Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

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  • Médiathèque A. Sayad : 117 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • Autour du 1er mai : 105 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • BED (Bretagne et diversité) : 19 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Autres Brésils : 8 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • Exil, Max Patrick Hamon, 2017

    Ciné poème réalisé dans le cadre d'un atelier à Rezé (44)

  • Alexina - Memorias de um exilio, Claudio Bezerra, Stella Maris Saldanha, 2012

    Retour sur l’exil cubain d’Alexina Crêspo, une des figures emblématiques des Ligas Camponesas do Brasil (mouvement de soutien aux paysans brésiliens initié en 1945), dans les années 1960.

    Mot-clé : Exil

  • Mon pire ennemi, Mehran Tamadon, 2023

    Mehran Tamadon vit en France depuis de nombreuses années. À titre expérimental, il demande à des artistes iraniens en exil de l’interroger comme pourrait le faire un agent de la République islamique. L’un d’entre eux, ayant une connaissance directe de ces mauvais traitements, accepte le défi.

  • Allemagne : musiciens syriens en exil, Marie Dubois, Rémi Mazet, 2017

    Depuis 2015, des dizaines de musiciens syriens ont constitué un orchestre, le Syrian Expat Philharmonic Orchestra, pour porter la voix de leur pays, au-delà des images de guerre et de mort, à travers l'Europe. Karam, Hivron et Modar vivent respectivement en France, en Allemagne et en Hollande. Musiciens professionnels en Syrie, à Damas ou Alep, ils ont été contraints de fuir la guerre pour continuer à vivre de leur passion. Dispersés dans toute l'Europe, leur vie quotidienne est semée d'embûches administratives et personnelles. Pourtant, grâce au Sepo, ils ont non seulement pu se retrouver, mais aussi faire acte de résistance et de résilience par la musique.

  • Juscelino Kubitschek, l’exil français, Bertran Tesson, Charles Cesconetto, 2010

    Après le coup d’État au Brésil, l’ex-président Juscelino Kubitschek est obligé de partir en exil en France. Pendant sa période d’exil français, Kubitschek est accompagné dans ses travaux par Maria Alice Gomes Berengas. Le film raconte les difficultés de l’exil du président à travers la vie de Maria Alice, persécutée par la police, dépourvue de sa citoyenneté brésilienne, suivie pendant des années par les services d’intelligence d’État.

    Mot-clé : Exil

  • Ils me laissent l'exil, Laetitia Tura, 2016

    Une carte mémoire, un imperméable, une voiture miniature, un béret : objets sauvés de la traversée des frontières, objets donnés ou oubliés. C'est aussi dans ces fragiles traces qu'une transmission de la mémoire de l'exil est possible. " Ils me laissent l'exil " raconte ce passage de l'objet familial en possible objet patrimonial. Car l'enjeu est bien de faire une pleine place dans le récit national aux mémoires minorisées, reléguées dans l'arrière-cour de l'Histoire. Laetitia Tura

  • Ils me laissent l'exil - les objets, Laëtitia Tura, 2016

    Film réalisé dans le cadre de la résidence Frontières organisée par le Musée de l'Histoire de l'Immigration et le G.R.E.C

  • Ils me laissent l’exil - Les Objets, Laëtitia Tura, 2016

    Une carte mémoire, un imperméable, une voiture miniature, un béret : objets sauvés de la traversée des frontières, objets donnés ou oubliés. C’est aussi dans ces fragiles traces qu’une transmission de la mémoire de l’exil est possible. ce documentaire raconte ce passage de l’objet familial en possible objet patrimonial. Car l’enjeu est bien de faire une pleine place dans le récit national aux mémoires minorisées, reléguées dans l’arrière-cour de l’Histoire.

  • Exilios Chilenos, Michel Szempruch, 2014

    A travers la parole de 17 témoins de diverses sensibilités, ce film documentaire relate le parcours des Chiliens venus se réfugier en Isère. - Présentation éditeur

  • Exil, Vladilen Vierny, 2013

    Premières heures d'un jeune migrant africain sur une plage européenne.

  • Engagés (Les), Emilie Frèche, 2022

    Sur la route de Briançon, la voiture de David percute un jeune exilé poursuivi par la police après avoir passé la frontière. Suivant son instinct, David le cache dans son coffre et le ramène chez sa compagne Gabrielle qui vit avec ses deux enfants. Bouleversé par le destin de cet adolescent, David s’engage à l’aider coûte que coûte.

  • Mémoires d'exil, Tapiwa Chipfupa, 2014

    Mémoire d'exil propose une étude de cas sur la façon dont les décisions politiques mises en oeuvre par des régimes non démocratiques bouleversent singulièrement le destin personnel des individus. La réalisatrice Tapiwa Chipfupa – fille d’un fermier Noir qui fut progressivement poussé à la faillite par un ensemble de décisions gouvernementales pour être finalement contraint à l’exil économique – revient sur les évènements qui ont entraîné la dissolution et l’éparpillement à travers le monde de sa famille de classe moyenne, composée de sept personnes. Elle nous embarque dans un road-movie zimbabwéen sur les lieux de son enfance, pour raconter l’histoire parallèle de la dislocation de sa famille et de la faillite de son pays. (Présentation éditeur)

  • Je ne lâcherai pas ta main, Dominique Cabrera, 2022

    Le 24 novembre 2021, une embarcation qui tentait de rejoindre l’Angleterre a fait naufrage dans la Manche. 27 exilés au moins se sont noyés ou ont disparu. Il n’y a eu que deux survivants. Ce film, à partir du témoignage de l’une de ces deux personnes, leur rend hommage.

  • Bulles d'exil, Vincent Marie, Antoine Chosson, 2014

    La bande dessinée, art séquentiel, se nourrit d'histoires : celles d'artistes d'origine libanaise, vietnamienne, italienne, algérienne ou argentine, venus vivre et travailler en France, ou celles d'auteurs témoins de l'histoire planétaire des migrations. Entre les cases s'esquissent les récits intimes, universels et poétiques de leurs trajectoires humaines et créatrices. Leurs dessins sont plus que des traits, ils dévoilent les portraits sensibles d'hommes et de femmes qui parviennent encore à s'étonner, à s'interroger et à nous entrainer vers l'essentiel : les mouvements de la vie... Avec Enki Bilal, Zeina Abirached, Shaun Tan, Aurelia Aurita, Halim Mahmoudi, Farid Boudjellal, Baru, Clément Baloup, José Munoz et Baudoin. (résumé éditeur)

  • Melhores anos de nossas vidas (Os) : Histórias de exílio no Brasil profundo, Andréa Pasquini, 2003

    A travers les témoignages de plusieurs malades qui ont vécu des années dans une léproserie, la réalisatrice montre avec poésie et sensibilité les conditions auxquelles ils étaient soumis, tel que l’abandon, les mauvais traitements et la violence. Le film montre aussi plusieurs histoires de rencontres, d’amitiés, de moments de vie partagés comme les séances de cinéma, ainsi que les mémoires de diverses dimensions du quotidien vécus par les malades pendant leurs années à l’hôpital.

  • Tavaka, histoires d'îles et d'exil, 2014

    Au coeur de l'océan Pacifique, l'île de Wallis se dépeuple inexorablement. A la recherche d'une vie meilleure, ses habitants quittent ce royaume, profondément ancré dans la tradition, pour l'opulente Nouvelle-Calédonie. Avec Sosefo, un jeune Calédonien d'origine wallisienne, et Aloïsio, chef coutumier et leader politique arrivé voici plus de 50 ans, les auteurs ont fait le voyage inverse et sont allés à la rencontre des gardiens de la terre et de la coutume. Incompris dans leur pays d"adoption, les Wallisiens vivent parfois douloureusement cet exil, mais voyageurs intrépides, à l'image de leurs ancêtres les Tavaka, ils tournent leurs regards vers l'avenir. (Résumé éditeur)

  • Ici finit l’exil, Kiyé Simon Luang, 2010

    Le film « Ici finit l’exil » croise intimement les parcours de vie d’une famille laotienne - frère, sœur, mère naturelle, mère adoptive, cousins, cousine, enfants - qui a trouvé en France une terre d’asile dont l’autre nom est exil.

  • Exils, Thomas LACOSTE, 2010

    Un film-entretien de Thomas Lacoste avec Michel Agier, anthropologue, directeur du Centre d'études africaines (CEAF) à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS/IRD). Ce film s'articule autour de 12 chapitres : * Parcours * L'aménagement dans les favelas et les camps * L'intervention humanitaire - La main gauche de l'Empire * La mondialisation humaine * « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde... » * L'appel pour la suppression du ministère de l'identité nationale * Régressions politiques et identitaires * Perspectives politiques * Levi-Strauss et les questions identitaires * L'anthropologie situationnelle * Derrida et la déconstruction ou la place de l'intellectuel * Rancière : conflit et mésentente

  • Il nous faut regarder. Libres Itinéraires d’exil de Jordi et José, François Boutonnet, 2010

    Le film évoque la vie de deux personnages hors du commun, Jordi et José, qui ont connu, enfants, la guerre d’Espagne, la retirada, les camps, l’exil. Ces libres héritiers de la révolution espagnole ont cependant construit dans le sud de la France une vie riche, inventive, altruiste et exemplaire. Malgré l’exil et peut-être même à cause de l’exil…

  • A Surya! Discussion autour de l'engagement des artistes syrien.ne.s, Festival A Surya !, 2020

    Cette vidéo est une captation de la table ronde du festival A Surya !, organisée par l'association Rhizomes, le 14 décembre 2019, sur la question de l'engagement des artistes syrien.ne.s en exil.

  • Tours d’exil, Jenny Teng, 2009

    Terre d’asile pour les réfugiés sino khmers dans les années 70-80, le 13e arrondissement de Paris est habité par la migration d’une mémoire douloureuse, forcée par le régime sanguinaire de Pol Pot au Cambodge. Le film propose une lente traversée subjective dans les méandres de la mémoire ; il cherche à rendre visible les traces de l’histoire, dans les rues, les boutiques, les entrepôts, les danses et les corps.

  • Tours d'exil, jenny TENG, 2009

    Terre d'asile pour les réfugiés sino-khmers dans les années 70-80, le 13ème arrondissement de Paris est habité par la migration d'une mémoire douloureuse, forcée par le régime sanguinaire de Pol Pot au Cambodge. Les tours où se concentrent les logements et les histoires individuelles dessinent dans le quartier d'infinies verticales qui s'évanouissent dans le ciel. Pha, Ta Meng, So Savoeun et Boudha vivent dans les sous-sols ou dans le sommet des tours. Chacun s'est reconstruit après un long exil, menant une vie quotidienne en phase avec le rythme et la vie collective du quartier. Les récits de vie, recueillis dans leur espace intime, contrastent vivement avec les apparences de bonheur que propose la communauté dans ses divertissements et ses fêtes. Où sont aujourd'hui les morts qu'on n'a pas pu enterrer ? Quels moyens trouve-t-on pour combler le vide causé par les disparitions et les trous de mémoire ? Le film propose une lente traversée subjective dans les méandres de la mémoire. Il cherche à rendre visible les traces de l'histoire dans les rues, les boutiques, les entrepôts, les danses et les corps. Présentation éditeur

  • Abd El-Kader, l’éxil et le divin, Florida Sadki, 2009

    Deux comédiens en quête d’un personnage de théâtre partent sur les traces de l’Emir Abd El-Kader, lors de son exil au château de Pau du 29 avril au 2 novembre 1848.

  • Notre mémoire nous appartient, Signe Byrge Sørensen, Rami Farah, 2021

    Yadan, Odai et Rani sont réunis sur la scène d’un théâtre parisien. Ces trois Syriens exilés viennent de Deraa, l’épicentre de la contestation contre le régime de Bachar el-Assad. Sur l’écran derrière eux défilent les images qu’ils ont clandestinement tournées presque dix auparavant pendant la révolution. Comment survivre à toute cette violence : par l’oubli ou la mémoire ?

  • Restituer ? L’Afrique en quête de ses chefs-d’œuvre, Nora Philippe, 2021

    En retraçant l’histoire des pillages coloniaux, la réalisatrice revient sur la question de la restitution des objets d’art à leurs pays d’origine et fait ainsi entendre les voix qui luttent pour le retour de leurs œuvres exilées, de leurs objets sacrés, de leurs ancêtres.

  • Exilé (L’) - Victor Hugo, Henry Colomer, 2002

    À travers les textes et les dessins de Victor Hugo, une plongée autobiographique dans l’intimité créatrice du poète exilé.

  • Abd el-Kader l'exil et le divin, Florida SADKI, 2004

    Dans ce film, la réalisatrice Florida Sadki met en scène deux comédiens qui, en quête d'un personnage de théâtre, partent sur les traces de l'Emir Abd el-Kader, lors de son exil au château de Pau, du 29 avril au 2 novembre 1848. Ce documentaire est aussi assorti des commentaires du directeur National du château Paul Mironneau, de Amhed Bouyerdene et de l'ancien Archevêque d'Alger Henri Teissier, qui évoquent ceux qui ont approché l'Emir au cours de sa captivité à Pau. Leurs propos démontrent que par sa présence charismatique et érudite, Abd el Kader a su inspirer aux habitants de Pau une compassion digne et un attrait respectueux. Les paroles et les silences de l'Emir ont été entendus par la ville : leur rencontre est une belle leçon d'humanisme. Ce documentaire a pour vocation de rendre compte de cette évolution, de cette maturation des rapports entre un homme issu d'ailleurs et un lieu d'histoire, entre des cultures et des langues différentes. (Présentation éditeur)

  • Moi Sékou, mon exil, mon village, mon combat, Eric Mounier, 2004

    Construit comme un « voyage enquête », ce documentaire nous emmène sur les pas d’un jeune Malien. Emigré en France, Sékou refuse la fatalité. Il retourne dans son pays pour tenter de trouver des solutions à la désertification, qui détruit inexorablement son village.

  • Demain est si loin, Muriel Cravatte, 2020

    Chaque jour, des exilés tentent de traverser la frontière italienne à pied pour rejoindre la France, empruntant des itinéraires de montagne dangereux pour échapper aux traques policières. Entre harcèlement policier et criminalisation, les bénévoles qui les accueillent au Refuge solidaire de Briançon s’organisent.

  • Cinq exils et quelques autres, Frédéric TOUCHARD, 2003

    Des Tchèques, un Soudanais, des Afghans et un Albanais composent ces cinq récits d'exilés. La décision de quitter la terre natale, les espoirs, les dangers, l'"établissement" à Calais. Ni dénonciation, ni sanctification, mais la richesse et la complexité d'une aventure humaine. - Présentation éditeur

  • Le quatuor de l'exil, Yves Bisaillon, 1994

    À Toronto, quatre jeunes réfugiés somaliens terminent leur secondaire, Qu'ont-ils apporté avec eux? Qu'ont-ils trouvé au Canada? Leurs témoignages, sur nous et sur eux-mêmes, entrecoupés de métrage d'actualités et de séquences d'une création théâtrale dans laquelle ils mettent toute leur âme, les rendent immédiatement attachants et font basculer plusieurs préjugés entretenus envers les réfugiés. Un film qui donne envie de faire plus ample connaissance.

  • Jours d'exil, Daniel COCHE, 2001

    Réfugiés politiques ou demandeurs d'asile venus d'Europe de l'Est, d'Afrique et d'Asie, David, Rémy, Lilianne, Balan et Uma racontent leurs parcours, leurs souffrances, l'abandon de leur pays, la survie, la difficulté de tout recommencer de zéro... Un film intime, à l'écoute des survivants...(Résumé éditeur)

  • Homme qui a vendu sa peau (L’), Kaouther Ben Hania, 2020

    Dans sa quête désespérée d’argent et de papiers pour rejoindre sa fiancée en Europe, Sam, un Syrien en exil au Liban, accepte d’être transformé en œuvre d’art vivante pouvant être exposée dans un musée. Mais il se rend vite compte qu’il a vendu bien plus que son corps.

  • Ahlan wa Sahlan, l’archive au présent, Lucas Vernier, 2020

    Deuxième long métrage de Lucas Vernier, Ahlan wa Sahlan débute par un tournage en Syrie entre 2009 et 2011. Puis le projet est interrompu par la guerre. Quelques années plus tard, le réalisateur reprend le tournage mais retrouve cette fois les personnes exilées avec qui il a noué amitié.

  • Exil à domicile, Leïla HABCHI, PRIN Benoît, 1991

    La guerre meurtrit les corps et les esprits elle divise un pays, la Yougoslavie, elle divise des familles. Une famille serbe de six enfants qui vivait en France depuis trente ans, rentre au pays, à Belgrade, tandis qu'une de ses filles, Astrid, choisit de rester. 15 mois après, le père et la mère, accompagnées d'un de leurs fils, viennent passer quelques jours à Paris. Le frère et la soeur se retrouvent avant une séparation à nouveau douloureuse.

  • Sans-papiers, délits d’exil, Brice Chassaing, 1996

    La nouvelle politique de l’immigration en France place des centaines de familles immigrées dans des situations dramatiques. Certaines ont choisi de faire valoir leurs droits en se réfugiant dans une église.

  • Je n’ai rien vu, j’ai tout vu, Yaser Kassab, 2019

    Des milliers de kilomètres séparent Yaser, exilé en Suède, de ses parents, restés à Alep. À distance, ils évoquent la fin de la guerre en Syrie et les débuts de la reconstruction.

  • Chronique d’un antisémitisme d’aujourd’hui, Georges Benayoun, 2019

    Ce film prend Toulouse pour laboratoire de la dérive de la société française qui assiste à des répétitions de violences contre les citoyens juifs et la montée d’un climat délétère. Après plusieurs siècles d’intégration, l’antisémitisme pousse les juifs à s’installer dans un exil intérieur, dernière étape avant le «judaïsme clandestin».

  • Way back (The), Maxime Jennes, Dimitri Petrovic, 2019

    Si Hussein, jeune Irakien et protagoniste du documentaire, a laissé derrière lui toute une vie pour ne rien garder d’autre que ce qui le définit en tant qu’être, c’est bien sûr par nécessité plus que par choix apaisé. Et c’est à travers une lettre à sa fille pas encore née, qu’il offre - mis en images par Maxime Jennes et Dimitri Petrovic - un hymne à la vie bien plus forte que l’exil forcé.

  • Déplacer les montagnes, Isabelle Mahenc, Laetitia Cuvelier, 2019

    Pendant plus d’un an, Isabelle Mahenc et Laetitia Cuvelier ont filmé de l’intérieur les rencontres entre les personnes exilées qui arrivent après un long périple et celles et ceux qui les accueillent entre les montagnes du Briançonnais.

  • Shadow of the kurdish mountain, Azad Evdikê, 2018

    Le réalisateur kurde, exilé en Allemagne, revient dans sa ville alors que la guerre gronde. Il a avec lui une photo de classe vieille de trente ans...

  • Regarde ailleurs, Arthur Levivier, 2018

    Arthur Levivier a rencontré les exilés à Calais pendant et après le démantèlement de la « jungle ». Durant plus d’un an, il a parlé avec des hommes et des femmes d’origine soudanaise, afghane, éthiopienne, érythréenne, mais aussi des habitants de Calais. Surtout, il a filmé ce que les médias mainstream ne montrent jamais : les violences policières, les injustices… et la force des réfugiés, leurs espoirs et leur capacité à rire de la situation, quoiqu’il arrive.

  • Visa pour la liberté (Un), Ayşe Toprak, 2018

    Syrien, réfugié et homosexuel, Husein, 24 ans vit exilé en Turquie en ayant dû laisser sa fille derrière lui afin d’échapper à une mort certaine. Entre survie et peur, une opportunité s’offre à lui : participer au concours Mr Gay World en Europe afin de sensibiliser le monde à la situation des personnes LGBT en Syrie. Mais pour aspirer à la liberté, il lui faudra d’abord une chose : obtenir un visa.

