Quand le cinéma donne envie de changer le monde...

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  • Autour du 1er mai : 108 résultats

    base des films qui interrogent la société

  • Médiathèque A. Sayad : 72 résultats

    musée de l’histoire de l’immigration

  • BED (Bretagne et diversité) : 24 résultats

    films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

  • Socioeco.org : 3 résultats

    site ressources de l’économie sociale et solidaire

  • Autres Brésils : 3 résultats

    décryptage de la société brésilienne pour un public francophone

  • Méditerranée, le nouveau cimetière des réfugiés, Étienne Huver, Jean-Baptiste Renaud, 2020

    Ce documentaire ausculte les ressorts de la catastrophe humanitaire qui se joue en mer, les atermoiements européens, les exactions des milices libyennes.

  • Reportage : à La Table du Récho, à Paris, des plats cuisinés et servis par des réfugiés, 2019

    Infomigrants

  • France : réfugiés, échapper à la rue, Katia Jarjoura, 2017

    Entassés dans des campements de fortune autour de la place Stalingrad dans le XIXe arrondissement, des milliers de migrants ont été évacués sur ordre de la Mairie de Paris. Répartis dans plusieurs centres d'accueil, dont le centre d'hébergement d'urgence Jean-Quarré, les nouveaux arrivants sont pris en charge par Emmaüs Solidarité. Karine et Tiphaine ne ménagent pas leur peine pour venir en aide aux cent quarante-cinq jeunes migrants, Soudanais et Afghans pour la plupart. Démarches administratives, rendez-vous médicaux, recours aux tribunaux, mais aussi apprentissage du français par le biais d'activités socioculturelles. Malgré les obstacles rencontrés - blocages administratifs, procédures interminables, démotivation des migrants ¸les deux femmes tentent de soulager leur détresse en insufflant un peu d'humanité dans leur quotidien. - Présentation éditeur

  • « Nous, réfugiés palestiniens », Agnès Merlet, 2014

    Une semaine dans les ruelles du camp de réfugiés de Burj el-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth. Une ville dans la ville où s’entassent près de 30.000 personnes, avec leurs rêves et leurs espoirs. Rencontre avec ces exilés qui, dans un proverbe à l’humour désespéré, résument leur sort : "Notre passé est une tragédie, notre présent est un calvaire, heureusement nous n’avons pas d’avenir."

  • Reportage - Association SINGA Lyon (accueil des personnes réfugiées), 2018

  • Fremont, Babak Jalali, 2023

    Donya, jeune réfugiée afghane de 20 ans, travaille pour une fabrique de Fortune Cookies à San Francisco. Récemment chargée de rédiger les messages surprise contenus dans les gâteaux, la jeune femme saisit l’occasion pour tenter de modifier son destin.

  • Canada : bienvenue aux réfugiés, Mathieu Bana, François Yann Reinhardt Le Gleau, 2017

    Alors que l'Europe, confrontée à une crise migratoire sans précédent, surveille ses frontières, le Canada, lui, organise le plus grand pont aérien de son histoire. En moins de trois mois, des milliers de réfugiés syriens sont accueillis. Emmenées par le gouvernement de Justin Trudeau, les autorités dépêchent six cents fonctionnaires dans les camps de réfugiés au Liban, en Turquie et en Jordanie. Hérité des années 1970, le système des parrainages privés fait appel à la générosité populaire. Une mesure qui autorise les Canadiens à parrainer eux-mêmes les réfugiés. Pendant un an, sans aide sociale, les parrains s'engagent à trouver un logement, inscrire les enfants à l'école et subvenir aux besoins des familles. Dans tout le pays, les initiatives se multiplient, le multiculturalisme, inscrit dans la constitution canadienne, prend tout son sens. Une exception dans cette partie du monde : le Canada pratique l'immigration choisie, vérifie l'identité de ceux qu'il accueille et détermine le moment de leur arrivée. - Présentation éditeur

  • Réfugiés de Saint-Jouin (Les), Ariane Doublet, 2017

    Un petit village de Normandie se porte volontaire pour accueillir une famille de réfugiés. Après une longue attente, la famille Hammoud arrivera de Syrie.

  • Vidas Deslocadas, João Marcelo Gomes, 2010

    Une famille de réfugiés palestiniens vit dans la ville de Porto Alegre au Brésil. Avant d’arriver au Brésil, ils ont vécu dans un camp de réfugiés et en Irak. Le documentaire filme le quotidien de la famille, ses souvenirs, des témoignages sur la vie en Irak et en Palestine, les problèmes avec la langue et la nouvelle vie.

    Mot-clé : Réfugié

  • Les Cuistots migrateurs font cuisiner les réfugiés, 2017

    Article de La Croix, 31/01/2017

  • Mécanique solidaire, Valentine Michez, 2023

    Ce documentaire suit Salma, jeune femme égyptienne expatriée à Berlin, engagée au sein d’une association qui répare des vélos pour des réfugiés. Au fil de son apprentissage, c’est toute une philosophie de vie qu’elle découvre.

  • De Chatila nous partirons, Antoine Laurent, 2018

    Tarek, Sobhe et Jalal sont réfugiés palestiniens, nés à Chatila dans les années 80. Ils y ont créé un centre de soutien scolaire et une maternelle. Ils sont persuadés qu’en attendant de revenir en Palestine, une vie citoyenne est possible, à l’intérieur du camp.

  • Rejeito, Pedro de Filippis, 2023

    Après la rupture du plus grand barrage minier de l’histoire, de nouveaux effondrements menacent des millions de personnes au Brésil. Un conseiller d’État confronte le modus operandi du gouvernement, tandis que les réfugiés du barrage résistent aux abus des compagnies minières dans leurs communautés menacées.

  • Old Oak (The), Ken Loach, 2022

    The Old Oak est le seul pub d’une petite ville au Nord de l’Angleterre. Quand des réfugiés syriens commencent à arriver, son propriétaire, TJ Ballantyne, décide de participer à une organisation de solidarité mise en place par des habitants pour leur venir en aide. Cette initiative va cliver ses clients habituels aux penchants xénophobes.

  • Nezouh, Soudade Kaadan, 2022

    Au cœur du conflit syrien, Zeina, 14 ans, et ses parents sont parmi les derniers à encore vivre dans leur quartier assiégé de Damas, le père refusant de devenir un réfugié. Quand la violence s’intensifie, Zeina et sa mère doivent prendre une décision.

  • Camp de vaches réfugiées ou l’invention de la réalité, Philippe Cassard, 2012

    Récit d’une visite d’agronomes chinois dans une province de l’Inde, pour visiter une coopérative qui recueille des vaches, animal sacré, menacées à cause de la sécheresse. Cette visite a été organisée dans le cadre de l’Université Internationale Terre Citoyenne.

  • La ville monde, Antarès Bassis, 2018

    Dans le nord de la France, à Grande Synthe, un architecte, un maire et un groupe de personnes réfugiées expérimentent la ville-monde du futur

  • District zéro, Pablo Iraburu, Jorge Pablo Fernandez Mayoral Tosco, 2017

    Qu'est-ce que le téléphone d'un réfugié peut nous révéler du monde dans lequel nous vivons ? Un téléphone portable contient les traces de la vie d'un réfugié, son passé, son identité et une liste de contacts du monde qu'il a dû fuir. Le film raconte la vie quotidienne d'un minuscule magasin de téléphones portables dans l'un des plus grand camp de réfugiés du monde...

  • Little Palestine. Journal d’un siège, Abdallah Al-Khatib, 2021

    Little Palestine est un journal filmé pendant la guerre civile syrienne. Il suit le destin de civils pendant le siège brutal de Yarmouk, quartier de Damas où sont réfugiés des milliers de Palestiniens.

  • Bibliothèque publique, Clément Abbey, 2021

    Chaque jour, habitués, étudiants et simples visiteurs viennent se réfugier à la Bibliothèque publique d’information, en plein cœur de Paris. Déambulant au milieu de la foule, dans les rayons et dans les marges de la bibliothèque, nous rencontrons des étudiants inspirés, des amateurs éclairés, des solitaires endurcis, des habitués désœuvrés, des artistes enfiévrés…

  • Paris de Porte d’Aubervilliers, Payam Maleki Meighani, 2020

    La vie des réfugiés dans un campement au Nord de Paris.

  • Son of the streets, Mohammed Almughanni, 2020

    Un jeune Palestinien, né dans un camp de réfugiés au Liban, n’arrive pas à obtenir une carte d’identité prouvant son existence.

  • Moria, par-delà l’enfer, Mortaza Behboudi, Laurence Monroe, 2020

    Sur l’île grecque de Lesbos, Moria, le plus grand camp de réfugiés d’Europe, est devenu un immonde bidonville. Quand l’Europe se confine, les réfugiés se sentent totalement abandonnés. C’est le moment que choisit le père Maurice Joyeux et son ami Mortaza Behboudi pour y retourner.

  • Combattante (La), Camille Ponsin, 2020

    Marie-José Tubiana, 90 ans, est une ethnologue à la retraite, spécialiste du Darfour. Chaque jour, elle recueille minutieusement des témoignages de réfugiés pour authentifier leur récit et compléter leur dossier de demandeur d’asile. Malgré son âge, elle met à contribution son savoir et le travail de toute une vie de recherche, pour mener son combat. Le combat d’une vie dédiée à autrui.

  • Tu seras suédoise ma fille, Olivier Jobard, 2017

    Ahmad et Jihane, réfugiés Syriens en Suède, s'adressent à leur dernière-née, Sally.

  • To Kyma, David Fontseca, Arantza Diez, 2017

    Une ONG a été fondée par des secouristes catalans. Ils naviguent le long de la frontière près de l'île de Lesbos et des eaux territoriales libyennes. Tous les jours, ils sauvent des réfugiés en provenance de Syrie, d'Irak ou d'Afghanistan, qui risquent leur vie en traversant la mer Egée. Leur spécificité est qu'ils plongent pour sauver les gens de la noyade ¸et ne se contentent pas de récupérer les vivants dans les embarcations de fortune. Le documentaire filme ces héros à l’œuvre.

  • Vallée (La), Nuno Escudeiro, 2019

    Face à la détresse de celles et ceux qui se réfugient dans les vallées de la Roya et de la Durance, entre l’Italie et la France, des habitant·es ont décidé de braver les interdits et de les accueillir malgré tout.

  • Paris Stalingrad, Hind Meddeb, Thim Naccache, 2019

    Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la « ville lumière » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. A la dureté des situations répond sa poésie douce-amère.

  • Loi de la vallée (La), Nuno Escudeiro, 2019

    Les vallées de la Roya et de la Durance, entre l’Italie et la France voient passer un nombre croissant de réfugiés quand ils sont refoulés à la frontière à Menton et Vintimille. Face à leur détresse, des habitants ont décidé de les accueillir et de leur accorder “le gite et le couvert”. Mais leur geste humain les mettait en danger, c’était contre la loi… Ce film raconte leurs histoires personnelles mais aussi leurs interactions collectives.

  • Réfugié provenant d’Allemagne, apatride d’origine polonaise, Robert Bober, 1976

    Robert Bober a retrouvé le quartier, la rue, la boutique de son père, originaire de Radom en Pologne. Il a cherché les traces de la culture juive assassinée avec son peuple.

  • Hamama & Caluna, Andreas Muggli, 2018

    Deux jeunes réfugiés, Hamama et Caluna, ont tout laissé derrière eux. Bloqués dans un camp de réfugiés dans le Nord de l’Italie, ils décident de traverser les Alpes afin d’entrer en Suisse durant la nuit.

  • Visa pour la liberté (Un), Ayşe Toprak, 2018

    Syrien, réfugié et homosexuel, Husein, 24 ans vit exilé en Turquie en ayant dû laisser sa fille derrière lui afin d’échapper à une mort certaine. Entre survie et peur, une opportunité s’offre à lui : participer au concours Mr Gay World en Europe afin de sensibiliser le monde à la situation des personnes LGBT en Syrie. Mais pour aspirer à la liberté, il lui faudra d’abord une chose : obtenir un visa.

  • Bienvenue Mister Chang, Anne Jochum, 2017

    Le 26 février 1982, la petite commune de Lanvénégen accueillait, sous la pluie, 21 réfugiés laotiens et hmongs.

  • Sonita, Rokhsareh Ghaem Maghami, 2017

    Si Sonita, dix-huit ans, avait eu son mot à dire, elle aurait comme parents Michael Jackson et Rihanna. Réfugiée afghane clandestine en Iran, elle habite depuis dix ans dans la banlieue pauvre de Téhéran. Sonita rêve de devenir une artiste, une chanteuse, en dépit des obstacles auxquelles elle est confrontée en Iran et dans sa famille. En effet, sa mère lui réserve un tout autre destin : celui d'être mariée de force et vendue pour la somme de neuf mille dollars. Mais Sonita n'entend pas se soumettre : téméraire et passionnée, elle bouscule les codes de cette culture conservatrice et décide de se battre pour vivre sa vie. - Présentation éditeur

  • Ville-Monde (La), Antarès Bassis, 2018

    Mars 2016, faisant face à l’arrivée massive de réfugiés dans sa ville, le maire de Grande-Synthe crée le premier camp UNHCR de France. De son emménagement à sa destruction, le film suit l’expérience dans toute sa complexité, ses espoirs, ses impasses, témoignant du rêve des uns devenu cauchemar des autres.

  • Hamada, Eloy Domínguez Serén, 2018

    Avec vitalité et humour, « Hamada » dresse un portrait inhabituel d’un groupe de jeunes amis vivant dans un camp de réfugiés au milieu du désert saharien. Le deuxième mur militaire le plus grand du monde les sépare de leur patrie et ils y vivent depuis 40 ans. On les appelle les Sahraouis, également connus comme le peuple oublié.

  • Jean-Jacques de Felice, la passion de la justice, Mehdi Lallaoui, 2018

    Durant plus d’un demi siècle, Jean-Jacques de Felice a défendu auprès des tribunaux classiques ou d’exceptions (tribunaux militaires) les révoltés, les insoumis, les objecteurs de consciences, les réfugiés, les sans papiers et les sans grades de notre vaste monde… Medhi Lalloui dresse le portrait et l’itinéraire de ce combattant des droits humains et des peuples, ce passionné de justice.

