilé artistique volontaire, il a trouvé en France une liberté d'expression, une place essentielle auprès des personnes en situation de marge, la reconnaissance et l'estime de nombreuses personnalités... "Ces rêves païens" est un portrait intime de sa vie et de sa philosophie révolutionnaire. Mêlant images d'archives des années 1960 et images contemporaines du travail du poète, auteur, dramaturge et performeur, le film interpelle sur l'engagement politique et artistique, mais plus généralement sur le rôle et la place de la culture dans nos sociétés. (Résumé éditeur)

  • Algériennes, Djamel SELLANI

    "1er Novembre 1954, la guerre d'Algérie éclate précipitant des milliers de femmes algériennes et européennes dans la lutte. Louisette Ighilariz, Fatma Baïchi, Eliette Loup, à peine âgées de 20 ans, racontent avec émotion leur engagement, les tortures, et la solidarité des femmes dans les prisons, dans les lieux chargés d'histoire. Ce film rend hommage à ces femmes et ces soldats français qui ont vécu le chaos et ont depuis cessé d'être des ennemis. Prix du Meilleur Documentaire au 9ème Festival International d'Ismailia (Egypte)

  • Algérie, d'autres regards, Raphaël PILLOSIO

    Durant la guerre d'Algérie, de jeunes cinéastes français ont réalisé des documentaires qui dénonçaient la nature du conflit mené par leur pays. Depuis, ces films militants n'ont pratiquement jamais été vus. Dans "Algérie, d'autres regards", René Vautier, Pierre Clément, Olga Poliakoff et Yann Le Masson reviennent sur les conditions de leur engagement, les méthodes de production et de diffusion de ces ½uvres oubliées aujourd'hui. La volonté de transmettre leur conviction profonde que l'Algérie devait être indépendante a coûté cher à ces cinéastes : blessures, arrestations et emprisonnements qui ont fortement marqué leur existence. Enfin, à travers les souvenirs de ces hommes et de ces femmes, il était question de soulever la question essentielle du rôle des cinéastes dans une société où l'image tient une place de plus en plus importante. Présentation éditeur

  • A la recherche de F comme Mouna, LEBESSON

    Ce film retrace l'itinéraire d'une jeune compagnie de danse et l'histoire de Mouna, sa fondatrice, retenue contre son gré en Tunisie. "F comme Mouna" est ce nouveau spectacle créé par sa soeur Sonia qui reprend la compagnie pour faire entendre son désir de liberté, pour dire son droit en tant que femme, de décider librement de son avenir dans un monde plus ouvert. Ce document témoigne de l'engagement artistique et citoyen de quatre jeune femmes françaises et d'origine maghrébine.