  • Murs de papiers, Olivier Cousin, 2018

    Ce documentaire nous donne à voir ce qu’est la vie des sans-papiers à travers une permanence d’accueil de la Cimade : des chemins de l’exil aux mille dangers, des parcours du combattant face à une administration française kafkaïenne, la fin de la peur et l’espérance en une vie meilleure, apaisée.

  • Comme un pays indépendant, Renaud Fély, 2018

    Un homme vit les derniers moments de sa carrière professionnelle. Heddy Maalem est chorégraphe. Il entame son ultime création. Déchiré entre deux pays, deux cultures, deux vies… retournera-t-il sur les lieux de son enfance à Batna, dans les Aurès, en Algérie ? Comment l’histoire d’un homme, liée à la guerre, façonne-t-elle le parcours d’un artiste ? De l’Ariège et des Corbières à l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, ce documentaire esquisse le portrait d’un artiste exilé depuis l’enfance.

  • Xalco, Sami Mermer, Hind Benchekroun, 2018

    Xalko, un village kurde en Anatolie subsiste encore grâce aux femmes qui gardent le fort tandis que leurs hommes sont tous ou presque exilés en Europe.

  • Au pays des oranges tristes, Dhia Jerbi, 2018

    C’est une lettre d’un père à son fils. Cette naissance questionne la paternité, l’exil et l’héritage dans un petit appartement qui devient, le temps d’un film, l’espace d’une rencontre de trois générations, séparées entre la Tunisie et la France.

  • Tombeaux sans noms, Rithy Panh, 2018

    Dans ce documentaire, le cinéaste franco-cambodgien Rithy Panh évoque la force et la douleur de l’exil, entre rupture, bannissement et renaissance, des films mélancoliques, d’une profonde humanité.

  • Au pied du mur : Italie - France, la frontière solidaire, Peggy Bruguière, James Keogh, 2018

    À 1700 mètres d’altitude, les cols des Hautes-Alpes sont les nouveaux points de passage des migrants arrivés en Europe. Faisant fi des conditions extrêmes, ils risquent leurs vies dans cette périlleuse traversée. Sur leur route, ils croisent des habitants de la région ; parmi eux, Benoit Ducos, menuisier et père de famille de Briançon qui a rejoint un réseau de citoyens bénévoles. Mais la menace du délit de solidarité plane. Entre l’Italie qui souhaite se débarrasser des migrants et la France qui ne veut pas les accueillir se croisent ces destins d’exilés et de bénévoles solidaires.

  • Partir, Zsòfia Pesovar, 2017

    Ciné poème sur l'Exil, réalisé dans le cadre d'un atelier à Rézé (44)Texte de Zsòfia Pessovar

  • Setenta, Emilia Rosa Silveira, 2014

    Quarente ans après la libération de 70 prisonniers politiques arrêtés suite à la séquestration de l’ambassadeur suisse au Brésil en 1970, Setenta donne la parole à 18 d’entre eux. Qui sont-ils ? Que sont-ils devenus après avoir été détenus, torturés et exilés ?

  • Solenzara, Stephan Regoli, 2017

    Dans les années 60, la Corse est synonyme de vacances et de douceur de vivre. Dominique Marfisi, exilé sur le continent, a composé Solenzara dans ce contexte. Enrico Macias, rapatrié d’Algérie, l'a reprise. Vingt-cinq ans après, Goran Bregovic réutilise Solenzara pour In the Deathcar, chantée par Iggy Pop. La bande originale d’Arizona Dream d'Emir Kusturica s’écoule à 150 000 exemplaires en six mois. Kusturica et Bregovic, comme Enrico Macias plus tôt, sont en train de perdre leur pays, la Yougoslavie.

  • Au bord de la vie, Yaser Kassab, 2017

    À travers des conversations par Skype avec ses parents et des bribes de journal intime filmé, le cinéaste, exilé en Turquie « comme au bord de la vie », évoque la Syrie qu’il a quittée et où son frère a été tué par un obus.

  • Prince parmi les hommes, Stephan Crasneanscki, 2017

    Documentaire consacré aux chants tsiganes qui sont transmis de génération en génération et qui retracent l’histoire du peuple rom. Originaire d’Inde, il a toujours été voué à l’exil et son histoire est tragique.

  • France : retour à Calais, Anthony Dufour, Jessica Jouve, 2017

    Il existe une légende qui circule parmi les migrants : la jungle de Calais existe toujours, la France a fait croire à sa disparition pour décourager ceux qui souhaitent y transiter pour se rendre en Angleterre. Ce qui n'est pas une légende, c'est le retour, chaque jour plus massif, des exilés dans la ville portuaire. Des dizaines d'arrivées quotidiennes, le plus souvent de très jeunes migrants, livrés à eux-mêmes en l'absence de structure d'accueil. Dans les zones industrielles, dans les bois, dans les fossés, parfois chez l'habitant, de nouvelles jungles s'organisent, malgré le harcèlement des autorités, car c'est la seule réponse de l'ƒtat qui avait pourtant promis d'organiser l'assistance après le démantèlement de la jungle, en octobre dernier.

  • Entre les frontières, Avi Mograbi, 2017

    Avi Mograbi et Chen Alon partent à la rencontre de demandeurs d'asile africains que l'Etat d'Israël retient dans un camp en plein désert du Néguev. Par le biais d'un atelier inspiré du Théâtre de l'opprimé, ils interrogent le statut de réfugié. Pourquoi Israël, terre des réfugiés, refuse de considérer le sort de ces exilés que la guerre et les persécutions ont jeté sur les routes ? Quel est l'élément déclencheur qui pousse un jour ces hommes et ces femmes à abandonner tout ce qu'ils possèdent pour plonger vers l'inconnu ? Le théâtre peut-il créer un pont entre les hommes pour qu'ils échangent et se comprennent ?

  • En quête de terre, Sonia Ringoot, 2017

    Au début du XXe siècle, à la suite de la Première Guerre mondiale, de nombreux cultivateurs flamands émigrent en France pour y travailler la terre. Six descendants, dont certains ont vécu cet exil, nous font part de leurs souvenirs. Alors que cette histoire est au bord de l'oubli, ils cherchent à la conserver, à la restituer en s'aidant d'objets et d'archives familiales. Ils deviennent les gardiens d'une mémoire et résistent à la disparition de leur passé. - Présentation éditeur

  • Angleterre : après Calais, Sandra Alloush Haddad, Tarek Haddad, 2017

    Ils vivent dans un des quartiers qui compte le plus de réfugiés en provenance de Calais : Arab Street. ils sont des milliers de Syriens qui forment ici une petite communauté qui s'entraide, qui fréquente les mêmes lieux et qui essaie de recréer tant bien que mal l'ambiance du pays natal. Artisans, fonctionnaires, étudiants : la plupart d'entre eux travaillent au noir, mais veut se donner les moyens de réussir et de reconstruire leurs vies brisées. Que pensent-ils de leur nouvelle vie à Londres, après la jungle de Calais ? Rencontre avec ces exilés en quête d'un avenir meilleur.

  • Figues en avril (Des), Nadir Dendoune, 2017

    Ce film est un portrait de la maman du réalisateur. Il raconte avec humour l’exil, la solitude, la nostalgie, mais aussi, le courage, la beauté de l’âme. Messaouda, bercée par ses chanteurs kabyles emblématiques, comme Slimane Azem, raconte avec fierté, sa France des quartiers populaires et le devenir de ses enfants…

  • Open the border, Mikael Baudu, 2017

    Mikael Baudu et Arno Vanier tournent le documentaire « Kurdistan, rêve de printemps » et rencontrent, dans un camp de réfugiés, Sévé, Saif et Tarik, trois jeunes kurdes yézidis qui rêvent d’Europe. Durant plus d’un an, ils les suivent ou les rejoignent sur leur parcours, filment leurs ruses, leur rage ou leur détresse … et livrent un témoignage à plusieurs voix sur l’errance et l’exil d’un peuple, sur les politiques migratoires européennes et la milieu des passeurs…

  • Jeune Karl Marx (Le), Raoul Peck, 2016

    En 1844, Karl Marx, jeune journaliste et philosophe de 26 ans, est victime de la censure en Allemagne. Il s’exile à Paris avec sa femme Jenny von Westphalen. Ils y font la rencontre de Friedrich Engels, fils révolté d’un riche industriel allemand. Le trio va alors décider qu’il faut changer le monde et débuter la rédaction d’une œuvre qui accompagnera les multiples révoltes ouvrières en Europe : le Manifeste du parti communiste.

  • Kachach, au-dessus de Zaatari, Bruno Pieretti, 2016

    Dans le camp de réfugiés de Zaatari, on attend que se termine cette guerre syrienne qui n’en finit plus. Parmi les exilés, une communauté s’est reformée : celle des Kachach, éleveurs d’oiseaux culturellement méprisés, qui vont faire revivre une tradition millénaire délaissée.

  • Syrie, retour à Alep, Marcel Mettelsiefen, 2016

    Le réalisateur suit une famille syrienne dont le père a été kidnappé par Daech et la mère a décidé de fuir l’enfer en s’exilant avec ses quatre enfants.

  • Permanence (La), Alice Diop, 2016

    Pendant un an, Alice Diop a filmé les consultations d’un médecin généraliste intervenant deux fois par semaine et sans rendez-vous auprès de personnes migrantes à l’hôpital Avicenne de Bobigny. Les maux disent la douleur de l’exil et les témoignages déchirants racontent notre époque.

  • Sinto a tua falta, Lucas Roxo, 2016

    En février 1971, Léonor quitte le Portugal pour s’installer en France. Sa fille ne la rejoindra qu’au bout de quatre mois. Quarante ans plus tard, nous retraçons le chemin de l’exil pour ausculter la distance créée par le passage de la frontière. En réécrivant les lettres jamais prononcées, en revenant sur les lieux de l’époque, un nouveau mouvement s’enclenche.

  • L'Europe : inch'allah, Pierre Creisson, 2015

    Le voyage des candidats à l'exil, entassés par centaines sur des cargos vétustes, dure entre six et dix jours de mer dans des conditions de vie extrêmes. Les réfugiés arriveront à destination "Inch'allah !" (si Dieu le veut). Un des principaux lieux de départ de ces traversées est le port turc de Mersin, proche de la frontière syrienne. Les passeurs n'ont qu'à tendre la main pour trouver des candidats au départ. Quatre cent mille Syriens se sont réfugiés dans la ville, mais moins de 20% d'entre eux ont pu y trouver un travail pour survivre. Ceux qui peuvent se payer le voyage vers l'Europe sont issus de la classe moyenne. Ces familles syriennes vendent leurs derniers biens pour monter sur des bateaux fantômes, au péril de leur vie. Pris en charge par les trafiquants, ils vivent en reclus dans des hôtels tenus par la mafia turque en attendant le prochain départ. (Résumé éditeur)

  • L'exil et le royaume, MILLOT Sara, GOUBEIX Julien

    L'histoire de l'immigration est peuplée de mondes, d'expériences, de visages. Pour qu'elle puisse trouver enfin place dans notre histoire commune, il faut pouvoir la penser au-delà des faits et témoignages, l'envisager comme récit. Une épopée composée de ruptures et de conquêtes, que ne peut exprimer à elle seule la perspective du départ, de l'arrivée et de la disparition dans le creuset français. A Saint-Chamond, sur une colline qui fut celle de tous les exilés du XXème siècle venus travailler dans cette région industrielle, vivent aujourd'hui les héritiers de l'immigration algérienne. Une terre d'exil devenue terre natale où se croisent des récits de nostalgie et de lutte, d'exil et de royaume qui s'inscrivent aujourd'hui dans un travail de mémoire. Une histoire s'incarne de manière sensible dans des gestes et des paroles, dessinant ainsi une autre généalogie de l'immigration. (Résumé éditeur).

  • Haya, rebelle de Raqqa, Claire Billet, 2015

    Haya, 26 ans, a dû fuir sa ville de Raqqa en Syrie, suite aux menaces de Daech, après qu'elle ait filmé clandestinement. L'exil à Paris est une autre page de sa jeune existence.

  • Gözün Aydin, Isabelle PRATX MAHENC, Karine MOREAU, 2015

    À l’occasion du cinquantième anniversaire de la convention de main d'œuvre franco-turque, la MJC du Briançonnais, avec son service de la MAPEmonde (mission d'accueil des personnes étrangères) à produit un film pour honorer ces familles et mettre en lumière leur histoire. Le 8 avril 1965, à la demande du patronat français, la France en pleine croissance économique signait avec la Turquie une convention de main d'œuvre. Cette date marque le début de l'immigration turque en France. Les Hautes-Alpes voient les premiers migrants turcs s'installer dans les années 70. Partis pour quelques années, poussés sur les routes de l'exil par les conditions de vie rude des campagnes, ils travaillent dans le secteur du bâtiment. Assez vite, leurs femmes et leurs enfants les rejoignent. Et les années passent. Aujourd'hui, une trentaine de familles vit dans le canton de L'Argentière-la-Bessée. Ce sont ces familles qu’ont rencontrées Karine Moreau (sociologue) et Isabelle Mahenc la réalisatrice du film. (Présentation éditeur)

  • António, Lindo António, Ana Maria Gomes, 2015

    Une enquête filmique sur l’oncle de la réalisatrice, parti au Brésil il y a cinquante ans. Cet exilé portugais a laissé derrière lui une vie de berger pour s’installer à Rio de Janeiro. Au fil des ans, il a répété à sa mère qu’il reviendrait… mais un demi-siècle plus tard, elle l’attend toujours. Au Portugal, sa famille spécule sur son existence et évoque le souvenir d’un artiste insouciant qui a brûlé la vie par les deux bouts.

  • Mille soleils, Mati DIOP, 2015

    Sauf à se leurrer, hériter se choisit. Et exige même beaucoup : rien moins que de remonter dans le temps. C’est ce périple qu’entreprend ici Mati Diop, jeune cinéaste au parcours déjà avéré, en direction d’un film culte, "Touki Bouki", réalisé en 1972 à Dakar par son oncle aujourd’hui défunt, Djibril Diop Mambety. L’argument en est simple : un couple d’amoureux rêve du paradis qu’ils situent à Paris et se donnent les moyens de le rejoindre. L’une embarquera vers l’idéal et l’exil, l’autre décidera in extremis de rester. Fable aux accents burlesques sur tradition et modernité, ce "Voyage de la Hyène" (traduit du wolof) évoque avant tout le choix : s’ingénier à être en mesure de choisir, puis choisir, libre des efforts déployés. Dans cet autre voyage auquel s’expose Mati Diop, l’histoire de sa famille, l’histoire du cinéma, l’histoire du Sénégal aussi, s’entremêlent, portées par Magaye Niang, le protagoniste de l’épopée d’alors, jusqu’à superposer les temporalités et faire revenir aujourd’hui des personnages (et leurs attributs : la fameuse moto-buffle) du film d’il y a 40 ans. Entre naturalisme et fantastique, entre hommage et enquête, entre humour et mélancolie, "Mille Soleils" remplit la promesse de son titre, et brille de bien des feux. (Jean-Pierre Rehm, FID 2013)

  • Les petits éxilés médicaux, Philippe Bonhomme, Frédéric Cordier

    Nayifa est née dans l'archipel des Comores, comme Karim et bien d'autres. Quand leurs parents ont découvert qu'ils étaient atteints d'une maladie rénale, ils ont également constaté qu'il n'y avait aucune infrastructure médicale capable de les prendre en charge et d'assurer leur survie sur place. En face, visibles à l'oeil nu par beau temps, les côtes de Mayotte, l'île française faisant office d'Eldorado dans cette région de l'océan Indien. Comme des dizaines de parents, ceux de Nayifa et Karim n'ont eu d'autres choix que de les laisser mourir ou de les envoyer clandestinement à Mayotte sur une embarcation fragile menée par des passeurs sans scrupule. Après leur périple, ils ont été évacués sur l'île de la Réunion, puis hospitalisés en compagnie d'autres enfants, atteints eux-aussi de pathologie rénale. Ce que tous ignorent, c'est que leur séjour durera au moins jusqu'à leur majorité et qu'ils passeront des années dans cet hôpital, sans la présence de leur famille qu'ils ne reverront probablement jamais : une nouvelle vie commence pour eux. En compagnie d'une équipe soignante admirable, de compagnons de dialyse de leur âge, de personnes souvent bienveillantes. Ce film est l'histoire d'un arrachement et, peut-être, d'une renaissance. - Présentation éditeur

  • Paris de mes exils, Rina SHERMAN

    Après sept années de vie commune avec des Ovahimba en Namibie et Angola, Rina Sherman se retrouve à Paris, ville où elle s'est exilée en 1984, d'Afrique du Sud. Ce retour coïncide avec la mort de trois grands amis : Jean Rouch - cinéaste, mentor et copain ; Didier Contant - grand reporter et âme s½ur ; et le Chef d'Etanga, patriarche de sa famille Omuhimba et père de sa vie. Rina Sherman porte à l'écran un poème urbain sur la vie en ville à travers une réflexion sur les droits de l'homme, la liberté d'expression face à l'impunité, le cinéma et ses retrouvailles avec la "vie-ville" après une rencontre intense et riche avec une famille africaine aux valeurs et à l'éthique intactes.

  • le silence ou l'exil, Marion Stalens

    Quatre écrivains, Mia Jian, Mana Neyestani, Svetlana Alexievitch et Horacio Castellanos Moya, qui ont dû s'exiler parce qu'ils étaient menacés dans leur pays d'origine, nous parlent d'un monde violent, absurde et injuste. Ils racontent leur perception intime de l'écriture et de l'exil. Ces hommes et ces femmes, acculés au départ à cause de leur liberté de parole, incarnent le pouvoir de la littérature, et l'esprit de résistance aujourd'hui. (Résumé éditeur)

  • Le printemps de l'exil, José VIEIRA

    "Le printemps de l'exil est l'histoire de trois hommes qui ont fui le Portugal dans les années 60 parce qu'ils refusaient d'être enrôlés dans une guerre coloniale. Ils se sont connus à Paris et ont participé activement au mouvement de mai 68. A travers le récit de leurs luttes contre la dictature de Salazar, ils racontent le pays d'où ils venaient, l'oppression qui sévissait au Portugal."La Huit productions

  • Histoires d'un exil Espagnol

    Février 1939, 500 000 Espagnols quittent leur pays pour fuir la guerre civile et le franquisme. Ils marchent 5 jours dans la neige et sous la pluie glacée, pour arriver à la frontière et se ranger dans les files de réfugiés : affamés, épuisés, assoiffés. Ils sont ensuite conduits en France et arrivent dans des camps, à Argelès notamment, où ils vivront entre 8 et 9 mois dans des baraques en bois. Par la parole de ces différents internés exilés espagnols, se cristallise la réalité concentrationnaire des gouvernements de Daladier et de Laval. Certains témoignages, comme celui d'Henriette, nous parlent de solidarité et d'entraide. De facture classique, ce film est réalisé à partir de documents d'archives et du témoignage des survivants républicains - (FIFFC)

  • Empreintes de l'exil, Mustapha HASNAOUI

    De son grand-père et de son père, émigrés en France et en Tunisie, Mustapha Hasnaoui a reçu une vision nostalgique du Maroc. Pour connaître ses racines, il est parti en quête de la liberté culturelle dans ce pays. Évoquant l'exil, quatre volets successifs présentent Mohamed Aoura, chef de chant à Ichibaken, Fouad Bellamine, peintre, Ahmed Essyad, compositeur, et Mohamed Choukri, écrivain. Les mélodies léguées par les ancêtres sont transmises en respectant un rituel précis que connaît Mohamed Aoura : le chef d'orchestre maîtrise le chant et l'art du tambourin, dont l'harmonie produit l'enchantement de l'esprit. La forme vocale, fondamentale au Moyen-Orient, marque aussi en Occident des moments décisifs. En synthétisant ces données, Ahmed Essyad a conçu des oeuvres qui sont jouées seulement en Europe ; il vit dans son propre pays comme un immigré. Pour Fouad Bellamine, la peinture, blessure et acte existentiel, a pour matrice sa ville d'enfance, Fès, où dominent les trouées de lumière et la verticalité. Accueillant deux mémoires, une analphabète et une instruite, les livres de Mohamed Choukri, écrits d'abord "dans la tête, avec les nerfs", sont dédiés aux oubliés de l'Histoire officielle. (Christine Rheys, CNC-Images de la culture)

  • Eco-réfugiés: les exilés d'une planète en danger, Hélène CHOQUETTE, Jean-Philippe DUVAL

    "Il existe aujourd'hui plus de 25 millions de réfugiés écologiques, qui ont dû se déplacer soit parce que leur terre est devenue dangereuse, stérile, ou parce qu'elle n'existe tout simplement plus... Une réalité méconnue et alarmante filmée à travers trois familles d'éco-réfugiés au Brésil, Canada et îles Maldives..." -(Le point du jour)

  • Jimmy’s hall, Ken Loach, 2014

    1932. Après un exil de dix ans, Jimmy rentre au pays. L’Irlande qu’il retrouve s’est dotée d’un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis… Jimmy décide de rouvrir le Hall, un foyer ouvert à tous où l’on se retrouve pour danser, étudier, ou discuter. À nouveau, le succès est immédiat. Mais l’influence grandissante de ses idées progressistes ne sont toujours pas du goût de l’église ou des propriétaires terriens.