  • Libre, Michel Toesca, 2018

    Cédric Herrou, agriculteur dans la vallée de la Roya, voit son quotidien bouleversé par l’arrivée de réfugiés qui cherchent à traverser la vallée. Avec d’autres habitants, ils décident de les accueillir et de leur apporter leur aide.

  • Regarde ailleurs, Arthur Levivier, 2018

    Arthur Levivier a rencontré les exilés à Calais pendant et après le démantèlement de la « jungle ». Durant plus d’un an, il a parlé avec des hommes et des femmes d’origine soudanaise, afghane, éthiopienne, érythréenne, mais aussi des habitants de Calais. Surtout, il a filmé ce que les médias mainstream ne montrent jamais : les violences policières, les injustices… et la force des réfugiés, leurs espoirs et leur capacité à rire de la situation, quoiqu’il arrive.

  • Nansen, un passeport pour les apatrides, Valentine Varela, Philippe Saada, 2017

    1919 : après un conflit qui a fait neuf millions de morts en Europe, la Société des Nations (SDN) est créée à Genève. Sa mission ? Empêcher que la boucherie de 14-18 ne se reproduise. La Norvège choisit son héros, Fridtjof Nansen (1861-1930), célèbre zoologue et océanographe, pour la représenter : nommé haut-commissaire aux réfugiés, cet humaniste se charge d'abord de faire rapatrier dans leur contrée d'origine les six cents mille prisonniers de la Grande Guerre. Il s'attaque ensuite au sort des Russes blancs qui, en fuyant la révolution bolchevique, ont été déchus de leur nationalité par Lénine. Le Norvégien met au point un certificat d'identité et de voyage, le passeport Nansen, pour que ces un million cinq cent mille réfugiés puissent migrer dans d'autres pays. En 1922, l'ancien explorateur reçoit le prix Nobel de la paix pour son engagement envers les apatrides. Il fera ensuite étendre ce passeport aux survivants du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman de 1915. Après eux, il servira aux juifs chassés d'Allemagne par le nazisme et aux républicains espagnols poursuivis par la dictature. C'est l'histoire d'un homme hors du commun que raconte ce passionnant documentaire illustré par d'étonnantes images d'archives et par des témoignages de descendants des bénéficiaires de l'œuvre de Nansen. - Présentation éditeur

  • Open the border, Mikael Baudu, 2017

    Mikael Baudu et Arno Vanier tournent le documentaire « Kurdistan, rêve de printemps » et rencontrent, dans un camp de réfugiés, Sévé, Saif et Tarik, trois jeunes kurdes yézidis qui rêvent d’Europe. Durant plus d’un an, ils les suivent ou les rejoignent sur leur parcours, filment leurs ruses, leur rage ou leur détresse … et livrent un témoignage à plusieurs voix sur l’errance et l’exil d’un peuple, sur les politiques migratoires européennes et la milieu des passeurs…

  • Tia et Piujuq, Lucy Tulugarjuq, 2017

    Tia, une réfugiée syrienne âgée de 10 ans vivant à Montréal, découvre une porte magique qui ouvre dans l’Arctique. Là-bas, elle se lie d’amitié avec une fillette du même âge, Piujuq, qui va lui faire découvrir la langue inuktitut, la culture inuit et ses histoires…

  • Entre les frontières, Avi Mograbi, 2017

    Avi Mograbi et Chen Alon partent à la rencontre de demandeurs d'asile africains que l'Etat d'Israël retient dans un camp en plein désert du Néguev. Par le biais d'un atelier inspiré du Théâtre de l'opprimé, ils interrogent le statut de réfugié. Pourquoi Israël, terre des réfugiés, refuse de considérer le sort de ces exilés que la guerre et les persécutions ont jeté sur les routes ? Quel est l'élément déclencheur qui pousse un jour ces hommes et ces femmes à abandonner tout ce qu'ils possèdent pour plonger vers l'inconnu ? Le théâtre peut-il créer un pont entre les hommes pour qu'ils échangent et se comprennent ?

  • Un autre monde dans tes yeux, Valérie Malek, 2017

    Xena est une jeune architecte jordanienne qui a conçu un projet de rénovation pour le plus grand des camps de réfugiés palestiniens en Jordanie. Au-delà du politique, elle en appelle à une autre conscience, plus éthique et témoigne de son engagement dans sa société musulmane.

  • Goût du ciment (Le), Ziad Kalthoum, 2017

    À Beyrouth, le jour, des réfugiés syriens reconstruisent un gratte-ciel détruit par la guerre. La nuit, contraints par le couvre-feu, ils retournent en pensées vers les vieux démons du conflit syrien. Les sons des machines qu’ils construisent au Liban se confondent avec ceux des bombardements en Syrie.

  • Angleterre : après Calais, Sandra Alloush Haddad, Tarek Haddad, 2017

    Ils vivent dans un des quartiers qui compte le plus de réfugiés en provenance de Calais : Arab Street. ils sont des milliers de Syriens qui forment ici une petite communauté qui s'entraide, qui fréquente les mêmes lieux et qui essaie de recréer tant bien que mal l'ambiance du pays natal. Artisans, fonctionnaires, étudiants : la plupart d'entre eux travaillent au noir, mais veut se donner les moyens de réussir et de reconstruire leurs vies brisées. Que pensent-ils de leur nouvelle vie à Londres, après la jungle de Calais ? Rencontre avec ces exilés en quête d'un avenir meilleur.

  • Les rebelles de la vallée, The Guardian, 2017

    Voici Cédric Herrou, un paysan qui défie la loi pour aider les réfugiés. Certains voient en lui un héros, d’autres veulent le poursuivre en justice. Pour Herrou, l’assistance est juste un devoir ... Documentaire sur ces "rebelles" de la Vallée de la Roya, à la frontière franco-italienne, qui secourent les migrants qui tentent de passer clandestinement...

  • Albatros, les Russes blancs à Paris, Alexandre Moix, 2017

    En février 1920, des professionnels du cinéma russes fidèles à l’aristocratie fuient leur pays et se réfugient à Montreuil pour y prendre un nouveau départ.

  • Syriens au pays de la cancoillotte (Des), Vanessa Rousselot, 2017

    Aya, Yazan, Aurélie et leur troupe partent en tournée pendant 5 jours en Franche-Comté. Leur spectacle raconte leur histoire. Ils sont Syriens, étudiants, réfugiés et parlent parfaitement français. Depuis la création de leur pièce de théâtre, Winter Guest, ils jouent la plupart du temps en Seine Saint Denis pour un public d’initiés. Pour la première fois, ils quittent la région parisienne pour les routes de province à la rencontre d’une autre France. Une France où souvent seule la télévision donne l’image des réfugiés, une France de lycées professionnels, d’étudiants en sciences sociales ou d’agriculteurs. La rencontre aura-t-elle lieu ? Aya et Yazan seront-ils compris ? Vont-ils parvenir, comme il le souhaitent, à faire voler en éclats nos préjugés ?

  • Eïdi, Emmanuel Piton, 2017

    Portrait d’une habitante de Mellionnec : Eïdi est une adolescente pleine de vie, indépendante et autonome. Parfois, elle se sent différente des autres, hors norme… Alors, elle se réfugie ailleurs dans d’autres lieux qui peut-être n’existent que dans ses pensées…

  • Is it a true story telling ?, Clio Simon, 2017

    Un film à écouter, ponctué par quelques minutes Lumière burlesques, celles du Palais des Nations à Genève où a été défini ce qu’est un réfugié. Dans ce film où la parole est dissociée de l’image, trois récits sont accueillis par l’écran noir qui constitue une grande partie du film. La réalisatrice Clio Simon interroge non pas le mythe médiatique de la crise migratoire, mais bien la réalité brute et invisible de la crise de l’accueil des institutions françaises.

  • Atelier de conversation, Bernhard Braunstein, 2017

    Plongée dans les ateliers de conversation pour parler français qui se tiennent chaque semaine à la bibliothèque du Centre Pompidou, à Paris. Les réfugiés de guerre côtoient les hommes d‘affaire, les étudiants croisent les victimes de persécutions politiques.

  • Sur la route d’Exarcheia. Récit d’un convoi solidaire en utopie, Éloïse Lebourg, 2017

    Le 28 mars 2017, un mystérieux convoi de 26 fourgons venus de France, Belgique, Suisse et Espagne arrive au centre d’Athènes, dans le quartier rebelle d’Exarcheia pour soutenir le mouvement social grec et les réfugiés bloqués aux frontières de l’Europe. Récit de cette odyssée fraternelle et hommage aux solidarités par-delà les frontières.

  • Kachach, au-dessus de Zaatari, Bruno Pieretti, 2016

    Dans le camp de réfugiés de Zaatari, on attend que se termine cette guerre syrienne qui n’en finit plus. Parmi les exilés, une communauté s’est reformée : celle des Kachach, éleveurs d’oiseaux culturellement méprisés, qui vont faire revivre une tradition millénaire délaissée.

  • Les corps interdits, Jérémie Reichenbach, 2016

    Plusieurs réfugiés, arrivés à Calais au péril de leur vie, dénoncent la violence de la condition qui leur est imposée. Leurs voix se superposent à des images de la « jungle » et de l’architecture carcérale du nouveau camp construit par l’État français.

  • Soury, Christophe Switzer, 2016

    Wassim, réfugié syrien, cherche à rejoindre Avignon. Perdu dans la campagne provençale, il croise un vieux vigneron bourru qui parle arabe.

  • Juscelino Kubitschek, l’exil français, Bertran Tesson, Charles Cesconetto, 2010

    Après le coup d’État au Brésil, l’ex-président Juscelino Kubitschek est obligé de partir en exil en France. Pendant sa période d’exil français, Kubitschek est accompagné dans ses travaux par Maria Alice Gomes Berengas. Le film raconte les difficultés de l’exil du président à travers la vie de Maria Alice, persécutée par la police, dépourvue de sa citoyenneté brésilienne, suivie pendant des années par les services d’intelligence d’État.

    Mot-clé : Réfugié

  • Évangile, Pippo Delbono, 2016

    L’Évangile selon Pippo Delbono. À travers une rencontre avec des réfugiés, un poème visuel et un bouleversant voyage intime.

  • Good postman (The), Tonislav Hristov, 2016

    Les 38 électeurs d’un village bulgare à la frontière avec la Turquie, doivent élire un nouveau maire. Un des candidats propose, pour donner une deuxième vie à son village, d’accueillir les réfugiés syriens qui traversent chaque jour la frontière à quelques pas du village. En suivant les campagnes des trois candidats, ce film dresse le portrait tragi-comique d’un village endormi soudainement secoué par la crise européenne.

  • Autre côté de l’espoir (L’), Aki Kaurismäki, 2016

    Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.

  • Belleville - Ménilmontant : terres d’accueil ?, Canal Marches, 2016

    Belleville et Ménilmontant, ces quartiers populaires de Paris, accueillent depuis des siècles réfugié-e-s et immigré-e-s du monde entier. Ces hommes, ces femmes, ces enfants traversent les frontières géographiques, fuyant guerre et misère. Ils retrouvent trop souvent ici des frontières entre les hommes, l’exclusion, le racisme. Ce documentaire donne la parole à des militants associatifs, sociologues et historiens pour nous raconter le quartier d’hier et d’aujourd’hui.

  • Montagne magique (La), Anca Damian, 2015

    Polonais réfugié à Paris dans les années 60, la vie aventureuse de Adam Jacek Winkler prend un tournant radical dans les années 80. Se rêvant chevalier du 20ème siècle, Jacek quitte la France pour combattre les soviétiques aux côtés du commandant Massoud en Afghanistan.

  • Eco-réfugiés: les exilés d'une planète en danger, Hélène CHOQUETTE, Jean-Philippe DUVAL

    "Il existe aujourd'hui plus de 25 millions de réfugiés écologiques, qui ont dû se déplacer soit parce que leur terre est devenue dangereuse, stérile, ou parce qu'elle n'existe tout simplement plus... Une réalité méconnue et alarmante filmée à travers trois familles d'éco-réfugiés au Brésil, Canada et îles Maldives..." -(Le point du jour)

  • Héros sans visage, Jimenez, 2015

    Conçu en triptyque, "Héros sans visage" explore le destin de migrants à partir de trois situations différentes : une grève de la faim en Belgique qui permet à un groupe de sans-papiers d'obtenir des régularisations ; un camp de transit tunisien où affluent des milliers de travailleurs fuyant le chaos libyen, enfin, le récit dramatique d'un rescapé qui a franchi Gibraltar à la nage. Chacun des trois volets aborde une facette de la tragédie des migrants au moyen d'un langage cinématographique propre. Mary Jiménez porte d'abord un regard de photographe sur la lutte de sans-papiers réfugiés dans une église voisine, scrutant les visages douloureux de ces hommes prêts à mourir pour obtenir le droit de vivre dignement. En Tunisie, le film adopte la forme d'un reportage nourri de nombreuses interviews de migrants bangladais et africains. Ils racontent leur expérience de travailleurs durement exploités en Libye et l'impasse que représente le camp de transit. Certains envisagent, malgré les dettes et la honte, de rentrer au pays ; la plupart n'ont d'autre choix que de poursuivre leur périple à très haut risque. La dernière partie intitulée "La chambre à air" fait appel au langage de l'art vidéo pour transmettre le témoignage d'un miraculé qui a échappé à la noyade grâce à l'aide providentielle d'un troupeau de dauphins. (source : CNC-Images de la culture)

  • Choucha, Sophie Bachelier, Djibril Diallo, 2015

    Un camp au sud de la Tunisie, Choucha. Le désert. Le 30 juin 2013, le camp ferme : l’eau, l’électricité sont coupées. Les ONG se retirent, plus de soins. Pourtant 700 rescapés du conflit libyen, réfugiés sans pays d’accueil et déboutés de leur demande d’asile, survivent dans ce lieu fantômatique depuis deux ans et demi. Survivre au milieu du désert ou tenter l’improbable aventure maritime pour Lampédusa via la Libye ? Comment ce système, censé protéger, finit-il par exclure les plus vulnérables ?