  • Brûle la mer, Nathalie Nambot, Maki Berchache, 2014

    Entre révolution, exil et déceptions, être tunisien aujourd’hui ?

  • Al qantara, ou vacances d'exil, FICHEFET Frédéric

    Comme tous les étés, Moktar retourne dans son pays d'origine, le Maroc. Comme tous les ans, il espère prolonger ses vacances et rester là jusqu'à la fin de ses jours. Comme tous les étés, Aïcha retourne dans son pays d'origine, le Maroc. Comme tous les ans, elle contemple Tanger, une ville qu'elle ne reconnaît plus. Comme tous les ans, Fatima et Mohamed partent en vacances. Comme tous les ans, ils espèrent rentrer le plus vite possible dans leur pays : la Belgique.

  • Les coiffeurs, Renaud Cohen, 2014

    Face aux grandes chaines de coiffures, ces dernières années sont apparus à Paris des petits coiffeurs à 7, 8 ou 10 euros la coupe, tenus le plus souvent par des étrangers ou des Français d’origine étrangère, Algériens, Tunisiens, Marocains, mais aussi Indiens, Pakistanais ou Srilankais. "Les Coiffeurs" fait le portrait croisé de plusieurs salons de coiffure, de leurs clients et de leurs patrons, à travers les conversations qui ont lieu pendant la coupe de cheveux et où l’on aborde différents sujets, des plus généraux aux plus intimes, des plus légers aux plus politiques, où il est le plus souvent question d’exil, d’immigration et d’intégration. (Présentation éditeur)

  • « Nous, réfugiés palestiniens », Agnès Merlet, 2014

    Une semaine dans les ruelles du camp de réfugiés de Burj el-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth. Une ville dans la ville où s’entassent près de 30.000 personnes, avec leurs rêves et leurs espoirs. Rencontre avec ces exilés qui, dans un proverbe à l’humour désespéré, résument leur sort : "Notre passé est une tragédie, notre présent est un calvaire, heureusement nous n’avons pas d’avenir."

  • Souffrance est une école de la sagesse (La), Ariane Astrid Atodji, 2014

    Depuis son arrivée au Cameroun il y a quarante ans, le père de la réalisatrice n’a plus jamais remis les pieds dans son pays natal, le Bénin. Qu’est-ce qui l’aurait poussé à partir sans laisser de traces, à abandonner sa famille et cette enfant qu’il a eue au Bénin exactement l’année de son « exil » et dont il n’a plus jamais eu de nouvelles ?

  • Eau argentée, Ossama Mohammed, Wiam Simav Bedirxan, 2014

    Homs - 2011, le siège d’une ville au XXI e siècle, filmé de l’intérieur par des centaines d’anonymes et vécu à distance sur YouTube par Ossama Mohammed, réalisateur syrien exilé en France. 103 minutes d’images fragiles, arrachées au chaos, filmées à bout de bras par des manifestants mais surtout par Wiam Simav Bedirxan, jeune co-réalisatrice du film restée sur place. Un film à deux voix, témoin d’une humanité qui résiste, coûte que coûte.

  • C’était un mardi 11, Rafaël Gutierrez Pereira, 2014

    11 septembre 1973, le président socialiste Salvador Allende est renversé par un coup d’Etat militaire; assassinats, prison, torture et exil marqueront cette époque sombre de l’histoire du Chili. Le film recueille l’expérience particulière et unique d’une dizaine de personnes qui racontent « leur » 11 septembre.

  • Haunted, Liwaa Yazji, 2014

    Syrie. Parmi les dévastations de la guerre, il y a aussi ceci, plus discret, néanmoins vital : l’exil. Partir, rester ? Question à laquelle s’attèle Liwaa Jazji, en suivant plusieurs personnages…

  • Ne pas s’avouer vaincu, Susana Arbizu, Henri Belin, 2012

    Exilé républicain à Bobigny Daniel Serrano, aujourd’hui âgé de 91 ans, se bat depuis son pavillon de banlieue pour réhabiliter la mémoire de son frère Eudaldo, fusillé en 1941 à l’issue de la Guerre Civile Espagnole. Malgré les démarches répétées de Daniel, la figure de ce frère, maire-adjoint du Front Populaire, n’est toujours pas reconnue dans ce village tolédan où la mairie socialiste se refuse aussi à débaptiser les rues et édifices publics qui exhibent encore une toponymie franquiste..

  • Fifi hurle de joie, Mitra Farahani, 2013

    Fifi hurle de joie témoigne des deux derniers mois de la vie de Bahman Mohassess, légende de l’art moderne iranien. Ce curieux Diogène contemporain, après un exil volontaire d’une trentaine d’années, s’apprête à réaliser son œuvre ultime. Celle-ci lui est commandée par deux admirateurs, artistes eux-mêmes, venus d’Iran. L’intrigue se dirige progressivement vers l’histoire de ce « chef-d’œuvre inconnu ».

  • Pays lointain, pays d'avant, Sara Millot, 2013

    Raymundo et Mohamed ont traversé les mers et les océans. Matéo et Tadeusz ont parcouru les plaines. Tay et Melu ont franchi les montagnes. Ces hommes ont tous, un jour, quitté leur terre natale pour venir ici, dans cet eldorado imaginaire et fantasmé, cet Occident qui allait bousculer leur trajectoire et les conduire dans cette ville dont ils n'avaient jusqu'alors jamais entendu le nom : Saint-étienne. Un point sur une carte, un nom sur un atlas. Dans cette ville se construirait un ailleurs, dans cette cité ils trouveraient un travail, une compagne, un avenir. Un autre horizon pourrait se dessiner, une autre histoire pourrait s'écrire. Les histoires contées sont celles d'hommes rencontrés autour d'une recherche sur les paroles et récits de l'exil. Certains sont arrivés en France il y a trente ans, d'autres arpentent ce territoire depuis seulement quelques mois. Tous sont partis de manière précipitée, poussés par leur propre volonté ou pas les évènements extérieurs : les conflits, la misère ou les risques politiques encourus. Six personnages singuliers, venant de six contrées différentes. Six pays éloignés du nôtre par une succession de montagnes, de plaines, de mers et de fleuves. Six histoires empreintes d'une dimension narrative forte, portées par des conteurs capables de rendre compte, sous la forme du récit, de leur propre trajectoire. (Résumé éditeur)

  • Ceux de Primo Levi, Anne Barbe, 2013

    Depuis 15 ans, l'équipe pluridisciplinaire du Centre Primo Levi à Paris accueille des personnes victimes de tortures et de violence politique en provenance de plus de quarante pays. étrangers, exilés, demandeurs d'asile, ils portent les stigmates multiples des souffrances liées à leur histoire personnelle, histoire toujours singulière qui se fait l'écho d'une histoire collective. Pendant plus de quatre ans, Anne Barbé a côtoyé cette équipe pour explorer ce qui est à l'oeuvre dans ce centre. Son but n'est pas d'asséner une thèse sur les demandeurs d'asile ni de filmer les victimes. En plongeant au coeur du Centre, à l'écoute des membres de l'équipe, son film cherche à montrer au plus près leur travail qui se réinvente chaque jour dans l'espoir d'aider les patients à revivre. (Résumé éditeur)

  • Y volveré, Elvira Diaz, 2013

    Ancien réfugié politique chilien, Porfirio, non-voyant depuis un accident lié à son engagement, revient au Chili pour la première fois après 30 ans d’exil en France. Filmé par sa nièce et guidé par sa fille, il part, espérant trouver une confirmation à son parcours.

  • Victor Jara, n°2547, Elvira Diaz, 2013

    Au Chili, quelques jours après le coup d’état du 11 septembre 1973, le jeune fonctionnaire Hector Herrera se retrouve face au corps du célèbre chanteur engagé, Victor Jara. Refusant de voir ce corps disparaître comme les autres, il parvient, au péril de sa vie, à l’enterrer légalement. Après 40 ans d’exil en France, Hector sort de son silence et revient sur les étapes de cet acte de désobéissance.

  • Setenta, Emília Silveira, 2013

    Quarante ans après la libération de 70 prisonniers politiques, arrêtés suite à la séquestration de l’ambassadeur suisse au Brésil, en 1970, Setenta donne la parole à 18 d’entre eux. Qui sont-ils ? Que sont-ils devenus après avoir été détenus, torturés et exilés ?

  • A World Not Ours, Mahdi Fleifel, 2012

    Portrait de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ain el-Hilweh, dans le sud du Liban, construit à la hâte en 1948. Il abrite aujourd’hui 70.000 réfugiés dans un km².

  • Diário de Sintra, Paula Gaitan, 2009

    25 ans après le décès de son mari Glauber Rocha, cinéaste du Cinema Novo, la réalisatrice revient à Sintra, dernier lieu d’exil où ils vécurent avec leurs enfants. Dans ce film poétique, elle mêle ses propres images d’archives, photos, films en 8mm avec des images d’aujourd’hui.

  • Gao Xingjian, celui qui marche seul, Leïla Férault-Levy, 2012

    Écrivain, Prix Nobel de Littérature en 2000, dramaturge, metteur en scène et peintre, réalisateur de films en forme de ciné-poème, Gao Xingjian vit en exil à Paris depuis 1988. Si aujourd'hui Gao Xingian a la nationalité française, il se vit avant tout comme un citoyen du monde. Ce film-portrait est l'histoire d'un homme seul en quête de "sauvegarde spirituelle de soi-même afin d'éviter l'étouffement par la société" que ce soit l'oppression politique ou les oripeaux de la gloire. (Présentation éditeur)

  • Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit, Olivier Zuchuat, 2012

    Entre 1947 et 1951, plus de 80 000 hommes, femmes et enfants grecs ont été internés sur l’îlot de Makronissos (Grèce) dans des camps de rééducation destinés à lutter « contre l’expansion du communisme ». Parmi ces déportés se trouvaient de nombreux écrivains et poètes, dont Yannis Ritsos et Tassos Livaditis. Malgré les privations et les tortures, ces exilés sont parvenus à écrire des poèmes qui décrivent leur (sur)vie dans cet univers concentrationnaire. Ces textes, pour certains enterrés dans le sol du camp, ont été retrouvés. « Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit » mêle ces écrits poétiques avec des discours de rééducation politique qui étaient diffusés en permanence dans les haut-parleurs des camps. De longs travellings, tels des mouvements hypnotiques, arpentent les ruines des camps et “se heurtent” aux archives photographiques. Un essai filmé qui ranime la mémoire de ruines oubliées et d’une bataille perdue.

  • Mille soleils, Mati Diop, 2012

    En 1972, Djibril Diop Mambety, oncle de la réalisatrice, tourne Touki Bouti. Mory et Anta s’aiment et partagent le même rêve : quitter Dakar. Au moment fatidique, Anta embarque, Mory reste sur les quais, incapable de s’arracher à sa terre. En 2012, Mille Soleils enquête sur l’héritage personne et universel que représente Touki Bouti. Histoires de famille, d’exil et de cinéma se croisent entre la sphère de l’intime et celle du mythe.

  • Profession domestique, Julien Brygo, 2012

    On compte quelque cent millions de travailleurs domestiques dans le monde. Aux Philippines, l’« exportation » de bonnes est devenue une industrie nationale, avec formation obligatoire et séminaires de préparation à l’exil. Nombre d’entre elles travaillent à Hongkong.Un documentaire sur ce phénomène.

  • Deportado, Nathalie Mansoux, 2012

    Nés aux Açores, ces résidents américains de longue date ont presque oublié le portugais.La double-peine les ramène dans l’archipel : un retour au goût d’exil, dans une prison à ciel ouvert.

  • Nuit remue (La), Bijan Anquetil, 2012

    « La nuit remue » montre ce qui se passe parfois la nuit tombée autour d’un feu de fortune allumé au cœur de nos villes. Un film sur les passagers de nuit de l’Europe. Sur une jeunesse afghane qui se vit dans l’exil et qui, clandestinement, écrit son histoire. Avec des actes, des mots et des téléphones portables.

  • Manque de preuves, Hayoun Kwon, 2011

    Au Nigeria, être « jumeaux » peut signifier une bénédiction ou une malédiction. Oscar et son frère devaient être sacrifiés lors d’une fête rituelle mais Oscar est parvenu à s’enfuir. Exilé en France, il demande l’asile mais sa demande est rejetée par manque de preuves…

  • Imulal, une terre, des racines et des rêves, Nunë Luepack, 2011

    Sylvain Derne, un jeune journaliste impliqué dans les débats qui caractérisent la société calédonienne, réalise une enquête sur les aspirations d’une jeunesse qui s’est volontairement exilée pour étudier. Sa rencontre avec les représentants de différentes cultures donne lieu à un échange de points de vue et de projections inédites sur l’avenir calédonien. Six étudiants impliqués dans des domaines variés évoquent ainsi leur projet d’avenir en portant un regard à la fois impliqué et distancé sur leur propre culture océanienne grâce à leur immersion dans la réalité occidentale. L’ensemble des réflexions développées par les étudiants anticipe l’échéance de 2014–2018, période au cours de laquelle doit être proposé un référendum portant sur l’issue de l’Accord de Nouméa. C’est à partir du regard unique de jeunes Calédoniens venus étudier en Métropole que ce film esquisse les attentes et les projets qu’ils façonnent pour le futur de leur pays.

  • L'exode des chrétiens d'Irak, 2011

    Fin octobre 2010, la cathédrale Notre Dame du Perpétuel Secours, à Bagdad, est prise d'assaut pendant la messe. C’est le carnage. Depuis, de plus en plus de chrétiens quittent Bagdad et prennent la voie de l’exil.

  • Là-bas, Chantal Akerman, 2011

    À la fin du montage du film, je me suis dit que c’était un film sur la relation de quelqu’un de la diaspora élevé dans un milieu juif traditionaliste, de sa relation à Israël, un Israël imaginaire sans doute. Et qui se demandait si ce n’était pas encore un fois une terre d’exil [...] Un film à la fois dans le monde et coupé du monde. Un film où apparaît en pointillé le passé d’une famille juive. Et de ce que c’est -mais à peine suggéré- ce que c’est que de ne pas appartenir. - Chantal Akerman

  • Langue de Zahra (La), Fatima Sissani, 2011

    La réalisatrice filme sa mère, et, à travers elle, pose un regard sur la langue Kabyle. Cette langue, c’est l’ultime bagage que des milliers d’émigrants kabyles ont emporté avec eux… Une langue pour se construire un ailleurs qui ne soit pas que l’exil.

  • Territoire perdu, Pierre-Yves Vandeweerd, 2010

    A partir de récits de fuite et d’exil, d’interminables attentes, de vies arrêtées et persécutées, venus des deux côtés du mur du Sahara, ce film témoigne sur le peuple sahraoui, sur son territoire, sur son enfermement dans les rêves des uns et des autres.

  • Tzvetan Todorov et l'humanisme critique, Thomas LACOSTE, 2010

    Un film-entretien de Thomas Lacoste avec Tzvetan Todorov, historien et essayiste, directeur de recherche honoraire au CNRS, professeur invité dans plusieurs grandes universités américaines New York, Columbia, Harvard, Yale et à l'université de Californie. Il est, entre autre, l'auteur de La Signature humaine (Le Seuil, 2009), La Peur des barbares. Au-delà du choc des civilisations (Robert Laffont, 2008), Nous et les autres (Seuil, 1989) et La Conquête de l'Amérique, la question de l'autre (Seuil, 1982). Ce film s'articule autour de 10 chapitres : * Parcours * Des rapports aux littératures et aux arts * Du totalitarisme et des ambiguïtés du devoir de mémoire * De l'amitié avec Edward Saïd à la critique de l'orientalisme - La pensée de l'exil * De la peur à l'altérité, un nécessaire dialogue vers l'incomplétude * De la justice internationale * De l'absurdité d'un ministère de l'identité nationale * Menaces sur la démocratie * Du délit de solidarité aux politiques migratoires * De l'humanisme critique

  • Parole de basque, Colina, 2010

    Mexique, Uruguay, Argentine, Chili… Retour sur les traces de paysans tanneurs basques qui ont émigré en Amérique du Sud il y a près d’un siècle. Le film donne la parole aux descendants des migrants ainsi qu’aux enfants de ceux qui sont restés au pays basque. Un puzzle de récits, d’images et d’écrits qui reconstitue la mémoire de tout un pan de l’Histoire de l’émigration. Au gré des musiques, visages et paysages, résonnent de vifs souvenirs : les espoirs et douleurs de l’exil, le mythe du retour au pays… (Résumé éditeur)

  • Loridge Cleaver Black Panther, William KLEIN, 2010

    "Eldridge Cleaver, Black Panther" Le ministre de l'information des Black Panther... Cleaver justifie non seulement son combat, mais la forme particulière que prend ce combat à ce moment précis de la vie de Cleaver - c’est-à-dire l’exil. Cleaver ne fuit pas la prison mais la "liquidation" pure et simple. Question de vie ou de mort. L’Algérie a accueilli Cleaver. [...] Très beaux moments du film lorsque la caméra suit Cleaver déambulant dans les ruelles de la Casbah - et semant la bonne parole au hasard des rencontres (il y a du prédicateur en Cleaver). Car l’exil est aussi lutte – transport de la lutte ailleurs." (Jean-Louis Bory, Le Nouvel Observateur, 14/12/1970)

  • Koukan Kourcia ou le Cri de la tourterelle, Sani Elhadj Magori, 2010

    Un long voyage du Niger à la Côte d’Ivoire, à la rencontre des Nigériens poussés à l’exil il y a vingt ans par les chants d’une cantatrice, qui les incitaient à quitter leur pays pour trouver du travail et subvenir aux besoins de leur famille.

  • Entre deux vies, Alberto, Shkendije, Abedin, Hordé, Imran, Sarah, Tresia, Petros, Souleymane, Mireille, Samuel. Atelier Passeurs d’images Limousin, 2010

    Film issu d’un atelier coordonné par Passeurs d’images (dispositif d’éducation à l’image) qui nous propose différentes visions de l’exil racontées par des demandeurs d’asile récemment arrivés à Limoges, après un long et douloureux voyage…

  • Fleurs du mal, David Dusa, 2010

    Paris-Téhéran. Une histoire d’amour entre deux déracinés - Gecko, jeune affranchi, et Anahita, iranienne exilée - contaminée par l’Histoire et sa médiatisation spontanée et inédite sur Internet.Paris-Tehran.