  • L'Europe : inch'allah, Pierre Creisson, 2015

    Le voyage des candidats à l'exil, entassés par centaines sur des cargos vétustes, dure entre six et dix jours de mer dans des conditions de vie extrêmes. Les réfugiés arriveront à destination "Inch'allah !" (si Dieu le veut). Un des principaux lieux de départ de ces traversées est le port turc de Mersin, proche de la frontière syrienne. Les passeurs n'ont qu'à tendre la main pour trouver des candidats au départ. Quatre cent mille Syriens se sont réfugiés dans la ville, mais moins de 20% d'entre eux ont pu y trouver un travail pour survivre. Ceux qui peuvent se payer le voyage vers l'Europe sont issus de la classe moyenne. Ces familles syriennes vendent leurs derniers biens pour monter sur des bateaux fantômes, au péril de leur vie. Pris en charge par les trafiquants, ils vivent en reclus dans des hôtels tenus par la mafia turque en attendant le prochain départ. (Résumé éditeur)

  • Turquie: les réfugiés de l'Evros, Alix-François Meier

    Aujourd’hui, près de 90 % des entrées illégales aux frontières de l’Union s’effectuent par la Grèce depuis la Turquie. En 2011, plus de 50 000 immigrés clandestins, poussés par la misère, ont traversé le fleuve Evros pour entrer en Europe. Une traversée souvent dangereuse : en 2011, 48 personnes se sont noyées, six autres sont mortes de froid sur la rive.(Arte)

  • Territoire de la liberté, Alexander Kuznetsov, 2014

    Près d’une ville industrielle de Sibérie se dresse une réserve naturelle faite de rochers, de bouleaux et d’isbas. Ceux qui viennent là se réfugient dans un autre monde entre la nature sauvage, l’escalade, la fête. Sur ce territoire, on vit, on respire ce qui en Russie n’a jamais existé : la liberté.

  • Une dernière chance, Paul Emile d' Entremont, 2014

    Paul Emile d'Entremont, suit, entre Kingston, Beyrouth et l'Amérique du Nord, le parcours de cinq demandeurs d'asile qui ont fui leur pays d'origine pour échapper à la violence homophobe. Se heurtant aux difficultés de l'intégration et craignant d'être déportés, ils attendent aujourd'hui dans l'angoisse la décision qui bouleversera leur vie. Tous veulent croire à la générosité de leur terre d'accueil. Mais dans leur lutte pour l'émancipation, ces réfugiés en attente de statut ne sont pas seuls. Amis, avocats et groupes de soutien se mobilisent pour que leur cause soit entendue. Parallèlement, le film questionne la tradition d'ouverture du Canada en matière d'accueil des réfugiés aujourd'hui menacée. En donnant la parole aux minorités sexuelles qui refusent de nier leur identité profonde, "Une dernière chance" nous sensibilise à la réalité de personnes résilientes qui assument avec courage leurs différences devant l'exclusion et l'arbitraire. (Présentation éditeur)

  • Exilios Chilenos, Michel Szempruch, 2014

    A travers la parole de 17 témoins de diverses sensibilités, ce film documentaire relate le parcours des Chiliens venus se réfugier en Isère. - Présentation éditeur

  • Then i came by boat, Marleena Forward, 2014

    Dans ce court documentaire récompensé, Tri Nguyen se souvient de son enfance et de son départ du Vietnam, pays qui était alors déchiré par la guerre. Il raconte sa traversée de l’océan à bord d’un bateau en bois et la façon dont il a été reçu comme réfugié en Australie.

  • Kosmos, Ruben Desiere, 2014

    Dans le couvent du Gesù, à Bruxelles, de nombreuses familles roms d’origine slovaque, se sont réfugiées. Alors que Ruben Desiere y tourne un film, l’expulsion des occupants devient de plus en plus probable et la réalité dépasse alors la fiction.

  • Jaurès, Vincent DIEUTRE, 2014

    Elle est venue voir. Je n'ai aucune photo de Simon à lui montrer, aucune trace que ces plans volés, pris des fenêtres de chez lui, du côté du métro Jaurès : le canal, les voitures, la vie de quartier et cette poignée de réfugiés afghans confinés sous la voûte Lafayette... Alors, Elle visionne avec moi, Elle m'interroge, nous voyons défiler les saisons de cette dernière année de ma vie avec Simon, les derniers mois du combat harassant des réfugiés pour trouver une place ici, à Paris. Bien sûr, tout est fini, campement et histoire d'amour, mais Elle et moi savons désormais que, l'air de rien, le monde entier en a été légèrement...transformé. (Présentation éditeur)

  • Tout à reconstruire, Marine Place, 2014

    Quel chaos leur a fait quitter leur pays ? Comment vivent-ils une adolescence qui a commencé en Afghanistan et se termine en France ? Adolescents et déjà réfugiés ! Ce documentaire suit cinq jeunes adultes, arrivés seuls, dans la région lilloise où ils ont été accueillis et scolarisés.

  • Héritage retrouvé (L’), Pierre Goetschel, 2014

    À partir de quelques objets rassemblés dans deux boites, le réalisateur part en quête de la mémoire de ses grands-parents qu’il n’a pas connus. Leurs traces retrouvées révèlent une destinée collective méconnue : avec la guerre, un très grand nombre de réfugiés juifs français et étrangers arrivent à Limoges. Tout un monde s’organise pendant la tourmente, une communauté de destin se met en place.

  • Y volveré, Elvira Diaz, 2013

    Ancien réfugié politique chilien, Porfirio, non-voyant depuis un accident lié à son engagement, revient au Chili pour la première fois après 30 ans d’exil en France. Filmé par sa nièce et guidé par sa fille, il part, espérant trouver une confirmation à son parcours.

  • Soran fait son cinéma, 2013

    Ce film retrace la longue route de Soran, réfugié kurde, entre le Kurdistan Iranien et l’Angleterre, où il veut s’inscrire à une école de cinéma. De faux papiers en passeurs, de marches silencieuses en prisons - Soran lui-même filme son périple, avec la complicité de la réalisatrice.

  • Vincent Dieutre, la chambre et le monde, Fleur Albert, 2013

    Sur le tournage d’Orlando Ferito à Palerme, en salle de montage à Paris, en résidence d’écriture au Moulin d’Andé, ou sur les pas de Chantal Akerman à Bruxelles, Vincent Dieutre raconte sa recherche d’un cinéma différent. Ces entretiens, entrecoupés d’extraits de ses films et de son texte "Abécédaire pour un tiers-cinéma" lu par Françoise Lebrun (La Lettre du cinéma n°21, 2003), invitent à un parcours dans une œuvre cohérente et singulière. Dieutre définit le "tiers-cinéma" comme un art "aux confins du documentaire, de la fiction, de la littérature et des arts plastiques". Les mots "intime" et "politique" y sont maîtres. D’une part, le réalisateur s’investit physiquement, par la voix off mais aussi par le corps - qui littéralement tombe devant un tableau du Caravage dans Leçons de ténèbres (2000). D’autre part, à partir de cette subjectivité exacerbée, il regarde le monde, que ce soit lors d’une traversée de l’Allemagne dans Mon voyage d’hiver (2003), en invoquant ses souvenirs d’enfance face à une révolte collective dans Bologna Centrale (2003), ou depuis la fenêtre d’un amant qui s’ouvre sur des réfugiés afghans dans Jaurès (2012). Ce cinéma ne trouve pas toujours la porte d’un circuit commercial classique : faute de financement, Dieutre doit abandonner le scénario de Flow my Tears, devenu une installation en 2012. C’est que le cinéaste travaille loin des écritures figées et fait du plan sa matière première. (Martin Drouot / Présentation éditeur)

  • Le documentaire animé -Adieu Général - L'ami Y'a bon - Lazlo - Son indochine, Fabien BEDOUEL, Nadine Luis Rachid Serge Jeanne Cécile Nicolas Jean-Jacques Bruno BUSS BRICENO BOUCHAREB AVEDIKIAN PATURLE ROUSSET LEMEE CUNES COLLET, 2013

    1916 Hiver 1916. De l'arrière au front, un jour ordinaire dans la vie d'un poilu. Fabien Bedouel 2003 - 8min30 A l'époque Rares doivent être les Allemands venus se réfugier en France à la LIbération. C'est le cas de mon père. Son cauchemar : que quelqu'un apprenne sa nationalité. Nadine Buss 2005 - 5 min46 Adieu Général En voix off, retour avec humour et autodérision d'un Chilien sur le Chili des années quatre-vingts. À la fois lucide sur les espoirs face à la dictature de Pinochet et nostalgique d'une époque où les rapports humains étaient... Luis Briceno 2009 - 5min46 L'ami Y'a bon tirailleur sénégalais Rachid Bouchareb 2004 - 8 min Chienne d'histoire Constantinople, 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement nouvellement en place, influencé par un modèle de société occidentale, cherche auprès d'experts européens les moyens de s'en débarrasser avant... Serge Avédikian 2009 - 15 min Je suis une voix Ce film est une rencontre, celle de voix qui se questionnent sur l'engagement politique et sur son absence. La première voix est celle de Martine qui nous livre son parcours. De ses premiers pas en politique en 68 à sa découverte... Jeanne Paturle, Cécile Rousset 2006 -13 min Lazlo Laszlo est un homme sans racines qui aimerait juste vivre en paix, peu importe le lieu. Nicolas Lemée 2003 - 3 min 30 Mendelssohn est sur le toit Prague, 1942. Heydrich, grand mélomane et protecteur de la Bohême-Moravie, s'avise soudain que sur le toit de l'Académie de Musique, trône la statue du compositeur juif Mendelssohn parmi celles d'autres musiciens. Il ordonne à ses... Jean-Jacques Prunès 2010 - 14 min Son Indochine Lors de l'anniversaire d'Émile, un événement fait ressortir son passé d'ancien combattant. Un passé qu'une partie de sa famille ne veut plus entendre. Bruno Collet 2012 - 9min 50

  • Les Chebabs de Yarmouk, Axel Salvatori-Sinz, 2013

    Les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l’adolescence. Aujourd’hui au seuil de l’âge adulte, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont tous confrontés à des réalités complexes. Entre le besoin de liberté et l’appartenance au groupe, le désir de révolte et la perspective d’un vie bien rangée, les choix sont difficiles ; mais tout l’est plus encore quand on est réfugié palestinien dans le camp de Yarmouk, en Syrie.

  • Adios Carmen, Mohamed Amin Benamraoui, 2013

    Le Rif, 1975. Amar, 10 ans, vit seul avec son oncle, violent et buveur, depuis que sa mère, veuve, est partie se remarier en Belgique. Avec Carmen, réfugiée espagnole fuyant le franquisme, il découvre le cinéma. Bientôt, les premières tensions entre le Maroc et l’Espagne se profilent…

  • Not Who We Are, Carol Mansour, 2013

    Ce documentaire dépeint la vie de cinq femmes syriennes de différents milieux culturels et sociaux. Réfugiées au Liban, elles luttent au quotidien avec force et persévérance et tentent de reconstruire leur vie détruite par la guerre.

  • Chebabs de Yarmouk (Les), Axel Salvatori-Sinz, 2012

    À Yarmouk en Syrie, camp de réfugiés palestiniens, les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l’adolescence. Aujourd’hui, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont confrontés à des réalités complexes.

  • Regardez chers parents, Mory Coulibaly, 2011

    Mory Coulibaly, réfugié politique en France, se trouvait à Cachan au moment de l'expulsion du squat. Délégué auprès des familles, il est resté avec les autres par solidarité et parce que pour lui, c’était le prolongement d’une lutte commencée ensemble. En quittant le bâtiment F. il a tout laissé derrière lui, un peu comme lorsqu’il avait quitté son pays d’origine : La Côte d’Ivoire. Mais a filmé spontanément des images comme témoin.

  • Gerilla, Clarisse Hahn, 2012

    Images croisées de guerilléros kurdes du PKK filmant leur quotidien à la frontière de l’Irak et de la Turquie, et des réfugiés kurdes dans les rues de Paris. Comment se construit-on une communauté ?

  • Les chebabs de Yarmouk, Salvatori-Sinz Axel, 2012

    Les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l'adolescence. Aujourd'hui, au seuil de l'âge adulte, ils ont une véritable soif de vivre et d'absolu, mais sont confrontés à des réalités complexes. Entre le besoin de liberté et l'appartenance au groupe, le désir de révolte et la perspective d'une vie bien rangée, les choix sont difficiles ; mais tout l'est plus encore quand on est réfugié palestinien dans le camp de Yarmouk, en Syrie. (Résumé éditeur)

  • Il Limite, Rossella Schillaci, 2012

    Quelque part entre Sicile, Libye et Tunisie, la limite du supportable social est-elle franchie sur ces bateaux pourris siciliens ? Les conditions de travail de pêcheurs tunisiens sur des bateaux italiens sont de plus en plus difficiles. Au même moment et sur la même mer, des bateaux transportent des réfugiés Africains, véritables radeaux de la Méduse… Tous ont en commun l’espoir d’une vie meilleure, mais sont sur le fil, entre la vie et la mort, une autre limite.

  • A World Not Ours, Mahdi Fleifel, 2012

    Portrait de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ain el-Hilweh, dans le sud du Liban, construit à la hâte en 1948. Il abrite aujourd’hui 70.000 réfugiés dans un km².

  • Mémoires de la Retirada, Marie Chevais, 2012

    Début 1939, la guerre d’Espagne entraîne le départ de milliers de réfugiés républicains qui franchissent la frontière des Pyrénées vers la France, c’est la Retirada. Dans ce film, deux ethnologues du CNRS proposent une analyse ethnologique de la mémoire de cet exode et en étudient les variations et leurs articulations.

  • Jaurès, Vincent Dieutre, 2012

    Le cinéaste montre à une amie les plans tournés depuis l’appartement d’un homme qu’il a aimé. Un an de transformations, à l’intérieur comme sous les fenêtres, où campent de jeunes réfugiés afghans.

  • Citoyen ou étranger ?, Jon Kalina, 2011

    Aujourd'hui on compte environ 10 millions de réfugiés dans le monde. Ils viennent en quête de sécurité, de confort, et d'une vie meilleure. Leur arrivée est aujourd'hui vivement contestée dans les pays occidentaux. Les débats concernant l'intégration de ces nouveaux venus sont passionnés....et parfois explosifs. - Présentation éditeur

  • A posteriori, Mickaël Foucault, Maëlle Maugendre, 2011

    Le parcours de deux anciens réfugiés espagnols, depuis leur passage de la frontière en février 1939 jusqu’à leur installation définitive sur le territoire français.