  • Brasileiros como eu, Susana Rossberg, 2008

    Parmi la communauté brésilienne de Belgique, ceux qui ont quitté le Brésil pour des motifs politiques racontent la dictature, l’exil et l’arrivée en Belgique. Plus récemment, la migration est d’ordre économique. Sont présentés le quotidien des migrants sans papiers, les témoignages de soutien vis-à-vis des brésiliens arrêtés, placés dans des centres de rétention, puis reconduits dans leur pays d’origine.

  • Les couleurs lointaines du bonheur, 2009

    Les destins croisés de Rodi et Deniz, un jeune homme et une jeune femme kurdes qui, à la fin de l’enfance, se sont retrouvés contraints à l'exil, quittant leurs villages isolés dans les montagnes pour Istanbul.

  • Horizons lointains, 2009

    A la découverte de la vitalité littéraire d'un des pays les plus pauvres du monde. A la rencontre de Gary Victor, Frankétienne, René Depestre, de ces hommes et ces femmes qui racontent en poésie leur île, leur créolité, parfois leur exil ... On y traverse le carnaval, le vaudou et l'on s'y pose sans cesse la question de l'identité culturelle ...

  • Une petite Italie au coeur de Cran-Gevrier, Cécile Lapierre, 2009

    Le film retrace par une série de portraits, les moments clés de la forte immigration italienne qu'a connu la ville de Cran-Gevrier, ville haut savoyarde voisine d'Annecy au cours du XIXe et du XXe siècle. Le film revient sur les différents exils, politiques, économiques, sur les difficultés d'intégration, la vie quotidienne et sur l'héritage restant de cette immigration. Ce film apporte une vision humaine sur l'immigration italienne et offre un parallèle étonnant avec les nouvelles vagues d'immigration contemporaine. (Résumé le film Documentaire)

  • Nico Papatakis, portrait d'un Franc-tireur, Timon KOULMASIS, Iro SIAFLIAKI, 2009

    Ce film propose, dans la célèbre collection Cinéma, de notre temps, un portrait radical de Nico Papatakis, cinéaste français d'origine gréco-abyssinienne. Éternel exilé, ce jeune homme de 90 ans est auteur de cinq films seulement: Les Abysses (1963), Les pâtres du désordre (1967), Gloria Mundi (1976 / 2005), La Photo (1986), Les Équilibristes (1991). Cinq films qui font, chacun, l'effet d'une bombe. Cinq films qui constituent une ½uvre personnelle qui ne semble influencée par personne et n'a été, semble-t-il, imitée par personne. Combattu violemment par la France bien-pensante mais défendu par Sartre, de Beauvoir, Breton, Prévert et son ami Jean Genet, Nico Papatakis considère le cinéma comme une arme de subversion voire de combat. Poursuivi pour ses engagements militants pendant la guerre d'Algérie, aventurier malgré lui, producteur de Genet et de Cassavetes, fondateur aussi de la Rose Rouge, le plus célèbre cabaret de Saint-Germain où débutèrent Juliette Gréco, Boris Vian, Léo Ferré et Raimond Queneau, mais cinéaste avant tout, Nico Papatakis est un homme solitaire et secret. Il se confie ici pour la première fois. - Présentation éditeur

  • Manuel Azaña, Neus Viala, 2009

    L’avènement de la République en 1931, les horreurs de la Guerre civile de 1936 à 1939 et l’exil des républicains en 1939, ces trois temps forts de l’histoire contemporaine espagnole, ont profondément marqué la vie de plusieurs générations. Manuel Azaña a été un des acteurs majeurs de cette période par les hautes responsabilités qu’il a exercées, d’abord en tant que président du gouvernement, ensuite comme président de la République. Sa conception de la gouvernance d’un pays était très moderne. Il a mené à bien de grandes réformes, a fait voter le statut de la Catalogne, a oeuvré pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat et pour une grande réforme agraire. Malgré sa clairvoyance, il n’a pas été à l’abri de certaines erreurs d’analyse. Est-ce qu’il n’a pas minimisé au début de la République l’évolution d’une forte opposition de droite regroupant les catholiques et les monarchistes et l’impatience qui existait dans la classe ouvrière comme dans les campagnes ? De grands historiens espagnols et français, divers témoins, appuyés par des archives photographiques et filmiques, apportent un éclairage nouveau sur les enjeux politiques de l’Espagne des années 30 et confèrent à ce film une valeur patrimoniale. Au moment où en 2010 on commémorera le 70ème anniversaire de la mort de Manuel Azaña, en exil, à Montauban, ce documentaire permettra, en France et en Espagne, de mieux connaître l’une des grandes figures politiques européennes du XXème siècle dont la pensée et l’œuvre, souvent restées dans l’ombre, sont d’une frappante actualité. (Résumé éditeur)

  • La deuxième vie de Betty, Luis MIRANDA, 2009

    Le film raconte l'histoire bouleversante de Betty, fille aînée d'une famille africaine, victime des conflits armés au Burundi, qui est arrivée en 1995 sur le territoire français. C'est sa mère, Rosette, restée au pays, qui l'a sauvée tout comme elle a sauvé ses autres enfants, en les « abandonnant » à un passeur alors que le pays était en proie aux pires violences. En 2008, Betty se marie. Pour célébrer l'événement, elle décide de se réconcilier avec son passé et de retourner au Burundi pour revoir sa mère. Luis Miranda évoque le drame de l'exil et des atrocités vécues avec un ton serein et distancié. Ce film témoigne de la volonté de survivre et de ce que la force de l'amour peut accomplir dans les situations les plus extrêmes, et permet de nourrir une réflexion sur l'immigration. (Crescendo Films)

  • Dihia, Omar Belkacemi, 2009

    Dans un village de Kabylie, Dihia vit seule avec son fils Amezine. L’exil de son mari, le poids de sa tradition et le regard d’autrui, ne peuvent que lui rappeler son statut de femme seule et digne…

  • Physilogie de l’effort, Amélie Labourdette, Benjamin Baudet, 2009

    Originaires du Daghestan, Nariman, Aïda et leurs enfants, sont demandeurs d’asile. Ils attendent la décision qui leur permettra ou non de rester en France. Derrière la condition instable de personnes en attente, c’est la prégnance du statut d’exilé avant celui de demandeur d’asile qui se révèle progressivement, pudiquement.

  • Un jardin sous les lignes, Bruno Baillargeon, 2009

    Au cœur d’une ville d’Amérique du Nord, des retraités d’origines haïtienne et italienne ont planté leurs potagers sur un vaste terrain vague promis à devenir une autoroute. Le film se passe entièrement à l’intérieur de cette zone en friche, jadis agricole, aujourd’hui dominée par des lignes haute tension, où chaque printemps voit refleurir autant de terroirs exilés.

  • El bi'r, Béatrice Dubell, 2008

    Des pages de la guerre d’indépendance algérienne, se sont jouées en France, et notamment à Lyon sur un terreau de solidarité sociale, dans lesquels les chrétiens étaient très actifs. Ces récits d’engagement s’articulent autour du rôle majeur du père Albert Carteron, aujourd’hui disparu, personnage discret mais central de la résistance anti-coloniale, surnommé par les Algériens « El bi’r », c’est-à-dire « le puits », l’homme des secrets bien enfouis. Le « 28 », son appartement lyonnais, devient un refuge pour les militants harcelés par la police et un lieu de rencontre et de fraternisation entre Français et Algériens. Convaincu de la nécessité historique de l’Indépendance, son action se traduit par un soutien aux familles d’Algériens emprisonnés, puis se radicalise en même temps que la guerre, jusqu’à son inculpation pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Dans le groupe du père Albert, Marie-thérèse, Hadria, Hamid, Amor et Jean, qui allaient « tous les jours au 28 comme on va visiter sa famille », racontent les tortures, l’exil, les camps d’internement, sans occulter les luttes intestines entre MNA et FLN. Témoignages croisés entre analyse politique et évocation d’un quotidien fait de joies, d’angoisses et d’amitiés, ils lèvent le voile sur la guerre clandestine qui se menait sur le sol français. ( Sadia Saïgh, extrait : « Images de la Culture)

  • De là-bas et d'ici - Accrorap, Éric Legay, 2008

    Le chorégraphe Kader Attou, qui se situe à la croisée de cultures entre hip hop et danse contemporaine, nous émerveille avec une énergie fulgurante et un humour sensible... Ce travail documentaire met en avant la poésie qui émane de sa démarche et ses interrogations autour de l'exil et du déracinement... - Présentation éditeur

  • Babel Caucase toujours, 2008

    L' histoire de la caravane Babel Caucase, partie de France au printemps 2007 pour des rencontres culturelles dans le Caucase - avec une étape toute particulière prévue à Grozny. Caravane de solidarité culturelle, Babel Caucase, composée de huit camions attelés et d'une cinquantaine d'" artistes " engagés brise ses rêves sur la frontière russe après d'incroyables rencontres musicales, culinaires, picturales et équestres dans les villages de Géorgie - déjà sous blocus russe. Entre blues et rage, elle roule vers la Pologne où elle découvre comment l'Europe parque dans des " camps " les Tchétchènes que la Russie a contraints à l'exil.

  • La moitié du ciel d'Allah, Djamila Sahraoui, 2008

    En Algérie, la guerre contre les femmes a commencé il y a fort longtemps. Depuis toujours, être femme en Algérie se vit dans la douleur et l'espoir, entre le dehors et le dedans. Dedans : les murs, le voile, la soumission, la mort. Dehors : la révolte, la liberté, le travail... mais l'exil aussi. Construit de leur mémoire et de leur espoir, ce film est l'histoire d'une "moitié du ciel" contrainte par l'Histoire et les hommes, à faire de sa vie un combat pour être, tout simplement. L'Algérie, aujourd'hui, est un pays en guerre dans lequel les femmes n'ont plus la parole. Elles témoignent ici de leur participation à l'indépendance, puis de leur exclusion du pouvoir jusqu'à leur confinement par le code de la famille en 1984. Images d'archives et interviews de celles qui ont combattu et combattent encore autrement : une célébration de la vie. Actives dès 1954, les femmes de la résistance algérienne témoignent sans complaisance d'un courage héroïque ; elles mettent en avant la solidarité qui a conduit à la libération en 1962. A cette époque, le pays est exsangue. Les femmes, dépouillées, donnent tous leurs bijoux. Ce trésor sera vendu au marché aux puces en 1984. La libération s'accompagne d'un enfermement des femmes dans les murs, dans les fonctions maternelles et domestiques, un enfermement légitimé par le très conservateur code de la famille dont l'une des conséquences sera la répudiation de 60 000 femmes. Elles s'organisent et créent SOS-femmes en détresse. Aujourd'hui, alors que la violence continue, elles sont solidaires et luttent pour la disparition du code, risquant encore une fois leur vie. Pour elles, "il n'y a pas d'islam modéré". - Présentation éditeur

  • Anya (Straight Stories 2), Bouchra KHALILI, 2008

    Une nuit d'hiver, il neige sur les quais d'une ville. La caméra, embarquée sur un bateau qui manœuvre sans s'éloigner, glisse le long des quais, dévoile un paysage obscur baigné çà et là par la lumière des lampadaires. En voix-off, une jeune femme raconte son histoire. Le rythme du récit se mêle à celui du bateau. Nous sommes à Istanbul, la jeune femme, une exilée irakienne, attend un visa pour l'Australie. (Résumé éditeur)

  • J’ai un frère, Emmanuel Vigier, 2008

    Deux frères séparés par une guerre. Drazan, réfugié politique en France, à Marseille. Dejan en Bosnie-Herzégovine, à Bosanski Brod, une ville industrielle à l’agonie, à la frontière de la Croatie. En 2007, Drazan décide de rendre visite à son frère. L’exilé.

  • Sel de la mer (Le), Annemarie Jacir, 2008

    Soraya, jeune américaine de 28 ans, née à Brooklyn et d’origine palestinienne, se rend à Ramallah pour récupérer ce qui a appartenu à sa famille, de l’argent, une maison, une terre, abandonnés en 1948. Elle rencontre Emad, enfermé depuis 17 ans en Cisjordanie et qui n’a d’autre rêve que de s’exiler au Canada. Ils réussissent, par un concours de circonstances, à passer la frontière et partent à la découverte d’Israël.

  • Odessa... Odessa !, Michale Boganim, 2007

    "Il existe une ville, au nord de la Mer Noire, qui porte le nom d’Odessa.Va savoir pourquoi, ce nom semble surgir d’un conte dont les phrases, inlassablement répétées par quelques grands-mères, résonnent encore aux oreilles des adultes. Il était une fois, il y a très longtemps… ». À travers les histoires de différents personnages qui nous emmènent à Odessa, New York et Israël, le film évoque l’exil et l’errance d’une communauté particulière : les juifs d’Odessa. - Editeur

  • YU, Manon OTT, 2007

    Yu est une jeune fille d'origine birmane qui a quitté son pays en espérant se construire une vie meilleure à l'étranger. Le parcours d'un demandeur d'asile en France n'est pourtant pas facile. Au travers du ressenti de Yu et de son parcours solitaire, nous découvrons la complexité du monde de l'exil et la fragilité d'une période faite d'attente et d'incertitudes. Le film documentaire

  • Irinka et Sandrinka, Sandrine Stoianov, 2007

    Cinquante ans séparent Irène et Sandrine. L’une, issue de la noblesse russe, a vécu la chute du régime, l’absence d’un père exilé, l’accueil dans une famille d’adoption. L’autre, sa nièce, a grandi en passant sont temps à recomposer dans ses yeux d’enfant le monde d’une Russie de contes de fées.

  • Ironeaters, Shaheen Dill-Riaz, 2007

    La famine annuelle au nord du Bengladesh force des familles à l’exil vers le sud. Désormais travailleurs saisonniers, ils vont démanteler les pétroliers et autres portes conteneurs, déchets rouillés et même toxiques du monde occidental.

  • Cuba, l’art de l’attente, Eduardo Lamora, 2007

    Cuba, la Havane 1977 : un vendredi d’août, j’ai pris le chemin de l’exil. Ce film retracera l’expérience du retour dans mon village natal après trente années d’absence.

  • René Depestre, chronique d’un animal marin, Patrick Cazals, 2007

    En 1804, Haïti était la première colonie noire à gagner son indépendance. En 2004, de son bourg d’exil et d’adoption, au pied des Corbières, le poète-écrivain René Depestre s’interroge sur le destin tragique de son île natale, sur son œuvre et sur sa propre traversée du siècle…

  • 5-7 rue Corbeau, Thomas Pendzel, 2007

    Petit bout de la lorgnette, le « 5-7 rue Corbeau » permet de voir loin et large, il fournit la matière d’une réflexion plus générale sur la ville, l’habitat, l’exil, et sur la possibilité de faire d’un film un lieu de mémoire.

  • Une chaine sans fin, Nabila AMGHAR, Corine WABLE, 2006

    "Belges, Polonais, Tchécoslovaques, Italiens, Maghrébins, Portugais, Espagnols ou Africains exilés de leur famille, de leur village, de leur ville arriveront en France, en Picardie, pour y refaire leur vie. Poussés par la misère, l'exploitation sociale, la domination coloniale ou la terreur politique et drainés par les besoins massifs de main d'½uvre, ils feront souche dans cette région, dont ils constituent aujourd'hui une mémoire collective à travers une histoire et une identité ouvrière agricole et industrielle commune. Ces immigrations successives ont façonné le territoire et l'histoire de la Picardie. Elles y ont laissé leur empreinte, dans les champs, sur les murs, les bitumes des villes et dans les esprits. Pourtant, dans le regard de l'autre, la présence de ces hommes et de ces femmes oscille en permanence entre désir et passion, entre fascination et exclusion. Chargées en émotions, les traces de cette identité demeurent peu connues et reconnues. Dans "Une chaîne sans fin", ces hommes et ces femmes témoignent de leur expérience de migrant et d'ouvrier et nous emmènent revisiter les lieux d'histoires individuelles et collectives." - Les Films du Toukir

  • Mechti, le dernier combat, Jean-Claude Cheyssial, 2006

    Ce film dresse le portrait de Mohamed Mechti, ancien combattant marocain, engagé à 18 ans dans l'armée française, ayant servi toutes les guerres depuis 1939-1945, et qui finit sa vie, ici, à Bordeaux loin des siens. Pour toucher le minimum vieillesse que leur octroie aujourd'hui le gouvernement de la République Française, ces anciens combattants sont obligés de demeurer sur le sol français neuf mois par an, et de ce fait, se retrouvent exilés à vie dans les villes de l'hexagone. Cela fait déjà 40 ans que Mohammed et ses frères d'armes attendaient en vain une reconnaissance de l'armée française comme anciens combattants « Français ». Cela fait autant d'années que ces soldats ont été « oubliés » par l'administration française. - Présentation éditeur

  • Dernier caravansérail (Le), Ariane Mnouchkine, 2006

    À partir des témoignages d’une cinquantaine de réfugiés venus de tous les horizons, Ariane Mnouchkine et les comédiens de sa compagnie du Théâtre du Soleil ont tissé une vaste épopée sur les exilés de notre monde moderne.

  • Bled number one, Rabah Ameur-Zaïmeche, 2006

    A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine , l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.

  • Je suis de celles qui porte les fleurs vers sa tombe, Ammar Al Beik, Hala Al Abdalla, 2006

    Un film conçu comme un puzzle en noir et blanc par la réalisatrice, au fil de ses repérages en Syrie, fait d’allers et retours, qui dit la prison et l’exil, le passé et le présent, l’amour et la mort. Un film qui dit l’importance de la poésie.

  • Héros fragiles, Emilio Pacull, 2006

    Le 11 septembre 1973, le gouvernement socialiste Chilien était renversé par un coup d’Etat militaire. Après trente années d’exil en France, Emilio Pacull retourne sur les traces de sa famille qui a participé, aux côtés d’Allende, à la révolution socialiste, et propose un film où se côtoient sans s’opposer l’intime et l’événement Historique, le document d’archive et le sentiment personnel.

  • Questions à la terre natale, Samba Félix NDiaye, 2006

    Où va le continent noir ? En quête de réponses, le documentariste sénégalais Samba-Félix Ndiaye, exilé depuis près de 40 ans à Paris, parcourt l’Afrique de l’Ouest, glanant des éléments de réponses auprès d’économistes, d’hommes politiques et d’intellectuels.

  • Enfants clandestins, Benoît Sourty, 2006

    A travers quelques itinéraires d’enfants de la communauté juive durant la seconde guerre mondiale, ce film montre que les conditions de vie puis de survie représentent un enjeu qui va au-delà d’une simple prise en charge matérielle. Un exil est en effet toujours un drame en ce qu’il coupe les racines qui rattachent à leur culture des femmes, des hommes et des enfants pris dans la tourmente.

  • Rêve algérien (Un), Jean-Pierre Lledo, 2004

    L’auteur du film, exilé algérien en France depuis 1993, demande à Henri Alleg, auteur de La Question de retourner en Algérie pour y retrouver ses anciens compagnons, 40 ans après son départ forcé, suite au coup d’État de 1965, avec l’espoir de ressusciter la fraternité multiethnique dont enfant il a été le témoin, mais qui aujourd’hui semble n’avoir même jamais existé.

  • Lune ronde (La), Fernando Lopez, 2004

    Le récit d’un enfant de l’exil qui tente de revisiter son passé, en assemblant les flashs, les courts instants d’images et d’émotions qui constituent sa mémoire.

  • Memoria viva des Républicains espagnols, Florence BONNEVIALLE, Alexandre SANTANA, 2005

    Ce DVD a été réalisé par un groupe de dix élèves de terminales ES, sous la direction de deux professeurs d'espagnol. Il évoque les souvenirs des républicains espagnols, hommes et femmes, qui ont dû en 1939 quitter leur pays et s'enfuir vers la France pour échapper au régime franquiste. Il est constitué de deux parties : un film bilingue monté à partir de récits d'exilés et d'images d'archives, puis deux témoignages de républicains ayant participé à la Résistance française.