  • Dadumebulebi, Salome Jashi, 2009

    Réfugiés d'Abkhazie filmés en plans fixes, sans paroles.

  • Sou Hami, la crainte de la nuit, Anne-Laure de Franssu, 2010

    Mory Coulibaly, réfugié politique de Côte d’Ivoire, se trouvait à Cachan au moment de l’évacuation du bâtiment F. ; c’est là qu’il a commencé à filmer les traces d’une Lutte qui donne sens à sa vie. Il revient aujourd’hui au Mali, où il a transité en fuyant la Côte d’Ivoire, pour y projeter son film à ceux qui au début de l’évacuation de Cachan ont été placés en centre de rétention, puis expulsés. Chaque nuit, d’autres expulsés continuent d’arriver et chaque nuit leurs paroles résonnent en Mory, l’interrogent et révèlent d’autres destins.

  • Traversée solidaire (La), Jean Ortiz, Dominique Gautier, 2011

    Le cargo « Winnipeg » avait longtemps ravitaillé en armes la République Espagnole. Le 4 août 1939, le Winnipeg quitte le port de Trompe Loup, sur l’estuaire de la Gironde, pour effectuer sa dernière traversée solidaire. Il s’agit d’emmener 2365 réfugiés de la Guerre d’Espagne au Chili. ce documentaire retrace cette traversée.

  • Sur la route du paradis, Uda Benyamina, 2011

    Leila et ses deux enfants, Sarah et Bilal, ont quitté leur terre natale afin de s’installer en France. Sans papiers, et à la recherche de son mari réfugié en Angleterre, Leila, qui souhaite offrir à ses enfants une vie meilleure, tente de survivre et de les élever dans la clandestinité. Alors qu’elle retrouve enfin la trace de son époux et dispose de l’argent nécessaire pour le rejoindre, l’étau se resserre.

  • Algérie nouvelle, on y croyait, Chloé Hunzinger, 2011

    En mars 1962, les accords d’Evian mettent fin à huit années de guerre de décolonisation entre la France et l’Algérie. 900 000 Européens d’Algérie quittent leur terre natale pour se réfugier en France. À contre-courant, des dizaines de milliers d’Européens, surnommés les « Pieds rouges » débarquent en Algérie. Anticolonialistes, parfois militants internationalistes ou tiers-mondistes, ils souhaitaient aider à reconstruire le pays.

  • Babylon, Ismaël Chebbi, Youssef Chebbi, Slim Ala Eddine, 2011

    Entre le poste frontalier tuniso-lybien de Ras Jdir et la petite ville de Ben Guerdanne, c’est rase campagne. Au printemps 2011, fuyant les combats qui s’intensifient en Libye entre les révolutionnaires et les troupes loyalistes de Kadhafi, plus d’un million de réfugiés, de toutes nationalités et d’autant de langues, affluent en Tunisie. Pour pouvoir les héberger rapidement, c’est là, au Sud du pays, quelques semaines seulement après la révolution nationale, qu’une ville éphémère surgit de terre.

  • My land, Nabil Ayouch, 2010

    Deux paroles : celles de vieux réfugiés palestiniens qui vivent dans des camps au Liban depuis soixante ans et celle de jeunes Israéliens de 20 ans qui construisent leur pays et se sentent viscéralement attachés à cette terre. Une réalité, celle de deux peuples qui se battent pour la même terre… Une mise en perspective humaine…

  • Gao Xingjian, Corinne Dardé, 2010

    Peintre, écrivain et metteur en scène, né en 1940 en Chine, Gao Xingjian est considéré comme un pionnier de la littérature et du théâtre d'avant-garde dans son pays. Il s'est installé en France avec le statut de réfugié politique après le massacre de la place Tian An Men en 1989 et a obtenu la nationalité française en 1999. Ses romans parus en France, La Montagne de l'âme (1997) et Le livre d'un homme seul (2000) ont obtenu un très large succès. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 2000. Avant d'écrire, Gao Xingjian se blottit dans l'obscurité d'une pièce et enregistre sa voix sur un dictaphone. Pour peindre au contraire, la lumière lui est nécessaire. Dans les deux cas, la musique lui est indispensable pour initier le geste ou la parole. La réalisatrice Corinne Dardé met en oeuvre un dispositif destiné à révéler "de l'intérieur" l'imaginaire de Gao Xingjian dans sa singularité. - Présentation éditeur

  • Camp d’Argelès, levez le poing camarades  !, Felip Solé, 2010

    En février 1939 la Catalogne espagnole est occupée par les troupes fascistes, 465 0000 réfugiés traversent la frontière, c’est la Retirada. Les autorités françaises font bâtir un camp sur la plage d’Argelès sur Mer… Le film évoque l’existence du camp, de sa création en janvier 1939 jusqu’à sa fermeture en septembre 1941.

  • Évian 38, la conférence de la peur, Michel Vuillermet, 2010

    Année 1938, les persécutions exercées par le régime nazi sur des centaines de milliers de citoyens allemands puis autrichiens, en majorité juifs, s’aggravent. Pour faire face à cette situation, Franklin D. Roosevelt convoque les démocraties à se réunir au sein d’un Comité Intergouvernemental pour les Réfugiés. Après 10 jours de négociations, de tractations où les préférences nationales, l’égoïsme des nations et l’impuissance des démocraties se montrent au grand jour, les réfugiés juifs allemands et autrichiens sont renvoyés à leur désespoir.

  • Human Turbine (The), Danny Verete, 2010

    Loin des discours et des idéologies politiques, quatre Israéliens - majoritairement des universitaires - unissent leurs savoirs pour aider un village délaissé des collines du Sud d’Hébron, Susia, peuplé de bergers et de réfugiés palestiniens.

  • Tours d’exil, Jenny Teng, 2009

    Terre d’asile pour les réfugiés sino khmers dans les années 70-80, le 13e arrondissement de Paris est habité par la migration d’une mémoire douloureuse, forcée par le régime sanguinaire de Pol Pot au Cambodge. Le film propose une lente traversée subjective dans les méandres de la mémoire ; il cherche à rendre visible les traces de l’histoire, dans les rues, les boutiques, les entrepôts, les danses et les corps.

  • Tours d'exil, jenny TENG, 2009

    Terre d'asile pour les réfugiés sino-khmers dans les années 70-80, le 13ème arrondissement de Paris est habité par la migration d'une mémoire douloureuse, forcée par le régime sanguinaire de Pol Pot au Cambodge. Les tours où se concentrent les logements et les histoires individuelles dessinent dans le quartier d'infinies verticales qui s'évanouissent dans le ciel. Pha, Ta Meng, So Savoeun et Boudha vivent dans les sous-sols ou dans le sommet des tours. Chacun s'est reconstruit après un long exil, menant une vie quotidienne en phase avec le rythme et la vie collective du quartier. Les récits de vie, recueillis dans leur espace intime, contrastent vivement avec les apparences de bonheur que propose la communauté dans ses divertissements et ses fêtes. Où sont aujourd'hui les morts qu'on n'a pas pu enterrer ? Quels moyens trouve-t-on pour combler le vide causé par les disparitions et les trous de mémoire ? Le film propose une lente traversée subjective dans les méandres de la mémoire. Il cherche à rendre visible les traces de l'histoire dans les rues, les boutiques, les entrepôts, les danses et les corps. Présentation éditeur

  • District 9, Neill Blomkamp, 2009

    Des extraterrestres réfugiés sur la Terre depuis 20 ans deviennent un problème international explosif. Parqués dans le District 9, leur destin est entre les mains d’une multinationale, le MNU, qui s’intéresse à leur extraordinaire armement qui ne fonctionne qu’avec de l’ADN extraterrestre

  • Videomappings : Aïda, Palestine, Till Roeskens, 2008

    Six récits de réfugiés palestiniens du camp d’Aïda. Des narrateurs, on n’entendra que les voix, illustrées simultanément par une cartographie en cours.

  • Boat People, Fanou Filali, 2009

    N'entre pas en Australie qui veut... Les boat people ne mettront plus les pieds sur le sol australien avant d'être reconnus réfugiés. Telle est la volonté du gouvernement de Kevin Rudd... Pour ce faire, une solution dite "indonésienne" a été mise en place : renvoyer en Indonésie tout "boat people" en route pour l'Australie...(résumé éditeur)

  • Briser le silence, Toshikuni Doï, 2009

    Au printemps 2002, l’armée israélienne a encerclé et attaqué le camp de réfugiés de Balata. La caméra suit les résidents vivant dans un état de terreur et enregistre leurs vies et leurs sentiments.

  • Le correspondant de guerre, Stéphane Gatti, 2009

    Rencontre avec Manuel Jose Arce, journaliste, écrivain et poète guatémaltèque réfugié en France, un homme révolté qui témoigne de son combat en faveur des Indiens opprimés dans son pays. Porte-parole de ce peuple, il dénonce la répression menée contre les paysans qui tentent de récupérer leur terre et qui souffrent dans l'indifférence générale. Il est le correspondant de cette guerre assassine. - Présentation éditeur

  • La vie de château, 2009

    Au "Petit Château" règne l’attente. Aux fenêtres, des regards, des gestes suspendus, immobiles. Dans les couloirs, des ombres passent, milles langues résonnent. Le temps de l’attente change le château en prison intérieure. Dans ce centre d’accueil au nom insolite, des demandeurs d’asile du monde entier comblent le temps en attendant de savoir si leur demande sera acceptée. Comme dans "Les Mille et Une Nuits", le temps peut se filer en racontant. Déjà le nom du Petit Château invite au conte, à l’infinité des possibles, à l’humour grinçant. Comment trouver pour chacun la singularité du récit, et au-delà de l’image du réfugié, retrouver la personne ? Nous passons ensemble le pacte de la fiction : un jeu, une distance avec soi-même, ses désirs, ses rêves. Le château se peuple ainsi peu à peu d’une princesse qui crache des serpents, d’un roi magnanime, de fantômes hantant les couloirs... (Résumé Le Film documentaire)

  • Alami, Scandar Copti, Yaron Shani, 2009

    Le quartier d’Ajami, à Jaffa, est un lieu cosmopolite où cohabitent Juifs, Musulmans et Chrétiens. Le jeune Nasri, âgé de 13 ans, et son grand frère Omar vivent dans la peur depuis que leur oncle a tiré sur un membre important d’un autre clan. Malek, un jeune réfugié palestinien, travaille illégalement en Israël pour financer l’opération que sa mère doit subir. Binj, palestinien, rêve d’un futur agréable avec sa petite amie chrétienne. Dando, un policier juif recherche désespérément son jeune frère disparu… L’histoire de destins croisés au coeur d’une ville déchirée.

  • Choix de Valentin (Les), Marine Place, 2009

    Calais, 2007. Valentin passe son bac et partage son temps entre le lycée, l’hôpital où est soignée sa mère et l’engagement auprès de jeunes réfugiés. Ils viennent d’Afghanistan, d’Irak, d’Iran,d’Afrique… tous portés par l’espoir de rejoindre l’Angleterre.

  • Oiseaux d’Arabie ( Les), David Yon, 2009

    À l’aube de la seconde guerre mondiale, des milliers de réfugiés espagnols traversent les Pyrénées pour fuir l’avance des Franquistes. Antonio Atarès est l’un d’eux : un visage parmi d’autres. Arrivé en France, il est interné au camp du Vernet en Ariège. En mars 1941, il reçoit une lettre de quelqu’un qu’il ne connaît pas, la philosophe Simone Weil. Ces deux destins vont se croiser dans la pénombre de l’Histoire.

  • J’ai un frère, Emmanuel Vigier, 2008

    Deux frères séparés par une guerre. Drazan, réfugié politique en France, à Marseille. Dejan en Bosnie-Herzégovine, à Bosanski Brod, une ville industrielle à l’agonie, à la frontière de la Croatie. En 2007, Drazan décide de rendre visite à son frère. L’exilé.

  • Pour un instant, la liberté, Arash T. Riahi, 2007

    De jeunes réfugiés iraniens tentent de rejoindre l’Autriche, et font alors la connaissance d’autres réfugiés iraniens. Des hommes et des femmes qui attendent désespérément de gagner l’Europe, terre de libertés…

  • Vidéocartographies : Aïda, Palestine, Till Roeskens, 2008

    Quelque part, au milieu d'un entrelacs de frontières : un camp de réfugiés. Pris dans une géographie de jour en jour plus absurde, des hommes, des femmes, des enfants se battent pour leur liberté de mouvement, s'obstinent à vouloir simplement vivre leur vie. Avec courage, avec ruse, avec humour aussi. Découvrez les en suivant trait à trait les cartes qu'ils dessinent pour figurer la complexité de ce qui les entoure.

  • Transitland, Anna Lozano, Alexander Hick, 2008

    Malgré les efforts de l’ONU et la couverture médiatique internationale de la guerre en Iraq, la réalité et la situation désastreuse des réfugiés en Jordanie reste ignorée et passée sous silence.

  • Family motel, Helene Klodawsky, 2007

    Quand on pense aux camps de réfugiés, on s’imagine généralement un amas de tentes dans un pays d’Afrique ravagé par la guerre ou une crise humanitaire. Mais au Canada, il arrive plus souvent qu’on ne le croit que des gens se retrouvent sans domicile pour une raison ou une autre, et nombre d’entre eux se voient forcés de vivre entassés dans des refuges improvisés, qui prennent parfois la forme de motels miteux.

  • No border - Aspettavo che scendesse la sera, Sylvain George, 2007

    Paris du point de vue des réfugiés qui y survivent, ville désolée, ville funèbre, « pestilent city »

  • Au loin des villages, Olivier Zuchuat, 2007

    Un essai filmé dans un camp de réfugiés à l’Est du Tchad

  • Chacun sa Palestine, Nadine Naous, Léna Rouxel, 2006

    Un à un, de jeunes réfugiés palestiniens nés au Liban entrent dans le studio d’un photographe. Les règles du jeu sont simples. Chacun choisit sa photo parmi quatre paysages de villes mythiques : New - York, Paris, Beyrouth et Jérusalem. Chacun se raconte, se projette et s’interroge.

  • No London today, Delphine Deloget, 2007

    Ce documentaire est une plongée dans l’errance et l’attente à Calais de Chafik, Aron, Abraham, Henok et Ermias, des jeunes réfugiés qui tentent de passer illégalement en Angleterre.

  • Coup d’état à Santiago - Les Derniers jours de Salvador Allende, Michael Trabitzsch, 2007

    C’est dans les premières heures du 11 septembre 1973 que démarre le Coup d’Etat des militaires du Chili, sous le commandement du général Pinochet, contre Salvador Allende, Président de la République élu trois ans auparavant. Avec quelques fidèles collaborateurs, Allende se réfugie à la Moneda, le Palais présidentiel de Santiago de Chile.

  • Asile du droit (L’), Henri de Latour, 2007

    En 2006, près de 40 000 personnes victimes de persécutions dans leur pays ont demandé protection à la France. Dès leur arrivée, elles se sont adressé à l’OFPRA, Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides qui a statué sur la validité de leurs demandes. 92% ont été rejetées.

  • Chacun sa Palestine, Nadine Naous, 2006

    Sabrina, Rawad, Said et d’autres jeunes réfugiés palestiniens nés au Liban entrent dans le studio de photographe un à un. Les règles du jeu sont simples. Chacun choisit sa photo parmi quatre paysages de villes mythiques : New York, Paris, Beyrouth et Jérusalem. Chacun se raconte, se projette et s’interroge. Ils ont en commun la nostalgie d’une terre qu’ils ne connaissent pas et qu’ils ne connaîtront peut-être jamais : la Palestine.

  • Dernier caravansérail (Le), Ariane Mnouchkine, 2006

    À partir des témoignages d’une cinquantaine de réfugiés venus de tous les horizons, Ariane Mnouchkine et les comédiens de sa compagnie du Théâtre du Soleil ont tissé une vaste épopée sur les exilés de notre monde moderne.

  • Mohammed et la Capoeira, Jamal Khalaile, 2006

    Portrait d’un jeune réfugié palestinien qui tente de poursuivre sa passion,la capoeira confronté à la réalité du pays.

  • Le repas des ancêtres, Jacques DESCHAMPS, 2005

    Une famille de réfugiés cambodgiens en banlieue parisienne témoigne du respect des traditions et en particulier du culte rendu aux ancêtres. Les gestes traditionnels de préparation des mets et les recettes de cuisine sont transmis de mères en filles. (Résumé éditeur)

  • Jours d'exil, Daniel COCHE, 2001

    Réfugiés politiques ou demandeurs d'asile venus d'Europe de l'Est, d'Afrique et d'Asie, David, Rémy, Lilianne, Balan et Uma racontent leurs parcours, leurs souffrances, l'abandon de leur pays, la survie, la difficulté de tout recommencer de zéro... Un film intime, à l'écoute des survivants...(Résumé éditeur)

  • Pretty Diana, Boris Mitiċ, 2004

    L'extraordinaire inventivité de réfugiés roms à Belgrade, qui transforment des Citröen en véhicules pour leurs collectages dans les rues de la capitale...

  • L'Algérie, son Cinéma et moi, Larbi Benchiha, 2005

    Raconter dans ce documentaire mes premiers émois de spectateur et la naissance et l'évolution du cinéma algérien, c'est retrouver, en filigrane, les ruptures qui furent des moments charnières de l'histoire du pays, et sa lente déliquescence. Car peu à peu, tout s'est dégradé. Le pays s'est engagé dans la violence, la corruption est devenue chronique. Totalement contrôlée par le pouvoir, l'industrie du cinéma a décliné, comme nos illusions. Dans ce documentaire de 52 minutes, le réalisateur Larbi Benchiha, installé en France depuis plus de 20 ans, retourne dans son pays d'origine : L'Algérie. Il part à la recherche de ses souvenirs et se rappelle que le cinéma a toujours été présent et qu'il a bercé son imaginaire d'enfant et d'adolescence. Des premiers films de Charlot découvert dans un camp de réfugié aux séances glorieuses du cinéma algérien en pleine apogée, nous refaisons avec Larbi Benchiha toute l'histoire de l'Algérie moderne à travers les films qui ont marqué une époque et un pays. (Résumé éditeur)

  • Ado d'ailleurs, Didier CROS, 2005

    Yassin est afghan, il a dix-sept ans, peut-être dix-huit, seul, sans famille, il est arrivé clandestinement en France et rêve d'obtenir des papiers pour régulariser sa situation En attendant, il va à l'école chaque matin Avec candeur et maturité, il raconte son histoire. Etre forcé de venir d'ailleurs ne veut pas dire que l'on vient de nulle part, Ado d'Ailleurs donne la parole à un enfant venu du bout du monde. Yassin est afghan. Il a dix-sept ans, peut-être dix-huit. Sans famille, il a parcouru seul le douloureux chemin qui l'a mené clandestinement jusqu'en France. Depuis son arrivée à Paris, Yassin n'a qu'un rêve : obtenir des papiers qui régularisent sa situation de réfugié. En attendant, il faut bien continuer à vivre le plus normalement possible. Alors, chaque matin, comme tous les enfants de France, Yassin va à l'école. Ce qui m'a surtout poussé vers ce film, ce sont les adolescents réfugiés sans famille, les mineurs isolés demandeurs d'asile, comme les nomme froidement l'administration française. C'est une problématique mal connue, et les chiffres disponibles sont inquiétants. Un mineur sur deux est refoulé dès son arrivée sur le territoire français, et il y a entre 2500 à 3000 enfants étrangers seuls en France sans aucun repère familial. Près de la moitié seulement est engagée dans un processus de demande d'asile, et pas plus de 26 % de statuts ont été attribués à ces mineurs en 2004. Près de 3000 enfants, ça paraît beaucoup, c'est certain. Mais, au regard de la capacité d'absorption d'un pays comme le nôtre, c'est finalement très peu. À mon sens, si le statut de réfugié doit effectivement se discuter pour des adultes dans le strict cadre de la convention de Genève, le refuser à des mineurs sans famille me paraît inacceptable.- Didier CROS.

  • Calais, la dernière frontière, Marc Isaacs, 2003

    Mêlant les histoires de réfugiés, de migrants mais aussi d’expatriés anglais, ce documentaire peind un tableau de la vie dans une ville de transit où les habitants rêvent d’un avenir meilleur.

  • Border, Laura Waddington, 2004

    En 2002, Laura Waddington a passé plusieurs mois dans les champs autour du camp de la Croix-Rouge à Sangatte avec des réfugiés afghans et irakiens qui essaient de traverser le tunnel sous la Manche pour rejoindre l’Angleterre.

  • Pour vivre j'ai laissé, Bénédicte LIENARD, 2004

    En septembre 2004, à Bruxelles, des cinéastes rencontrent un groupe de demandeurs d'asile. Ceux-ci s'emparent de la caméra et filment eux-mêmes leur intimité dans un centre pour réfugiés. Il s'agit pour eux d'enfin se donner une image et de se faire entendre. (Présentation éditeur)

  • Border, Laura Waddington, 2004

    En 2002, Laura Waddington a passé plusieurs mois dans les champs autour du camp de la Croix-Rouge à Sangatte avec des réfugiés afghans et irakiens qui essayaient de traverser le tunnel sous la Manche pour rejoindre l’Angleterre.

  • Du Cambodge à Annonay, 2003

    Entre 1976 et 1984, plusieurs dizaines de famille camboddgienne ont fui le génocide perpétré au cambodge pour se réfugier à Annonay. Le film raconte leur départ, leur arrivée et leur accueil à Annonay, ainsi que leur intégration par le travail, autour de témoignages et d'anecdotes.

  • Devoirs de mémoires, 2003

    À Bobigny, dans le cadre d’un atelier de réalisation animé par Michel Meyer, onze adolescents de 16 à 18 ans s'interrogent mutuellement sur leur histoire familiale. Celle-ci a commencé en Asie, en Afrique du Nord ou dans les îles de l’Océan Indien, puis s'est transportée en Seine-Saint-Denis. Des photographies extraites des albums sont le point de départ des récits ; les témoignages des parents, parfois, les complètent. "Ma mère m’a dit...", c’est souvent ainsi que débutent les histoires de famille contées par les enfants. Pour Éric, le Laos est le pays maternel, celui du magasin de fruits et légumes "cultivés dans le jardin", et le Cambodge, le pays paternel, figuré par la photographie d'une maison de trois étages. De la Chine où elle a vécu bébé avec ses grands-parents, attendant que ses parents l'amènent en France, Mona n'a plus de souvenirs, mais, heureusement, quelques photographies. Juliette est intarissable sur la Réunion et sur l’Inde, sur les saris somptueux que portaient les femmes de la famille. Rachid se sent "algérien-algérien", mais concède qu’il ne pourrait pas vivre "là-bas" ; il tient à rappeler que les siens ne furent pas très heureux les premières années en France. Pour Marie-Rosy aussi, la mère de Sébastien, "tombée amoureuse de Paris et d’un Français 100 %", les débuts ont été durs. Mais si l’Île Maurice reste son pays préféré, il n’est plus désormais que celui des vacances. ans le cadre d'un atelier de réalisation, sous la direction de Che Yan Wong, cinq jeunes issus de l'immigration cambodgienne ont recueilli les témoignages de leur communauté à Annonay. L'évocation de leur arrivée, dès 1973, puis des premières années en France, et la parole de Français qui ont mis en place, entre 1976 et 1984, tout un système d’aide et de solidarité pour les accueillir, retracent cette belle démarche d'intégration. Les souvenirs affluent, tristes et gais. La fuite éperdue hors du Cambodge, l’arrivée en France, l'accueil à la Maison des jeunes d’Annonay, la promiscuité, les hébergements précaires, les replis et les tensions communautaires, les quelques mots français qu’on répète en famille. Puis, peu à peu, l’ancrage : les embauches dans l’usine locale ou pour les cueillettes chez les agriculteurs voisins, l’admission des enfants dans la classe spéciale de français, les relogements en immeubles paisibles, l’ouverture de quelques boutiques, dont celle à l’enseigne Les Fils d’or, où l’on retouche tous les vêtements. Maintenant, les enfants ont grandi, sont devenus Français. Maintenant, devant les autels illuminés et les tables garnies, après la prière commune, les familles évoquent en riant les événements cocasses des premiers temps, quand la langue française leur faisait défaut, quand la vie en France était si étrange. Jusqu’à sa fermeture, début 2004, le centre de Sangatte (Pas-de-Calais) accueillait en permanence quelque 1400 réfugiés. Dans le cadre d'un atelier de réalisation sur le thème de l'exil, animé par Sandrine Dryvers et Flora Galuchot, huit jeunes recueillent les témoignages d'habitants du village et d’exilés. Bachir, Sartchya et Assian racontent leur errance à travers l’Europe et leur espoir d'atteindre l’Angleterre, nouvel Eldorado des apatrides. Le long des bâtiments sinistres du camp, sur les routes longeant la mer, sur le sable des plages, des silhouettes désœuvrées. Pour tous ceux qui sont là, "c’est l’Angleterre ou la mort". Chaque nuit, ils essaient d’y parvenir, par train, bateau ou camion. Certains y perdent une jambe, un bras ou la vie, comme en témoignent les tombes du cimetière de Sangatte. En 2002, les réfugiés étaient essentiellement des Kurdes irakiens, fuyant la dictature de Saddam Hussein et demandant à la France de leur faciliter le passage vers les côtes anglaises. Au village, des habitants ont tiré au fusil sur Bachir, lui occasionnant trois mois d’hôpital. À l’opposé, les gamins Félix et Antoine les trouvent "bien sympas", ces réfugiés avec qui "on peut parler anglais". Et pour Jacques, le débonnaire, il conviendrait de "reconnaître simplement ces exilés comme des gens en quête d’un lieu d’existence". (Présentation Images de la culture)

  • Passer la frontière, Neus VIALA, 2003

    Soixante ans après la fin de la Guerre civile d'Espagne et l'arrivée des réfugiés à Toulouse, les enfants de l'exil sont souvent toujours là. Pour eux, passer la frontière a une dimension politique et sociale indéniable, et ils cherchent à expliquer les traces historiques de l'hispanité de Toulouse. Aujourd'hui, de jeunes étudiants espagnols effectuent une partie de leur cursus universitaire à Toulouse, notamment dans le cadre du programme européen Erasmus. Passer la frontière espagnole vers la France est devenu comme une évidence, voire un choix fortuit, et ils s'attachent surtout aux éléments de la vie quotidienne qui montrent la différence entre les deux pays. Le film dévoile deux générations aux parcours dissemblables. Espagnols à Toulouse ils le sont tous, mais les deux groupes ne semblent pas se connaître, bien qu'ils cohabitent dans un même espace. On découvrira les protagonistes pour les uns à travers des lieux emblématiques de la Ville de Toulouse, lors de manifestations qui témoignent de la présence d'une culture hispanique forte, pour les autres dans leur vie d'étudiant.

  • Les derniers Assyriens. An history of Aramean Christians, Robert Alaux, 2003

    "De la Mésopotamie antique au Moyen-Orient actuel, les chrétiens Assyriens, chaldéens et Syriaques ont traversé les pires difficultés. Les Assyro-Chaldéens, chrétiens de toujours, parlent l'araméen, la langue du Christ. Réfugiés politiques de Turquie et d'Irak, ils sont près de 20 000 en France et se concentrent autour de Sarcelles. Descendants des Araméens, Babyloniens et Assyriens de l'Antiquité, ils résident principalement en Irak où l'on estime qu'ils sont près d'un million. Leur histoire à la fois prodigieuse et tragique a abouti en 1915 à leur génocide au côté des Arméniens. Minorité oubliée de l'histoire, ces héritiers des hérétiques nestoriens et syriaques luttent maintenant pour ne pas disparaître dans la tourmente du Moyen-Orient. Les comprendre, c'est saisir les bouleversements de cette région, véritable mosaïque de peuples qui tentent tous désespérément d'affirmer leur identité religieuse ou nationale." -(Lieurac)

  • Resisting Paradise, Barbara Hammer, 2003

    La réalisatrice décide d’entreprendre une recherche sur la vie de Bonnard et de Matisse durant la seconde guerre mondiale. En découvrant que de nombreux réfugiés avaient séjourné à Cassis pour rejoindre la résistance, elle décide d’interviewer les témoins de l’époque.