  • Mechti, le dernier combat, Jean-Claude CHEYSSIAL, 2005

    Ce film dresse le portrait de Mohammed Mechti, ancien combattant marocain, engagé à 18 ans dans l'armée française, ayant servi toutes nos guerres depuis 39/45, et qui finit sa vie, ici, à Bordeaux loin des siens. Pour toucher le minimum vieillesse que leur octroie aujourd'hui le gouvernement de la République Française, ces anciens combattants sont obligés de demeurer sur le sol français neuf mois par an, et de ce fait, se retrouvent exilés à vie dans les villes de l'hexagone. Cela fait déjà 40 ans que Mohammed et ses frères d'armes attendaient en vain une reconnaissance de l'armée française comme anciens combattants « Français ». Cela fait autant d'années que ces soldats ont été « oubliés » par l'administration française.

  • De mère en filles..., Diane Baratier, Jean-Louis Pierre Comolli Camus, 2005

    La préparation d'un couscous, de pâtisseries de fête, et d'autres plats sont l'occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l'apprentissage de leur savoir-faire. Une discussion enflammée s'engage entre mères et filles qui ne considèrent pas la vie de couple de la même manière. Les mères pensent que leurs filles ne consacrent plus assez, voire plus du tout, de temps à la préparation des repas, mais se contentent de plats tout faits. La notion de "vrais" plats semble étrangère à la jeune génération qui ne veut plus passer trop de temps à ce genre de tâches. La cuisine traditionnelle telle que ces femmes l'ont apprise de leurs mères semble un refuge contre le déracinement et l'exil sans fin, puisque l'Algérie est déchirée et n'offre plus de solution de retour. (CNRS Images)

  • Algéries, mes fantômes, Jean-Pierre LLEDO, 2003

    Un cinéaste algérien en exil, d'origine judéo-espagnole, entame un long voyage filmé pour affronter les fantômes qui le guettent depuis son arrivée en France. Voyage identitaire et retour sur une histoire franco-algérienne taboue de ces 50 dernières années, au bout desquelles se recompose avec une vingtaine de personnages rencontrés de villes en villes, le puzzle d'une Algérie aux multiples visages qui n'a jamais été, mais qui sera peut-être...(Résumé éditeur)

  • Paol Keineg, Bernadette Bourvon, 2004

    Retour sur le parcours singulier de Paol Keineg, militant à l'Union Démocratique Bretonne, universitaire et poète breton, exilé aux États-Unis.

  • Intégrations, Michèle Massé, 2004

    Ce documentaire raconte les histoires de trois femmes chinoises exilées à Paris. Au plus proche d’elles, il est témoin de leurs sentiments et de leurs pensées profondes et permet de voir par leurs yeux le quotidien d’une femme chinoise à Paris.

  • Traversée (La), Patrice Dubosc, 2004

    En traitant de L’hôpital Avicenne, à Bobigny, ce film évoque la précarité des exilés, des sans-papiers…

  • Odessa odessa, Michale Boganim, 2004

    À travers les histoires de différents personnages qui nous emmènent à Odessa, New York et Israël, le film évoque l’exil et l’errance d’une communauté particulière : les juifs d’Odessa.

  • Devoirs de mémoires, 2003

    À Bobigny, dans le cadre d’un atelier de réalisation animé par Michel Meyer, onze adolescents de 16 à 18 ans s'interrogent mutuellement sur leur histoire familiale. Celle-ci a commencé en Asie, en Afrique du Nord ou dans les îles de l’Océan Indien, puis s'est transportée en Seine-Saint-Denis. Des photographies extraites des albums sont le point de départ des récits ; les témoignages des parents, parfois, les complètent. "Ma mère m’a dit...", c’est souvent ainsi que débutent les histoires de famille contées par les enfants. Pour Éric, le Laos est le pays maternel, celui du magasin de fruits et légumes "cultivés dans le jardin", et le Cambodge, le pays paternel, figuré par la photographie d'une maison de trois étages. De la Chine où elle a vécu bébé avec ses grands-parents, attendant que ses parents l'amènent en France, Mona n'a plus de souvenirs, mais, heureusement, quelques photographies. Juliette est intarissable sur la Réunion et sur l’Inde, sur les saris somptueux que portaient les femmes de la famille. Rachid se sent "algérien-algérien", mais concède qu’il ne pourrait pas vivre "là-bas" ; il tient à rappeler que les siens ne furent pas très heureux les premières années en France. Pour Marie-Rosy aussi, la mère de Sébastien, "tombée amoureuse de Paris et d’un Français 100 %", les débuts ont été durs. Mais si l’Île Maurice reste son pays préféré, il n’est plus désormais que celui des vacances. ans le cadre d'un atelier de réalisation, sous la direction de Che Yan Wong, cinq jeunes issus de l'immigration cambodgienne ont recueilli les témoignages de leur communauté à Annonay. L'évocation de leur arrivée, dès 1973, puis des premières années en France, et la parole de Français qui ont mis en place, entre 1976 et 1984, tout un système d’aide et de solidarité pour les accueillir, retracent cette belle démarche d'intégration. Les souvenirs affluent, tristes et gais. La fuite éperdue hors du Cambodge, l’arrivée en France, l'accueil à la Maison des jeunes d’Annonay, la promiscuité, les hébergements précaires, les replis et les tensions communautaires, les quelques mots français qu’on répète en famille. Puis, peu à peu, l’ancrage : les embauches dans l’usine locale ou pour les cueillettes chez les agriculteurs voisins, l’admission des enfants dans la classe spéciale de français, les relogements en immeubles paisibles, l’ouverture de quelques boutiques, dont celle à l’enseigne Les Fils d’or, où l’on retouche tous les vêtements. Maintenant, les enfants ont grandi, sont devenus Français. Maintenant, devant les autels illuminés et les tables garnies, après la prière commune, les familles évoquent en riant les événements cocasses des premiers temps, quand la langue française leur faisait défaut, quand la vie en France était si étrange. Jusqu’à sa fermeture, début 2004, le centre de Sangatte (Pas-de-Calais) accueillait en permanence quelque 1400 réfugiés. Dans le cadre d'un atelier de réalisation sur le thème de l'exil, animé par Sandrine Dryvers et Flora Galuchot, huit jeunes recueillent les témoignages d'habitants du village et d’exilés. Bachir, Sartchya et Assian racontent leur errance à travers l’Europe et leur espoir d'atteindre l’Angleterre, nouvel Eldorado des apatrides. Le long des bâtiments sinistres du camp, sur les routes longeant la mer, sur le sable des plages, des silhouettes désœuvrées. Pour tous ceux qui sont là, "c’est l’Angleterre ou la mort". Chaque nuit, ils essaient d’y parvenir, par train, bateau ou camion. Certains y perdent une jambe, un bras ou la vie, comme en témoignent les tombes du cimetière de Sangatte. En 2002, les réfugiés étaient essentiellement des Kurdes irakiens, fuyant la dictature de Saddam Hussein et demandant à la France de leur faciliter le passage vers les côtes anglaises. Au village, des habitants ont tiré au fusil sur Bachir, lui occasionnant trois mois d’hôpital. À l’opposé, les gamins Félix et Antoine les trouvent "bien sympas", ces réfugiés avec qui "on peut parler anglais". Et pour Jacques, le débonnaire, il conviendrait de "reconnaître simplement ces exilés comme des gens en quête d’un lieu d’existence". (Présentation Images de la culture)

  • Passer la frontière, Neus VIALA, 2003

    Soixante ans après la fin de la Guerre civile d'Espagne et l'arrivée des réfugiés à Toulouse, les enfants de l'exil sont souvent toujours là. Pour eux, passer la frontière a une dimension politique et sociale indéniable, et ils cherchent à expliquer les traces historiques de l'hispanité de Toulouse. Aujourd'hui, de jeunes étudiants espagnols effectuent une partie de leur cursus universitaire à Toulouse, notamment dans le cadre du programme européen Erasmus. Passer la frontière espagnole vers la France est devenu comme une évidence, voire un choix fortuit, et ils s'attachent surtout aux éléments de la vie quotidienne qui montrent la différence entre les deux pays. Le film dévoile deux générations aux parcours dissemblables. Espagnols à Toulouse ils le sont tous, mais les deux groupes ne semblent pas se connaître, bien qu'ils cohabitent dans un même espace. On découvrira les protagonistes pour les uns à travers des lieux emblématiques de la Ville de Toulouse, lors de manifestations qui témoignent de la présence d'une culture hispanique forte, pour les autres dans leur vie d'étudiant.

  • Contre la montre… Jerzy Skolimowski, peintre, poète, cinéaste, Damien Bertrand, 2003

    En exergue, une déclaration de Jerzy Skolimowski, dans laquelle il exprime la douleur de l’exil. L’interdiction de « Haut les mains ! » l’obligea, en effet, à quitter définitivement la Pologne en 1967 et à vivre « en gitan ».

  • Les enfants déplacés, Eglal ERRERA, 2000

    Au XXème siècle, l’exil en temps de guerre a été une expérience de solitude et de douleur pour des millions d’enfants, en Arménie, au Rwanda, au Chili ou encore en Bosnie. Le film propose une lecture profondément intime et sensible des exodes de notre siècle. À travers le témoignage direct de 5 personnages de tout âge, c’est un défi au silence et à l’amnésie auquel nous sommes conviés..(Présentation éditeur)

  • Danse avec les ruines, 2002

    À l’automne 2001, l’ancien danseur étoile Ramzan Akhmadov rentre à Grozny pour reformer sa troupe d’enfants danseurs, Daymokhk (Terre de nos ancêtres) que la guerre a éparpillé sur les routes de l’exil. Les enfants se sentent investis d’une mission : montrer au monde que la culture ne meurt pas sous les bombes, que la Tchétchénie est vivante puisqu’elle danse.

  • Balseros, Carlos Bosch, Josep Domènech, 2002

    Un documentaire sur les rêves brisés, l’immigration, l’exil, à travers les Balseros, ces hommes et ces femmes qui ont tenté de fuir Cuba en 1994 pour migrer vers les États-Unis, au risque de leur vie, sur des embarcations de fortune.

  • Danse avec les ruines, Mylène Sauloy, 2002

    En 2001, l’ancien danseur étoile Ramzan Akhmadov rentre à Grozny pour reformer sa troupe d’enfants danseurs, « Daymokhk » que la guerre a éparpillés sur les routes de l’exil.

  • Casa-Marseille, Inch’Allah, Bruno Ulmer, 2002

    Chaque année, quelques centaines de clandestins débarquent dans le port de Marseille. Parmi eux, des enfants venus du Maroc cachés dans les cales des cargos. Bruno Ulmer écoute leurs récits d’exil, leur désir d’apprendre un métier. Mais le rêve est de courte durée : à 18 ans, c’est l’expulsion qui les attend.

  • Boudiaf, un espoir assassiné, Noël Zuric, Malek Bensmail, 1999

    Après 28 ans d’exil au Maroc, Mohamed Boudiaf, un des chefs historiques du FLN, est rappelé en Algérie pour remplacer le président Chadli, démissionnaire. Le film retrace ses six mois de pouvoir et son assassinat, en juin 1992.

  • Sous le ciel lumineux de son pays natal, Franssou Prenant, 2001

    Trois Libanaises, l’une juive, l’autre musulmane et la dernière chrétienne, évoquent en voix off leur jeunesse, leurs rêves, leurs engagements, leurs luttes, leur exil et leur retour à Beyrouth. Jamais on ne les verra. Leurs témoignages s’enlacent, se complètent, s’enrichissent, formant un tableau indirect mais précieux des terribles années de guerre qui ont endeuillé le pays.

  • Wadi, Grand Canyon, Amos Gitaï, 2001

    Dans « Wadi, 2000 », nous retournons encore une fois dans le Wadi, aujourd’hui complètement détruit. Ceux qui y habitaient ont été à nouveau exilés vers une autre périphérie.

  • Monde est ma maison (Le), Sepideh Farsi, 1998

    Ce film est une enquête sur l’identité en exil, à travers l’exil iranien de cette fin de siècle. Il est un peu l’histoire de tous ceux qui connaissent le déracinement, de tous ceux qui ont un jour tenté de bâtir une maison d’après le souvenir d’une autre maison qu’ils ont laissée derrière eux, dans leur pays.

  • Une journée d'Andreï Arsenovitch, Chris MARKER, 1999

    1987 : la famille d'Andrei Tarkovski, retenue depuis cinq ans en URSS par les autorités, obtient une autorisation de sortie pour rejoindre le réalisateur exilé, gravement malade, proche de la fin. Chris Marker entrelace cette scène éprouvante pour nous d'images plus anciennes du cinéaste au travail et d'extraits de ses films. Un portrait cubiste remarquable, avec des mises en parallèle toujours pertinentes. Lors d'une séance de spiritisme, l'esprit de Boris Pasternak lui avait annoncé qu'il ne ferait que sept films, "mais des bons !". Tarkovski s'est conformé à cette prédiction. Dans ce documentaire en forme de mosaïque tragique, on le voit régler, durant une journée entière, le dernier plan (6 minutes) du "Sacrifice", filmer méticuleusement des icônes ou des peintures, visionner le montage de son dernier opus dans la chambre où il agonise lentement, avec toujours la même gaieté, la même énergie déterminée. Harassé, harcelé par le comité de censure de son pays, Tarkovski n'aura eu de cesse d'explorer, à sa façon intransigeante et altière, des thèmes tels que Dieu, les quatre éléments, la nature, l'art et l'homme... Chris Marker se fait le guide, le "Stalker" agile de cette zone mouvante, dangereuse et mystique qu'est son cinéma. (Pascal Richou, CNC-Images de la culture)

  • Journée d’Andrei Arsenevitch (Une), Chris Marker, 1999

    Retrouvailles du réalisateur russe Andreï Tarkovski, exilé à Paris et en fin de vie, avec sa famille retenue depuis cinq ans en URSS. Cette scène éprouvante est entrelacée d’images, plus anciennes, du cinéaste au travail et d’extraits de ses films.

  • Ici, y a pas la guerre, Jean ARLAUD, 1998

    Le quartier Barbès, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, a mauvaise réputation. Pourtant ici, foi d'habitants, "on se sent comme au pays", qu'il s'agisse du "pays" des Antilles, de l'Italie, de l'ex-Yougoslavie, du Maghreb ou de l'Afrique noire. Tout le monde se connaît, se parle, s'apostrophe, se chamaille, s'invite et s'entraide. Comme le résume l'un des clients du bar l'Olympic : "Ce quartier-là, on devrait le déclarer patrimoine national. Le décor : le café Chez Mouloud et le bar du Serbe, le salon de coiffure, le disquaire, l'épicier, l'atelier de couture africain, le "resto" où Marcelle officie depuis près de quarante ans. Par ordre d'entrée en scène : les consommateurs des cafés, qui vont ou reviennent du "bled" avec nouvelles et cadeaux ; Mario l'Italien, maçon et fameux chanteur à ses heures ; Ziz-Ali le Kabyle, qui nous présente sa dernière chanson traitant comme toujours de la "tristesse de l'exil". Chez Marcelle, c'est le coup de feu, mais depuis le temps, les clients font partie de la famille et patientent gentiment autour de quelques verres. Patience également requise à l'atelier de couture où, pour la livraison rapide d'un boubou, il faudra "plutôt compter sur le Bon Dieu" que sur le tailleur, débordé. Alors qu'au vidéo-club l'appareil de projection trouve preneur en la personne de M. Touré-du-Mali, tout le monde est d'accord : "Qu'ils rasent tout Paris, mais pas Barbès : ils nous prendraient notre âme!" (Résumé Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • D’une brousse à l’autre, Jacques Kébadian, 1998

    À Paris, en mars 1996, les familles africaines des sans-papiers sont expulsées de l’église Saint-Ambroise puis regroupées au gymnase Japy. Durant six mois, Jacques Kébadian a suivi et filmé ces exilés pour témoigner.

  • Chili, la mémoire obstinée, Patricio Guzmán, 1997

    Patricio Guzmán a tourné « La Bataille du Chili » en 1974, et a dû ensuite, comme nombre de ses compatriotes, prendre le chemin de l’exil. Vingt-deux ans plus tard, il reprend sa caméra pour comprendre comment et jusqu’où l’oubli imposé par Pinochet a pu détruire la mémoire de l’énergie d’un peuple.

  • Lisette Vincent, une femme algérienne, Jean-Pierre Lledo, 1997

    Fille et petite-fille de colon, cette institutrice née en 1908 en Algérie, pionnière de l’introduction des méthodes de l’éducation nouvelle et adepte du naturisme dans les années trente, volontaire antifasciste de la guerre d’Espagne en 1938, seule femme d’Algérie condamnée à mort par Vichy en 1942 et engagée durant toute la guerre d’indépendance jusqu’en 1962, se considère en exil depuis son arrivée en France en 1972.

  • Oubliés du Liban (Les), Christophe Rigaud, 1997

    Aujourd’hui, le Liban compte encore 360 000 réfugiés palestiniens, en attente de retour, coincés dans des camps, exilés depuis 50 ans. Ce film retrace l’histoire de la diaspora palestinienne au Liban.

  • Paradjanov. Le dernier collage, Rouben Kevorkiantz, 1995

    L'amour, la mort, l'exil, son cercle d'amis, Tiflis, Kiev et Erevan où il vécut, constituent les sept tableaux du récit de Sergueï Paradjanov, monumental cinéaste du Caucase.

  • De mères en filles, Diane Baratier, 1996

    La préparation d’un couscous, de pâtisseries de fête, et d’autres plats sont l’occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l’apprentissage de leur savoir-faire. Une discussion enflammée s’engage entre mères et filles qui ne considèrent pas la vie de couple de la même manière. La cuisine traditionnelle telle que ces femmes l’ont apprise de leurs mères semble un refuge contre le déracinement et l’exil sans fin, puisque l’Algérie est déchirée et n’offre plus de solution de retour.

  • Simone est si loin, Amel Kacichaouch, 1996

    Documentaire sur Simone, qui a vécu la majorité de sa vie en Algérie. Sous la menace du terrorisme intégriste, à 83 ans, elle vit à Paris un exil douloureux et nostalgique.

  • Algériennes 30 ans après, Ahmed Lallem, 1995

    30 ans après avoir réalisé « Elles », le réalisateur retrouve les jeunes lycéennes algériennes devenues femmes, qui vivent soit en exil soit en Algérie.

  • Goulili, dis moi ma soeur, Collectif, 1991

    Les femmes sahraouies racontent l’exil, les tortures, les souvenirs et les difficultés de la vie des réfugiés.

  • Escale de Guinée (L’), Franssou Prenant, 1987

    Le film n’est pas un documentaire sur la Guinée, pas plus qu’un journal de bord, il est la conjugaison du voyage et de la mémoire de la réalisatrice, du regard de l’exilé volontaire et de la vie qui mène son train.

  • Quatorze juillet 1939, Au camp de concentration de GURS, Irène Tenèze, 1984

    Le 14 Juillet 1939, républicains espagnols et brigadistes internationaux, exilés en France, ont fêté le 150ème anniversaire de la Révolution Française dans le camp de concentration de GURS, près de la ville de Pau.

  • Documenteur, Agnès Varda, 1981

    L’autre côté de Los Angeles sans soleil ni glamour, à travers l’histoire d’une femme exilée.

  • Lost Lost Lost, Jonas Mekas, 1976

    Le journal filmé d’un poète en exil qui observe avec mélancolie la vie quotidienne et bouillonnante du New York des années 1950.

  • De grands évènements et des gens ordinaires, Raúl Ruiz, 1978

    En 1978, l’Ina commande à Raúl Ruiz un documentaire sur les élections législatives dans le 11ème arrondissement de Paris. Entre les mains de Raúl Ruiz, exilé chilien à Paris, ce tournage devient également le prétexte d’une réflexion sur le documentaire, un reportage sur le reportage.