  • Enfants d’Arna (Les), Juliano Mer Khamis, 2003

    En 1989, Arna Mer Khamis, juive israélienne, crée un centre d’éducation alternatif dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine. Dans le théâtre qu’elle y fait construire, les enfants palestiniens peuvent exprimer leurs frustrations et leurs peurs quotidiennes

  • En quête d’asile, Anne Georget, 2003

    A l’OFPRA, des fonctionnaires instruisent les demandes d’asile politique en France. Comment savoir si une demande est fondée au regard des critères de la Convention de Genève ? En scrutant le travail des fonctionnaires, leurs entretiens avec les demandeurs, leurs questions et leurs doutes, le film porte un regard indispensable sur la question des réfugiés.

  • Welcome out/in Sangatte, Florence PEZON, 2002

    Voyage au coeur du "centre humanitaire d'accueil d'urgence" de Sangatte, aujourd'hui détruit. Dernier point de passage de l'Europe terrestre vers l'Angleterre, que chaque soir au péril de leur vie les réfugiés tentent de franchir. Une attente et un (dés)espoir de parvenir de "l'autre côté" (Résumé éditeur)

  • Rachida, Yamina Bachir-Chouikh, 2002

    Rachida,institutrice est abordée par des hommes qui lui demandent de poser une bombe à l’école. Elle refuse et ils lui tirent dessus,la laissant pour morte.Rachida survit et se réfugie dans un village…

  • Saya et Mira, rêves perdus, Jasna Krajinovic, 2002

    Le lendemain de la guerre en Bosnie, Saya et Mira vivent, comme beaucoup d’autres, dans des maisons qui ne leur appartiennent pas. Saya, orthodoxe, est une femme âgée. La guerre a détruit sa maison. Aujourd’hui réfugiée dans la ville de Brcko, elle vit sous la menace d’une expulsion. Mira, 17 ans, est musulmane. La guerre a fait fuir sa famille de la ville pour se réfugier à la campagne. Toutes deux rêvent de pouvoir un jour retourner chez elles.

  • Maternité d’Elne (La), Frédéric Goldbronn, 2002

    En 1939, une institutrice du Secours suisse, Elizabeth Eidenberg, fonde, près de Perpignan, une maternité pour les enfants victimes de la guerre dans un château abandonné : la maternité d’Elne abritera de nombreuses mères réfugiées espagnoles provenant du camp de Rivesaltes mais aussi des femmes juives et tsiganes. Elle permettra aux jeunes enfants de survivre loin des camps et sera fermée par les Allemands en 1944. Le film évoque l’histoire douloureuse de quelques-uns d’entre eux se retrouvant réunis à Elne.

  • Brasileiros como eu, Susana Rossberg, 2008

    Parmi la communauté brésilienne de Belgique, ceux qui ont quitté le Brésil pour des motifs politiques racontent la dictature, l’exil et l’arrivée en Belgique. Plus récemment, la migration est d’ordre économique. Sont présentés le quotidien des migrants sans papiers, les témoignages de soutien vis-à-vis des brésiliens arrêtés, placés dans des centres de rétention, puis reconduits dans leur pays d’origine.

    Mot-clé : Réfugié

  • Palestine, Palestine, Dominique Dubosc, 2001

    "Palestine, Palestine " se présente comme un triptyque, à la manière de certaines peintures flamandes d’autrefois : - dans la partie centrale foisonnent des petites scènes de la vie quotidienne dans le camp de réfugiés de Dheisheh, à côté de Bethléem, - tandis que dans les deux parties latérales, un marionnettiste et sa femme montrent leur spectacle de village en village, malgré les check points et les dangers de plus en plus grands.

  • Lombarde et Sirocco, Isabelle PRATX MAHENC, 2001

    La lombarde est un vent d'Est qui souffle sur le Briançonnais, le Sirocco apporte de temps en temps quelques grains de sable du Sahara, qui viennent colorer la neige. Le Briançonnais, zone frontière, bout de la ligne SNCF, vallée enclavée, mais qui voit passer bien du monde... L'immigration a forgé le pays. Des maçons piémontais ont construit les églises et les fortifications, laissant leur empreinte sur le patrimoine. Des Berbères marocains et des Algériens ont participé au développement industriel du bassin argentièrois. Des Turcs, des Portugais ont répondu à l'appel des entreprises du BTP... et aujourd'hui arrivent des réfugiés de l'Est. Le film va à la rencontre de ces habitants venus d'ailleurs, et s'intéresse à leur "enracinement" dans le Briançonnais. Des hommes, des femmes, de tous âges et d'origines variées, racontent leur arrivée, les difficultés, l'attachement à cette vallée d'accueil, le choix de rester ou l'espoir de retourner un jour dans leur pays d'origine. Les jeunes de seconde génération cherchent leur chemin, entre ces montagnes où ils sont nés, et le pays dont parlent leurs parents. L'ensemble de ces témoignages permet de saisir la richesse et la diversité des multiples visages du Briançonnais.

  • Etre ailleurs...ici, Evelyne RAGOT, 2001

    Les Arméniens sont arrivés en France à partir de 1923, en provenance des orphelinats et des camps de réfugiés de Syrie, du Liban et de Grèce. De Marseille, leur port d'arrivée, ils ont émigré vers les centres industriels de la vallée du Rhône. Décines, dans la banlieue est de Lyon, fut un lieu de concentration très important, autour de l'Usine de la Soie qui fabriquait de la rayonne et employait plus de 50% d'Arméniens. Elle l'est restée avec l'arrivée plus tardive des Arméniens du Liban qui ont émigré dans les années 70. La famille Mardirossian illustre, sur trois générations, le parcours classique d'une famille arménienne de Décines, des débuts difficiles à la réussite de certains de ses membres. C'est une famille très impliquée dans la vie communautaire : Jules Mardirossian est un militant actif de la cause arménienne, son frère Edouard est un des piliers de la vie associative de Décines et sa fille ainée travaille à Erevan à la reconstruction de l'Arménie indépendante. A travers le parcours et les différents points de vue des membres de cette famille, le film interroge le sentiment de l'arménité et la question du territoire où s'enracine aujourd'hui l'histoire d'une famille et d'une communauté qui s'est voulue et sentie française mais se comporte aussi en diaspora.

  • Dor de Tine. Une histoire de 1944, Mireille Abramovici, 2001

    La réalisatrice part sur les traces de son père, déporté 10 jours avant sa naissance et dont sa mère n’a jamais pu parler. La correspondance de ses parents nous plonge dans l’errance de ce couple de jeunes musiciens roumains, réfugiés en France jusqu’à l’arrestation du père en avril 1944.

  • Le voyage exploratoire, 1999

    Depuis le retour de la paix en Bosnie-Herzégovine, de nombreux réfugiés politiques en France ont effectué un voyage exploratoire dans leur pays d'origine. Edim, Samira et leurs deux enfants nous racontent leur histoire, leur choix de fuir la guerre, leur espoir de reconstruire leur vie en Bosnie...

  • Oubliés du Liban (Les), Christophe Rigaud, 1997

    Aujourd’hui, le Liban compte encore 360 000 réfugiés palestiniens, en attente de retour, coincés dans des camps, exilés depuis 50 ans. Ce film retrace l’histoire de la diaspora palestinienne au Liban.

  • Un siècle d'immigrations en France, Mehdi LALLAOUI, 1997

    Allemands, Anglais, Belges, Espagnols, Italiens, Juifs d'Europe centrale... arrivent en France par vagues dès 1870. Ils sont employés aux travaux les plus durs et n'ont qu'un seul objectif : s'intégrer. Si des décrets facilitent les naturalisations, la Première Guerre va contribuer à leur intégration massive. Ils vont y acquérir, au prix fort, "droit du sol" à défendre et "droit du sang" à verser. Au début des années 1880, près d'un demi-million de Belges travaillent en France dans les propriétés agricoles et les filatures. Tandis que les juifs d'Europe de l'Est fuient les persécutions et se réfugient à Paris, les Espagnols fuient, eux, la misère et sont une main-d'oeuvre bon marché pour les viticulteurs français. Dès 1900, recrutés par le patronat, les Italiens arrivent dans les raffineries, les huileries et l'industrie chimique pour faire "le sale boulot" dont les Français ne veulent plus, tandis que Polonais et Arméniens sont amenés par trains entiers sur les bassins miniers. Pour ses besoins en hommes lors de la Grande Guerre, la France va intégrer militairement, sans qu'il leur soit demandé de permis de séjour, les étrangers vivant sur son sol ainsi que 600 000 ressortissants de ses colonies. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • Douce France, AVALOS DEL PINO Carmen, Claude Bénedicte MERCIER MOURGUES, 1997

    Malgré les lois françaises sur l'immigration, une petite association d'aide aux réfugiés politiques continue son travail : accueillir chaleureusement ceux qui ont fui leur pays et doivent recommencer une vie nouvelle.

  • 20 heures dans les camps (Le), Chris Marker, 1993

    Au camp de réfugiés de Roska, à Ljubljana (Slovénie), un groupe de jeunes réfugiés bosniaques présente tous les soirs un « journal télévisé ».

  • Banoké, Anne Toussaint, 1996

    Banoké Traoré est malienne. Elle a rejoint le collectif des « sans-papiers » de Saint-Bernard, et est réfugiée au 32 rue du Faubourg Poissonnière à Paris. Le film témoigne de la dignité de cette femme en lutte, en proie à la solitude dans un monde où la communication fait trop souvent défaut ..

  • Le quatuor de l'exil, Yves Bisaillon, 1994

    À Toronto, quatre jeunes réfugiés somaliens terminent leur secondaire, Qu'ont-ils apporté avec eux? Qu'ont-ils trouvé au Canada? Leurs témoignages, sur nous et sur eux-mêmes, entrecoupés de métrage d'actualités et de séquences d'une création théâtrale dans laquelle ils mettent toute leur âme, les rendent immédiatement attachants et font basculer plusieurs préjugés entretenus envers les réfugiés. Un film qui donne envie de faire plus ample connaissance.

  • An digemer / Basques et Bretons, 1992

    En 1992, au printemps, une quarantaine de Bretons sont arrêtés et emprisonnés. Motif : avoir hébergé des réfugiés basques. Des accusés, leurs familles et leurs soutiens témoignent.

  • Goulili, dis moi ma soeur, Collectif, 1991

    Les femmes sahraouies racontent l’exil, les tortures, les souvenirs et les difficultés de la vie des réfugiés.

  • Site 2, Rithy Panh, 1989

    Après avoir fuit Pol Pot, Rithy Panh, jeune cambodgien de quinze ans est accueilli au camp de réfugiés de Mairut, en Thaïlande, en 1979. Dix ans après, devenu cinéaste, il retourne dans les camps filmer la vie quotidienne de cette collectivité en sursis.

  • Festin de Babette (Le), Gabriel Axel, 1987

    Babette, cuisinière française, fait ses adieux à une communauté pieuse du Danemark où elle s’est réfugiée pendant la Commune. Un conte sur les plaisirs de la vie, éphémères et mémorables.

  • Welcome in Vienna (Welcome in Vienna : troisième partie), Axel Corti, 1986

    Troisième partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • Santa Fé (Welcome in Vienna : deuxième partie), Axel Corti, 1985

    Deuxième partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • Dieu ne croit plus en nous (Welcome in Vienna : première partie), Axel Corti, 1982

    Première partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • Ceux qui se souviennent : Tout va très bien… (1936-1939), Hubert Knapp, 1981

    Ils avaient 14, 15 ou 18 ans en 1936. Des femmes et des hommes racontent avec une grande émotion leurs souvenirs de cette année-là, et la lutte ouvrière menée dans la joie et le sérieux. Ils évoquent également la guerre d’Espagne et le soutien aux réfugiés, puis la montée du nazisme…

  • Ambassade (L’), Chris Marker, 1973

    Dans l’ambassade anonyme d’un pays anonyme, des réfugiés politiques vivent les heures et les jours difficiles qui suivent un coup d’état militaire.

  • Solitude du chanteur de fond (La), Chris Marker, 1974

    Portrait d’Yves Montand à travers la préparation «à l’américaine» d’un one man show donné par l’artiste au bénéfice des réfugiés chiliens.

  • Belladonna, Eiichi Yamamoto, 1973

    Jeanne, abusée par le seigneur de son village, pactise avec le Diable dans l’espoir d’obtenir vengeance. Métamorphosée par cette alliance, elle se réfugie dans une étrange vallée, la Belladonna…

  • Family Life, Ken Loach, 1971

    Janice, une jeune fille de dix-neuf ans vit avec ses parents dans un pavillon de la banlieue londonienne. Ecartelée entre un père absent et une mère dominatrice, elle se réfugie peu à peu dans un mutisme qui la conduit à être internée.

  • Dix-septième parallèle (Le), Joris Ivens, Marceline Loridan, 1967

    Vie quotidienne en temps de guerre, sur le dix-septième parallèle, dans la zone « démilitarisée » qui sépare le Nord du Sud Vietnam. Ivens et Marceline Loridan, sa femme, ont vécu pendant deux mois la vie de ces paysans réfugiés dans les caves, cherchant à maintenir les gestes d’une vie normale. Ce film est l’un des plus importants tournés sur la guerre du Vietnam.

  • Rome ville ouverte, Roberto Rossellini, 1946

    Rome, hiver 1944. Un ingénieur communiste, Giorgio Manfredi, tente d’échapper aux Allemands qui occupent la ville. Il se réfugie chez un ami dont la fiancée, Pina, le met en contact avec le curé de la paroisse Don Pietro. Mais la maîtresse de Manfredi va tous les dénoncer aux Allemands. Un imposant et important chef d’oeuvre de l’histoire du cinéma, film phare du néo-réalisme italien.