  • Em busca de Iara, Flavio Frederico, 2013

    La vie de l’ex-guérillera Iara Iavelberg, qui a décidé de laisser derrière elle une vie familiale confortable pour s’engager dans la lutte armée pendant la dictature militaire.

    Mot-clé : Exil

  • Stazione (La), Valerio Zurlini, 1953

    Sans commentaire, la caméra observe à l’aube la nouvelle gare de Roma Termini. Les gens s’y posent, s’y croisent… En filigrane, une métaphore de l’attente et de l’exil.

  • Vidas Deslocadas, João Marcelo Gomes, 2010

    Une famille de réfugiés palestiniens vit dans la ville de Porto Alegre au Brésil. Avant d’arriver au Brésil, ils ont vécu dans un camp de réfugiés et en Irak. Le documentaire filme le quotidien de la famille, ses souvenirs, des témoignages sur la vie en Irak et en Palestine, les problèmes avec la langue et la nouvelle vie.

    Mot-clé : Exil

  • Ici ou là-bas Droit du sol, Diden Zegaoui

    Exilés malgré eux en Algérie par leurs propres parents, de jeunes Beurs témoignent de façon poignante de l'écartèlement entre deux cultures, au gré d'un va-et-vient avec la France où nous ramène l'ombilic de leur rêve. "Ici ou Là-bas" s'attache au sort spectaculaire de ces jeunes, dont le devenir va brutalement rimer avec la double exclusion, proposant une approche transversale de la frontière de l'incompréhension, tant en France qu'en Algérie. - Présentation éditeur

  • Retour à Babylone, Abbas FAHDEL

    "Après 25 ans d'exil, de retour dans son pays d'origine l'Iraq, et dans sa ville natale Babylone, le réalisateur s'interroge : "Que sont devenus mes anciens amis ? Qu'est-ce que la vie d'ici a fait d'eux ? Qu'est-ce que la vie d'ici aurait pu faire de moi si je n'avais pas choisi de suivre ailleurs le jeune cours de ma destinée?" Au travers de sa quête-enquête dans sa ville natale et de ses rencontres avec ses anciens amis, c'est toute la situation actuelle de l'Iraq qui transparaît en filigrane: ravages de la dictature de Saddam Hussein, séquelles de la guerre avec l'Iran et de la guerre du Golfe, conséquences tragiques de l'embargo imposé par les Nations unies." - Agat Films & Cie

  • Décibled, la fusion musicale aux sources de l'Algérie, BENSMAÏL Malek

    Entre l'exil et la résistance, le bled et la France, la gouaille et la classe, le rock et la transe, les racines et l'urbanité, ce film voyage dans les musiques résultant de diverses fusions algériennes : les unes d'origine millénaire, les autres contemporaines, certaines classiques et savantes ou populaires et imprégnées d'influences locales ou même incantatoires et sacrées. Amazigh Kateb de Gnawa Diffusion, fils du poète Yacine Kateb, ose l'interprétation d'"Au fond de la nuit" d'Aragon sur une mélodie poignante, entre blues de griot et swing gnawa. S'il jongle avec les idiomes hip-hop-ragga, il excelle dans l'expression francarabe, un genre qui triomphait dans la variété populaire, des années 1940 à l'Indépendance. Entre improvisation et apprentissage du répertoire poétique à la base de leur musique, les six artistes du Diwan de Béchar incarnent le renouveau afro-arabo-berbère qui "fait tomber les gens dans la danse". Avec Markunda Aurès, un répertoire féminin méconnu des Aurès, des chants de procession très anciens revivent en langue chaoui. Dans Djam et Fam, l'amour du groove réunit, autour du violon de Djamal, un "combo" aussi à l'aise sur scène que sur un plateau de télévision. Enfin, Malik, qui frotte le rhythm&blues et la culture house-techno au raï, nous présente Aziz Smati, figure incontournable du journalisme musical algérien. (Anaïs Prosaïc, CNC-Images de la culture)

  • Mon voisin le kurde, Luis Miranda

    Des millions de kurdes ont pris le chemin de l'exil depuis la fin de la Première Guerre mondiale suite à la succession de politiques d'assimilation : Wali est l'un d'eux. Ce "kurde alsacien" vit en France depuis 25 ans sans jamais être retourné au Kurdistan. Mais récemment, Wali a obtenu la nationalité française, il peut enfin envisager de retourner au pays, pour assister aux célébrations du Newroz, le nouvel an kurde. I

  • Le monde est ma maison, Sepideh FARSI

    En écho aux confidences de huit exilés iraniens - femmes et hommes cadrés au plus près, en intérieur et dans l'intériorité méticuleuse de leurs souvenirs - Sepideh Farsi choisit de filmer en extérieur un Iran hivernal, tout de gris, de neige et de boue, de silhouettes sombres et d'habitations désolées. Un point de vue contredisant volontairement la mémoire magnifiée des réfugiés, évoquant "le pays perdu". Leur "je me souviens" renvoie toujours aux maisons d'enfance. Ici, "les maisons condamnent à sortir au lieu d'inviter à entrer". Dans leurs intérieurs, les photos du passé, les calligraphies, les tapis ou un recueil de poèmes de Hâfez ne parviennent pas à faire oublier la douleur de l'exil. Surtout celle, intense, des débuts, "quand les regards glissent" sur les nouveaux venus, alors que ceux-ci ne cherchent que "des ressemblances avec le pays quitté". Néanmoins, la nostalgie s'apaise avec le temps. Certains, même, s'attachent à la France, s'adaptent "aux règles du jeu d'une autre société". Pour tous, en revanche, la langue d'origine devient cette maison immatérielle "qu'on peut emmener partout", qui maintient le lien et l'appartenance. Et c'est en persan qu'ils nous récitent poèmes et contes, qu'ils décrivent la maison du passé, les bruits qu'on y percevait, les odeurs du jardin. Et les variétés infinies des couleurs du ciel iranien et de la mer Caspienne. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • La maison Rwandaise, Julien GRANJOUX

    "Oublier cela n'est pas possibble..." Entre l'exil de Marcel et la naissance de ses deux enfants, "l'année 1994 est passée par là"." -(Ateliers Varan)

  • Trajectory Drift, Iván Castiñeiras Gallego

    Dans un container, entre les caisses de marchandises, deux hommes racontent leur exil. Leurs récits et leurs passages des frontières infinis se rejoignent dans un rêve commun : atteindre l'Angleterre. - Présentation éditeur

  • Sinto a tua falta, Lucas Roxo

    En février 1971, ma grand-mère laisse sa fille au Portugal pour venir s'installer en France. Quarante ans plus tard, elle retourne sur le chemin de l'exil et écrit les lettres qu'elle ne lui a jamais envoyées. ontre un ancien légionnaire qui a vécu, il y a bien des années, en Algérie...(G.R.E.C)

  • Lounis Aït Menguellet, Yves Billon

    Ses concerts rassemblent plusieurs générations d'Algériens d'origine kabyle, profondément attachés à leur langue, leurs valeurs et leur culture. Lounis Aït Menguellet est ici en concert au Colisée de Roubaix. Entre rythmiques nerveuses et lamento, esquisse d'un pas de danse et palpitation du sentiment d'urgence, la musique martèle la force des textes. Chants de souffrance séculaire, d'exil et de patrie perdue, de lutte et de résistance. - Présentation éditeur

  • Kateb Yacine, poète en trois langues

    Pour Kateb Yacine (1929-1989), libérer l'Algérie, c'était lui rendre sa véritable langue et son histoire. Écrivain d'abord de langue française – langue dans laquelle il a découvert le sens du mot “révolution” - il se met rapidement à l'arabe dialectal algérien pour se faire entendre de son peuple. À partir de l'Indépendance, il s'engage pour la reconnaissance du tamazigth (berbère), langue d'avant la colonisation araboislamique. Décédé en exil à Grenoble, Kateb Yacine est inhumé en Kabylie un an après le soulèvement de la jeunesse. Dans le cortège où figurent des étudiants en lutte et des amis qui seront assassinés au cours de la décennie suivante, on chante l'Internationale en tamazight. Ces images tournées par Jean-Pierre Lledo encadrent une longue interview où l'écrivain – poète, romancier et dramaturge – retrace les étapes de sa prise de conscience. - Présentation éditeur

  • Ciao compagni, Marco Astolfi

    Au début des années 1920, l'ascension du fascisme en Italie obligeait des milliers de travailleurs antifascistes à émigrer. Une grande partie choisirent la France comme terre d'exil. Dans "Ciao Compagni", Nella, Darno, Carlo et les autres nous racontent leur parcours de vingt ans, les joies et les déceptions entre la marche sur Rome et l'exécution de Mussolini à Dongo. Point commun de leurs récits, l'esprit d'insoumission, la volonté de poursuivre la lutte dans leur nouvelle terre d'accueil. La France devient alors le théâtre d'autres batailles et des premières victoires pendant le Front populaire. Puis, viennent l'engagement durant la guerre d'Espagne et dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. En toile de fond des événements, l'utopie communiste et l'écho de la révolution en Russie. Certains des témoins vécurent le communisme comme une religion, d'autres comme la seule alternative pour s'opposer de manière concrète et organisée à l'oppression fasciste. Les témoignages sont appuyés par des images d'archives, photos et documents sonores retraçant les moments clés de cette période sombre de l'histoire européenne. - Présentation éditeur

  • La double vie de Roukhsar, Hushyar Darweshyan

    La double vie de Roukhsar raconte l’étonnante histoire de Loukman, une adolescente de dix-sept ans, exilée du Kurdistan iranien, qui vit dans un camp de réfugiés près de Suleymani.

  • Welcome to paradise, Emmanuel POUTTE

    "Welcome to paradise retrace l'arrivée et l'installation aux Etats-Unis de Fosia et Aden, une jeune fille et un jeune homme acharaf originaire de Somalie, qui ont séjourné pendant plus de quinze ans dans un camp de réfugiés au nord-ouest du Kenya. Deux jeunes parmi temps d'autres, déplacés sous l'égide de l'O.N.U. et de l'O.I.M. (Organisation Internationale pour les Migrations). Leur parcours illustre de manière exemplaire ce que vivent des millions d'autres réfugiés qui, sous la pression des contraintes politiques ou économiques, sacrifient leur culture, leur manière de vivre, pour une hypothétique vie meilleure.En suivant Fosia et Aden, depuis leur quotidien dans le camp de réfugiés de Kakuma jusqu'à leur installation et leur intégration dans leur nouveau lieu de vie, nous dressons le portrait d'un exil. Un exil qui questionne les valeurs dominantes de notre civilisation occidentale." Lux fugit film

  • Un coeur gros comme ça, François REICHENBACH

    Journal intime de Abdoulaye Faye, jeune homme venu tout droit de Dakar, pour disputer à Paris son premier grand combat de boxe. Ce long métrage est l'un des premiers de François Reichenbach après que le jeune réalisateur qu'il était alors ait tourné nombre de courts métrages aux Etats-Unis. Il a trouvé là-bas avec les nouvelles caméras portables à l'épaule, le matériel qui induit son style : un cinéma direct, qu'il importe ici en France. Et c'est ce regard d'exilé qu'il a eu pour les Etats-Unis qu'il retrouve ici, dans les yeux de ce jeune Sénégalais qui débarque à Paris. Il se fait donc le confident des états d'âme du jeune boxeur, tente d'en faire le film et réussit une peinture impressionniste du Paris des années soixante. (résumé éditeur)

  • Un ciel a part, Maria PINTO

    Dès que l'on franchit la porte, c'est le Portugal. On entre là et on oublie la France. C'est un territoire symbolique avec ses codes et ses rituels que le film explore. Peut-être est-ce une deuxième vie, une vie parallèle pour recréer ce qui a été perdu sur les chemins de l'exil.

  • Toumouranke, Cheikh NDIAYE

    Un reportage très complet sur la vie des Africains à Paris alliant le maintien des liens avec la tradition et l'intégration dans la société française. Sont tour à tour présentés : la vie dans les foyers, les projets de retour et de transformation du village, la famille... Et aussi les grandes questions que posent la polygamie, l'alphabétisation des femmes ou l'avenir des enfants à la culture métissée. Il est aussi débattu d'une intéressante orientation : celle qui fait de plus en plus des africains exilés des acteurs de développement de leur propre pays. (résumé éditeur)

  • Togo blues, Assane OUEDRAOGO, Colette Agnès Sylvie ISAMBERT GAILLOUR GADMER

    Togo Blues évoque la nostalgie d'une dame qui malgré ses 20 ans d'exil en France, n'arrive pas à s'y faire. Confrontée au racisme dans son travail de "dame pipi', elle ne rêve que d'une chose : rentrer au Togo.

  • Terre de refuge, Favio FISCHER, Hernan BELON

    "Dans le courant des années soixante-dix, plusieurs dictatures militaires sont instaurées dans les pays latino-américains pour éradiquer l'action de mouvements politiques et sociaux jugés subversifs. Des arrestations entraînent l'exil d'un million et demi de Latino-Américains. Plusieurs milliers d'entre eux - Chiliens, Argentins et Uruguayens, surtout -, arrivent en France. Ceux qui viennent à Grenoble demeurent très reconnaissants de l'accueil qu'ils y reçoivent. C'est la raison pour laquelle les réalisateurs du documentaire Terre de refuge ont choisi cette ville pour tourner leur film. Ainsi vont-ils à la rencontre d'un groupe d'exilés qui racontent leur passé, leurs souffrances et témoignent du processus singulier de leur intégration progressive à la société française."- ( Musée de la résistance et de la déportation)

  • tata cedron le retour de Juancito Caminador, Fernando PEREZ

    Tata Cedrón est un film documentaire qui propose un portrait musical et biographique du grand musicien de Tango Juan "Tata "Cedrón, et de son fameux quartet, le "Cuarteto Cedrón". Né dans la banlieue de Buenos Aires à la fin des années 30, Cedrón s'est rapidement imposé comme l'un des musiciens de Tango les plus novateurs et talentueux de notre temps. Il s'exile à Paris en 1975 après le coup d'état militaire, d'où il éditera près de 30 albums majeurs et parcourra le monde avec le Tango.

  • Souffle, Cristophe TRAHAND

    "C'est un jeune homme qui souffle dans une trompette, inlassablement, depuis sa plus tendre enfance. Ibrahim Maalouf joue d'une trompette à quart de ton, inventée par son père. Un instrument unique dont s'échappent les sons de l'Orient. Dans le souffle de ce jeune homme, il y a la guerre, l'exil, la filiation, la difficulté à écrire des notes. Il y a aussi des rencontres. Avec l'écrivain Amin Maalouf, son oncle. Avec des musiciens avec lesquels il joue ses compositions. Entre Paris et Beyrouth, nous l'accompagnons dans les lieux où il habite, où il répète, où il compose. Entre deux mondes, il cherche la musique qui lui ressemble. L'exil et l'impossibilité du retour. La transmission, la relation père-fils, ce père qui invente et ce fils qui joue. L'unicité de cette trompette à quart de ton. Entre la France et le Liban, ce sont autant de thèmes qui émaillent le portrait de ce jeune trompettiste de jazz aux influences multiples." - (Doc net)

  • Simone est si loin, Amel KACICHAOUCH

    Simone, 82 ans, a vécu à Alger pendant 63 ans. En 1993, alors qu'elle est en France pour venir voir ses enfants, ses amis algériens lui recommandent de ne pas rentrer car des islamistes sont venus la chercher. Simone a la double nationalité, mais elle se sent plus Algérienne que Française. Contrainte à l'exil, elle est livrée à ses souvenirs. Elle se remémore avec émotion ses années à Alger et les joies simples d'une vie remplie d'amis, de fêtes et de sorties. Elle avait pris ses distances avec les pieds-noirs qu'elle trouvait trop racistes. A Paris, elle retrouve des amis. Ils se rappellent la dure période que fut la guerre d'Indépendance, alors que la torture et la prison guettaient leur groupe qui soutenait la lutte algérienne. Aujourd'hui, elle n'a plus envie de rien, mais elle s'oblige à se promener dans cette ville qu'elle ne connaît pas. (Nathalie Magnan, CNC-Images de la culture)

  • Reinette l'Oranaise - Le Port des amours, Jacqueline GOZLAND

    La septuagénaire Reinette l'Oranaise, Juive née en Algérie, est l'ultime dépositaire de la tradition arabo-andalouse. Aveugle depuis l'âge de deux ans, elle s'est forgée une personnalité captivante et émouvante. En concert (au New Morning à Paris) ou dans ses interviews, la diva de la chanson judéo-arabe rappelle que la musique est son refuge vital et le remède contre la déchirure de l'exil. Reinette l'Oranaise apprit le braille et le cannage de chaises. Le fameux chanteur et maître classique Saoud Medioni (ou Saoud l'Oranais) enseigna à l'adolescente le chant et le luth. Un jour, il dit d'elle avec affection et considération : "Elle voit tout, même quand je fais un sourire à une femme." Il fut déporté par les Allemands. Reinette ne le revit plus. En 1961, elle dut quitter l'Algérie. Une blessure incurable, qui la fait réagir avec véhémence quand on évoque un éventuel concert dans son pays natal. Georges Moustaki vient l'écouter au New Morning où son fidèle complice musical, l'érudit Mustapha Skandrani, l'accompagne au piano. Le compositeur algérien Safy Boutella rend hommage à cette mère spirituelle, qui perpétue le répertoire populaire et l'héritage classique multiséculaire. Fara C. - CNC, Images de la Culture

  • Passeurs d'entre deux rives, Najib DHOUM, Allan WISNIEWSKI

    "Les prémices de cette histoire se situent en terre berbère et en pays d'islam, aux confins des régions montagneuses de l'Anti-Atlas marocain, dans le plus occidental des États du Maghreb, à la charnière de l'Afrique et de l'Europe. De là, dans les années 60, sous les regards inquiets des anciens et de leurs familles, de jeunes adolescents, souvent analphabètes ont quitté leurs foyers. Et ces nouveaux migrants de l'ère industrielle ont alors gagné les noirs chantiers de l'Europe. Aujourd'hui, trente années se sont écoulées pour ces migrants de la première heure. Les soubresauts économiques des années 80 les ont quelque peu malmenés dans leurs pays d'accueil. Et, en cette période de mondialisation de l'économie et du difficile équilibre des flux migratoires, ils se sentent bien souvent tiraillés entre la rupture définitive avec un pays d'accueil et l'éternel désir de retour dans leurs villages dans lesquels, à cause de leur exil, ils ne peuvent prétendre retrouver un statut social. Pourtant, depuis quelques années, certains d'entre eux ont décidé de relever le défi de cette ambiguïté. Un défi qui les a amenés à imaginer un nouveau mode de relation avec leur pays d'origine qui favorise le développement de leur région natale. Une idée simple qui propose d'associer chacun, villageois, émigrés, Européens, par leur créativité, leur épargne, leur savoir faire dans le développement des villages d'origine tout en respectant l'harmonie et les besoins des communautés du monde rural."-( Marjane )

  • Nous /Autres, Giovanni CIONI, Nejma HADJ

    Helga et Yann sont amis depuis longtemps. Ils ont connu la persécution, la disparition des proches, la misère, l'exil. Ils ont construit une nouvelle vie. Une vie où être heureux, avec des hauts et des bas, certes, une vie où on peut s'amuser et surtout ne rien regretter. Helga et Yann habitent un quartier du centre de Bruxelles, là où vivent d'autres exilés d'aujourd'hui. NOUS/AUTRES est un un voyage à travers l'histoire de leur existence, à travers leur présent. Dans ce présent, l'autre, immigré, réfugié, est là. Il habite la même ville, le même quartier, la même rue... (Iota Production)

  • Naître quelque part, Claude BAGOE-DIANE

    Pendant l'année 2006, dans une PMI de Seine-Saint-Denis, j'ai filmé des groupes de parole de femmes étrangères accouchant en France. Il m'arrivait d'accompagner certaines pour une visite médicale, une demande auprès d'une association ou, dans le cas d'une personne « sans papiers », sur le parcours kafkaïen et interminable qu'impose l'accès à la régularisation. Nous parlions d'un tas de choses pendant ces heures d'attente, de leur situation administrative, de la famille restée au pays, de leur relation à leur mari, de leur misère, de leur espérance. Elles étaient endurcies par les épreuves, opiniâtres, pleines de rage et pourtant rieuses, incroyablement vivantes. Je découvrais que, pour beaucoup d'entre elles, les raisons économiques de leur migration venaient loin derrière le désir d'intégrer un pays où elles pourraient décider « librement » de leur choix de vie. Pour autant elles aimaient le pays qui les avait vu naître, elles se sentaient des devoirs envers leur parentèle, leur village, leur culture, même quand les raisons de leur exil avaient été leur rejet. Pour leurs enfants, elles désiraient « la réussite », de celle qui les rachèterait de toutes les humiliations qu'elles subissaient depuis l'enfance et maintenant en exil. Oui « la réussite » effacerait tout. L'enfant devenait donc le bras armé de leur intégration.

  • Les soldats inconnus, Samia CHABANI

    "Le film documentaire de Samia Chabani intitulé "Les soldats inconnus" évoque la participation des indigènes de l'Empire colonial français à la Deuxième Guerre mondiale. Cette participation singulière donne corps à l'histoire de la France et à ses relations avec ses anciens protectorats et colonies. Les anciens combattants rencontrés dans les Bouches-du-Rhône, à leur domicile ou dans le foyer Sonacotra Saint-Jean de Port de Bouc, font partie de ceux qui ont pu revenir pour faire valoir leurs droits. Ils sont pour autant pris au piège du temps qui passe et de l'éloignement d'avec leur famille, pour laquelle ils se sont exilés afin d'améliorer leurs conditions de vie. A l'occasion du soixantième anniversaire du Débarquement de Provence, les sollicitations furent nombreuses pour accueillir aux différentes tribunes officielles des anciens combattants de l'armée d'Afrique. Cependant, au-delà des commémorations et des remises de médailles, peu de personnes étaient informées de leurs parcours de vie et des conditions de leur recrutement sous les drapeaux français. Quel est le lien entre la sujétion de ces soldats français mais non citoyens et leurs difficultés actuelles à faire valoir leurs droits ? Ce documentaire a vocation à ouvrir le débat, auprès d'un public scolaire comme de tous publics, et à proposer des éléments de réponse historiques et juridiques." -(réseau)

  • Les Sénégalaises et la Sénégauloise, Alice DIOP

    La réalisatrice Alice Diop est née en France, de parents sénégalais. En passant un mois au Sénégal, munie d'une petite caméra, elle filme la vie quotidienne. Elle dresse le portrait de trois femmes de sa famille : Néné et ses deux filles Mouille et Mame Sarr. "Ce film, c'est le portrait d'une cour et des femmes qui y vivent, trois Sénégalaises urbaines. Une mère et ses deux filles. Cette cour c'est un peu la métaphore du gynécée au Sénégal : un espace cloisonné, exclusivement féminin, où face à l'adversité du quotidien, certaines luttent, tentent de se battre quand d'autres attendent, "lézardent" et rêvent de partir. Ici, il n'y a pas d'hommes mais beaucoup d'enfants, des allées et venues, un vaste chaos géré par ces femmes qui, seules, font en sorte que tout tienne. Cette cour, c'est la cour de ma mère, celle de son enfance. Cette cour, j'aurais pu y naître." Je filme en quelque sorte ce qu'aurait pu être ma vie, je réalise qu'il s'en ait fallu de peu pour que je naisse du "bon côté". Je mesure d'ici ce que l'exil transforme, tout ce que l'on perd en partant, tout ce que l'on gagne.

  • Les gens des baraques, Robert BOZZI

    "En 1970, j'ai filmé la communauté portugaise du bidonville de Saint-Denis. Je la voyais en danger de mort, pourtant au fond d'une baraque, il y avait une mère et son enfant nouveau-né. Leurs regards amoureux ne m'ont jamais quitté. Vingt cinq ans plus tard, j'ai voulu retrouver Les Gens des Baraques, savoir comment ils avaient traversé ce temps." Roberto Bozzi C'est par le réseau communiste que Robert Bozzi retrouve peu à peu « ceux des baraques », relogés sur Saint-Denis ou retournés au pays après la démolition du bidonville. Sur les images de 1970, visages d'enfants graves et d'hommes las, portraits de groupes dans la fumée, la brume et la boue, Olga, Monsieur Diez, l'ancien coiffeur, Maria et Rico racontent aujourd'hui ce qu'était la vie quotidienne : les rats, la misère, les humiliations, les rires et la joie quelquefois, pour « faire du beau avec du moche ». Retrouvés eux aussi, Joual, alias René, le réfugié politique, qui a choisi de finir sa vie « chez lui » en France, et Maria Albertina, « la femme à l'enfant ». Son « nouveau-né au regard amoureux » est devenu maintenant un jeune homme, fraîchement émigré en Suisse, travailleur clandestin, exilé une fois de plus. Doucha Belgrave

  • Les gens de la moitié du chemin, Hélène CHATELAIN

    Qui sont les réfugiés hmongs ? D'où viennent-ils, eux qui au Laos étaient déjà réfugiés ? Comment vivent-ils la perte inexorable de leurs traditions ? Une apprentie coiffeuse de 20 ans nous sert de guide pour connaître sa communauté installée depuis dix ans à Toulouse. Les Hmongs s'emparent peu à peu de ce film pour écrire en images l'histoire de leur peuple, une histoire réelle et mythique qui n'a été jusqu'ici transmise que par les anciens. Débutant comme un poème mythologique, le film d'Hélène Châtelain fait appel à des matériaux visuels et sonores divers : reportage sur la vie communautaire et ses rites, archives TV des guerres d'Indochine, documents photographiques. Les voix elles aussi tissent une trame complexe : voix off de la jeune réfugiée hmong, de son oncle Liu, enseignant (guide dans le visible) et de sa grand-tante chamane (guide dans l'invisible), commentaire de la réalisatrice. Le montage vidéo recourt à des incrustations, des superpositions, des courts-circuits. Cette écriture filmique compose une histoire qui n'a rien de linéaire ni de stable, car c'est celle d'un petit peuple de montagnards sans écriture, si méprisés en Asie qu'on les nomme Miaos ("sauvages"), persécutés au Laos pour avoir pris le parti des Français et des Américains, et désormais dispersés. Confrontée dans l'exil au risque de perdre le sens de sa tradition et jusqu'à son identité, la communauté hmong cherche ici à construire sa réponse. Eva Ségal - CNC, Images de la Culture

  • Les frères des frères, Richard COPANS

    De 1954 à 1962, pendant la guerre d'Algérie, des Français ont aidé concrètement le FLN en France : hébergements, faux papiers,passages de frontières, transports de fonds Attachés aux idéaux de la République ou révolutionnaires tiers mondistes, ils voulaient construire un pont d'amitié entre les peuples. Ils ont payé de la prison et de l'exil leur engagement. Quatre anciens du réseau Jeanson se remémorent cette période. Aujourd'hui, ils ne sont plus des traîtres ou des héros mais des témoins qui racontent « leur » guerre avec une passion adoucie par le temps.

  • Les éclaireurs, Simone FLUHR, Daniel COCHE

    Dans une maison jaune au cœur de Strasbourg, des gens venus de tous les coins du monde livrent par bribes leur espoir de trouver un refuge suite aux persécutions qui les ont fait basculer dans l'exil. Progressivement, une autre violence va se superposer à la violence passée : celle qu'on leur fait subir, ici, chez nous... Ce film interroge l'état d'une société criminalisant ceux qui cherchent la sécurité et notre protection. Il montre aussi le combat mené au quotidien par les citoyens qui sont les témoins, plus ou moins impuissants, de leur désespérance. Présentation éditeur

  • Les chemins de la mémoire, José-Luis Penafuerte

    Espagne, 1975 : mort du dictateur Franco, au terme de quarante ans d'un régime répressif qui a fait des centaines de milliers de victimes - orphelins, prisonniers, exilés, déportés, torturés. Aujourd'hui, plus de trente ans après, l'Espagne commence à lever le voile sur cette période, et à rendre justice aux victimes du franquisme. Pour la première fois, un film rend compte de ce processus de reconnaissance et de deuil, qui devrait permettre à l'Espagne de vivre en paix avec son terrible passé... (résumé éditeur)

  • Le lion, sa cage et ses ailes, Armand GATTI

    "Dans la nébuleuse montbéliardaise, la fraction géorgienne est à part." Entre Severian, Michel ou Charles, exilés géorgiens qui tutoient le centenaire, et les jeunes migrants temporaires qui viennent travailler à Sochaux pendant quelques mois, la 2e génération, née à Montbéliard, s'interroge : peut-on être progressiste quand le nom qu'on porte vient de la terre où la révolution de Lénine signifie "colonisation" ? Severian, qui a été vice-président du parti démocrate géorgien, puis OS pendant 40 ans, vit dans ses livres. Charles, 37 ans OS chez Peugeot, non comprises les années de captivité en Allemagne en tant que volontaire dans l'armée française, a sculpté une poutre retraçant, entre mythes et légendes, l'histoire de la Géorgie depuis le XIIe siècle. Il nous la raconte pendant 20 minutes de film. La sculpture pourrait entrer au musée, ce qui serait tout un symbole pour la culture des immigrés à Montbéliard. "Le Géorgien ne vit que dans l'Histoire, celle des 50 dernières années qu'il a engloutie dans ses cauchemars, celle des siècles à venir où le retour à l'Indépendance est inscrit" commente Armand Gatti. Charles et ses compatriotes semblent en effet écrasés par le passé. La 2e génération porte un regard critique : peut-on être d'accord avec les souhaits, et parfois plus, de victoires hitlériennes pendant la 2nde Guerre mondiale, de la part des Géorgiens de l'intérieur comme de l'extérieur ? Stéphane Gérard, CNC-Images de la culture

  • La traversée solidaire, Jean ORTIZ, Dominique GAUTIER

    Le Winnipeg, c'est le nom du bateau-espoir qu'un poète chilien, Pablo Neruda, et le gouvernement espagnol en exil, affrétèrent à la Compagnie France-Navigation (créée par le PCF pour contourner la honteuse « non intervention ») afin d'amener au Chili plus de 2000 Républicains espagnols ; ils étaient parqués dans les « camps dits de concentration » de la IIIe République française. Ces combattants antifascistes furent accueillis en France de façon indigne, et devenus de surcroît « indésirables » de par un décret du « radical » Daladier. Nommé consul pour l'immigration, à Paris, par le gouvernement chilien de Front Populaire et son président, Aguirre Cerda, le poète obtient que plus de 2 000 « rouges » Espagnols sortent des camps, et puissent embarquer pour le Chili. Le bateau partit de Trompeloup, Pauillac, dans les premiers jours d'août 1939, et après une épopée d'un mois et de 15 000 km, arriva à Valparaiso, le 3 septembre 1939, jour de la Déclaration de guerre. Les proscrits furent reçus, au Chili, en « héros » La plupart y resteront, s'enracineront, apporteront leur savoir-faire d'agriculteurs, de pêcheurs, de peintres, de bâtisseurs au pays de Neruda et d'Allende, conserveront leurs idéaux et leur Espagne républicaine au coeur Les matelots du Winnipeg, la plupart militants communistes, seront l'objet d'une conspiration ourdie par le capitaine du navire (futur « collabo »), et les autorités françaises. Ils seront déclarés « mutins » et au retour, emprisonnés de longs mois au Fort du Ha. Cette histoire d'étrangers, d'exils, d'« indésirables », de solidarité, d'antifascisme, Jean Ortiz et Dominique Gautier la racontent au présent.

  • La traversée, Patrice Dubosc

    L'accueil des patients migrants sur une toile de fond assez douloureuse : l'exil, la fuite, la séparation d'avec les siens, la vie dans la solitude, l'échec scolaire des enfants, l'abandon de la langue maternelle, la perte du travail, la maladie...Il ne s'agit pas temps ici d'évoquer ce que peut faire un hôpital de Seine-Saint-Denis comme Avicenne pour y répondre que de montrer comment, de façon plus engagée peut-être certains résistent encore pour tenter de sauver les valeurs qui les animent. - Présentation éditeur

  • La pépinière du désert

    "Pour Mostafa le vieux, il est trop tard pour choisir entre son Maroc natal et la France où il vit depuis trente ans et où ses cinq enfants sont nés. Il a pourtant subi l'exclusion dans un petit village de l'Essonne où il tenait une épicerie, réalisant son rêve de vivre à la campagne. C'est là qu'il a fait la connaissance de Brahim, un SDF marocain qu'il a logé et qu'il a aidé à retrouver sa dignité. Et puis un jour, Brahim est mort d'un arrêt cardiaque. Pour Mostafa le vieux, cette mort a sonné comme une défaite. Resté le seul Arabe du coin, il est reparti vivre avec femme et enfants en banlieue parisienne dans une cité où les Maghrébins sont en majorité. Ce retour est pour lui le constat d'un échec, celui de l'intégration. Il se met à penser que c'est au Maroc où il revient chaque année pour les vacances, qu'il peut encore agir pour les jeunes qui, au péril de leur vie, se laissent attirer par les mirages de l'Europe. Il y fait la connaissance de Mostafa le jeune qui, revenu de sept années d'exil en Europe, a décidé de vivre du travail de la terre en plein désert du Mengoub et même d'y créer une pépinière afin d'aider les fellahs de la région à croire de nouveau en l'avenir. En le rencontrant, Mostafa le vieux, à défaut de pouvoir revenir en arrière et de retrousser ses manches à ses côtés, décide de l'aider depuis sa cité à Evry, à trouver de l'argent par tous les moyens dont il dispose, à chercher les subventions qui manquent cruellement à Mostafa le jeune au Maroc." -(Gédéon)

  • La nuit remue, Bijan ANQUETIL

    C'est une histoire d'amitié. Sobhan et Hamid. Deux jeunes Afghans. Le voyage depuis l'Aghanistan jusqu'à Paris les a réunis. C'est là, autour d'un feu de fortune allumé au bord d'un canal, qu'ils se sont retrouvés. 'La nuit remue' montre ce qui se passe parfois la nuit tombée au coeur de nos villes. Un film sur les passagers de la nuit en Europe, sur une jeunesse afghane qui se vit dans l'exil et qui, clandestinement, écrit son histoire. Avec des actes, des mots et des téléphones portables. G.R.E.C

  • La leçon sibérienne, STARON Wojciech

    Malgorzata, jeune Polonaise au sortir de ses études, traverse en train toute la Russie pour rejoindre son poste en Sibérie : pendant un an elle va enseigner le polonais aux descendants de ses compatriotes exilés. Un jeune homme, qui va réaliser là son premier film, l'accompagne avec sa caméra. (Résumé éditeur)

  • La langue de Zahra, Fatima Sissani

    "Les Kabyles existent d'abord par la parole. Chaque geste, chaque instant de leur quotidien peut donner lieu à une langue de vers, de métaphores, de proverbes... Ne dit-on pas que dans ces contreforts montagneux dont ils sont les hôtes, la joute oratoire était un exercice courant ? Une réalité qu'on se représente mal lorsque l'on plonge dans la société de l'immigration où ces hommes et femmes, souvent analphabètes, sont relégués exclusivement au rang d'ouvriers et de femmes au foyer On imagine alors mal les orateurs qu'ils deviennent lorsqu'ils retournent dans leur langue. Cette réalité, je la pressentais. J'en ai réalisé toute l'acuité, mesuré la dimension en filmant ma mère, son quotidien et son histoire. J'ai vu, fascinée, une femme arrimée à sa langue de façon indéfectible. Une femme dévoilant une oralité transmise de génération en génération. Une langue charriant éloquence et poésie pour dire l'enfance bucolique, l'exil, la pauvreté Cette langue, c'est l'ultime bagage que des milliers d'émigrants kabyles ont emporté avec eux Une langue pour se construire un ailleurs qui ne soit pas que l'exil "24 images

  • La gloire de nos pères, Daniel PELLIGRA

    " Le titre emprunté à Pagnol résume assez bien le projet. «La gloire de nos pères», film documentaire, retrace l'itinéraire d'une dizaine de pères immigrés du quartier populaire Mermoz, à Lyon. Il veut recueillir la mémoire de ces hommes discrets, ces «ombres sans écart», selon le mot de Daniel Pelligra, anthropologue et cinéaste, qui a recueilli ces récits d'exil, et ces tranches de vies immigrées en France..."-(libélyon.)

  • La citadelle Europe, Gilles de MAISTRE

    Quand on a 25 ans et pas d'emploi dans un pays d'Afrique subsaharienne, le vieux continent fascine. Et ce n'est pas un désert,aussi étendu soit-il, ni un bras de mer, aussi dangereux soit-il, qui peuvent anéantir les rêves de fortune des candidats à l'exil. Pour Jonas et Roland, candidats béninois à l'émigration, le voyage marqué par le "jeu" de cache cache avec les autorités, les sommes astronomiques réclamées à chaque étape par les passeurs, les marches de nuit, le froid, la faim, la soif, parfois la mort ¿mène via Cotonou, Niamey à Agadez, puis à travers le Sahara à Tamanrasset. Plus loin, au Maroc, Ibrahim et Moussa, ghanéens, tentent de rejoindre l'enclave espagnole de Melilla. Un exode que nous avons accompagné pendant plusieurs mois. Un voyage maudit, mais pour tous ces clandestins, plutôt mourir que de rester au pays.(Artepro)

  • L'énergie de l'espoir, Jean-Marie FAWER

    "Ils ont entre 16 et 18 ans. Ils ont fui leur pays : l'Angola, la Guinée ou la Russie. Après des parcours d'une grande violence, ils débarquent clandestinement à Strasbourg. Pour l'administration, ce sont des « Mineurs étrangers isolés ». Pour d'autres - éducateurs, juristes, citoyens - ce sont des enfants qu'il ne faut pas « laisser tomber ». Ils découvrent alors des jeunes dont l'énergie à se reconstruire en France est bouleversante. Parce qu'ils n'ont pas le choix, les épreuves sont vécues comme autant de défis : l'apprentissage de la langue, la découverte d'une société aux antipodes de la leur, la solitude profonde de l'exil. Sous le regard bienveillant de ces adultes responsables, ces jeunes réintègrent petit à petit le monde des humains, partageant leurs espoirs, leurs rêves, leurs désarrois aussi. A l'heure du durcissement législatif des frontières de l'Europe, ces adultes par leur action quotidienne en faveur des mineurs étrangers résistent aux démons du repli national et s'inscrivent avec force dans les traditions généreuses de la France. Vartan, Rochette, Juliao, Mohamed et Abdalah , l'avenir de la France pour demain ?" M3M

  • L'égalité, une histoire de conquêtes, Santi VALLDEPEREZ

    Depuis le XIXe siècle et tout au long du XXe, des millions d'espagnols ont immigré en France. Chaque période d'immigration s'est caractérisée par un contexte sociopolitique et des parcours migratoires différents. Certains furent de passage ou retournèrent en Espagne et d'autres s'installèrent en France définitivement. Les migrants espagnols sont à l'origine d'un nombre considérable d'associations. Créées par las exilés politiques ou par les migrants dits « économiques », elles ont joué un rôle déterminant dans la vie des uns et des autres. Lieux de rencontres et de contact avec la culture espagnole, les associations sont aussi un espace d'échanges et de luttes pour les droits. On y trouve par ailleurs des occasions de se divertir et de créer, d'une façon générale, du lien social. Le rôle que les femmes ont joué dans la création et le développement de ce vaste tissu associatif a été déterminant tout au long de l'histoire. Aujourd'hui encore, les femmes sont certainement les plus actives et celles qui sont en train d'assurer la continuité de ce mouvement. réalisé a partir de 30 témoignages de femmes. FACEEF

  • L'arrière-pays, Safia BENHAÏM

    Fin de jour, campagne française. Une femme, ma mère, se promène dans les paysages du Morvan, où elle a choisi de vivre, parce qu'ils lui évoquaient sa terre d'enfance, le Maroc. Réfugiée politique communiste, opposante au régime du roi Hassan II, elle a vécu plus de vingt ans en exil. Dans ces paysages élus du Morvan, vont peu à peu surgir des réminiscences de l'autre lieu. Un pays s'invente dans la mémoire de l'exilée, un pays qui n'existe pas, suspendu entre le souvenir d'une terre absente et la présence d'une autre, entre l'enfance lointaine et une utopie à venir. Un territoire intérieur, une géographie et un temps mental, seul pays de l'exilée, se propage.