  • Raisins de la colère (Les), John Ford, 1940

    La Grande Dépression sévit et, comme beaucoup d’autres fermiers, une famille est chassée de son exploitation. Elle part à travers le pays dans l’espoir de trouver du travail en Californie. C’est le début d’un périple éprouvant, de camps de réfugiés en bidonvilles de fortunes, dans une Amérique en proie à la misère et à l’oppression…

  • Mos Stellarium, Karolina Markiewicz, Pascal Piron

    Six jeunes réfugiés racontent leurs fuites et leurs voyages, ainsi que les problèmes rencontrés dans leur pays d'accueil : le Luxembourg. "Mos Stellarium" est un documentaire poétique sur Dzemil, Milena, Anna, Yunus, Rijad et Eko. En toute intimité, ils racontent leurs parcours de jeunes réfugiés. Suspendus aux paysages parcourus, aux rencontres, leurs souvenirs évoquent les trajets et se tournent sur le devenir, l'existence humaine dans un sens plus universel. Telles les mystérieuses cartes des constellations, leurs traversées amorcées en Afghanistan, en Syrie, au Kosovo ou encore au Montenegro les ont menées vers l'Europe, le Luxembourg en particulier. Ces destins font d'eux des jeunes adultes accidentés mais dignes et révèlent de toutes nouvelles mœurs. - Présentation éditeur

  • Les gens de la moitié du chemin, Hélène CHATELAIN

    Qui sont les réfugiés hmongs ? D'où viennent-ils, eux qui au Laos étaient déjà réfugiés ? Comment vivent-ils la perte inexorable de leurs traditions ? Une apprentie coiffeuse de 20 ans nous sert de guide pour connaître sa communauté installée depuis dix ans à Toulouse. Les Hmongs s'emparent peu à peu de ce film pour écrire en images l'histoire de leur peuple, une histoire réelle et mythique qui n'a été jusqu'ici transmise que par les anciens. Débutant comme un poème mythologique, le film d'Hélène Châtelain fait appel à des matériaux visuels et sonores divers : reportage sur la vie communautaire et ses rites, archives TV des guerres d'Indochine, documents photographiques. Les voix elles aussi tissent une trame complexe : voix off de la jeune réfugiée hmong, de son oncle Liu, enseignant (guide dans le visible) et de sa grand-tante chamane (guide dans l'invisible), commentaire de la réalisatrice. Le montage vidéo recourt à des incrustations, des superpositions, des courts-circuits. Cette écriture filmique compose une histoire qui n'a rien de linéaire ni de stable, car c'est celle d'un petit peuple de montagnards sans écriture, si méprisés en Asie qu'on les nomme Miaos ("sauvages"), persécutés au Laos pour avoir pris le parti des Français et des Américains, et désormais dispersés. Confrontée dans l'exil au risque de perdre le sens de sa tradition et jusqu'à son identité, la communauté hmong cherche ici à construire sa réponse. Eva Ségal - CNC, Images de la Culture

  • Bienvenue au Réfugistan, Anne Poiret

    Près de dix-sept millions de personnes - réfugiés, déplacés ou migrants - vivent dans des camps, un pays virtuel de la taille des Pays-Bas. Leurs noms ne figurent pourtant sur aucune carte. Le HCR et les ONG y ont développé un système à la fois efficace et absurde. Au Kenya, Tanzanie, Jordanie, à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, ainsi qu'au siège du HCR à Genève,une enquête sur ce gigantesque dispositif, qui combine préoccupations humanitaires et gestion des indésirables dont les pays riches ne veulent à aucun prix. Présentation éditeur

  • Paris Kinshasa, Anne MUSTELIER, Patrick Frédéric Philippe BROCHEC SOUPA DE CET

    1995: Claude, africain réfugié en France est expulsé vers le Zaïre. Pourtant légalement, il est inexpulsable : marié en 1992 à Dominique, une française, ils vivent à Paris avec leur fils. Ils racontent tous deux comment ils se sont rencontrés, aimés avec et pour leurs différences, comment ils se sont battus pour qu'enfin Claude puisse retrouver sa famille.

  • Les Kurdes d'Auvergne, Claude WEISZ

    Un parcours de vie de quelques réfugiés kurdes, rescapés de la répression sanglante des troupes de Saddam Hussein, accueillis en France en 1989. Trois personnages principaux, dont nous avons fait connaissance sur le terrain militaire de Bourg-Lastic en 1989 ("Notre vie commence à Bourg-Lastic" et que nous retrouvons et accompagnons de 2008 à 2012, de l'Auvergne au Kurdistan et retour. Cette trilogie donne à voir et à comprendre ce que peut être une intégration réussie, avec ses bonheurs et ses tourments, ses contradictions culturelles tout en reflétant la naissance d'un État, le Kurdistan d'Irak, foyer d'une vieille nation. (Résumé Le Film documentaire)

  • L'ange guerrier, Mohamed KOUNDA, Mari Brahim Xavier CORREA ARBIA BAUDOIN

    A travers le portrait de Silek, réfugié politique tchadien et étudiant, le film revèle un autre mode de vie : celui d'un guerrier nomade aujourd'hui sédentaire à Nanterre.

  • Le 1Bis Chroniques arméniennes, Jocelyne Sarian

    Le 1 Bis a reçu le 1er prix Communication Évènementielle à La Baule au Festival Films & Companies, juin 2016. Ce documentaire de 28’, réalisé par Jocelyne Sarian, retrace l’histoire de familles arméniennes victimes du génocide de 1915. A partir de 1926 ces réfugiés furent accueillis au 1Bis rue Rouget de L’Isle, à Choisy-le-Roi. Le récit s’appuie sur le journal intime de Hrant Sarian, grand père de la réalisatrice. Il a commencé à l'écrire à 15 ans, dès le début de son exode. Les témoignages de locataires et d’experts complètent ces chroniques. Une histoire entre l’Orient et l’Occident qui résonne hélas jusqu'à nos jours. La voix du grand père est interprétée par Pascal Légitimus, lui aussi proche du 1Bis par la famille de sa mère. (Présentation éditeur)

  • J'ai huit ans, Yann Le Masson, Olga Poliakoff

    Réalisé en Tunisie pendant la guerre d'Algérie, ce film évoque les événements à travers les récits et les dessins d'enfants algériens réfugiés. Ils ont l'âge de la guerre et expriment à leur façon les morts, la fuite, la peur, la faim [...] - Présentation éditeur

  • Israel, non aux immigrés Africains, Uri Schneider

    Dans un quartier pauvre du sud de Tel Aviv, le pasteur Jeremiah Dairo, originaire du Nigéria a réussi à créer une petite paroisse dans une ancienne usine. Tous les soirs, il recueille ici 70 à 80 sans-papiers, Africains pour la plupart. Sans argent, sans permis de travail, sans assurance. Et aucune chance de faire valoir un quelconque droit d’asile. En Israël, seul un sans-papier sur cent a l’espoir d’être régularisé. Tous les autres sont considérés comme des intrus. La population est à cran : le racisme est palpable. Les réactions extrêmes aussi. Les citoyens israéliens manifestent une colère proportionnelle à l’arrivée des immigrés. Ici, on veut clairement éviter les mariages entre Africains et femmes juives. En embuscade, derrière ces citoyens en colère, le parti du Likoud de Benyamin Netanyahou, favorable à la construction de "camps d’internement" supplémentaires. C'est là que les soldats amènent tous ceux qui pénètrent illégalement en territoire israélien. Depuis plus d’un an, plus aucune caméra n’est autorisée à témoigner du quotidien de ces réfugiés politiques dont le nombre s'est multiplié par dix. Le camp est au bord de l'asphyxie. (Arte)

  • La double vie de Roukhsar, Hushyar Darweshyan

    La double vie de Roukhsar raconte l’étonnante histoire de Loukman, une adolescente de dix-sept ans, exilée du Kurdistan iranien, qui vit dans un camp de réfugiés près de Suleymani.

  • Welcome to paradise, Emmanuel POUTTE

    "Welcome to paradise retrace l'arrivée et l'installation aux Etats-Unis de Fosia et Aden, une jeune fille et un jeune homme acharaf originaire de Somalie, qui ont séjourné pendant plus de quinze ans dans un camp de réfugiés au nord-ouest du Kenya. Deux jeunes parmi temps d'autres, déplacés sous l'égide de l'O.N.U. et de l'O.I.M. (Organisation Internationale pour les Migrations). Leur parcours illustre de manière exemplaire ce que vivent des millions d'autres réfugiés qui, sous la pression des contraintes politiques ou économiques, sacrifient leur culture, leur manière de vivre, pour une hypothétique vie meilleure.En suivant Fosia et Aden, depuis leur quotidien dans le camp de réfugiés de Kakuma jusqu'à leur installation et leur intégration dans leur nouveau lieu de vie, nous dressons le portrait d'un exil. Un exil qui questionne les valeurs dominantes de notre civilisation occidentale." Lux fugit film

  • Une famille georgienne, Suzanne OGGE

    Après trois années de solitude en France, Nicolas, réfugié politique de Géorgie, est rejoint à Paris par sa femme et ses quatre enfants. Dans une petite chambre d'hôtel, la famille se retrouve, face à leur nouveau destin. Leur vie est tenue par les rites religieux géorgiens qu'ils maintiennent à Paris. En même temps, dans leur tentative de s'intégrer en France, la petite fille Tamar, gymnaste douée, représente pour eux un symbole de l'intégration et de réussite ..

  • Traversées, Sévenrine VANEL, Brigitte Sophie BARBE REITER

    A Massy, en traversant les couloirs, les odeurs de repas s'échappent des chambres. Des langues, des dialectes se croisent. Derrière chaque porte, c'est un pays, une culture, des croyances, une histoire. Des visages qui aspirent à sourire. A Massy, on ne veut plus parler de son passé. Il a fallu le raconter et le raconter encore, faire-valoir pour obtenir l'asile : le statut de réfugié. Un récépissé qui donne le droit de se reconstruire.

  • Pourvu qu'elle arrive, Magali MAGNE, Christophe Fanny Anne CORDIER PIAZZA KLOTZ

    Françoise est Burundaise. Séparée de Joseph pendant presque deux ans, elle arrive de Zambie ou elle était réfugiée avec leurs fils Odyssée...

  • Nous /Autres, Giovanni CIONI, Nejma HADJ

    Helga et Yann sont amis depuis longtemps. Ils ont connu la persécution, la disparition des proches, la misère, l'exil. Ils ont construit une nouvelle vie. Une vie où être heureux, avec des hauts et des bas, certes, une vie où on peut s'amuser et surtout ne rien regretter. Helga et Yann habitent un quartier du centre de Bruxelles, là où vivent d'autres exilés d'aujourd'hui. NOUS/AUTRES est un un voyage à travers l'histoire de leur existence, à travers leur présent. Dans ce présent, l'autre, immigré, réfugié, est là. Il habite la même ville, le même quartier, la même rue... (Iota Production)

  • Nos traces silencieuses, BREDIER, AZIZA

    Adoptée à l'âge de 4 ans par des parents français, Sophie Bredier, 25 ans, "d'origine coréenne", cherche ses racines. De vrais-faux souvenirs en documents officiels jaunis et peu diserts, d'éléments d'un réel tronqué, oublié ou méconnu, en réminiscences de sensations enfantines et traces sur la peau, les affects tissent la suite de son histoire, celle d'une adoption. Par appareil photo interposé, elle interroge ses cicatrices. Pas de doute, sur la cuisse c'est une trace de brûlure, datant de la petite enfance. "J'ai peur de la perdre", dit-elle. "Elle ne partira jamais", répond le médecin. Un réfugié cambodgien, un homme tatoué, un ancien déporté racontent la valeur de ces "aides-mémoire". Les amis coréens l'initient à leur culture et vérifient la véracité de ses impressions de petite enfance. L'histoire officielle est peu à peu contredite : elle n'était pas orpheline, mais avait un père ; il n'était pas pauvre, mais riche ; elle est le fruit d'une union illégitime. Quelque peu malmenés dans cette quête, les parents adoptifs tentent de démêler leurs souvenirs. "Tu portais une petite robe", disent-ils. Mais quand tous trois se penchent sur la photographie, ils découvrent que c'était un pantalon...

  • Mémoires sur scene, Janbon Antoine

    À rebours des conceptions politiques en vogue qui dessinent les contours étroits et rétrécis de "l’identité française", "Mémoires sur scène" révèle la complexité et la multiplicité identitaire de certaines familles d’origine maghrébines. L’échange est aride entre les femmes, qui ont accompagné leurs maris en France dans les années 60, et leurs enfants nés français. De nombreux tabous maintiennent à distance les mères et les adolescents qui ont grandi dans l’ignorance de l’histoire de leurs aïeuls. Grâce à des ateliers de théâtre forum organisés dans leur quartier, les mères sortent d’un silence dans lequel elles s’étaient réfugiées et racontent sur les planches, parfois pour la première fois, l’histoire souvent douloureuse de leur migration en France. Leurs enfants, eux, expriment leurs interrogations sur ce passé familial qu’ils connaissent si mal. Progressivement, une mémoire collective se met en scène et se construit, réconciliant deux générations en quête d’une identité commune. (Résumé éditeur)

  • Mémoires de la Retirada, Marie Chevais

    Début 1939, la guerre d'Espagne entraîne le départ de milliers de réfugiés républicains qui franchissent la frontière des Pyrénées vers la France, c'est la Retirada. Véronique Moulinié et Sylvie Sagnes, ethnologues au CNRS, proposent une analyse ethnologique de la mémoire de cet exode et en étudient les variations et leurs articulations. En filmant les lieux, les moments, dans l'intimité des familles ou dans l'espace public, elles expliquent comment cette mémoire se construit actuellement dans le sud-ouest de la France, quels en sont les acteurs, quels rapports elle entretient avec les lieux, quelles manifestations sont initiées et quels en sont les supports... 70 ans après, ce ne sont plus les acteurs de cette histoire qui en portent la mémoire, mais leurs descendants. (Résumé éditeur)

  • Lift et calais la dernière frontière, Marc ISAACS

    Le réalisateur Marc Isaacs s'installe dans l'ascenseur d'un immeuble Londonien. Les habitants vont peu à peu se confier à lui : un portrait émouvant et teinté d'humour d'un quartier populaire de Londres. Andana films Calais la dernière frontière Pour les Anglais, le port français de Calais est l'entrée dans l'Europe mais aussi un endroit pour acheter de l'alcool bon marché. Pour des centaines d'émigrés, c'est l'ultime obstacle dans leur quête désespérée d'une vie nouvelle en Angleterre. Ce film intime mêle les histoires de réfugiés, de migrants et d'expatriés anglais pour peindre un tableau de la vie dans une ville de transit où les habitants rêvent d'un avenir meilleur. Après son film LIFT, Marc Isaacs continue de chercher ces lieux qui réunissent une palette d'humanité, par accident. Andana films