  • Intégrations, Michèle MASSE

    Li Dong, Jade, Lin et Wei ont quitté la Chine pour Paris. Exilées politiques ou économiques, en situation régulière ou irrégulière, depuis un an, deux ans, dix-sept ans, elles se sont intégrées ou tentent de s'intégrer dans la société française. Pour ces femmes, la réalité de la vie parisienne est bien différente de ce qu'elles s'étaient imaginées. Pourtant, il n'est pas question de rentrer en Chine les mains vides. Ce film raconte les histoires de ces femmes chinoises exilées. Au plus proche d'elles, il est témoin de leurs sentiments et de leurs pensées profondes et permet de voir par leurs yeux le quotidien d'une femme chinoise à Paris. (Résumé éditeur).

  • Histoires d'Europe VIII

    "1. Projection à l'occasion de la journée de l'Europe le 10 mai 2010 à Dijon du film réalisé en 2009, Histoires d'Europe 7, les Droits humains en Europe au Lycée européen Charles de Gaulle. 2. Présentation en images aux médias et aux partenaires financiers du résumé des reportages effectués lors de la semaine de l'Europe, le 14 mai 2010 et interview d'un élu régional sur les relations franco-allemandes et les partenariats engagés avec la Pologne et la République tchèque. 3. Réalisation d'un film documentaire de long métrage (90 minutes) et de courts-métrages autour de la réalisation du projet (suppléments) présenté au collège le 3 juillet 2010. 4. Commémoration du 20e anniversaire de la réunification allemande au collège, le 4 octobre 2010, devant 120 élèves. Projection des parties concernant l'Allemagne. 5. Projections publiques du film à Paron, Villeneuve-sur-Yonne, Auxerre. 6. Distribution du DVD aux partenaires, en particulier les musées et les associations culturelles et civiques présentées dans le DVD dans les 4 pays concernés. 7. Distribution du DVD aux collèges et aux lycées bourguignons par le Rectorat de Bourgogne. Distribution du DVD aux Maisons de Bourgogne à Mayence et Prague. 8. Mise à jour sur notre site Internet des documents pédagogiques et historiques présentant tous les partenaires et les ouvrages susceptibles d'aider les enseignants à travailler sur ces thèmes : www.realisonsleurope.fr Implication d'intervenants extérieurs sollicités : M. HAVEL, dramaturge et homme politique tchèque, ancien Président de la République tchèque. M. WALESA, syndicaliste polonais, ancien Président du syndicat Solidarno?? et ancien Président de la République. M. KERTESZ, écrivain hongrois, auteur de Etre sans destin, Liquidation, prix Nobel de littérature. M. WAJDA, cinéaste polonais, auteur de L'homme de marbre, L'homme de fer, Danton et Katyn. M. KUNZE, poète allemand, dissident en DDR, auteur de Un jour sur cette terre. M. SEMPRUN, écrivain espagnol, scénariste de l'Aveu et ancien responsable du Parti communiste espagnol. M. GAVRAS, cinéaste français, auteur de l'Aveu d'après le témoignage d'Artur London. M. UHL, dissident tchèque après la répression de 1968, signataire et défenseur de la Charte 77. M. BOROWCZAK, co-fondateur de Solidarnosc, Directeur du Centre européen Solidarnosc M. FISCHER, Ambassadeur de la République tchèque à Paris, ancien conseiller de M. Havel. M. LIEHM, journaliste tchèque, Directeur de la revue intellectuelle Lettre internationale. M. JANICHEN, dissident allemand, interné à Sachsenhausen, emprisonné deux fois et exilé en RFA. M. BREITBARTH, dissident allemand, emprisonné deux fois en ex-RDA. M. KLAUSMEIER, historien, Directeur du Mémorial du Mur de Berlin. M. RUPNIK, historien et conseiller politique, spécialiste de l'histoire de l'Europe centrale. Mme MAYER, historienne, auteur de Les Tchèques et leur communisme. M. DRIESELMANN, historien, Directeur du Musée de la Stasi. M. NORD, Député au Bundestag, parti Die Linke, ancien cadre du SED de l'ex-RDA. M. ZIEHM, directeur-adjoint des Archives de l'ex-RDA et de la Stasi. M. TOGAY, Directeur du Collegium hongrois de Berlin. M. SCHUTTE, Directeur du Musée Story of Berlin. M. POTTIER, historien, auteur des textes de l'exposition du Mémorial de Caen sur la Guerre froide. Mme MASAR, née en Tchécoslovaquie et Présidente du comité de jumelage franco-tchèque. Mme WENDL, née en République démocratique allemande, professeur d'allemand à Paron." Collège André Malraux

  • Henri Curiel, itinéraire d'un combattant de la paix et de la liberté, Mehdi LALLAOUI, Bernard LANGLOIS

    C'est au Caire, où il est né, que ce fils de banquier entre en politique, ce qui le conduira de la prison à l'exil, puis à son assassinat à Paris le 4 mai 1978. Organisateur né, il oeuvre dans les réseaux de soutien au FLN algérien, initie les négociations israélo-palestiniennes et fonde Solidarité, réseau d'aide aux peuples en lutte pour leurs libertés. Récits de ceux qui ont croisé cet "homme à part", comme le nomme son biographe Gilles Perraut. Le film débute sur l'assassinat, non encore élucidé à ce jour, d'Henri Curiel. Mehdi Lallaoui et Bernard Langlois remontent le temps pour brosser le portrait de cet Egyptien, juif, apatride et communiste, militant anticolonialiste de la première heure lorsque l'Egypte était sous domination anglaise. En France, il organise l'opposition au régime du roi Farouk et milite pour la paix en Algérie - ce qui lui vaudra la prison de 1960 à 1962. Dès 1967, il oeuvre au rapprochement israélo-palestinien en réunissant sionistes et anti-sionistes, ce qui donnera lieu à une première plate-forme de négociations adoptée par 38 pays et l'ONU. Avec Solidarité, il parvient à mobiliser des gens de tous milieux, politique, social ou religieux, pour soutenir très concrètement ceux qui, dans le monde, luttent pour leurs libertés. En 1977, les accusations du journal "Le Point", qui en font un terroriste et un agent du KGB, seront reprises par la presse allemande et signeront son arrêt de mort. (Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • Fayrouz, MITTERRAND Frédéric

    En 1979, Fairouz se produit pour la première fois à l'Olympia de Paris. L'ovation est à la mesure de l'émotion quand la diva chante le déchirement de son pays, le Liban, alors plongé dans une interminable guerre fratricide. Mais, bien au-delà du pays dont elle est l'emblème, cette chanteuse d'origine chrétienne est une star dans l'ensemble du monde arabe, la seule héritière incontestée de la grande Oum Kalsoum. Voilà bientôt un demi-siècle que, d'Alger au Caire en passant par Damas, Londres ou New York, jeunes ou vieux, riches ou pauvres, tous les Arabes de sang, d'exil ou de c½ur ont aux lèvres une chanson de Fairouz. C'est ce destin unique, cette carrière d'une richesse incomparable que Frédéric Mitterrand retrace à l'aide de splendides archives et d'un entretien sans fard avec cette star secrète, protégée comme un trésor vivant. Le film souligne avec émotion et justesse cette fusion unique entre une artiste et son peuple, qu'elle parvient à rassembler au-delà de tous les clivages.

  • En quête de Romain Gary, Olivier Mille

    Qui était Romain Gary ? Roman Kacew, le petit juif né en 1914 à Vilnius, qui connut la révolution russe, l'exil, puis la persécution des juifs en Pologne ; Emile Ajar, Fosco Sinibaldi ou encore Shatan Bogat, ses doubles littéraires. Diplomate, écrivain et scénariste, il a endossé différents rôles et nombre d'identités. "Quand on n'existe pas, on peut être tous et chacun. Romain Gary, très tôt, a découvert qu'il n'existait pas. Cela l'a hanté toute sa vie [...], cela le désespérait", déclare Tzvetan Todorov.

  • Echos des stades, Abdelkader ENSAAD

    Grand rendez-vous hebdomadaire et jour de fête : le match de foot de l'USMA d'Alger, que pour rien au monde Haidi et ses amis ne voudraient rater, excepté s'ils ont pris la route de l'exil. Abdelkader Ensaad rend compte des conditions sociales, mais aussi des pensées et des rêves de ceux qui constituent plus de 60% de la population algérienne : un portrait coloré de cinq jeunes supporters de la célèbre équipe. Redha est lycéen, les autres sont bijoutier, agent de sécurité, employé de bureau... mais au chômage et à l'affût du moindre job. Une oasis, pourtant, dans cette lutte pour la survie : retrouver les autres supporters pour composer ou adapter des chants et slogans qui seront repris en ch½ur par la foule de spectateurs le jour J. Un jour sacré, qui va au-delà du simple amour du foot. Pour crier leur rage contre un pouvoir qui les méprise et leur dénie le droit au travail. Pour raconter leurs rêves de liberté, d'un ailleurs où la vie serait normale, sans risque. Pour chanter, rire, danser, se défouler. "Car si le c½ur est habité par l'obscurité, il ne faut pas laisser tout à l'intérieur", comme le dit si bien Karim. L'Algérie serait-elle devenue une prison dont le seul moyen d'évasion serait le stade ?(Sadia Saïghi, CNC-Images de la culture)

  • D'une brousse à l'autre, Jacques Kebadian

    En mars 1996, lorsque les familles africaines sont évacuées de l'église Saint Ambroise et regroupées au Gymnase Japy, Jacques Kébadian commence à filmer pour témoigner. Six mois durant, il suit ces exilés dans les lieux de leur quarantaine et s'attache à l'un d'eux, Dodo Wagué, originaire du Mali. Dodo, entouré des siens, devient la figure centrale de ce film et sa personnalité s'affirme tout au long de la lutte. Lorsque, enfin muni de papiers, il peut rentrer au Mali rendre visite à sa famille, la caméra est présente et livre, à cette occasion, l'autre versant de l'Histoire. Échappant volontairement à la chronique événementielle, Jacques Kebadian propose une histoire plus humaine, plus universelle, dont l'enjeu est la reconnaissance de l'individu et le droit de vivre en harmonie avec son environnement social.- Présentation éditeur

  • D'une brousse à l'autre, Jacques KEBADIAN

    En mars 1996, lorsque les familles africaines sont évacuées de l'église Saint-Ambroise et regroupées au gymnase Japy, Jacques Kébadian commence à filmer pour témoigner. Six mois durant, il suit ces exilés dans les lieux de leur quarantaine et s'attache à l'un deux, Dodo Wagué, originaire du Mali. Dodo, entouré des siens devient la figure centrale de ce film et sa personnalité s'affirme tout au long de la lutte. Lorsque, enfin muni de papiers, il peut rentrer au Mali rendre visite à sa famille, la caméra est présente et livre, à cette occasion, l'autre versant de l'histoire. Échappant volontairement à la chronique événementielle, Jacques Kébadian propose une histoire plus humaine, plus universelle, dont l'enjeu est la reconnaissance de l'individu et le droit de vivre en harmonie avec son environnement social.

  • Cheb Mami, "le môme", Rabah MEZOUANE

    Mami, le plus connu des "chebs" du raï après Khaled, s'est imposé sur la scène maghrébine et française. Ce jeune prodige, qui se produisait à Oran sur la même affiche que Reinette l'Oranaise, a triomphé en janvier 96 au Zénith de Paris. On l'y voit à son tour honorer ses aînés - Idir, Zahouania -, mais aussi de jeunes "frères", comme le chanteur ragga Tonton David. Ce documentaire dépeint un personnage touchant, entier, jeté dans un monde d'exil où il tente de se retrouver. Parmi ses points d'ancrage : Barbès, les fêtes familiales, les cafés, mais aussi et surtout la scène, où il dit trouver le bonheur. Délire au Zénith, assauts de fans, le public lui rend bien l'amour qu'il lui porte. Pourtant, c'est lorsqu'il s'accompagne à l'accordéon dans des lieux plus intimes, seulement soutenu par une basse, un violon et une percussion, que la sophistication de son chant éclate. Sous la vedette pop-raï renaît alors l'enfant de Saïda, au talent instinctif - un autre Mami. Entrecoupant les scènes musicales, des conversations à bâtons rompus avec des amis, des musiciens ou des journalistes tissent en toile de fond l'histoire du raï. (Anaïs Prosaïc, CCN-Images de la culture).

  • Ces rêves païens, Anne Tsoulis

    Christopher Barnett est une figure emblématique de ces trente dernières années dans son pays natal, l'Australie. Considéré comme l'un des plus grands écrivains vivants, il fut acclamé puis décrié au point de s'exiler définitivement il y a une vingtaine d'années. Son travail engagé, ses performances et oeuvres littéraires contre la "culture dominante" australienne ont froissé l'establishment et les courants bien pensants. Exilé artistique volontaire, il a trouvé en France une liberté d'expression, une place essentielle auprès des personnes en situation de marge, la reconnaissance et l'estime de nombreuses personnalités... "Ces rêves païens" est un portrait intime de sa vie et de sa philosophie révolutionnaire. Mêlant images d'archives des années 1960 et images contemporaines du travail du poète, auteur, dramaturge et performeur, le film interpelle sur l'engagement politique et artistique, mais plus généralement sur le rôle et la place de la culture dans nos sociétés. (Résumé éditeur)

  • Carnets de traversée, quais ouest, Johanne CHARLEBOIS, Harold VASSELIN

    Dans une salle d'embarquement désaffectée du port autonome du Havre, un charleston résonne. Un petit groupe de personnages dégingandés en costumes 1900 s'agite puis se disperse, pour envahir et contaminer par la danse les espaces déserts du port industriel à l'abandon. Un personnage, mi-ange mi-démon, perché sur les plus hautes grues, tient lieu de vigie. L'image contrastée, charbonneuse et piquée, fait référence au film réaliste et s'attarde sur les actions disséminées d'une chorégraphie qui rejoue des images de départ et d'exil. Le son, conçu par Jean-Jacques Palix, insiste sur des textures acoustiques, mixe une profusion de rumeurs et dote ce court métrage d'une riche dramaturgie sonore. (Patrick Bossatti, CNC-Images de la culture)

  • Café ou thé?, MOULAï Olivier

    Réalisé dans le cadre du programme départemental d'éducation artistique et culturelle pour les collèges de l'Hérault : résidence de recherche et de création au collège Arthur Rimbaud, Montpellier Le déracinement se raconte à travers le goût du thé ou du café. Ces récits de vies, faits de rêves accomplis et de désillusions, contribuent à l'élaboration d'une histoire de l'exil plus universelle. Les gestes répétitifs de la préparation du breuvage, ses goûts et ses senteurs font resurgir en nous le passé le plus lointain. Mais comme le café ou le thé, la mémoire retrouvée et partagée peut laisser parfois un goût sucré, doux ou amer...... (Présentation éditeur)

  • Bagdad-Paris, itinéraire d'un poète, Emmanuèle LAGRANGE

    "Au cours d'une errance dans Paris, Salah Al Hamdani, écrivain et poète irakien exilé en France depuis 30 ans, nous ouvre la porte de son imaginaire poétique. "Bagdad-Paris" est un film sur l'exil et les exilés, ces "pièces rapportées" qui enrichissent la ville de leurs expériences, savoirs, sensibilités diverses et qui, par ricochets, nous interpellent dans nos propres cheminements personnels. C'est un film sur un homme qui n'a jamais cessé de se battre et qui nous offre au travers de ses textes, ses cris, ses désespoirs, son énergie à vivre." -(CNC)

  • Autour du mur, Patrick BLOSSIER

    Ce film nous montre le tournage, en 1983, du "Mur" de Yilmaz Güney (1937-1984). Alors exilé en France depuis peu, le cinéaste a reconstitué dans une ancienne abbaye une prison turque - mélange des vingt-cinq prisons qu'il a lui-même connues - où se déroule l'épisode qu'il a vécu, en 1976, à la maison d'arrêt d'Ankara. Ses amis politiques, exilés comme lui, ont constitué l'équipe du tournage. C'est leur première expérience de cinéma, de même que pour les enfants-acteurs venus de la communauté turque d'Allemagne. Ils ont recréé un univers carcéral et vécu pendant dix semaines dans un enfermement total. L'énergie de Güney crève l'écran. Acteur lui-même, il prend visiblement plaisir à mimer les gestes des policiers qui répriment la révolte des jeunes prisonniers et n'hésite pas à endosser leur uniforme et à manier la matraque. Les enfants, dont certains sont visiblement à bout de nerfs, sont applaudis lorsqu'ils réussissent à imiter la douleur. Selon Güney, montrer au monde ce qui se passe en Turquie fait partie de sa lutte en attendant de pouvoir le montrer en Turquie. (Dominique Villain, CNC-Images de la culture).

  • Alger Oran Paris, Michèle MIRA PONS

    Le music-hall d'Algérie... Un courant musical à la saveur unique né d'Alger à Oran dans les années 50 et qui mêle rumba, cha-cha-cha, tango ou variété française de l'époque sur un fond d'héritage arabo-andalou. Portraits d'artistes tels Lili Boniche, Salim Halali, Line Monty... À travers cette musique, patrimoine aujourd'hui partagé des deux côtés de la Méditerranée, chansons d'exil, hymne à l'amour ou chroniques sociales, le film est aussi la peinture d'une époque, celle d'une Algérie révolue, prétexte à parler des rapports entre musique et société.

  • Africains et Havrais, Christian ZARIFIAN

    Les déplacements de population, pour raison économique, politique ou autre, auront été l'un des faits dominants du XXe siècle. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, autant de personnes, autant de groupes humains, autant de peuples parfois n'auront été contraints à l'exil. Dans le même temps, le fantastique développement des moyens de transport et de communication a généré des échanges d'une ampleur sans précédent. Le film décrit un atelier de danse africaine dans le cadre de l'université du Havre. Cet atelier réunit des étudiantes d'origines diverses et de couleurs variées (blanches, noires, métisses, maghrébines). Tous s'appliquent à transmettre (pour la responsable de l'atelier et les percussionnistes) ou à assimiler (pour les "élèves") des danses du Mali, de Côte-d'Ivoire et du Burkina-Faso. Danses initiatiques dont l'origine se perd dans la nuit des temps, et qui, perdant ici leur caractère rituel, se transmettent et se perpétuent néanmoins sous nos yeux, au prix sans doute d'une perte de sens...

  • A Home Far Away, Peter Entell

    Lois, une actrice américaine, et son mari, Edgar Snow, le premier journaliste à avoir raconté et filmé la Révolution chinoise, suspectés d'être des sympathisants communistes, sont contraints à l'exil. Ils s'arrêtent en Suisse, près de Nyon, à mi-chemin entre les états-Unis et la Chine. Longtemps après, quand Edgar n'est plus là, Lois raconte. Une histoire d'utopie et désillusion prend forme devant la caméra.(Résumé éditeur)