  • Les gens des baraques, Robert BOZZI

    "En 1970, j'ai filmé la communauté portugaise du bidonville de Saint-Denis. Je la voyais en danger de mort, pourtant au fond d'une baraque, il y avait une mère et son enfant nouveau-né. Leurs regards amoureux ne m'ont jamais quitté. Vingt cinq ans plus tard, j'ai voulu retrouver Les Gens des Baraques, savoir comment ils avaient traversé ce temps." Roberto Bozzi C'est par le réseau communiste que Robert Bozzi retrouve peu à peu « ceux des baraques », relogés sur Saint-Denis ou retournés au pays après la démolition du bidonville. Sur les images de 1970, visages d'enfants graves et d'hommes las, portraits de groupes dans la fumée, la brume et la boue, Olga, Monsieur Diez, l'ancien coiffeur, Maria et Rico racontent aujourd'hui ce qu'était la vie quotidienne : les rats, la misère, les humiliations, les rires et la joie quelquefois, pour « faire du beau avec du moche ». Retrouvés eux aussi, Joual, alias René, le réfugié politique, qui a choisi de finir sa vie « chez lui » en France, et Maria Albertina, « la femme à l'enfant ». Son « nouveau-né au regard amoureux » est devenu maintenant un jeune homme, fraîchement émigré en Suisse, travailleur clandestin, exilé une fois de plus. Doucha Belgrave

  • Le monde est ma maison, Sepideh FARSI

    En écho aux confidences de huit exilés iraniens - femmes et hommes cadrés au plus près, en intérieur et dans l'intériorité méticuleuse de leurs souvenirs - Sepideh Farsi choisit de filmer en extérieur un Iran hivernal, tout de gris, de neige et de boue, de silhouettes sombres et d'habitations désolées. Un point de vue contredisant volontairement la mémoire magnifiée des réfugiés, évoquant "le pays perdu". Leur "je me souviens" renvoie toujours aux maisons d'enfance. Ici, "les maisons condamnent à sortir au lieu d'inviter à entrer". Dans leurs intérieurs, les photos du passé, les calligraphies, les tapis ou un recueil de poèmes de Hâfez ne parviennent pas à faire oublier la douleur de l'exil. Surtout celle, intense, des débuts, "quand les regards glissent" sur les nouveaux venus, alors que ceux-ci ne cherchent que "des ressemblances avec le pays quitté". Néanmoins, la nostalgie s'apaise avec le temps. Certains, même, s'attachent à la France, s'adaptent "aux règles du jeu d'une autre société". Pour tous, en revanche, la langue d'origine devient cette maison immatérielle "qu'on peut emmener partout", qui maintient le lien et l'appartenance. Et c'est en persan qu'ils nous récitent poèmes et contes, qu'ils décrivent la maison du passé, les bruits qu'on y percevait, les odeurs du jardin. Et les variétés infinies des couleurs du ciel iranien et de la mer Caspienne. (Doucha Belgrave, CNC-Images de la culture)

  • La maternité d'Elne, Frédéric GOLDBRONN

    En février 1939, chassés par les troupes du Général Franco, cinq cent mille réfugiés espagnols passent la frontière française. Ils sont internés dans des camps, en particulier à Rivesaltes, Argelès, Saint-Cyprien et Gurs. À partir de l'instauration du régime de Vichy en 1940, ces camps servent aussi à l'internement des Tziganes et des juifs d'Europe du nord, qui cherchaient refuge en France et qui seront déportés à Auschwitz et Maïdanek. En novembre 1939, à Elne, à côté de Perpignan, Elisabeth Eidenbenz, une jeune institutrice du Secours suisse aux enfants victimes de la guerre, aménage une maternité de fortune dans un château à l'abandon. La maternité suisse d'Elne permettra à plus de six cents enfants de naître et de survivre à l'écart des camps, jusqu'à sa fermeture par les Allemands en avril 1944. Le réalisateur Frédéric Goldbronn a retrouvé une vingtaine d'enfants nés dans ce lieu, des mères et des membres du personnel de l'époque. Ils ont été réunis pendant plusieurs jours dans le château qui abritait la maternité. Le film est le récit de cette rencontre. (Résumé éditeur).

  • L'arrière-pays, Safia BENHAÏM

    Fin de jour, campagne française. Une femme, ma mère, se promène dans les paysages du Morvan, où elle a choisi de vivre, parce qu'ils lui évoquaient sa terre d'enfance, le Maroc. Réfugiée politique communiste, opposante au régime du roi Hassan II, elle a vécu plus de vingt ans en exil. Dans ces paysages élus du Morvan, vont peu à peu surgir des réminiscences de l'autre lieu. Un pays s'invente dans la mémoire de l'exilée, un pays qui n'existe pas, suspendu entre le souvenir d'une terre absente et la présence d'une autre, entre l'enfance lointaine et une utopie à venir. Un territoire intérieur, une géographie et un temps mental, seul pays de l'exilée, se propage.

  • Journal de Rivesaltes 1941-42, Jacqueline VEUVE

    "Durant la dernière guerre mondiale, Friedel Bohny-Reiter, infirmière de la Croix-Rouge suisse, Secours aux Enfants, travailla dans le camp d'hébergement de Rivesaltes. Ce camp, dirigé par des Français, comme beaucoup d'autres en France non occupée, regroupait les populations juives, tziganes et espagnoles résidentes ou réfugiées en zone libre. Grâce à cette jeune Bâloise, de nombreux enfants furent sauvés d'une mort certaine à Auschwitz. Le film se propose de suivre l'itinéraire de cette infirmière à travers le journal qu'elle tint pendant ces années noires. Les images actuelles du camp en ruines, les témoignages de survivants, Friedel visitant le camp aujourd'hui et y travaillant il y a 50 ans (par le truchement d'une comédienne) illustrent ce journal."Aquarius film

  • Histoires d'un exil Espagnol

    Février 1939, 500 000 Espagnols quittent leur pays pour fuir la guerre civile et le franquisme. Ils marchent 5 jours dans la neige et sous la pluie glacée, pour arriver à la frontière et se ranger dans les files de réfugiés : affamés, épuisés, assoiffés. Ils sont ensuite conduits en France et arrivent dans des camps, à Argelès notamment, où ils vivront entre 8 et 9 mois dans des baraques en bois. Par la parole de ces différents internés exilés espagnols, se cristallise la réalité concentrationnaire des gouvernements de Daladier et de Laval. Certains témoignages, comme celui d'Henriette, nous parlent de solidarité et d'entraide. De facture classique, ce film est réalisé à partir de documents d'archives et du témoignage des survivants républicains - (FIFFC)

  • Filmer les déracinés, Didier DELESKIEWICZ, Fabienne LE HOUÉROU

    "Antoine Spire s'entretient avec Fabienne Le Houérou, historienne, chercheuse à l'IREMAM et cinéaste. Elle est spécialiste de l'immigration des populations africaines vers le bassin méditerranéen. Des extraits de ses films ponctuent ses propos. Elle aborde le sujet de la situation des réfugiés du Darfour et raconte les liens qu'elle tisse avec ces personnes pour pouvoir les interviever et les filmer. Elle parle également du racisme, du thème de son premier film, les "Ensablés", c'est-à-dire les Italiens restés en Ethiopie après le 2ème guerre mondiale, du rôle inefficace des organisations internationales et des changements qu'il faudrait opérer. Elle évoque la revue "Science et vidéo" qu'elle a créée pour mettre en valeur les images tournées par elle-même et celles de ses étudiants. L'émission se termine par quelques informations sur la création de l'association de la maison de l'Afrique noire et sur les festivals Pariscience et CinémaScience"

  • En quête d'asile, Anne GEORGET

    Anne Georget a suivi le travail des "officiers de protection", les fonctionnaires de l'OFPRA (Office de protection des réfugiés et apatrides), organisme qui, en France, est chargé d'accorder ou de refuser le statut de réfugié défini par la convention de Genève. Elle filme plusieurs entretiens avec des demandeurs d'asile : ceux-ci sont filmés de dos, face au fonctionnaire chargé d'instruire le dossier. Celui-ci écoute le récit du demandeur et, au terme de l'instruction, décide si le statut de réfugié politique, qui lui permettra de vivre régulièrement en France, peut lui être accordé. On mesure vite les enjeux de ce qui se déroule dans ce petit bureau anonyme. Le verdict ne dépend d'aucune enquête, mais se fonde sur la connaissance du contexte politique et sur une intime conviction. Les témoignages de torture et de persécutions sont souvent d'une grande violence mais tous ne sont pas authentiques. La prise de décision donne lieu à de nombreux doutes, incertitudes, cas de conscience. Comment éviter de donner asile à un ancien bourreau ? Comment écouter le témoignage de quelqu'un qui a été torturé ? Le film suit chacune des étapes de ce travail, sans en masquer les difficultés y compris la lassitude due à la routine : 50 000 demandes sont traitées par an. A mesure que s'enchaînent les témoignages, on prend conscience de la complexité de la question des réfugiés et la nécessité de ce droit d'asile pour préserver une part d'humanité au sein d'un monde qui se déchire. (BPI)

  • Demandeurs d'asile, Josée CONSTANTON

    Immersion dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) à Paris. Dans l'attente de leur régularisation, qui peut durer parfois plusieurs années et ne pas aboutir, avec l'interdiction de travailler et pour seules ressources 300 francs par mois, les réfugiés sont confrontés au problème de leur survie. Venue d'Algérie, Fazia partage avec d'autres le vertige de son destin.L'attente de la décision de l'OFPRA (office français de protection des réfugiés apatrides) peut être longue. Une attente qui succède à la violence qui les a fait fuir de leur pays. Pour Fazia, trois ans où l'on apprend à ne plus attendre, à tenir moralement et à ne pas sombrer dans la détresse et l'alcool. Si les demandeurs d'asile ont essuyé un premier refus, ils ont droit à un recours, mais si celui-ci échoue, c'est le retour au pays hostile. Pour certains, les premiers temps sont ceux du repli sur soi. Puis, la solidarité s'impose, les relations amicales naissent, la vie reprend le dessus. Mais le dilemme reste grand entre la nécessité d'être en France pour échapper à la terreur, et le désir d'être encore avec les siens doublé du sentiment de les avoir abandonnés. (Nathalie Magnan, CNC-Images de la culture)

  • De la retirada à la reconquista, Emile NAVARRO

    Juillet 1936, la tentative de coup d'Etat du général Franco contre la toute jeune République Espagnole provoque une terrible guerre civile. Fuyant la répression, un demi-million d'Espagnols traversent en quelques jours les Pyrénées. Dépassées par cet exode massif, les autorités françaises regroupent ces réfugiés dans des camps de concentration, la plupart sont enrôlés comme travailleurs étrangers. Certains s'engagent dans la Résistance Française. Il faudra attendre les années 80 pour que l'Etat Français reconnaisse leur participation. "De la Retirada à la Reconquista" raconte l'histoire de ces combattants de la liberté au travers de 11 témoignages. Premier DVd de la collection ESPAGNE, MEMOIRE ET TRANSMISSION. Présentation éditeur

  • Dans la maison des journalistes, Caroline DARROQUY

    A Paris, Bakhtiyar nous fait découvrir la Maison des journalistes et ses résidents : des journalistes étrangers en danger dans leur pays qui attendent le statut de réfugié politique.

  • Changer de regard, Didier DEMATONS

    "Ce film apporte un éclairage pluriel sur la question de l'intégration des réfugiés en France. Les témoignages des expériences vécues des personnes vivant l'asile résonnent avec ceux des acteurs de terrain et des partenaires d'Accelair". - (Forum réfugiés)

  • Border, Laura WADDINGTON

    "En 2002, Laura Waddington a passé plusieurs mois dans les champs autour du camp de la Croix Rouge à Sangatte avec des réfugiés afghans et irakiens qui essayaient de traverser le tunnel sous la Manche pour rejoindre l'Angleterre. Filmé entièrement de nuit avec une petite caméra vidéo, Border est un témoignage personnel sur le sort des réfugiés et la violence policière qui a suivi la fermeture du camp." LW

  • Asyl, Ina VOLMER

    Zurich, janvier 1995 : une jeune femme bosniaque, qui a fui son pays ravagé par la guerre et sollicite un permis de séjour en Suisse, subit un interrogatoire dans le service compétent de la police cantonale. Une fonctionnaire pose les questions et rédige le procès-verbal des réponses, un interprète traduit. Cette femme obtiendra-t-elle le statut de réfugiée ? Ce film est d'une efficacité remarquable, par son montage tout d'abord qui condense en une quinzaine de minutes de longues heures de procédure, et par le point de vue qu'a choisi Ina Volmer : la caméra est placée derrière la jeune femme dont on n'aperçoit que le dos, elle fait face à l'inspectrice de police, qui semble retranchée derrière sa table ; sur la droite, le traducteur, décalé par rapport à l'axe de symétrie qui se joue entre les deux autres personnages, se sent manifestement mal à l'aise, et sa tête qui se tourne d'un côté puis de l'autre au gré des échanges marque bien ses hésitations. Le spectateur, lui, est renvoyé à son dilemme : il est à la fois compatissant («à la place» de la jeune femme, puisqu'il «voit» la même chose qu'elle), détaché et impuissant. Une terrible parabole en résumé de notre attitude à nous Européens devant le drame bosniaque, et plus généralement celui des réfugiés. Le film a été présenté au festival Cinéma du Réel en 1996.(BPI)

  • Allée de l'enfance, Aude SPILMONT

    Ils ont fui l'insécurité politique, les persécutions et les violences du fait de leur race, de leur religion, leur idée ou leur appartenance sociale. Contraints d'abandonner leur foyer et parfois même leur pays, ils vont chercher la sécurité ailleurs. On les appelle les réfugiés. Parmi eux, on compte de nombreuses familles avec enfants mais aussi des mineurs isolés sans leurs parents. Ce film tente d'entrer dans une certaine « intimité » de familles de réfugiés. Nous écoutons ainsi les témoignages de Zinel (17 ans), Magda (18 ans) ou encore de Mirjeta et Gezim (parents de Fatlind, 16 ans, et Jasmin, 7 ans). Ils viennent du Kossovo, de Georgie ou d'Albanie et sont arrivés en France en tant que demandeurs d'asile avec leurs parents.

  • à l'abri du vent et de la pluie, Lucile MOURA

    "Au détour d'une rue souterraine, un temple. On s'y recueille autant qu'on s'y retrouve. A l'abri, enfin..." -(Ateliers Varan) Une femme Cambodgienne témoigne de son parcours de réfugié.